Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Ladysan, il y a quelque chose que je ne comprends pas.
Tu parles de bipolarité, tout en répondant à Stana sur l'état borderline.
J'ai l'impression que tu assimiles l'un à l'autre, comme un synonyme, tout comme l'a fait JO à un moment.
Je sais que j'ai dit que qu'il était prévu de supprimer l'état borderline de la classification du prochain DSM, et que certains voudraient l'inclure aux troubles bipolaires.
Mais je n'ai pas dit que c'était la même chose. Ce n'est d'ailleurs pas la même chose il me semble.
D'ailleurs justement, on dit "Etat borderline" ou "Personnalité borderline" ? Il me semblait que c'était plutôt le dernier.
PS 2 : par contre on peut avoir un trouble bipolaire et également avoir une personnalité borderline.
Tu parles de bipolarité, tout en répondant à Stana sur l'état borderline.
J'ai l'impression que tu assimiles l'un à l'autre, comme un synonyme, tout comme l'a fait JO à un moment.
Je sais que j'ai dit que qu'il était prévu de supprimer l'état borderline de la classification du prochain DSM, et que certains voudraient l'inclure aux troubles bipolaires.
Mais je n'ai pas dit que c'était la même chose. Ce n'est d'ailleurs pas la même chose il me semble.
D'ailleurs justement, on dit "Etat borderline" ou "Personnalité borderline" ? Il me semblait que c'était plutôt le dernier.
- PS bipolaire:
- On ne peut pas, à notre époque actuelle, être complétement guérie de la maladie bipolaire. La guérison implique que l'on ait trouvé un traitement qui éradique complétement la maladie du corps ou du cerveau, et qu'ensuite il n'y ait plus besoin de médicaments.
Par contre il est possible avec un traitement adéquat, (et un bon cadre et hygiène de vie), d'être stabilisé. Mais il n'en demeure pas moins que l'on porte la maladie à vie, et celle-ci peut refaire surface dans ses phases d'hypomanie ou de manie et de dépression ; ce n'est d'ailleurs pas pour rien que les personnes bipolaires sont suivies même quand un traitement marche sur eux, et que ce dernier est ajusté suivant les aléas de la vie et de la maladie.
PS 2 : par contre on peut avoir un trouble bipolaire et également avoir une personnalité borderline.
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Borderline et bi-polaire ne sont pas la même chose, voir ici les explications...
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Cervantes
Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Nuage a écrit:Ladysan, il y a quelque chose que je ne comprends pas.
Tu parles de bipolarité, tout en répondant à Stana sur l'état borderline.
J'ai l'impression que tu assimiles l'un à l'autre, comme un synonyme, tout comme l'a fait JO à un moment.
Je sais que j'ai dit que qu'il était prévu de supprimer l'état borderline de la classification du prochain DSM, et que certains voudraient l'inclure aux troubles bipolaires.
Mais je n'ai pas dit que c'était la même chose. Ce n'est d'ailleurs pas la même chose il me semble.
D'ailleurs justement, on dit "Etat borderline" ou "Personnalité borderline" ? Il me semblait que c'était plutôt le dernier.
- PS bipolaire:
On ne peut pas, à notre époque actuelle, être complétement guérie de la maladie bipolaire. La guérison implique que l'on ait trouvé un traitement qui éradique complétement la maladie du corps ou du cerveau, et qu'ensuite il n'y ait plus besoin de médicaments.
Par contre il est possible avec un traitement adéquat, (et un bon cadre et hygiène de vie), d'être stabilisé. Mais il n'en demeure pas moins que l'on porte la maladie à vie, et celle-ci peut refaire surface dans ses phases d'hypomanie ou de manie et de dépression ; ce n'est d'ailleurs pas pour rien que les personnes bipolaires sont suivies même quand un traitement marche sur eux, et que ce dernier est ajusté suivant les aléas de la vie et de la maladie.
PS 2 : par contre on peut avoir un trouble bipolaire et également avoir une personnalité borderline.
Nuage a écrit :Tu parles de bipolarité, tout en répondant à Stana sur l'état borderline. J'ai l'impression que tu assimiles l'un à l'autre, comme un synonyme, tout comme l'a fait JO à un moment
Oui, elle a demandé un témoignage, et je n'avais que cette expérience a partager. Pour moi, la bi-polarité, c'est une bordeline agravée, si la personne n'est pas suivie médicalement. c'est ce que j'ai trouvé de plus concret pour qu'elle se fasse une petite idée des graves conséquences que cette maladie peut entrainer. Bordeline ou pas, pour moi, c'est la même maladie, c'est pourquoi j'ai tendance à assimiler les deux "versions", et vu les tempêtes qu'il y a actuellement dans le monde de la psychiatrie, je préfères m'en tenir à des expériences concretes qui parfois valent mieux que cent théories supposées.
Hier soir, je venais de terminer (comme par hasard) la lecture d'un article dans "Sciences humaines" du mois courant, sur la polémiques de la nouvelle publication de la DSM-V (Le manuel américain de classification des troubles psychiatriques) J'ai faillis lancer le sujet pour avoir vos avis sur la question quand je suis tombée (heureux hasard) sur ce fil.
