Les poèmes de Manu
+2
Fred973
manuramolo
6 participants
Page 1 sur 1
Êtes-vous
Les poèmes de Manu
Rêver d’être
Une nuit de pleine lune je fis un rêve :
Je me tenais assis sous le vent d’une grève.
Aussi loin que mes yeux pouvait s’abandonner,
Le rivage était blanc et la mer moutonnée.
La bise mutine caressait mon visage
Chevauchée par de fins grains de sable éthérés,
Enveloppait mon corps tel un soyeux tissage,
Puis, s’envolait plus loin sans jamais s’égarer.
Bercé par le bruit sourd des vagues s’échouant,
Enivré d’air pur exhalé par l’océan,
Je demeurai ainsi, immobile et serein,
Tandis qu’à l’horizon se levait le matin.
Les voiles d’un bateau se dessinaient au large
Cachant partiellement le soleil renaissant,
Je fermai les yeux, imaginant l’équipage
Affairé aux tâches d’un autre jour naissant.
La nature parlait à mes sens en éveil,
Je ne faisais plus qu’un avec le paysage,
Les sons me pénétraient telles paroles sages,
Mon âme semblait sortir d’un si long sommeil.
J’étais le vent cajolant feuilles et roseaux,
Les vagues, l’océan et aussi les ruisseaux,
Le sable tapissant les terres infécondes,
Le marin, gagnant le port, que la joie inonde.
Je n’étais personne et tout le monde à la fois,
L’incrédule, l’inassouvi, l’homme de foi,
Le tyran, l’élève, le maitre, le félon.
L’illusoire me toisait perdant compagnon.
La vérité aussi perdait de sa substance,
Avais-je besoin d’elle comme raison d’être ?
L’âme réclame-telle de quoi se repaitre ?
Oh ! Rêve exquis où je ne fus que mon essence !
-----------------------------------------------------------------
Jolie brune
Je connais une jolie brune
Aux longs et soyeux cheveux noirs ;
Son sourire est telle une lune
Illuminant mes tristes soirs.
Ses yeux foncés sont des diamants
Sertis de douce gentillesse.
Son visage est ensorcelant
Comme celui d’une princesse.
J’aime sa belle silhouette
Et sa démarche gracieuse ;
Regards se font à la sauvette,
Mais leur saveur est délicieuse.
Elle est splendide en tout point,
Belle âme dans un bel écrin ;
Brille lumière à l’intérieur,
Irradiant à l’extérieur.
La côtoie de trop courts instants
Et j’en oublie tous mes tourments ;
Mon bonheur est au firmament ;
Mon cœur retrouve ses vingt ans.
Je prends ce que m’offre la vie
Doux baiser, chaleur d'un sourire,
Une beauté qui me ravie,
Un regard doux à accueillir.
Je ne caresse nulle attente ;
Je n’aime pas ce qui est vain.
Seule une chose est importante :
Remercier chaque matin.
-----------------------------------------------------------------
Mon frère
Je pense si souvent à toi, mon bien cher frère,
Ce que j'ai appris par cette agonie,
De tes joies du moment, de tes douleurs d'hier,
Du regard apeuré de voir que tout finit
A tous ces sentiments que craintes ont bannis,
A toutes ces actions dont tu ne fus pas fier,
A tous ces silences dont ton cœur fut le nid,
Et a tous ces remords émanant de naguère
Dans tes yeux affolés je vis luire mes peurs,
Guettant mes faiblesses telles perfides hyènes,
Je trouvai courage d'appeler la douceur
Blotti au fond de moi et de la faire tienne
J'ai aussi rencontré cette lueur divine
Enlaçant mon être de douce certitude :
La vie n'est ni juste ni même vipérine,
Elle est ce que l'on en fait, cerclée d'habitudes
Je sens la tendresse qui nous réunissait
Bouillonner en mon sein, empreinte à s'écouler
Vers les âmes en peine et les cœurs endeuillés,
Je regarde mes peurs démasquées à jamais
-----------------------------------------------------------------
Si……
Si je vivais dans un autre temps,
Il y aurait-il moins de misère ?
