Re: La perfection de la sagesse

[_bradou]

Je ne comprends pas pourquoi la Vérité doit avoir une étendue et la sagesse s'étendre à son étendue pour l'embrasser.
Je verrais plutôt la Vérité comme un point géométrique.
Mais c'est une question de point de vue.

[lofrg]

Je ne comprends pas pourquoi la Vérité doit avoir une étendue et la sagesse s'étendre à son étendue pour l'embrasser.
Je verrais plutôt la Vérité comme un point géométrique.
Mais c'est une question de point de vue.

Quelle prolixité Bradou...Tu nous gâtes!

C'est parce que la Vérité et la sagesse s'étendent à un point géométrique appelé.

Mais c'est aussi une question de point de vue

[_Coeur de Loi]

Quelque soit les points de vue, la vérité absolue reste toujours la même.

Comme un repère éternelle où tout prend sa place et sa dimension réelle.

Voilà qui fait sortir du rêve et qui fait toucher la réalité, en dehors des lieux et des histoires, comme une règle fixe qui sert de mesure pour tout, la base de la connaissance transcendantale.

En dehors des points de vue aussi multiples que les gens, des opinions aussi multiples que l'imagination.

Sûre, fiable, indiscutable, immuable.

[_bradou]

Notre imagination se saisit parfois des idées les plus abstraites pour les traduire en une sorte de représentation graphique, ce qui permet de les matérialiser. Chacun se les représente à sa façon et tout le monde n'est pas capable d'une telle visualisation.
Moi, je vois la Vérité comme un point, origine O d'axes orthonormés de temps et d'espace et Bouddha, qui se veut hors temps et hors espace, installer là son immobilité. Il ne veut coulisser ni sur l'axe du temps, ni sur l'axe de l'espace. Ni hier, ni demain. Ni là-bas, ni ailleurs. C'est l'ici et maintenant au point O, origine des axes de temps et d'espace.
On peut dire qu'en quelque sorte, la Vérité, Bouddha s'assied dessus.

[tango]

On peut dire qu'en quelque sorte, la Vérité, Bouddha s'assied dessus.

C'est l'ici et maintenant au point O, origine des axes de temps et d'espace.

[lofrg]

On peut dire qu'en quelque sorte, la Vérité, Bouddha s'assied dessus.

C'est l'ici et maintenant au point O, origine des axes de temps et d'espace.

Le papier toilette c'est quand-même plus pratique que le papier journal pour s'essuyer les fesses.

[_bradou]

Le papier toilette c'est quand-même plus pratique que le papier journal pour s'essuyer les fesses.

Tango passe son temps à tourner mal les phrases des autres, si tu continues à le suivre tu finiras par mal tourner.

[lofrg]

Tu sais Bradou, le vin qui tourne, ça fait du vinaigre.

[bernard1933]

On peut dire qu'en quelque sorte, la Vérité, Bouddha s'assied dessus.

C'est l'ici et maintenant au point O, origine des axes de temps et d'espace.

Je pense que tango est, de nous tous, le plus près de la sagesse . Tout prendre à la rigolade...Je nais, juste le temps de m' asseoir pour...et glaner une ou deux brèves...et je trépasse !

[_Coeur de Loi]

Tout sage qui aborde la perfection de la sagesse c'est d'abord posé cette question dans sa vie :

Comment savoir ?

[zizanie]

Tout sage qui aborde la perfection de la sagesse c'est d'abord posé cette question dans sa vie :

Comment savoir ?

En allant à l'école.

[Cochonfucius]

Même buissonnière, pour certains sujets, c'est la meilleure.

[Ling]

Surtout l'école buissonière et ses chemins de traverse

[_Coeur de Loi]

Comment savoir ?

- Pour une vérité relative, il faut des outils relatifs.
- Pour une vérité absolue, il faut des outils absolus.

Afin de vérifier soi-même dans les 2 cas.

[Ling]

Comment savoir ?