Jipé a écrit : par contre on peut avoir un trouble bipolaire et également avoir une personnalité borderline
Présenté de cette façon, je suis plutôt d'accord Ce qui signifie qu'un manque de lithium peut perturber la personnalité d'un individu ? Tout comme un dérèglement hormonal par exemple ?
Quoi qu'il en soit, la fille de mon amie a été diagnostiquée Bordeline/bi-polaire. C'est un fait.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Bonsoir Ladysan
D'ailleurs c'est très bien expliqué la différence, et pourquoi des médecins se trompent.
Pour moi bipolarité (en un seul mot) et borderline ne sont pas du tout la même chose.
Qu'il y ait des points de concormitance qui se trouvent dans le même domaine (comme un trouble de l'humeur), je veux bien. Mais ce n'est pas le même trouble de l'humeur.
Et surtout pour moi, il y a des domaines qui ne sont pas du tout pareil.
Celui par exemple où quand une personne borderline se fait une interprétation de chaque événement, situation ou intention d'autrui, totalement déformé de ce qui s'est passé ou se passe, et ce de manière systématique ; et là il n'y a pas de pause d'euthymie comme chez la bipolarité. Ce n'est pas une crise dût à un épisode maniaque ou autre, c'est la personne dans sa perception quotidienne des évènements.
Maintenant dans le lien de Jipé, ils expliquent très bien que pour la personne borderline, il y a un travail à faire, et c'est tant mieux. Cela montre que l'on peut s'en sortir et sortir de cette personnalité borderline, et ce de manière durable (où un jour la personne ne sera plus obligée de prendre des médicaments). Même s'il est vrai que ça ne se fait pas tout seul, ni en un jour. Et surement aussi que le degré n'est pas le même pour tous.
Mais ce degrés là, ce n'est pas un thermomètre qui varierait entre borderline, bipolaire et tout va bien. C'est mon opinion, et elle est faite aussi sur de l'expérience(s) personnelle(s).
Je ne raconte pas d'histoire de vécu, parce-que je risque de démolir complétement les personnes borderline, et ce n'est pas le but, et puis Stana a besoin aussi de témoignages plus sympas.
Mais dans l'article du lien de Jipé, il y a une chose que j'ai trouvé très représentatif d'un aspect. Le fait que pour cette personnalité borderline, c'est tout blanc ou tout noir, et qu'ils ne connaissent pas la demi mesure, et qu'ils ne veulent pas la connaitre au moment où cela se passe, car à ce moment là, ils en ont rien à foutre des autres, tout doit passer par leur confort à eux, leur peine à eux, leur espoir à eux ...... et ce même si ça doit écraser l'autre parce-que on ne prend pas assez en considération leurs sentiments à eux. Quand à l'empathie, ça ressemble plus à du mielleux qu'à une quelconque empathie, et bien entendu dans des situations où toujours c'est quand ils se sentent opprimés. C'est l'empathie de l'opprimé .... en mielleux et ramène à soi sans que plus personne d'autre existe. Au moins les personnes bipolaires n'ont en générale pas ce côté mielleux qui m'est insupportable.
Voilà je n'aurais pas du commencer à parler, je commence à casser et surement que toutes les personnes borderline ne sont pas comme cela, enfin j'espère. Mais en toute logique, puisque l'on peut s'en sortir, alors c'est comme l'hypersensibilité (qui je le rappelle n'est pas le monopole des personnes borderline) cela se travaille et si on y évolue, alors cela veut dire qu'il y a bien plein de personnalités borderline différentes qui sont à des échelles et degrés différents sur ce chemin de croix.
Je leur souhaite de s'en sortir, tout comme je souhaite à chacun de s'en sortir.
PS. Du coup je vais chercher cette revue "Sciences humaines" du mois en cours pour l'article sur la polémique du DSM-5 ; merci pour le tuyau ça m'intéresse, notamment pour la prochaine classification de la Cyclothymie (qui jusqu'à présent n'était pas classée dans les troubles bipolaires), la prochaine classification du Troubles du Spectre Autistique, le TDA sans le H, le SDNV et ... le Borderline, ha et puis tien, le schizo-affectif aussi (j'aimerais bien savoir où ils en sont et s'ils pataugent toujours autant).
Ha et pour ta dernière question sur le dérèglement de l'humeur, pour une personne ayant un trouble bipolaire, c'est un problème de re-capture de la sérotomie (une fonction chimique qui ne s'effectue pas au moment où elle doit s'effectuer et qui se met en place en décalé, c'est à dire trop tard et qui fournie ensuite ce qu'elle doit fournir au mauvais moment, ce qui dérègle tout et amplifie encore plus ; d'où les hauts et les bas en pics).
Ce n'est pas Jipé qui a écrit cette phrase, c'est moi, mais ce n'est pas bien grave car dans le lien qu'a mis Jipé, j'ai vu qu'il est dit la même chose.Jipé a écrit : par contre on peut avoir un trouble bipolaire et également avoir une personnalité borderline
D'ailleurs c'est très bien expliqué la différence, et pourquoi des médecins se trompent.
