1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
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Babylon5
Curare
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Pour que les étoiles soient des neurones, il faut pouvoir les interconnecter.
Allusion à George Meredith
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/prince-lucifer.html
"stars are the brain of heaven".
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/prince-lucifer.html
"stars are the brain of heaven".
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
l'image est saisissante , en effet .On se mettrait à aimer son cerveau .
Au clair de mes neurones
L'amour s'en va vers toi
Qu'importe si minuit sonne
L'amour n'a pas de loi
Au clair de mes neurones
L'amour s'en va vers toi
Qu'importe si minuit sonne
L'amour n'a pas de loi
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Je fairais mieux de me taire.
Aimer, c'est profond mystère
Ne plus aimer, l'est aussi
Misère, cela vous détruit !
On s'accroche à l'être proche :
On oublie les anicroches
Comme on voudrait recoller
Ces petits morceaux cassés !
Pour celui qui vous aimait,
C'est une torture : jamais
Jamais il ne se repose
Ni ne sent l'odeur des roses.
Pour celle qui n'aime plus,
C'est tourment, défaite et plus.
Elle tient à ce rafiot
Usé, qui de partout prend l'eau.
C'est douleur, égarement :
Par peur on triche et on ment.
Peur de faire tant de mal :
L'autre ou soit, chagrin banal.
Aimer, ne plus aimer, pourquoi ?
Pour rien, c'est la vie parfois.
C'est ainsi bien trop souvent
Nos amours ne sont que vent.
Si j'étais une moniale,
Avec des amours paroissiales
Je pourrais aimer la croix,
Du Christ entendre la voix.
Mais je ne suis pas moinesse
Pourtant un amour céleste
Nous protège du mystère
Sur lequel on doit se taire.
Aimer, c'est profond mystère
Ne plus aimer, l'est aussi
Misère, cela vous détruit !
On s'accroche à l'être proche :
On oublie les anicroches
Comme on voudrait recoller
Ces petits morceaux cassés !
Pour celui qui vous aimait,
C'est une torture : jamais
Jamais il ne se repose
Ni ne sent l'odeur des roses.
Pour celle qui n'aime plus,
C'est tourment, défaite et plus.
Elle tient à ce rafiot
Usé, qui de partout prend l'eau.
C'est douleur, égarement :
Par peur on triche et on ment.
Peur de faire tant de mal :
L'autre ou soit, chagrin banal.
Aimer, ne plus aimer, pourquoi ?
Pour rien, c'est la vie parfois.
C'est ainsi bien trop souvent
Nos amours ne sont que vent.
Si j'étais une moniale,
Avec des amours paroissiales
Je pourrais aimer la croix,
Du Christ entendre la voix.
Mais je ne suis pas moinesse
Pourtant un amour céleste
Nous protège du mystère
Sur lequel on doit se taire.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
On ne se lasse pas d'aimer.
Ni d'être aimé, je crois .
Le vieillard et l'enfant sont, dit-on,
des pervers polymorphes .
Ils n'ont pas les moyens de l'amour
Mais n'en perdent pas le goût .
Ni d'être aimé, je crois .
Le vieillard et l'enfant sont, dit-on,
des pervers polymorphes .
Ils n'ont pas les moyens de l'amour
Mais n'en perdent pas le goût .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
ëtre aimé peut être lourd
Quand l'amour est possessif
Jaloux, et veut te cantonner
Dans un couple fermé.
Quand l'amour est possessif
Jaloux, et veut te cantonner
Dans un couple fermé.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
"L'Amour"... joli mot... mais qui sait ce que ce mot signifie ?
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
plutôt qu'avec toujours, faisons rimer amour
avec liberté
plus de chaîne dorée, d'attaches ou de discours
plus d'infidélité
c'est la nature humaine qui veut nous faire croire
trop souvent
que pour la société aimer est un devoir
c'est dément.
l'amour, celui qui dure, se cache loin des cours,
dans les dunes
Et ses liens très secrets sont refaits chaque jour
sous la lune.
avec liberté
plus de chaîne dorée, d'attaches ou de discours
plus d'infidélité
c'est la nature humaine qui veut nous faire croire
trop souvent
que pour la société aimer est un devoir
c'est dément.
l'amour, celui qui dure, se cache loin des cours,
dans les dunes
Et ses liens très secrets sont refaits chaque jour
sous la lune.