Quel que soient les lieux et les ères,
L'homme torture, viole et pourfend !
Si j'étais fourbu par les années
Aurais-je beaucoup plus de sagesse ?
Serais-je épargné par la bassesse ?
La bonté en ce monde est mort née !
Si l'homme croyait vraiment en Dieu
Au lieu d'inventer religions !
Alors les bons seraient légions
Et les enfants les yeux radieux !
Je m’émerveillerais des étoiles
Le toit d’une juste humanité,
Magnifique luminosité,
Verrais-je enfin les femmes sans voile ?
Mais un ange a gravé dans mon cœur
Ce fol espoir d'un monde meilleur,
Cette envie d'aimer follement
Un regard, un rire, un garnement
Toutes choses que je puis dire,
Roses que je puis lui offrir,
N'esquissent la beauté de son âme,
N'exhalent la force de sa flamme !
Si je vivais dans un autre temps,
Pourrais-je me noyer dans ses yeux ?
Trouverais-je ce sort précieux
D'avoir en mon cœur un doux printemps ?
-----------------------------------------------------------------
Réincarnations
Combien d’existences ai-je vécues
De l’esclave noir au prince déchu ?
Combien de fois mon cœur s’est embrasé
Pour un doux ange ou une âme damnée ?
Combien de fois mes mains se sont rougies
Du sang des innocents ou ennemis ?
Combien de fois ai-je tendu la main
Le cœur empli d’amour pour mon prochain ?
Combien de mots sans valeur ai-je dits
A des naïfs me croyant érudit ?
Combien de fois le verbe m’a guidé
Vers la douleur et les déshérités ?
Combien de fois ai-je douté de toi
En m’écartant du chemin de la foi ?
Combien de fois ai-je serré la croix
Entre mes mains, chassant tous mes effrois ?
Combien d’existences vivrai-je encore
Pour que mon âme prenne son essor ?
Je ne sais pas ! Mais entends en mon cœur
Mélodie d’amour, oh douce lueur !
Une nuit de pleine lune je fis un rêve :
Je me tenais assis sous le vent d’une grève.
Aussi loin que mes yeux pouvait s’abandonner,
Le rivage était blanc et la mer moutonnée.
La bise mutine caressait mon visage
Chevauchée par de fins grains de sable éthérés,
Enveloppait mon corps tel un soyeux tissage,
Puis, s’envolait plus loin sans jamais s’égarer.
Bercé par le bruit sourd des vagues s’échouant,
Enivré d’air pur exhalé par l’océan,
Je demeurai ainsi, immobile et serein,
Tandis qu’à l’horizon se levait le matin.
Les voiles d’un bateau se dessinaient au large
Cachant partiellement le soleil renaissant,
Je fermai les yeux, imaginant l’équipage
Affairé aux tâches d’un autre jour naissant.
La nature parlait à mes sens en éveil,
Je ne faisais plus qu’un avec le paysage,
Les sons me pénétraient telles paroles sages,
Mon âme semblait sortir d’un si long sommeil.
J’étais le vent cajolant feuilles et roseaux,
Les vagues, l’océan et aussi les ruisseaux,
Le sable tapissant les terres infécondes,
Le marin, gagnant le port, que la joie inonde.
Je n’étais personne et tout le monde à la fois,
L’incrédule, l’inassouvi, l’homme de foi,
Le tyran, l’élève, le maitre, le félon.
L’illusoire me toisait perdant compagnon.
La vérité aussi perdait de sa substance,
Avais-je besoin d’elle comme raison d’être ?
L’âme réclame-telle de quoi se repaitre ?
Oh ! Rêve exquis où je ne fus que mon essence !
-----------------------------------------------------------------
Jolie brune
Je connais une jolie brune
Aux longs et soyeux cheveux noirs ;
Son sourire est telle une lune
Illuminant mes tristes soirs.