Pour moi bipolarité (en un seul mot) et borderline ne sont pas du tout la même chose.
Qu'il y ait des points de concormitance qui se trouvent dans le même domaine (comme un trouble de l'humeur), je veux bien. Mais ce n'est pas le même trouble de l'humeur.
Et surtout pour moi, il y a des domaines qui ne sont pas du tout pareil.
Celui par exemple où quand une personne borderline se fait une interprétation de chaque événement, situation ou intention d'autrui, totalement déformé de ce qui s'est passé ou se passe, et ce de manière systématique ; et là il n'y a pas de pause d'euthymie comme chez la bipolarité. Ce n'est pas une crise dût à un épisode maniaque ou autre, c'est la personne dans sa perception quotidienne des évènements.
Maintenant dans le lien de Jipé, ils expliquent très bien que pour la personne borderline, il y a un travail à faire, et c'est tant mieux. Cela montre que l'on peut s'en sortir et sortir de cette personnalité borderline, et ce de manière durable (où un jour la personne ne sera plus obligée de prendre des médicaments). Même s'il est vrai que ça ne se fait pas tout seul, ni en un jour. Et surement aussi que le degré n'est pas le même pour tous.
Mais ce degrés là, ce n'est pas un thermomètre qui varierait entre borderline, bipolaire et tout va bien. C'est mon opinion, et elle est faite aussi sur de l'expérience(s) personnelle(s).
Je ne raconte pas d'histoire de vécu, parce-que je risque de démolir complétement les personnes borderline, et ce n'est pas le but, et puis Stana a besoin aussi de témoignages plus sympas.
Mais dans l'article du lien de Jipé, il y a une chose que j'ai trouvé très représentatif d'un aspect. Le fait que pour cette personnalité borderline, c'est tout blanc ou tout noir, et qu'ils ne connaissent pas la demi mesure, et qu'ils ne veulent pas la connaitre au moment où cela se passe, car à ce moment là, ils en ont rien à foutre des autres, tout doit passer par leur confort à eux, leur peine à eux, leur espoir à eux ...... et ce même si ça doit écraser l'autre parce-que on ne prend pas assez en considération leurs sentiments à eux. Quand à l'empathie, ça ressemble plus à du mielleux qu'à une quelconque empathie, et bien entendu dans des situations où toujours c'est quand ils se sentent opprimés. C'est l'empathie de l'opprimé .... en mielleux et ramène à soi sans que plus personne d'autre existe. Au moins les personnes bipolaires n'ont en générale pas ce côté mielleux qui m'est insupportable.
Voilà je n'aurais pas du commencer à parler, je commence à casser et surement que toutes les personnes borderline ne sont pas comme cela, enfin j'espère. Mais en toute logique, puisque l'on peut s'en sortir, alors c'est comme l'hypersensibilité (qui je le rappelle n'est pas le monopole des personnes borderline) cela se travaille et si on y évolue, alors cela veut dire qu'il y a bien plein de personnalités borderline différentes qui sont à des échelles et degrés différents sur ce chemin de croix.
Je leur souhaite de s'en sortir, tout comme je souhaite à chacun de s'en sortir.
PS. Du coup je vais chercher cette revue "Sciences humaines" du mois en cours pour l'article sur la polémique du DSM-5 ; merci pour le tuyau ça m'intéresse, notamment pour la prochaine classification de la Cyclothymie (qui jusqu'à présent n'était pas classée dans les troubles bipolaires), la prochaine classification du Troubles du Spectre Autistique, le TDA sans le H, le SDNV et ... le Borderline, ha et puis tien, le schizo-affectif aussi (j'aimerais bien savoir où ils en sont et s'ils pataugent toujours autant).
Ha et pour ta dernière question sur le dérèglement de l'humeur, pour une personne ayant un trouble bipolaire, c'est un problème de re-capture de la sérotomie (une fonction chimique qui ne s'effectue pas au moment où elle doit s'effectuer et qui se met en place en décalé, c'est à dire trop tard et qui fournie ensuite ce qu'elle doit fournir au mauvais moment, ce qui dérègle tout et amplifie encore plus ; d'où les hauts et les bas en pics).
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Jipé a écrit:Stana,
une très grande majorité de personnes sans problème majeur, et à fortiori problème borderline, se retrouveront dans la description positive que tu as faite...Je pense donc, que ce que tu as recopié de ce forum n'est pas du tout à prendre comme des signes symptomatiques d'état borderline...
Je ne suis pas d'accord, je suis diagnostiquée Borderline et la nuance à faire avec ce que décrit Stana c'est que les borderlines sont ce qu'elle dit en permanence et totalement, alors que la majorité des individus le sont occasionnellement ou de façon partielle ou alors réellement mais sans combiner toutes ces caractéristiques en même temps et sans nuance. Donc pathologiquement...
Le Borderline ne fait jamais dans la nuance ni dans le partiel. Avec lui c'est tout en même temps ou rien.