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
le vent emporte nos amours déçues
déchirant nos espoirs perdus
la pluie nous lave de nos amants déchus
et charrie nos larmes retenues
Viendra bientôt l'heure joyeuse
où dans nos coeurs refleuriront
l'envie d'aimer et d'être heureuse
dans les bras d'un beau vigneron!
... tu vois, Babylon, je ne peux m'empêcher de penser qu'après la pluie vient le beau temps, après les larmes le sourire, et qu'on a tous les jours vingt ans!
déchirant nos espoirs perdus
la pluie nous lave de nos amants déchus
et charrie nos larmes retenues
Viendra bientôt l'heure joyeuse
où dans nos coeurs refleuriront
l'envie d'aimer et d'être heureuse
dans les bras d'un beau vigneron!
... tu vois, Babylon, je ne peux m'empêcher de penser qu'après la pluie vient le beau temps, après les larmes le sourire, et qu'on a tous les jours vingt ans!
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Bonheur, malheur....
Les oiseaux déguisés
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier
Louis Aragon
Les oiseaux déguisés
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier
Louis Aragon
"Ressentir des merveilles" (hommage à Louis Aragon)
C'est de ressentir des merveilles
Qui fit notre commun sanglot
Le téléphone à mon oreille
Portait ta voix jamais pareille
Toujours fraîche comme de l'eau
Et nos échanges sur la toile
Tels que rarement on en voit
Poésie déployant sa voile
Neurones changés en étoiles
En te lisant j'étais sans voix
Quelques secrets ici j'expose
Je ne sais pas me déguiser
Je dis comment je sens les choses
Si mes amours ne sont pas roses
Mon coeur dans la joie fut brisé
Ma muse jamais étrangère
Puisqu'il a fallu se quitter
Qu'en cendre nos feux se changèrent
Je marcherai par les fougères
Rêvant de toi jusqu'à l'été
Rêvant de toi jusqu'à l'automne
Sans demander au vitrier
De changer ce coeur qui chantonne
Douleur dont la douceur m'étonne
Comme en allant jadis prier
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
l'amant déçu soupire avec douleur
puis le soupir se change en pleurs
que le prochain sourire assèche .
C'est l'ouverture de la pèche .
puis le soupir se change en pleurs
que le prochain sourire assèche .
C'est l'ouverture de la pèche .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
JO a écrit:l'amant déçu soupire avec douleur
puis le soupir se change en pleurs
que le prochain sourire assèche .
C'est l'ouverture de la pèche .
Ouais, ouais...
My joys low-ebbing when you do depart...
Charles Best a écrit:De te chérir, j'avais douce réjouissance,
Et dans les basses eaux de la séparation
De précédents retours m'aide la souvenance.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/look-how-the-pale.html
(traduction publiée initialement
https://www.forum-metaphysique.com/approches-poetiques-du-profane-et-du-religieux-f19/pour-que-la-poesie-jamais-ne-meure-t4716.htm#111688
sur ce forum).
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Emily Brontë a écrit:
Qu'il n'y ait pour toi nul désespoir...
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/nul-desespoir.html
Des feuilles reviendront, princesse,
Et ton destin ressemble au leur.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Un ancien Mai :
Il y eu des temps magiques,
Les ai-je vus ou bien rêvés ?
Que les jours étaient magnifiques !
Mais maintenant c’est du passé.
C’étaient des jours, je me rappelle,
Le temps arrêté basculait
Vers des soirs fumants, irréels,
Aux fenêtres du mois de mai.
On voyait les murs se couvrir
De mots étranges mais plaisants
On entendait des cris, des rires
Jusque dans le matin bleuissant.
Ce fut, je crois, une invasion
Qui tint le pavé tout un mois
Ce fut, c’est sûr, une irruption
De poésie sous tous les toits.
La vieille ville s’ébrouant
Secouait ses écailles noires
Et déversait sur ses trottoirs
Des enragés aux yeux d’enfant.