En étant?

[_Coeur de Loi]

Mais on est déjà.

Soit tu fais de la poésie, soit tu cherches vraiment et sincerement, comme si ta vie en dépendait.

[Ling]

Mais on est déjà.

Vraiment?

Soit tu fais de la poésie, soit tu cherches vraiment et sincerement, comme si ta vie en dépendait.

La volonté qui se manifeste encore?

[_Coeur de Loi]

Oui vraiment, car si on était pas, on écrirait pas ces messages.

Voilà le danger de l'esoterisme, on finit par avoir des dialogues poétiques qui veulent se passer pour sérieux.

La volonté qui se manifeste encore ?

Oui, et la volonté de répondre aussi.

[ronron]

Voilà le danger de l'esoterisme, on finit par avoir des dialogues poétiques qui veulent se passer pour sérieux.

Tu pourrais donner quelques exemples?

[Ling]

La volonté qui se manifeste encore ?

Oui, et la volonté de répondre aussi.

La Volonté ou le Désir?

Oui vraiment, car si on était pas, on écrirait pas ces messages.

Voilà le danger de l'esoterisme, on finit par avoir des dialogues poétiques qui veulent se passer pour sérieux.

J'aime la poésie

[_Coeur de Loi]

Quand c'est subjectif, c'est de la poésie.

Quand c'est objectif, c'est de la sagesse.

[Cochonfucius]

Faut-il choisir ?

[Nuage]

Mais on est déjà.

Soit tu fais de la poésie, soit tu cherches vraiment et sincèrement, comme si ta vie en dépendait.

N'est-ce pas bouddha, qui s'aperçut que tendre vers quelque chose, comme l'arc, s'il le bandait trop ou s'il ne le bandait pas assez, cela ne menait pas vers ce qu'il recherchait ?

[manuramolo]

Je crois que la sagesse est comme une asymptote. On peut y tendre indéfiniment sans jamais l'atteindre.

[komyo]

Mais on est déjà.

Soit tu fais de la poésie, soit tu cherches vraiment et sincèrement, comme si ta vie en dépendait.

N'est-ce pas bouddha, qui s'aperçut que tendre vers quelque chose, comme l'arc, s'il le bandait trop ou s'il ne le bandait pas assez, cela ne menait pas vers ce qu'il recherchait ?

c'est cette idée effectivement, L'un des textes de référence en matière de légende du bouddha historique est le Lalitâvistara (Cf. bibliographie), qui est une traduction tibétaine de l'original indien. Il existe aussi, le Mahâsaccaka Sutta dont une partie est présentée sur le site, et qui est le résumé par le bouddha historique lui-même des phases précédant son éveil et son éveil.

Pour démarrer sur l'histoire de l'éveil du bouddha historique, il faudrait partir du moment où il achève son jeûne poussé. Au cours de cette démarche de privations extrêmes, le bouddha finit par perdre connaissance, son état général s'étant gravement affaibli au point qu'il ne lui restait plus "qu'un millième de vitalité ". Un jeune berger, après lui avoir glissé un bouquet de branches de pommier sous la nuque, lui fit alors boire du lait chaud pour lui faire reprendre ses forces. Après cette épreuve, le bouddha compris qu'il n'était pas profitable de soumettre son corps à des privations excessives, de même qu'il n'était pas profitable de céder à l'attachement aux plaisirs des sens. Le bouddha historique décide alors de choisir la voie du milieu : ni privations excessives, ni attachement exclusif. Sur cette phase, il y a une légende de la déesse Indra évoquant au bouddha à l'aide d'une cythare à trois cordes, la thèse de la voie du milieu : " quand la corde est trop tendue, elle se brise et la musique disparaît, quand la corde est trop lâche, l'instrument ne peut émettre aucun son et la musique ne peut apparaître, montre nous donc comment accorder la cithare, ni trop, ni trop peu ".