Elephanto- Affranchi des Paradoxes
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Je ne sais pas si tu as bien compris ce que je voulais dire...La description positive de Stana n'est pas une spécificité des Borderline, elle donne une liste:Elephanto a écrit:Jipé a écrit:Stana,
une très grande majorité de personnes sans problème majeur, et à fortiori problème borderline, se retrouveront dans la description positive que tu as faite...Je pense donc, que ce que tu as recopié de ce forum n'est pas du tout à prendre comme des signes symptomatiques d'état borderline...
Je ne suis pas d'accord, je suis diagnostiquée Borderline et la nuance à faire avec ce que décrit Stana c'est que les borderlines sont ce qu'elle dit en permanence et totalement, alors que la majorité des individus le sont occasionnellement ou de façon partielle ou alors réellement mais sans combiner toutes ces caractéristiques en même temps et sans nuance. Donc pathologiquement...
Le Borderline ne fait jamais dans la nuance ni dans le partiel. Avec lui c'est tout en même temps ou rien.
- Avoir bon fond
- Etre créatif
- Etre empathique
- Probité (droiture, intégrité, honnêteté)
etc...
Depuis quand ce sont là des signes qui dénoteraient une spécificité Borderline ? Il y a un mélange qui, à mon sens, peut donner à s'imaginer des symptômes qui ne correspondent pas à la pathologie de Borderline, d'où pour moi un certain danger confusionnel pouvant même aller jusqu'à la somatisation...
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Cervantes
Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
En effet je n'avais pas bien compris. Mea culpa.
Elephanto- Affranchi des Paradoxes
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Ladysan, j'ai un peu de mal à trouver le numéro de "Sciences Humaines" du mois en cours, dont tu parlais.
Est-ce-que c'est ce numéro là des Grands Dossiers (numéro trimestriel) : L'histoire des troubles mentaux,
ou alors ce numéro là qui est mensuel : Intelligence . Peut-on augmenter nos capacités ? ?
Est-ce-que c'est ce numéro là des Grands Dossiers (numéro trimestriel) : L'histoire des troubles mentaux,
ou alors ce numéro là qui est mensuel : Intelligence . Peut-on augmenter nos capacités ? ?
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
merci à nuage de remonter se sujet
Ma bi polarité (cognition) est une évidence et un mensonge, elle ne cherche pas des arguments
Cette bi polaire peut rentrer et sortir dans le monde des réseaux systèmique des menteurs où du déni.
Sont pôle est invisible , donc il est singulier, mais vu comme une hérésie.
Pour rester lucide il est necessaire que je reviens à des cadres traditionnels sans être intoxiqué par ceux çi.
Donc je mange du boeuf cru
Pour garder ma liberté d'expression ,ceci pour être intègre avec moi même
Dans le cas contraire , il peut y avoir certains symptômes suicidaire que tu décrit liés au système, bien huilé dans ses définitions
Je suis borderline, si ça peut servir , j'en doute..Je souhaiterais savoir si d'autres personnes du forum sont borderline,ou si elles sont en contact avec des personnes dans cette situation.Si c'est le cas,leurs témoignages m'interresseraient,et pourraient peut-être interresser d'autres membres.
Ma bi polarité (cognition) est une évidence et un mensonge, elle ne cherche pas des arguments
Cette bi polaire peut rentrer et sortir dans le monde des réseaux systèmique des menteurs où du déni.
Sont pôle est invisible , donc il est singulier, mais vu comme une hérésie.
Pour rester lucide il est necessaire que je reviens à des cadres traditionnels sans être intoxiqué par ceux çi.
Donc je mange du boeuf cru
Pour garder ma liberté d'expression ,ceci pour être intègre avec moi même
Dans le cas contraire , il peut y avoir certains symptômes suicidaire que tu décrit liés au système, bien huilé dans ses définitions
Baptiste- Affranchi des Paradoxes
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Baptiste:
Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire...Faut-il revenir à l'âge des cavernes pour être dans des "cadres traditionnels" ?Pour rester lucide il est necessaire que je reviens à des cadres traditionnels sans être intoxiqué par ceux çi.
Donc je mange du boeuf cru
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Cervantes
Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Dans mon cas les cadres traditionnels , sont les textes religieux entre autres à l'état brut sans passer par le culte , ce peut être la loi, la sharia,les commandements.
Et là je vois que je me la joue shizo
Beaucoups d'artistes connus étaient bi polaire , pour Van Gogh par exemple il l'a mal vécu , il est curieux qu'il s'est tranché une oreille
Que je qualifie de crise existentiel
Certaines drogues à l'époque, bien avant et aujourd'hui offre des ouvertures de consciences, beaucoup d'artistes partent dans un état de folie sans retour , il vont directement à l'asile pour certains , car ils n'ont pas de cadre ou ne s'en sont pas servit.
En ce qui me concerne , je ne prend aucun produit.
Mais j'arrive à les comprendre.
Se prendre pour Dieu est une chose, mais en revenir en est une autre.