C’était étonnant et bizarre :
D’aucuns se terraient de frayeur
Quand d’autres, ivres de bonheur
S’embrassaient sous le Pont des Arts.
Humeur de fête ou bien de guerre ;
Ce fut rupture pour un temps
L’espoir d’un peuple renaissant
Qui maintenant n’a qu’à se taire
C’était en mai, je me souviens.
La Parole tenait les rues
Les voix aujourd’hui se sont tues
Dans la fadeur du mois de juin.
Il y eu des temps magiques,
Les ai-je vus ou bien rêvés ?
Que les jours étaient magnifiques !
Mais maintenant c’est du passé.
C’étaient des jours, je me rappelle,
Le temps arrêté basculait
Vers des soirs fumants, irréels,
Aux fenêtres du mois de mai.
On voyait les murs se couvrir
De mots étranges mais plaisants
On entendait des cris, des rires
Jusque dans le matin bleuissant.
Ce fut, je crois, une invasion
Qui tint le pavé tout un mois
Ce fut, c’est sûr, une irruption
De poésie sous tous les toits.
La vieille ville s’ébrouant
Secouait ses écailles noires
Et déversait sur ses trottoirs
Des enragés aux yeux d’enfant.
C’était étonnant et bizarre :
D’aucuns se terraient de frayeur
Quand d’autres, ivres de bonheur
S’embrassaient sous le Pont des Arts.
Humeur de fête ou bien de guerre ;
Ce fut rupture pour un temps
L’espoir d’un peuple renaissant
Qui maintenant n’a qu’à se taire
C’était en mai, je me souviens.
La Parole tenait les rues
Les voix aujourd’hui se sont tues
Dans la fadeur du mois de juin.
minuscule testament
Je ne leur ferai plus la guerre
Qu'ils crèvent de leur ambition
Marchands de soupe et de galères
Et marchands de révolution
Mieux vaut la sagesse précaire
D'un ermite sans prétention
Mieux vaut dormir mieux vaut se taire
Qu'entrer dans leurs machinations.
Si je meurs dans les ans qui viennent
Que de ma vie je me souvienne
Sans tristesse ni sans fierté
Je n'ai conquis nulle richesse
Ni accompli nulle prouesse
Mais j'ai gardé ma liberté
Qu'ils crèvent de leur ambition
Marchands de soupe et de galères
Et marchands de révolution
Mieux vaut la sagesse précaire
D'un ermite sans prétention
Mieux vaut dormir mieux vaut se taire
Qu'entrer dans leurs machinations.
Si je meurs dans les ans qui viennent
Que de ma vie je me souvienne
Sans tristesse ni sans fierté
Je n'ai conquis nulle richesse
Ni accompli nulle prouesse
Mais j'ai gardé ma liberté
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Warning : mon petit poème faisait référence à une époque qui n'a plus strictement rien à voir avec la nôtre... En ce qui me concerne j'avais... 13 ou 14 ans, c'est la vision que j'en ai eue. Beau printemps ma foi...
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Cochonfucius a écrit:Un intermède poétique.
Qui ne fut pas du goût des flics
Encore moins des politiques.
Je parle pas des CRS
Dans un souci de politesse...
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
merci, Babylone, j'adoooore ton poème sur mai 68!
Il a réveillé en moi des souvenirs .... embellis par le temps passé!
Il a réveillé en moi des souvenirs .... embellis par le temps passé!
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Myrrha a écrit:merci, Babylone, j'adoooore ton poème sur mai 68!
Il a réveillé en moi des souvenirs .... embellis par le temps passé!
Sous les pavés, la plage ?
1968
Le pouvoir exercé par un vieux général
Les milliers d'étudiants en pleine découverte
D'une nouvelle vie à tous plaisirs ouverte
Et l'envie de casser l'antique ordre moral
Et c'est la liberté qui passa son oral
Obtenant brillamment son bac de langue verte
Et plus d'une façade alors fut recouverte
D'admirables morceaux de jargon théâtral
Les bourgeois prenant peur ont imploré leurs dieux
Pour que les étudiants redeviennent studieux
Décrochant leur licence et aussi leur maîtrise
Le calme est revenu et même un peu d'ennui
Les cris des révoltés n'ont plus charmé nos nuits
Et l'Histoire a conclu "c'était une méprise"
Les milliers d'étudiants en pleine découverte
D'une nouvelle vie à tous plaisirs ouverte
Et l'envie de casser l'antique ordre moral
Et c'est la liberté qui passa son oral
Obtenant brillamment son bac de langue verte
Et plus d'une façade alors fut recouverte
D'admirables morceaux de jargon théâtral
Les bourgeois prenant peur ont imploré leurs dieux
Pour que les étudiants redeviennent studieux
Décrochant leur licence et aussi leur maîtrise
Le calme est revenu et même un peu d'ennui
Les cris des révoltés n'ont plus charmé nos nuits
Et l'Histoire a conclu "c'était une méprise"
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Hirondelle de mai
A l'hirondelle de mai laissons
Les cieux d'azur, les moucherons :
Qu'elle efface de son trait vivace
Les nuées de guêpes et de frelons.
Elle partira de nos rivages
D'un coup d'ailes, si l'on ne s'engage
A chanter son envol, et son nid
Vénérer, où vivent ses petits.
Hirondelle de mai, vol de grues
Oiseaux voyageurs au raz des nues,
Silencieux ou crieurs dans le ciel,
Venez je vous prie, je vous appelle.
En Mars vers vous mes yeux se lèvent
De la terre au ciel, vers ce grand rêve
D'oiseaux montant aux cieux, libérés
De la terre où je suis attachée.
Hirondelle de mai, alouette,
Martinet,mésange ou bien fauvette :
Oiseaux chanteurs, geai, merle rieur
Peuples de l'airl, vous êtes bonheur.
Mais pour peu que l'hirondelle tombe
Qui la ramassera en ce monde ?
Les oiseaux brisés dans leur essor
Ne viendront plus saluer l'aurore.
Hirondelle, ce siècle fier ose
Arracher les nids où tu reposes,
Mais attends encor dans ta venue
Le Printemps qui bouscule les nues.
Hirondelle de mai, ignorée
Ce siècle a perdu toute piété.
Je te le dis alors tristement :
De nos bruyants rivages va t'en.
A l'hirondelle de mai laissons
Les cieux d'azur, les moucherons :
Qu'elle efface de son trait vivace
Les nuées de guêpes et de frelons.
Elle partira de nos rivages
D'un coup d'ailes, si l'on ne s'engage
A chanter son envol, et son nid
Vénérer, où vivent ses petits.
Hirondelle de mai, vol de grues
Oiseaux voyageurs au raz des nues,
Silencieux ou crieurs dans le ciel,
Venez je vous prie, je vous appelle.
En Mars vers vous mes yeux se lèvent
De la terre au ciel, vers ce grand rêve
D'oiseaux montant aux cieux, libérés
De la terre où je suis attachée.
Hirondelle de mai, alouette,
Martinet,mésange ou bien fauvette :
Oiseaux chanteurs, geai, merle rieur
Peuples de l'airl, vous êtes bonheur.
Mais pour peu que l'hirondelle tombe
Qui la ramassera en ce monde ?
Les oiseaux brisés dans leur essor
Ne viendront plus saluer l'aurore.
Hirondelle, ce siècle fier ose
Arracher les nids où tu reposes,
Mais attends encor dans ta venue
Le Printemps qui bouscule les nues.
Hirondelle de mai, ignorée
Ce siècle a perdu toute piété.
Je te le dis alors tristement :
De nos bruyants rivages va t'en.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Hirondelle de mai, ignorée
Ce siècle a perdu toute piété.
Je te le dis alors tristement :
De nos bruyants rivages va t'en.
En tous cas, l'hirondelle a depuis longtemps quitté nos villages.
Il y a bien longtemps que je n'ai plus vu leur symphonie de notes de musique sur les fils électriques (qui eux aussi disparaissent du paysage, mais c'est moins grave!)
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Il y en a encore à la campagne, dans les hameaux,comme celui où j'ai ma maison, mais dans les gros villages, oui, on ne la voit plus...
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