Ses yeux foncés sont des diamants
Sertis de douce gentillesse.
Son visage est ensorcelant
Comme celui d’une princesse.
J’aime sa belle silhouette
Et sa démarche gracieuse ;
Regards se font à la sauvette,
Mais leur saveur est délicieuse.
Elle est splendide en tout point,
Belle âme dans un bel écrin ;
Brille lumière à l’intérieur,
Irradiant à l’extérieur.
La côtoie de trop courts instants
Et j’en oublie tous mes tourments ;
Mon bonheur est au firmament ;
Mon cœur retrouve ses vingt ans.
Je prends ce que m’offre la vie
Doux baiser, chaleur d'un sourire,
Une beauté qui me ravie,
Un regard doux à accueillir.
Je ne caresse nulle attente ;
Je n’aime pas ce qui est vain.
Seule une chose est importante :
Remercier chaque matin.
-----------------------------------------------------------------
Mon frère
Je pense si souvent à toi, mon bien cher frère,
Ce que j'ai appris par cette agonie,
De tes joies du moment, de tes douleurs d'hier,
Du regard apeuré de voir que tout finit
A tous ces sentiments que craintes ont bannis,
A toutes ces actions dont tu ne fus pas fier,
A tous ces silences dont ton cœur fut le nid,
Et a tous ces remords émanant de naguère
Dans tes yeux affolés je vis luire mes peurs,
Guettant mes faiblesses telles perfides hyènes,
Je trouvai courage d'appeler la douceur
Blotti au fond de moi et de la faire tienne
J'ai aussi rencontré cette lueur divine
Enlaçant mon être de douce certitude :
La vie n'est ni juste ni même vipérine,
Elle est ce que l'on en fait, cerclée d'habitudes
Je sens la tendresse qui nous réunissait
Bouillonner en mon sein, empreinte à s'écouler
Vers les âmes en peine et les cœurs endeuillés,
Je regarde mes peurs démasquées à jamais
-----------------------------------------------------------------
Si……
Si je vivais dans un autre temps,
Il y aurait-il moins de misère ?
Quel que soient les lieux et les ères,
L'homme torture, viole et pourfend !
Si j'étais fourbu par les années
Aurais-je beaucoup plus de sagesse ?
Serais-je épargné par la bassesse ?
La bonté en ce monde est mort née !
Si l'homme croyait vraiment en Dieu
Au lieu d'inventer religions !
Alors les bons seraient légions
Et les enfants les yeux radieux !
Je m’émerveillerais des étoiles
Le toit d’une juste humanité,
Magnifique luminosité,
Verrais-je enfin les femmes sans voile ?
Mais un ange a gravé dans mon cœur
Ce fol espoir d'un monde meilleur,
Cette envie d'aimer follement
Un regard, un rire, un garnement
Toutes choses que je puis dire,
Roses que je puis lui offrir,
N'esquissent la beauté de son âme,
N'exhalent la force de sa flamme !
Si je vivais dans un autre temps,
Pourrais-je me noyer dans ses yeux ?
Trouverais-je ce sort précieux
D'avoir en mon cœur un doux printemps ?
-----------------------------------------------------------------
Réincarnations
Combien d’existences ai-je vécues
De l’esclave noir au prince déchu ?
Combien de fois mon cœur s’est embrasé
Pour un doux ange ou une âme damnée ?
Combien de fois mes mains se sont rougies
Du sang des innocents ou ennemis ?
Combien de fois ai-je tendu la main
Le cœur empli d’amour pour mon prochain ?
Combien de mots sans valeur ai-je dits
A des naïfs me croyant érudit ?
Combien de fois le verbe m’a guidé
Vers la douleur et les déshérités ?
Combien de fois ai-je douté de toi
En m’écartant du chemin de la foi ?
Combien de fois ai-je serré la croix
Entre mes mains, chassant tous mes effrois ?
Combien d’existences vivrai-je encore
Pour que mon âme prenne son essor ?
