Réponse à un MP ...

[Anthyme]

En général, je ne réponds pas aux MPs.

Grande fatigue récurrente … Pas le temps …
Le gaspillage d’énergie me lasse et je tends au pessimisme.

Et surtout, c’est contraire à ma compréhension de ce que la tradition chrétienne appelle « la Parole » :
Une compréhension paradoxale –une de plus !-
C’est celui qui l’entend qui la construit !


L’image qui l’illustre le mieux est celle de la fleur de pissenlit :
On souffle, et les petits parachutistes s’en vont !
La terre d’accueil fera le reste.

… … … …

Sur le forum ; une rédaction de valeur me semble désintéressée.

Comme le jeu d’un enfant qui souffle pour le plaisir de l’envol …
… sans se soucier de ce qu’il adviendra des graines.

Le MP est une relation d’une autre nature :
On pèse … sous-pèse … et donne.
Elle m’évoque une relation calculée de « maître-à-disciple ».
- J’exècre !-

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Cependant, j’apprécie vos contributions …
Cela me contrarierait de négliger votre message.

Aussi, je vais « souffler » ma réponse dans notre bistrot !


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Méthode d’acquisition : Non (ou du vent comme vous le suggérez par votre exemple de vol libre)
La croyance est un mécanisme de sauvegarde de la conscience contre les peurs.

Pour répondre en détail, il me faudrait répéter ce que j’ai déjà écrit chez les Sceptiques du Québec.

Bien sûr, la croyance est un « mécanisme de sauvegarde » contre les peurs.
-Comme peut l’être un parachute ventral ... –

Pour un para, la difficulté est de se persuader qu’il s’agit d’un « ventral » ; et non d’un polochon enroulé dans un sac !

Le passage obligé est alors celui du symbole :
« Mais regardez le certificat du plieur !...
… comment douter que c’est un ventral ?! »

Sur le terrain de la croyance c’est pareil …

De la circoncision au baptême ; chacun son symbole :
« Mais regardez la sacralisation du symbole !...
… comment douter de la validité de mon salut ?! »


Le plus dur dans cette manœuvre d’acquisition ; c’est de parvenir à confondre le symbole et l’attribut.

Une fois que c’est « fait » ; alors il suffit d’acquérir le symbole …
… en le demandant « très » gentiment au prêtre/imam/rabbin/chaman …
… qui en est le dépositaire/gardien/tour-de-gardiste !

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Le rôle de chacun est de faire en sorte que cela reste en accord avec notre raison.

Pas de bile pour ça !...

Quand il le faut, toutes les « raisons » savent conforter tous les concordismes.

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Le but dans l'esprit est d'obtenir un équilibre tout comme dans l'homéostasie pour le physiologique.

Mmmmvvouiiii …

Selon les écoles on appelle ça « paix de l’esprit » ; « paix de l’âme » …
… « déblocage de chakra pour l’éveil » … « Bonnes notes de la WT » …
… que sais-je ?...

Pour moi ; ce n’est que le « bonheur » de l’avare qui compte ses sous !
« Je possède un trésor à la mesure de ma peur de manquer !... »

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De toute façon ni le matérialiste ni le religieux n'auront le fin mot de l'histoire car hors de portée.

Je suis d’accord !...

Que ce soit en or matérialiste ou en bons du Trésor Divin …
Un avare n’en aura jamais assez !

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Que pouvons-nous faire ?

Se poser cette simple question me semble incomparablement plus que « rien ».

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Continuer d'avancer avec assurance mais humilité, c'est à dire aller de l'avant et rester ouvert aux possibles.

Si « assurance » rime avec « droiture » et « humilité » avec « simplicité » …
… alors tout me semble effectivement possible …

C’est un très bon programme !

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PS : Essayez le saut à l'élastique et le parapente vous verrez c'est extra, on « cause » avec les mouettes de Gaston et cela donne des ailes à notre lourdeur.

Mon existence …
Je la perçois comme un saut à l’élastique sans élastique.

Un jour je m’y suis fait.
Je ne ressens plus le besoin de me jouer la comédie de l’absurde pour me le rendre supportable.


Quand aux sympathiques mouettes de Gaston …
… elles ne portent pas ma vie dans leur regard !

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« etsi deus non daretur » [Dans le contexte : comme si Dieu n’existait pas ]
En quelque sorte, mettre toute formulation confessionnelle en suspens pour échapper à un enfermement identitaire autoréférentiel.
Un des derniers thèmes connus de méditation de Dietrich Bonhœffer (juillet et août 1944)

[JO]

En ce jour de fête nationale française, je constatais ce matin, en m'autorisant l'émotion que suscite toujours ce spectacle en moi , que nous avons tous besoin d'être englobés dans plus grand que soi . Besoin d'une identité de référence , qui nous fait être, d'un pays, d'une religion pour beaucoup, d'une famille de pensée, au moins .
Et le tout est différent de la somme des parties . On peut aimer des militaires sans aimer l'armée,avoir un ami avocat et détester les "bavards" - ou FN et ne pas voter Le Pen - .
Quand aux messages personnels , j'y réponds toujours mais n'en prends qu'exceptionnellement l'initiative .