Pour en finir avec Mère Teresa !

[Magnus]

Aux débuts du forum, j'avais posté des billets pour en finir avec Mère Teresa.

On a hurlé à la calomnie, prétendant que je n'avais aucune source fiable pour étayer ce que je disais !

Mais maintenant, les langues se délient et prouvent que j'avais vu juste.

« Mère Teresa, sacro-sainte des saintes, a elle aussi ses détracteurs, qui se sont tous attelés à dévoiler l'autre face de la religieuse: une "fanatique", "fondamentaliste" et éternelle admiratrice de la pauvreté, ayant voué sa vie à aider, mais sans jamais avoir voulu trouver des solutions. Elle dira d'ailleurs: "Il y a quelque chose de très beau à voir les pauvres accepter leur sort, à le subir comme la passion du Christ. Le monde gagne beaucoup à leur souffrance".

Dans un article consacré à analyser la "sainteté" de Mère Teresa, TVA5Monde écrit: "Sur l'autre plateau de la balance, un penchant certain pour la mortification, une exaltation de la religion sans jamais s'attaquer aux racines de la pauvreté, un refus de s'inscrire dans le social, un rejet viscéral de la contraception et de l'avortement - même en cas de viol -, le mépris du divorce, des liaisons parfois dangereuses avec des donateurs ou des chefs d'État". Cependant, pouvons-nous reprocher à un poisson de nager? En effet, il n'est pas surprenant qu'une catholique milite pour des principes archaïques traditionnels.

Bien que toute sa vie elle ait côtoyé des pauvres, cela ne l'a pas empêchée de soutenir les pires parmi les riches et de s'octroyer, dit-on, les meilleurs soins. Dans un livre à charge du journaliste Christopher Hitchens, il explique en ces termes, relayés par TV5Monde: "Mère Teresa n'était pas une amie des pauvres. Elle était une amie de la pauvreté. Elle disait que la souffrance était un cadeau de Dieu. Elle passera sa vie à combattre le seul traitement connu contre la misère – l'autonomisation des femmes et leur émancipation d'une existence de bêtes de somme à la reproduction obligatoirement compulsive..."

"Et elle était une amie des pires parmi les riches, qui profita des biens mal acquis de l'atroce famille Duvalier en Haïti (dont elle ne cessa de louer le régime, pour faire bonne mesure) ou des largesses de Charles Keating (banquier américain accusé de fraude, ndlr), du scandale éponyme."

" Où sont allés tout cet argent, toutes ces donations? À sa mort, son hospice de Calcutta était aussi délabré que de son vivant –malade, elle préférera se faire soigner dans des cliniques privées californiennes.»


Et pourtant, le pape Jean-Paul II béatifie Mère Teresa le 19 octobre 2003. Elle est canonisée par le Pape François en 2016.

___________________________________________________________________________________________________

Cliquez sur ce lien pour lire l'article et pour découvrir aussi la face sombre d'autres personnalités adulées :

Lien

[Mylène Micotton]

Quand l'Eglise catholique romaine piétine ses propres lois pour faire des exceptions comme avec Mère Teresa, mais pas que, elle est sûre d'aller dans le mur.

On a tout mis en branle pour la canoniser en brûlant les étapes, en ne respectant pas les délais, et voilà le résultat.
Le fait qu'on l'ait déjà "canonisée" de son vivant en soi devait déjà susciter la méfiance. Les autorités vaticanesques auraient dû faire preuve de prudence et respecter le recul nécessaire.

J'avais déjà entendu, de la part d'un prêtre qui l'avait croisée un portrait du personnage qui n'était pas très flatteur (basse de plafond, passéiste, encline à recevoir avantages et honneurs ...) . Et puis, plus tard, sur un site unitarien, une recension de faits qui ne la peignait pas non plus à son avantage.

[mirage]

La culture du fast-food de la com...