Je ne sais pas ! Mais entends en mon cœur
Mélodie d’amour, oh douce lueur !
manuramolo- Maître du Temps
- Nombre de messages : 888
Localisation : vaulx en velin
Identité métaphysique : Athée
Humeur : courageuse
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Les poèmes de Manu
J'aime beaucoup ton style !
Bravo : très beaux poèmes.
Fred
Bravo : très beaux poèmes.
Fred
Fred973- Maître du Relatif et de l'Absolu
- Nombre de messages : 1055
Localisation : Les pieds sur terre et la tête dans les étoiles...
Identité métaphysique : Athée
Humeur : Attentif - Calme
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Les poèmes de Manu
Je te remercie. Je suis heureux que cela te plaise. Ecire c'est partager un peu de soi-même. Mais tu le sais puisque tu le fais.
Je ne savais pas qu'on puvait commenter ici. Je vais de ce pas vers tes poèmes.
Je ne savais pas qu'on puvait commenter ici. Je vais de ce pas vers tes poèmes.
manuramolo- Maître du Temps
- Nombre de messages : 888
Localisation : vaulx en velin
Identité métaphysique : Athée
Humeur : courageuse
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Les poèmes de Manu
Félicitations pour tes poèmes !
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Les poèmes de Manu
Rêve
Belles chevauchées j'accomplis dans mes rêves
Dans le ciel perché ou au bord d'une grève
En des endroits cachés je vais puiser la sève
De maints désirs nichés en des yeux de braise
Je n'ai que le hasard pour unique richesse
M'offrant parfois regard d'une belle princesse
Le doute gît hagard écrasé de tendresse
Peurs succombent au dard d'une sourde sagesse
Couleurs mariées avec autant de finesse
Sur le cœur dévoilé d'une douce déesse
Embaument mes pensées d'un bouquet d'allégresse
Inondent mes idées d'un torrent de jeunesse
J'ai le cœur plein d'amour, est-ce vraiment un rêve?
Je bénis chaque jour car il m'offre sans trêve
Des leçons sans détour, me jugeant bon élève,
Une foi sans atours, un chemin sans falaise
-----------------------------------------------------
A mon fils
Je t'aime de toute mon âme
Toi qui ne viens de ma semence
Je sens en moi brûler la flamme
D'une savoureuse innocence
Combien de fois t'ai-je rêvé
Incarcéré dans ma détresse
Mon univers était pavé
De chimères et de tristesse
Ce chemin m'emporta vers toi
Parsemant un peu de sagesse
Mon cœur a pu t'offrir un toit
Hébergeant toute ma tendresse
Si je te regarde grandir,
Empli de joie, mon petit bout,
Je me moque de l’avenir,
Tu sauras bien creuser ton trou !
Je n’ai aucune ambition
Pour ce que tu seras un jour
Je n’ai aucune solution
Pour les problèmes qui accourent
Juste mon cœur pour te servir
De guide si tu veux bien
Juste mon amour pour sertir
La tendresse dans le tien
Ou mes douleurs pour t’éviter
Tant de difficiles chemins
Enfin ma mort pour te montrer
Que toute chose a une fin
Belles chevauchées j'accomplis dans mes rêves
Dans le ciel perché ou au bord d'une grève
En des endroits cachés je vais puiser la sève
De maints désirs nichés en des yeux de braise
Je n'ai que le hasard pour unique richesse
M'offrant parfois regard d'une belle princesse
Le doute gît hagard écrasé de tendresse
Peurs succombent au dard d'une sourde sagesse
Couleurs mariées avec autant de finesse
Sur le cœur dévoilé d'une douce déesse
Embaument mes pensées d'un bouquet d'allégresse
Inondent mes idées d'un torrent de jeunesse
J'ai le cœur plein d'amour, est-ce vraiment un rêve?
