Alice (début de poème)
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Re: Alice (début de poème)
Cette nuit en particulier
Il a bu plus que de coutume.
Le hibou de l'arbre est tombé
Et y a laissé quelques plumes.
Il a bu plus que de coutume.
Le hibou de l'arbre est tombé
Et y a laissé quelques plumes.
Re: Alice (début de poème)
Et lorsqu'il gisait sur la terre,
Le loup s'est approché de lui.
Va-t-il, cet oiseau solitaire,
Périr dévoré cette nuit?
Le loup s'est approché de lui.
Va-t-il, cet oiseau solitaire,
Périr dévoré cette nuit?
Re: Alice (début de poème)
Mais non, il est impérissable,
Car même en mauvaise posture
Le hibou à l'oeil détestable
Chasse le loup à coups d'injures.
Mais qu'en est-il de l'héroïne
Qui ballote avec son cheval
Voyons si elle fait bonne mine
Dans ce cauchemar infernal.
Alice n'étant pas de bois,
Est prise de colère et fureur
De ce maudit rafiot en bois
Maintenant elle n'a plus de peur.
Car même en mauvaise posture
Le hibou à l'oeil détestable
Chasse le loup à coups d'injures.
Mais qu'en est-il de l'héroïne
Qui ballote avec son cheval
Voyons si elle fait bonne mine
Dans ce cauchemar infernal.
Alice n'étant pas de bois,
Est prise de colère et fureur
De ce maudit rafiot en bois
Maintenant elle n'a plus de peur.
Re: Alice (début de poème)
Pour accomplir un vrai voyage,
Il faut parcourir l'océan
A la rencontre des nuages,
sans craindre les gouffres béants.
Il faut accoster sur des îles
Qui n'ont que deux ou trois maisons
Et suivre les courants qui filent
Toujours plus loin que l'horizon.
Il faut parcourir l'océan
A la rencontre des nuages,
sans craindre les gouffres béants.
Il faut accoster sur des îles
Qui n'ont que deux ou trois maisons
Et suivre les courants qui filent
Toujours plus loin que l'horizon.
Re: Alice (début de poème)
Mais Alice est de cette trempe :
Bateau ivre ou pas, elle ira
Tant pis s'il faut mettre une trempe
Au marins comme au palefroi.
Les marins sont tous affolés :
Elle a sauté sur le cheval,
Brandissant une grande épée,
Elle en pointe au ciel le métal.
Ses yeux sont tout exorbités
Et lancent sur eux maints éclairs :
A vos postes tous retournez !
Cri t-elle d'une voix de tonnerre.
Bateau ivre ou pas, elle ira
Tant pis s'il faut mettre une trempe
Au marins comme au palefroi.
Les marins sont tous affolés :
Elle a sauté sur le cheval,
Brandissant une grande épée,
Elle en pointe au ciel le métal.
Ses yeux sont tout exorbités
Et lancent sur eux maints éclairs :
A vos postes tous retournez !
Cri t-elle d'une voix de tonnerre.
Re: Alice (début de poème)
mais la conne avait oublié
que jamais cheval elle n'a monté
elle chut lamentablement
brisant ses huit dents de devant
que jamais cheval elle n'a monté
elle chut lamentablement
brisant ses huit dents de devant
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6506
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Alice (début de poème)
athéesouhaits a écrit:mais la conne avait oublié
que jamais cheval elle n'a monté
elle chut lamentablement
brisant ses huit dents de devant
Vers alternés abab, siouplaît, et respecter la prosodie, siouplait :
Mais la conne avait oublié
Qu'un fier cheval en s'emballant
Si on ne sait pas bien monter
Vous fait choir lamentablement
Re: Alice (début de poème)
Le choc la réveille aussitôt
Elle est en sueur et a très mal
A la mâchoire et dans le dos,
Mais ne voit pas l'affreux cheval.
PS : à ce soir. Merci de continuer à contribuer
Elle est en sueur et a très mal
A la mâchoire et dans le dos,
Mais ne voit pas l'affreux cheval.
PS : à ce soir. Merci de continuer à contribuer
Re: Alice (début de poème)
Car cet animal effronté
A voulu devenir sirène;
Par-dessus bord il a sauté,
Et dedans le sillage il traîne.
A voulu devenir sirène;
Par-dessus bord il a sauté,
Et dedans le sillage il traîne.
Re: Alice (début de poème)
excusez mon intervention
et ne la prenez point en compte
supprimez cette abération
et sans moi achevez le conte
et ne la prenez point en compte
supprimez cette abération
et sans moi achevez le conte
_athéesouhaits- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6506
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Alice (début de poème)
Ah ! Mais, non ! Fit alors Alice.
Le compte n'y est pas. Maintenant
Ces narrateurs plein de malice
De me trimballer non contents,
Voudraient m' achever comme ça ?
Qu'ils essayent, ces effrontés,
Ils verront qu'Alice est bien là !
Et elle sauta sur ses pieds.
Le compte n'y est pas. Maintenant
Ces narrateurs plein de malice
De me trimballer non contents,
Voudraient m' achever comme ça ?
Qu'ils essayent, ces effrontés,
Ils verront qu'Alice est bien là !
Et elle sauta sur ses pieds.
Re: Alice (début de poème)
Le cheval devient hippocampe,
Ensuite il découvre un trésor
Autour duquel, menaçants, campent
Des crabes noirs aux pinces d'or.
Ensuite il découvre un trésor
Autour duquel, menaçants, campent
Des crabes noirs aux pinces d'or.