Une jeune femme nommée Sujâtâ, pensant avoir rencontré la divinité sylvestre qu'elle honorait, offrit un gâteau de lait et de riz au bouddha. Ayant compris son approche prochaine de l'éveil et la nécessité de s'engager dans une ultime médiation, il divisa le gâteau en 49 parts égales, correspondant aux 49 jours prévisibles de sa méditation.

Après avoir recherché un lieu propice à l'éveil (bodhimanda), le bouddha choisit de s'abriter sous les feuillages d'un pippal à Bodh Gaya. Et c'est pendant une nuit de pleine lune du mois de vaiçâkha (correspondant à avril ou mai) que le bouddha atteignit le nibana. La légende dit que c'était le jour de ses 35 ans.

Alors, commença cette longue nuit, rythmée par quatre veilles au cours desquelles il accéda progressivement à l'état d'éveil.

La première veille est une phase d'interrogation, d'introspection et de doutes. Le bouddha s'interroge sur le sens de son engagement, sur tout ce qu'il a vécu depuis les six années de pérégrination au travers le pays, sur tout ce qu'il a quitté, sur tous les enseignements qu'il a intégré mais qui n'avaient pas suffit à le conduire à la libération totale. C'est alors que le monde sensoriel, le monde des perceptions, l'attachement au moi, l'envie irrépressible d'être et d'exister se manifestent à lui comme autant d'alternatives confortables. Qu'a-t-il en effet à ce soucier de changer les choses ? N'a-t-il démontré sa capacité à un renoncement total et poussé, qui fait de lui l'égal des maîtres les plus réputés de son époque ? Mais, tout cela est peu de chose devant sa détermination à atteindre la libération complète, totale, parfaitement achevée, inébranlable.

Dans la légende, ce conflit est illustré par des combats du bouddha avec toutes sortes de démons. En particulier Marâ, qui représente l'attachement aux plaisirs des sens, le désir d'exister, le moi tout puissant. Marâ tente de détourner le bouddha de sa recherche d'une méthode tendant à briser tout cela. La légende a imaginé des combats terribles avec des hordes de démons, des offres de corruption en l'élisant au monde des divinités ou en lui fournissant des plaisirs sans limites. Le bouddha, sans juger ces catégories, les repoussent.

Au cours de la seconde veille, il comprit le fonctionnement des mondes. Il comprit les lois immuables qui président tant aux règles physiques que psychologiques, les cycles des naissances et renaissances.

Durant la troisième veille, il vit ses existences antérieures qui selon la légende seraient au nombre de 550. Il comprit le perpétuel recommencement des cycles des vies et, au delà de sa propre expérience, la permanence de dukkha dans le phénomène du vivant.

Au cours de la quatrième veille, il comprit comment dukkha était indissociable de toute vie et formula la première noble vérité (il existe dukkha). Il comprit comment le sujet est conditionné par le processus de production conditionné. Il formula la seconde noble vérité (la cause de dukkha c'est l'attachement), il découvrit et formula la troisième noble vérité (dukkha cesse quand l'attachement cesse). Il comprit que la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, les moyens d'existence justes, l'effort juste, l'attention juste et la concentration juste constituaient inévitablement la seule méthode tendant à la cessation de dukkha, formulant ainsi la quatrième et dernière noble vérité.

Enfin, le jour apparut, le bouddha se leva et pour marquer sa victoire définitive sur dukkha, prononça les mots suivants :

"Bien souvent, au prix de maints efforts, ayant vécu ces vies successives, j'ai cherché qui avait construit ces prisons remplies de douleurs, de peines et d'afflictions.

Maintenant, toi constructeur, tu ne bâtiras plus ces murs qui contiennent la souffrance, ta maison est détruite et sa poutre faîtière est brisée. Ce constructeur, c'est l'illusion.

Dorénavant, je marcherai inlassablement pour atteindre la délivrance."
http://www.reocities.com/teravada.geo/qeveil.html