Je bénis chaque jour car il m'offre sans trêve
Des leçons sans détour, me jugeant bon élève,
Une foi sans atours, un chemin sans falaise
-----------------------------------------------------
A mon fils
Je t'aime de toute mon âme
Toi qui ne viens de ma semence
Je sens en moi brûler la flamme
D'une savoureuse innocence
Combien de fois t'ai-je rêvé
Incarcéré dans ma détresse
Mon univers était pavé
De chimères et de tristesse
Ce chemin m'emporta vers toi
Parsemant un peu de sagesse
Mon cœur a pu t'offrir un toit
Hébergeant toute ma tendresse
Si je te regarde grandir,
Empli de joie, mon petit bout,
Je me moque de l’avenir,
Tu sauras bien creuser ton trou !
Je n’ai aucune ambition
Pour ce que tu seras un jour
Je n’ai aucune solution
Pour les problèmes qui accourent
Juste mon cœur pour te servir
De guide si tu veux bien
Juste mon amour pour sertir
La tendresse dans le tien
Ou mes douleurs pour t’éviter
Tant de difficiles chemins
Enfin ma mort pour te montrer
Que toute chose a une fin
manuramolo- Maître du Temps
- Nombre de messages : 888
Localisation : vaulx en velin
Identité métaphysique : Athée
Humeur : courageuse
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Les poèmes de Manu
Victoire
Née le jour de l’armistice,
On la prénomma Victoire.
Son père , sans artifice,
En fit son exutoire.
Jamais elle ne sut haïr,
Sempiternel devoir...
Contre son gré elle eut cinq fils,
Perpétuelle histoire...
Se consuma avant de vivre
Sur l’autel de soumission,
Sa mère, il faut survivre,
Ferma les yeux sans condition.
Premier époux, grand buveur,
Lui céda mes quatre frères.
Puis à défaut du bonheur,
Elle rencontra mon père,
Immigré empli d’honneur
Qui revenait d’une guerre.
Je dus porter frustration
De nourrir autre engeance.
Il vécut dans l’obsession,
De ne faire différence.
Mais elle fut , misérable,
Tournée en ma défaveur,
J’avais le sort coupable
De vivre avec mon géniteur.
Je dus payer à chacun
Le tribus de sa souffrance.
Ne fermais jamais les poings,
J’avais si peur de ma violence.
Enfance, longtemps détestée,
Tu fus royaume de la peur.
Je ne sus que me courber,
La révolte dans le coeur.
Naissance fut difficile.
Avais-je décidé en son sein,
Mère languissant d’une fille,
Que de vivre serait vain ?
J’ai poussé mes premiers cris,
Récompensant ce jeune médecin,
Qui déploya tant d’énergie
Pour amorcer mon destin.
J’ai marché sur ce chemin
Balisé de douleur familiale,
confondant amour et besoin,
M’enivrant d’idéal.
Puis les larmes ont dissipé
Le goût amer de la colère.
J’ai commencé à aimer
Cet enfant haï naguère.
Qu’importe si je ne fus désiré,
Ma liberté grandit si vite.
Maman, la chaîne s’est brisée,
Que mon bonheur soit ta réussite.
Née le jour de l’armistice,
On la prénomma Victoire.
Son père , sans artifice,
En fit son exutoire.
Jamais elle ne sut haïr,
Sempiternel devoir...
Contre son gré elle eut cinq fils,
Perpétuelle histoire...
Se consuma avant de vivre
Sur l’autel de soumission,
Sa mère, il faut survivre,
Ferma les yeux sans condition.
Premier époux, grand buveur,
Lui céda mes quatre frères.
Puis à défaut du bonheur,
Elle rencontra mon père,
Immigré empli d’honneur
Qui revenait d’une guerre.
Je dus porter frustration
De nourrir autre engeance.
Il vécut dans l’obsession,
De ne faire différence.
Mais elle fut , misérable,
Tournée en ma défaveur,
J’avais le sort coupable
De vivre avec mon géniteur.
Je dus payer à chacun
Le tribus de sa souffrance.
Ne fermais jamais les poings,
J’avais si peur de ma violence.