Re: Alice (début de poème)
C'est si beau que j'arrête là
Tant pis pour l'aventure
Autant s'endormir sur le tas,
des crabes, écouter le murmure
Tant pis pour l'aventure
Autant s'endormir sur le tas,
des crabes, écouter le murmure
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Alice (début de poème)
Le chef des crabes a regardé
Cet hippocampe qui stationne
Près de leur trésor bien gardé.
Il le voit et il s'en étonne.
Cet hippocampe qui stationne
Près de leur trésor bien gardé.
Il le voit et il s'en étonne.
Re: Alice (début de poème)
Mais cela était très logique,
Dans une histoire parallèle
Le bateau ivre et féérique
Le bateau criblé d" étincelles,
Allait plongeant dans les bas fonds,
Oublieux des ports et des criques,
Chasser les hippocampes blonds,
Chevaux marins, à coups de trique.
Dans une histoire parallèle
Le bateau ivre et féérique
Le bateau criblé d" étincelles,
Allait plongeant dans les bas fonds,
Oublieux des ports et des criques,
Chasser les hippocampes blonds,
Chevaux marins, à coups de trique.
Re: Alice (début de poème)
Une bataille se prépare:
Hippocampes, crabes, bateau,
Brutale sera la bagarre
Entre ces bestiaux bien costauds.
Hippocampes, crabes, bateau,
Brutale sera la bagarre
Entre ces bestiaux bien costauds.
Re: Alice (début de poème)
A bord de son navire Alice
A trouvé un ancien scaphandre ;
Alice plonge avec délice
Dans les eaux vertes sans attendre.
Elle s'accroche à une épave
Et se prépare à admirer,
Bien cachée derrière une étrave,
Le spectacle de la mêlée.
Alors un crabe la saisit
Entre ses grandes princes d'or,
Et la jette à un crabe ami
Qui l'emporte vers le trésor.
A trouvé un ancien scaphandre ;
Alice plonge avec délice
Dans les eaux vertes sans attendre.
Elle s'accroche à une épave
Et se prépare à admirer,
Bien cachée derrière une étrave,
Le spectacle de la mêlée.
Alors un crabe la saisit
Entre ses grandes princes d'or,
Et la jette à un crabe ami
Qui l'emporte vers le trésor.
Re: Alice (début de poème)
Les crabes portent leur otage
Vers une maison sous la mer,
Où ils lui servent un potage
Savoureux, quoique un peu amer.
Vers une maison sous la mer,
Où ils lui servent un potage
Savoureux, quoique un peu amer.
Re: Alice (début de poème)
Le crabe-en-chef est enchanté
Par la fillette aux long cheveux
Il veut avec lui la garder,
Car il est tombé amoureux.
Par la fillette aux long cheveux
Il veut avec lui la garder,
Car il est tombé amoureux.
Re: Alice (début de poème)
Déclaration du Crabe à Alice :
(A notre Grand Barde laissons
Le chant de la lyre charmeuse
Il ferait la Déclaration
Du vieux crabe à l'âme amoureuse.
Tout le monde ici reconnait
Qu'il aime à chanter les amours
Ses mots, ses vers seraient parfaits
Pour venir du crabe au secours.)
(A notre Grand Barde laissons
Le chant de la lyre charmeuse
Il ferait la Déclaration
Du vieux crabe à l'âme amoureuse.
Tout le monde ici reconnait
Qu'il aime à chanter les amours
Ses mots, ses vers seraient parfaits
Pour venir du crabe au secours.)
Re: Alice (début de poème)
Le vieux crabe majestueux
S'approche de la tendre Alice,
Et sur un ton respectueux
Un tas de compliments lui glisse.
Ma chère enfant, depuis toujours,
Je rêvais de votre tendresse,
Je n'ai pas vécu d'autre amour,
Et les humbles mots que je tresse
Seront l'offrande de mon coeur
Que je voudrais tout près du vôtre.
Ne prenez pas cet air moqueur,
Ne dites pas "j'en aime un autre",
Notre bonheur serait si grand
Et notre joie serait si pure
Que nulle part dans l'océan
Ne serait si douce aventure...
S'approche de la tendre Alice,
Et sur un ton respectueux
Un tas de compliments lui glisse.
Ma chère enfant, depuis toujours,
Je rêvais de votre tendresse,
Je n'ai pas vécu d'autre amour,
Et les humbles mots que je tresse
Seront l'offrande de mon coeur
Que je voudrais tout près du vôtre.
Ne prenez pas cet air moqueur,
Ne dites pas "j'en aime un autre",
Notre bonheur serait si grand
Et notre joie serait si pure
Que nulle part dans l'océan
Ne serait si douce aventure...
Re: Alice (début de poème)
La fillette éclata de rire
Au milieu de ce beau discours :
Mais de grosses larmes jaillirent
Du crabe qui faisait sa cour.
Alice n'étant point méchante,
Se sentit prise de pitié
Devant ces pinces suppliantes
Et se mit aussi à pleurer.
Au milieu de ce beau discours :
Mais de grosses larmes jaillirent
Du crabe qui faisait sa cour.
Alice n'étant point méchante,
Se sentit prise de pitié
Devant ces pinces suppliantes
Et se mit aussi à pleurer.
Re: Alice (début de poème)
Ne me quitte pas, fit la bête
Je te montrerai mes trésors
Chaque jour une fête,
Pour ma reine couverte d'or.
Je te montrerai mes trésors
Chaque jour une fête,
Pour ma reine couverte d'or.
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