Les artistes confondent bien souvent la création, de l'intérpretation
Et là je vois que je me la joue shizo
Beaucoups d'artistes connus étaient bi polaire , pour Van Gogh par exemple il l'a mal vécu , il est curieux qu'il s'est tranché une oreille
Que je qualifie de crise existentiel
Concernant les drogues puisque l'article parle d'absinthe:Les hypothèses sur la pathologie mentale du peintre sont diverses. Le psychiatre Dietrich Blumer propose celle d'un trouble bipolaire sur fond de crises épileptiques dues à une consommation d'absinthe.
Certaines drogues à l'époque, bien avant et aujourd'hui offre des ouvertures de consciences, beaucoup d'artistes partent dans un état de folie sans retour , il vont directement à l'asile pour certains , car ils n'ont pas de cadre ou ne s'en sont pas servit.
En ce qui me concerne , je ne prend aucun produit.
Mais j'arrive à les comprendre.
Se prendre pour Dieu est une chose, mais en revenir en est une autre.
Les artistes confondent bien souvent la création, de l'intérpretation
Baptiste- Affranchi des Paradoxes
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Nuage a écrit: Ladysan, j'ai un peu de mal à trouver le numéro de "Sciences Humaines" du mois en cours, dont tu parlais.
Est-ce-que c'est ce numéro là des Grands Dossiers (numéro trimestriel) : L'histoire des troubles mentaux,
ou alors ce numéro là qui est mensuel : Intelligence . Peut-on augmenter nos capacités ? ?
C'est un numéro spécial. Titré : Intelligence : "Peut-on augmenter nos capacité?"
Mensuel n° 2415 Octobre/Novembre 2012.
- Spoiler:
En fait, ce n'est pas le titre qui a attiré mon attention, mais le sous-titre : Marx peut-il expliquer les crises contemporaines ?
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Ha ok, merci Ladysan.
(Je ne le retrouvais pas dans la table des matières sur internet).
La croix et la bannière pour trouver cette revue ....
J'écume les bureaux de presses, presse super-marché .... C'est dingue le nombre de revues qui portent le nom de "Science et ... machin ...." !
(Je ne le retrouvais pas dans la table des matières sur internet).
La croix et la bannière pour trouver cette revue ....
J'écume les bureaux de presses, presse super-marché .... C'est dingue le nombre de revues qui portent le nom de "Science et ... machin ...." !
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
C'est la première fois que je l'achète. Je l'ai trouvé à la librairie du coin. J'achètes ce genre de revue occasionnellement, quand je n'ai pas envie d'aller en bibliothèque. Je le préfère à "Science et vie" qui ne m'interesse plus depuis longtemps. Et tu as raison, il y a trop de livres de pseudo/vulgarisation scientifique ou rien n'est jamais aprofondi. Je préfères de loin les débats que je lis sur méta, et qui me donnent une petite idée de ce que je cherche à savoir à comprendre ou à apprendre.
J'espère que Stana ne nous en voudra pas trop pour le hors sujet
J'espère que Stana ne nous en voudra pas trop pour le hors sujet
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
J'ai lu les deux premières pages, le problème m'intéresse car dans mon cas, le terme "état limite" ou "personnalité limite" a été employé par une psy expert auprès de mon employeur.stana a écrit:
Les souffrances qui peuvent en découdre...je ne sais pas.Cet ami-qui a mon age,a dis:"il paraît que ces troubles s'attenuent à partir de 40 ans.Tu vois,nous n'avons plus longtemps à souffrir".
Je suis d'accord avec certaines interventions au sujet des diagnostics dont il faut se méfier. Comme me dit mon psychiatre, on est tous un peu ceci, un peu cela, c'est ce qui fait une personnalité et sa richesse : un moment on est un peu paranoïaque, un autre on est plutôt dépressif, un autre on est sur le versant borderline, à d'autres autre chose.
Pour l'idée que cela s'atténue à 40 ans.... Non, parfois même au contraire. Car si on n'a fait que des conneries toute sa vie dû à un trouble de la personnalité, ensuite la situation peut s'aggraver, et, avec le vieillissement.... la dépression liée justement au vieillissement.
Mais, on peut toujours décider d'opter pour une attitude combative face à tout ça. La souffrance est là, toujours là, mais, on sait relativiser (enfin, on essaye). C'est comme si on était un soldat qui mène une bataille : même si la bataille est perdue d'avance, le bon soldat continue de se battre. C'est son honneur, sa noblesse, sa dignité, son humanité, son sujet de fierté. Comme pour n'importe quel combat, contre n'importe quelle maladie.
Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Voilà un discours qu'il fait du bien d'entendre, mais qui est rare . Preuve que tu n'es pas toujours "au bord" et le combat de Jacob avec l'ange prouve qu'il n'est pas inutile .
Deux personnes que je connais bien, ont ce psychisme à variations exprêmes et ont fait, toutes deux , des séjours psychiatrisés . Elles luttent, conscientes . l'une somatise à outrance et n'a jamais pu être à la fois bien dans sa tête et bien dans son corps . L'autre est plus instable , car elle n'a pas l'exutoire qui compenserait .Et une hérédité familiale lourde .
La compensation au trouble psychique, elle est nécessaire à toutes nos petites névroses , banales, elles .Et les artistes sont rarement des modèles d'équilibre psychique .
Deux personnes que je connais bien, ont ce psychisme à variations exprêmes et ont fait, toutes deux , des séjours psychiatrisés . Elles luttent, conscientes . l'une somatise à outrance et n'a jamais pu être à la fois bien dans sa tête et bien dans son corps . L'autre est plus instable , car elle n'a pas l'exutoire qui compenserait .Et une hérédité familiale lourde .
La compensation au trouble psychique, elle est nécessaire à toutes nos petites névroses , banales, elles .Et les artistes sont rarement des modèles d'équilibre psychique .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Certainement.D'ailleurs beaucoup de personnages publiques ont des symptômes borderline,notament Marylin Monroe,lady Diana,Marylin Manson,Mylène Farmer...ce sont cependant des personnes qui ont-ou ont eu-une grande richesse intèrieure,et qui ont beaucoup apporté d'une manière ou d'une autre-en particulier les artistes-en raison justement de leur sensibilité exacerbée.Laquelle doit nourir leur art.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
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stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Message supprimé - Article 11
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Message supprimé - Article 4
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 25/12/2010
Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Bonjour,
Il y a d'un coté le malade et de l'autre l'entourage.
Comment vivre avec un bordeline ?
Faut-il laisser passer la crise de colère en absorbant toute l'agressivité , en acceptant d’âtre le responsable afin qu'elle dure le moins longtemps possible et qu'elle soit la moins violente possible. ?
ou au contraire faut-il affronter la crise de colère en contrariant le bordeline dans ses certitudes et en essayant de lui faire comprendre son "erreur" de perception... quitte à démultiplier sa crise.
J'ai remarqué que le laisser faire atténuait la violence de la crise mais permettait une répétition plus rapide de celle ci.
En l'affrontant, on va droit devant d’énormes tournants, mais la crise passée le temps entre chaque crise est nettement plus long.
Comme si l'affronter permettait au bordeline de faire éclater totalement son mal être, de vider l’abcès en quelque sorte, mais la crise peut être encore plus destructive et impressionnante...
Il y a d'un coté le malade et de l'autre l'entourage.
Comment vivre avec un bordeline ?
Faut-il laisser passer la crise de colère en absorbant toute l'agressivité , en acceptant d’âtre le responsable afin qu'elle dure le moins longtemps possible et qu'elle soit la moins violente possible. ?
ou au contraire faut-il affronter la crise de colère en contrariant le bordeline dans ses certitudes et en essayant de lui faire comprendre son "erreur" de perception... quitte à démultiplier sa crise.
J'ai remarqué que le laisser faire atténuait la violence de la crise mais permettait une répétition plus rapide de celle ci.
En l'affrontant, on va droit devant d’énormes tournants, mais la crise passée le temps entre chaque crise est nettement plus long.
Comme si l'affronter permettait au bordeline de faire éclater totalement son mal être, de vider l’abcès en quelque sorte, mais la crise peut être encore plus destructive et impressionnante...
simply- Sorti de l'oeuf
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Humeur : interrogative
Date d'inscription : 27/03/2013
Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Je ne suis pas certaine qu'accepter soit une solution durable ni valable pour aucun des deux partenaires...
Ou alors sous la forme : "j'entends ce que tu me dis, mais il me semble que tu dois aussi entendre ce que j'ai à dire ; nous en reparlerons lorsque tu auras repris ton calme"...
Tu sais : servir d'exutoire à l'autre devient très vite parfaitement insupportable.
Ou alors sous la forme : "j'entends ce que tu me dis, mais il me semble que tu dois aussi entendre ce que j'ai à dire ; nous en reparlerons lorsque tu auras repris ton calme"...
Tu sais : servir d'exutoire à l'autre devient très vite parfaitement insupportable.
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Sur un lien qu'il me semble d'avoir déjà parlé, il est dit:
"Si l’écoute et l’échange sont souvent un moyen de faire face ensemble à la maladie, les associations de soutien aux personnes borderline conseillent également à l’entourage de :
- savoir garder de justes distances pour éviter les relations fusionnelles intenses ne pas dramatiser les accès de colère dont les malades ont souvent peu conscience
- ne pas porter un jugement sur les comportements impulsifs, dangereux qui sont autant d’appel à l’aide. Les personnes borderline ont avant tout besoin que leur entourage leur rappelle leur affection et leur inquiétude.
- les encourager à partager son ressenti tout en les rassurant sur leurs qualités, leur valeur, quand ils font preuve de trouble de l’identité ou d’une piètre estime d’eux-même
- reconnaître le sentiment d’injustice ou de rébellion contre l’autorité dont font part les malades, tout en leur rappelant les réalités quotidiennes auxquelles chacun est confronté.
- accepter une certaine forme de manipulation si celle-ci peut permettre de gagner la confiance et fixer des limites dans le cercle familial." Lien
Il me semble qu'il y a une certaine justesse dans ces approches vers le malade.
"Si l’écoute et l’échange sont souvent un moyen de faire face ensemble à la maladie, les associations de soutien aux personnes borderline conseillent également à l’entourage de :
- savoir garder de justes distances pour éviter les relations fusionnelles intenses ne pas dramatiser les accès de colère dont les malades ont souvent peu conscience
- ne pas porter un jugement sur les comportements impulsifs, dangereux qui sont autant d’appel à l’aide. Les personnes borderline ont avant tout besoin que leur entourage leur rappelle leur affection et leur inquiétude.
- les encourager à partager son ressenti tout en les rassurant sur leurs qualités, leur valeur, quand ils font preuve de trouble de l’identité ou d’une piètre estime d’eux-même
- reconnaître le sentiment d’injustice ou de rébellion contre l’autorité dont font part les malades, tout en leur rappelant les réalités quotidiennes auxquelles chacun est confronté.
- accepter une certaine forme de manipulation si celle-ci peut permettre de gagner la confiance et fixer des limites dans le cercle familial." Lien
Il me semble qu'il y a une certaine justesse dans ces approches vers le malade.
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- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
-
"tu te fais agresser, tu te fais humilier pendant des heures et il faut savoir rester zen.. c'est excessivement dur".
Longtemps moi j'ai fuit. je disparaissais de la maison. Cela avait son efficacité sur la violence et la durée du brordeline car, en crise, il se nourrit de toute contrariété de toute opposition.
Je devrais rependre cette attitude.Même si sur le fond cela ne résout rien mais sur le moment cela apaise.
J'ai lu sur le site de l'aapel qui fallait aussi ne pas se montrer trop bon car le bordeline pouvait le ressentir comme un rabaissement.
En crise elle me rejete, tout venant de moi est mauvais, toutes mes intentions sont mauvaises. Si tel n'est pas le cas c'est que je suis un manipulateur pour elle.
Et hors crise j'ai tendance à ne plus en parler pour profiter du moment où elle est "naturelle".
C'est peut être à ce moment là qu'il faut essayer d'ouvrir la porte. Mais "mon dieu" comment je vais faire.
Je pense que la réaction du bordeline n'est que le reflet de la souffrance qu'il ressent.
Le problème d’accepter la manipulation c'est que le bordeline dira "alors tu ne recommenceras plus". et cela recommencera parce que il y aura à nouveau un grain de sable qui la fera exploser et là je me prends un "tu vois tu le fait exprès tu es sadique/ manipulateur/diabolique...tu me veux du mal.. tu détruis tout... etc
Merci pour ton lien.
Cette phrase m'a choqué : Lui montrer qu'il a tort, qu'il fait des erreurs et que nous sommes là pour le guider ».
Montrer à un bordeline qu'il a tort c'est vouloir lui oter son statut de victime.
Je pense, peut etre que je me trompe, que le bordelline est victime. Le déclencheur est généralement une agression, minime, puérile, sans importance mais qui ravage le bordeline jusqu'à lui faire péter les plombs.
Ce qui est est anormal c'est uniquement la souffrance qu'il ressent et donc la réaction que cela provoque. Ce qui chez nous ne prendrait pas d'importance, ou une simple indifférence, ou une réponse appropriée, se transforme en colère pendant des heures... Et après une fois qu'il est embarqué dans la crise c'est extrêmement difficile voir impossible d'arriver à la calmer. Seule la fuite semble un minimum efficace.
facile à dire. Un peu moins facile à faire, Faut être très fort très résistant pour ne pas se lancer envahir par une crise d'un bordeline.savoir garder de justes distances pour éviter les relations fusionnelles intenses ne pas dramatiser les accès de colère dont les malades ont souvent peu conscience
"tu te fais agresser, tu te fais humilier pendant des heures et il faut savoir rester zen.. c'est excessivement dur".
Longtemps moi j'ai fuit. je disparaissais de la maison. Cela avait son efficacité sur la violence et la durée du brordeline car, en crise, il se nourrit de toute contrariété de toute opposition.
Je devrais rependre cette attitude.Même si sur le fond cela ne résout rien mais sur le moment cela apaise.
La je suis tout à fait d'accord.ne pas porter un jugement sur les comportements impulsifs, dangereux qui sont autant d’appel à l’aide. Les personnes borderline ont avant tout besoin que leur entourage leur rappelle leur affection et leur inquiétude.
J'ai lu sur le site de l'aapel qui fallait aussi ne pas se montrer trop bon car le bordeline pouvait le ressentir comme un rabaissement.
En crise elle me rejete, tout venant de moi est mauvais, toutes mes intentions sont mauvaises. Si tel n'est pas le cas c'est que je suis un manipulateur pour elle.
Et hors crise j'ai tendance à ne plus en parler pour profiter du moment où elle est "naturelle".
C'est peut être à ce moment là qu'il faut essayer d'ouvrir la porte. Mais "mon dieu" comment je vais faire.
Là je ne comprends pas ce que cela veut dire : quand ils partagent leur ressenti c'est quand ils sont en crise non ?les encourager à partager son ressenti tout en les rassurant sur leurs qualités, leur valeur, quand ils font preuve de trouble de l’identité ou d’une piètre estime d’eux-même
blabla non ?reconnaître le sentiment d’injustice ou de rébellion contre l’autorité dont font part les malades, tout en leur rappelant les réalités quotidiennes auxquelles chacun est confronté
Ca c'est intéressant . Donc il faut accepter d'avoir tort. D’être le responsable de toutes cette colère,qui pour le bordeline est légitime car la souffrance est due à la faute est très forte.accepter une certaine forme de manipulation si celle-ci peut permettre de gagner la confiance et fixer des limites dans le cercle familial." Lien
Je pense que la réaction du bordeline n'est que le reflet de la souffrance qu'il ressent.
Le problème d’accepter la manipulation c'est que le bordeline dira "alors tu ne recommenceras plus". et cela recommencera parce que il y aura à nouveau un grain de sable qui la fera exploser et là je me prends un "tu vois tu le fait exprès tu es sadique/ manipulateur/diabolique...tu me veux du mal.. tu détruis tout... etc
Merci pour ton lien.
Cette phrase m'a choqué : Lui montrer qu'il a tort, qu'il fait des erreurs et que nous sommes là pour le guider ».
Montrer à un bordeline qu'il a tort c'est vouloir lui oter son statut de victime.
Je pense, peut etre que je me trompe, que le bordelline est victime. Le déclencheur est généralement une agression, minime, puérile, sans importance mais qui ravage le bordeline jusqu'à lui faire péter les plombs.
Ce qui est est anormal c'est uniquement la souffrance qu'il ressent et donc la réaction que cela provoque. Ce qui chez nous ne prendrait pas d'importance, ou une simple indifférence, ou une réponse appropriée, se transforme en colère pendant des heures... Et après une fois qu'il est embarqué dans la crise c'est extrêmement difficile voir impossible d'arriver à la calmer. Seule la fuite semble un minimum efficace.
simply- Sorti de l'oeuf
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Humeur : interrogative
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Re: Borderline ou "état limite", besoin de témoignages
Non justement, c'est lorsque la personne est dans une période plus lucide, plus calme.simply a écrit:Là je ne comprends pas ce que cela veut dire : quand ils partagent leur ressenti c'est quand ils sont en crise non ?les encourager à partager son ressenti tout en les rassurant sur leurs qualités, leur valeur, quand ils font preuve de trouble de l’identité ou d’une piètre estime d’eux-même
C'est les pousser à parler de leur ressenti sur/pendant ces périodes de crise. C'est un processus de mise en "hors cadre" pour eux, sortir du "cadre" veut dire ne plus être acteur de la cause de leurs crises, mais spectateur de cette "personne" en crise. Parler de cette personne "tierce"...
Accepter d'être dans une forme de manipulation de la personne ne veut pas dire avoir tort ou responsable des colères. Au contraire, cela veut dire qu'on est conscient que la personne va trouver n'importe quels prétextes pour extérioriser sa colère. Comme tu dis justement:Ca c'est intéressant . Donc il faut accepter d'avoir tort. D’être le responsable de toutes cette colère,qui pour le borderline est légitime car la souffrance est due à la faute est très forte.accepter une certaine forme de manipulation si celle-ci peut permettre de gagner la confiance et fixer des limites dans le cercle familial." Lien
Je pense que la réaction du borderline n'est que le reflet de la souffrance qu'il ressent.
Le problème d’accepter la manipulation c'est que le borderline dira "alors tu ne recommenceras plus". et cela recommencera parce que il y aura à nouveau un grain de sable qui la fera exploser et là je me prends un "tu vois tu le fait exprès tu es sadique/ manipulateur/diabolique...tu me veux du mal.. tu détruis tout... etc
Si la personne dit: "alors tu ne recommenceras plus", peut-être faut-il lui demander aussi d'accepter certains comportements de soi, qu'il en va de son propre équilibre à soi et que ce n'est pas contre ses intérêts à elle. Il est bien d'essayer d'amener la personne à accepter une forme de "contrat", donnant, donnant!Je pense que la réaction du borderline n'est que le reflet de la souffrance qu'il ressent.
Mais une victime n'est pas coupable, un borderline est malade d'une maladie très complexe, et un malade même victime peut aussi avoir des torts, comme tout le monde. Il faut dissocier parfois la victime malade de la personne qui se trompe, ou si elle se trompe ce n'est pas obligatoirement parce qu'elle est malade.Cette phrase m'a choqué : Lui montrer qu'il a tort, qu'il fait des erreurs et que nous sommes là pour le guider ».
Montrer à un borderline qu'il a tort c'est vouloir lui oter son statut de victime.
Des gens très sains se trompent et peut-être que si elle accepte ce fait, ceci la déculpabilisera d'une part, mais lui fera comprendre qu'elle n'est pas non plus à l'abri de faire des erreurs.
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Cervantes
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