Enfance, longtemps détestée,
Tu fus royaume de la peur.
Je ne sus que me courber,
La révolte dans le coeur.
Naissance fut difficile.
Avais-je décidé en son sein,
Mère languissant d’une fille,
Que de vivre serait vain ?
J’ai poussé mes premiers cris,
Récompensant ce jeune médecin,
Qui déploya tant d’énergie
Pour amorcer mon destin.
J’ai marché sur ce chemin
Balisé de douleur familiale,
confondant amour et besoin,
M’enivrant d’idéal.
Puis les larmes ont dissipé
Le goût amer de la colère.
J’ai commencé à aimer
Cet enfant haï naguère.
Qu’importe si je ne fus désiré,
Ma liberté grandit si vite.
Maman, la chaîne s’est brisée,
Que mon bonheur soit ta réussite.
manuramolo- Maître du Temps
- Nombre de messages : 888
Localisation : vaulx en velin
Identité métaphysique : Athée
Humeur : courageuse
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Les poèmes de Manu
Amour ou barbarie ?
Nous vivons dans un monde affamé d’illusoire
Pataugeant dans l’immonde à force de ne croire
En aucune autre loi que celle du plus fort
Violence faisant foi de nos piètres efforts
Souvent peur se faufile en nos cœurs égarés
La rancœur est fertile et l’horreur bigarrée
Si vérité surgit dans la voix du prophète
Sur une croix il gît et une église est faite
Mais si elle consent à la libre conscience
Derrière les sermons se cache intolérance
L’on tue tant de personnes aux noms de religions
Et la guerre résonne et les pleurs sont légion
Il est une chapelle où pénètre lumière
Sans aucune aquarelle en témoin des prières
C’est le cœur de chacun si tel est son désir
Il n’est d’autre chemin pour repousser le pire
Nous vivons dans un monde affamé d’illusoire
Pataugeant dans l’immonde à force de ne croire
En aucune autre loi que celle du plus fort
Violence faisant foi de nos piètres efforts
Souvent peur se faufile en nos cœurs égarés
La rancœur est fertile et l’horreur bigarrée
Si vérité surgit dans la voix du prophète
Sur une croix il gît et une église est faite
Mais si elle consent à la libre conscience
Derrière les sermons se cache intolérance
L’on tue tant de personnes aux noms de religions
Et la guerre résonne et les pleurs sont légion
Il est une chapelle où pénètre lumière
Sans aucune aquarelle en témoin des prières
C’est le cœur de chacun si tel est son désir
Il n’est d’autre chemin pour repousser le pire
manuramolo- Maître du Temps
- Nombre de messages : 888
Localisation : vaulx en velin
Identité métaphysique : Athée
Humeur : courageuse
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Les poèmes de Manu
Vieillesse
Ses rêves partirent un soir à tire d'ailes,
Fourbues par tant années à contempler la lune,
Ces serments imprégnés de senteurs d'amertume,
Passions s’épuisant à vouloir rester belles
Le désir lui aussi a perdu ses atèles
Sapées de railleries et de jours d’infortune,
Où même les regrets se perdent dans la brume
Des amours oubliés, des rancoeurs infidèles
Elle attend bien seule ce dénouement fatal
Rêvant de s'endormir et partir sans bagages
Vers ce lieu inconnu où l'attendent visages
De tous les êtres chers ayant fait le voyage,
Lui laissant la douleur pour unique corsage,
Et des rires d'antan, doucereux récital
Ses rêves partirent un soir à tire d'ailes,
Fourbues par tant années à contempler la lune,
Ces serments imprégnés de senteurs d'amertume,
Passions s’épuisant à vouloir rester belles
Le désir lui aussi a perdu ses atèles
Sapées de railleries et de jours d’infortune,
Où même les regrets se perdent dans la brume
Des amours oubliés, des rancoeurs infidèles
Elle attend bien seule ce dénouement fatal
Rêvant de s'endormir et partir sans bagages
Vers ce lieu inconnu où l'attendent visages
De tous les êtres chers ayant fait le voyage,
Lui laissant la douleur pour unique corsage,
Et des rires d'antan, doucereux récital
manuramolo- Maître du Temps
- Nombre de messages : 888
Localisation : vaulx en velin
Identité métaphysique : Athée
Humeur : courageuse
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Les poèmes de Manu
Chère inconnue
J’ignore votre apparence
Mais devine votre beauté
Tant ses yeux pleins d’innocence
Illuminent ma destiné.
Mes adieux à la souffrance
De n’avoir d’enfant à aimer,
Je les dois à la vaillance
D’un cœur empli de dignité.
Quels furent vos sentiments
Au moment de sa naissance,
Votre se regard se dérobant,
Lui offrant une autre chance ?
Je ne connais votre existence
Mais entrevois la pesanteur
Des regards faits de sentences
Qui suscitèrent votre peur.
J’imagine votre douleur,
J’en connus d’une autre engeance,
Je déplore votre malheur
Mais il fut ma providence
J’ignore votre apparence
Mais devine votre beauté
Tant ses yeux pleins d’innocence
Illuminent ma destiné.
Mes adieux à la souffrance
De n’avoir d’enfant à aimer,
Je les dois à la vaillance
D’un cœur empli de dignité.
Quels furent vos sentiments
Au moment de sa naissance,
Votre se regard se dérobant,
Lui offrant une autre chance ?
Je ne connais votre existence
Mais entrevois la pesanteur
Des regards faits de sentences
Qui suscitèrent votre peur.
J’imagine votre douleur,
J’en connus d’une autre engeance,
Je déplore votre malheur
Mais il fut ma providence
manuramolo- Maître du Temps
- Nombre de messages : 888
Localisation : vaulx en velin
Identité métaphysique : Athée
Humeur : courageuse
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Les poèmes de Manu
Musique
Notes, tendres amies,
yeux fermés à demi,
mes pensées vagabondes
sont bercées par les sons,
un grand bonheur m’inonde
de caressant frissons.
Un monde s’est ouvert,
antre d’imaginaire.
Mes rêves se font vers,
rimes vont, débonnaires.
Je ne sais qui a mis
Les do, ré, sol ou mi
en ordre féerique,
nul besoin d’une voix,
Caressante musique…
Mes oreilles te voient…
Ma tête dodeline,
un solo fantastique ,
et te voilà féline
mélodie si magique.
Attendrissants accords
Envahissent mon corps.
Et qu’importe pourquoi
Emotion fut intense,
argument reste coi
Quand revient le silence.
Notes, tendres amies,
yeux fermés à demi,
mes pensées vagabondes
sont bercées par les sons,
un grand bonheur m’inonde
de caressant frissons.
Un monde s’est ouvert,
antre d’imaginaire.
Mes rêves se font vers,
rimes vont, débonnaires.
Je ne sais qui a mis
Les do, ré, sol ou mi
en ordre féerique,
nul besoin d’une voix,
Caressante musique…
Mes oreilles te voient…
Ma tête dodeline,
un solo fantastique ,
et te voilà féline
mélodie si magique.
Attendrissants accords
Envahissent mon corps.
Et qu’importe pourquoi
Emotion fut intense,
argument reste coi
Quand revient le silence.
manuramolo- Maître du Temps
- Nombre de messages : 888
Localisation : vaulx en velin
Identité métaphysique : Athée
Humeur : courageuse
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Les poèmes de Manu
Bravo, Manu, tu as gagné un e.book sur le site de notre forum !
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: Les poèmes de Manu
Le book de Manu est ICI
_________________
Hello Invité ! Le du 01 décembre 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Sujets similaires
» Sagesse du pluvian
» Poèmes érotiques
» Poèmes de Cochonfucius
» Les poèmes de Fred973
» Les poèmes de Dari
» Poèmes érotiques
» Poèmes de Cochonfucius
» Les poèmes de Fred973
» Les poèmes de Dari
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum