J'écris...
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J'écris...
J’écris…
J’écris sans règle, ni formule… en dilettante…
J’écris pour raconter, pour exposer…
J’écris pour témoigner, et par amour des mots…
Durs et lourds comme la pierre, ou doux et légers comme une brise de printemps, les mots poussent vers la lumière, les images bruts et timides enracinées dans l’ombre de ma conscience…
J’écris… pour naître et me donner à connaître…
ERRANCE
Il arrive que certains jours
Réfléchissant au contre, puis au pour
J’en déduise être vivante
… Mais je ne suis qu’errante.
Je peine, et je pleure
Je geins, et j’ai peur
Ne reviendrais-je jamais de cet exil ?
Serais-je toujours aussi futile ?
Qu’est-ce donc qu’être vivant ?
Concrètement ?
Et pour moi, là, maintenant ?
…Peut-être…
Ne pas vouloir s’endormir…
Ni partir…
Cesser de subir
De l’âme les différentes tyrannies.
Et du cœur, les profondes vilenies.
Dans l’aube du jour naissant
A soi profondément
Et à Dieu pareillement
Revenir… oui revenir
Et les volets de l’embellie…
Ouvrir.
Ne plus rien fermer
Inspirer
Expirer
Cesser mes chroniques abandons
Entrer dans un plein pardon.
- Revenue de ton errance,
Et en charge d’innocence
Tu es vivante…
Ne le savais-tu pas ? demande alors l’Amour.
J’écris sans règle, ni formule… en dilettante…
J’écris pour raconter, pour exposer…
J’écris pour témoigner, et par amour des mots…
Durs et lourds comme la pierre, ou doux et légers comme une brise de printemps, les mots poussent vers la lumière, les images bruts et timides enracinées dans l’ombre de ma conscience…
J’écris… pour naître et me donner à connaître…
ERRANCE
Il arrive que certains jours
Réfléchissant au contre, puis au pour
J’en déduise être vivante
… Mais je ne suis qu’errante.
Je peine, et je pleure
Je geins, et j’ai peur
Ne reviendrais-je jamais de cet exil ?
Serais-je toujours aussi futile ?
Qu’est-ce donc qu’être vivant ?
Concrètement ?
Et pour moi, là, maintenant ?
…Peut-être…
Ne pas vouloir s’endormir…
Ni partir…
Cesser de subir
De l’âme les différentes tyrannies.
Et du cœur, les profondes vilenies.
Dans l’aube du jour naissant
A soi profondément
Et à Dieu pareillement
Revenir… oui revenir
Et les volets de l’embellie…
Ouvrir.
Ne plus rien fermer
Inspirer
Expirer
Cesser mes chroniques abandons
Entrer dans un plein pardon.
- Revenue de ton errance,
Et en charge d’innocence
Tu es vivante…
Ne le savais-tu pas ? demande alors l’Amour.
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Humeur : Tranquille
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Re: J'écris...
saaaaaluuuuuut
j'aime bien.
j'aime bien.
idrom- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : sais pas
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Re: J'écris...
merci Imala
j'aime ton style
et particulièrement les 4 derniers vers de ton poème
(je l'aime en entier, d'ailleurs!)
je me retrouve dans ton poème, car je le sens "sorti du coeur"
j'espère que d'autres sauront aussi partager leurs mots et leurs maux
écrire, chanter, vivre ses pensées, ses paroles, ses illusions,
c'est un remède et un échange
un voyage sur les ailes d'un ange
un moment de bonheur pur,et d'amour une éclosion
j'aime ton style
et particulièrement les 4 derniers vers de ton poème
(je l'aime en entier, d'ailleurs!)
je me retrouve dans ton poème, car je le sens "sorti du coeur"
j'espère que d'autres sauront aussi partager leurs mots et leurs maux
écrire, chanter, vivre ses pensées, ses paroles, ses illusions,
c'est un remède et un échange
un voyage sur les ailes d'un ange
un moment de bonheur pur,et d'amour une éclosion
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Date d'inscription : 12/04/2008
Re: J'écris...
Merci à tous deux.
J'ai plaisir à savoir que ce que j'écris peut rejoindre d'autre dans ce qu'ils vivent...
Quand à moi, j'ai aimé, hors contexte, ce vers tout particulièrment :
Un voyage sur les ailes d'un ange...
... m'est venu une suite directement inspirée par l'image suscitée à sa lecture :
Un voyage sur les ailes d'un ange...
A la lisière des mondes étranges
Empoussiérés d'or et de lumière
J'ai frôlé le moment charnière
Où plus rien n'a d'importance
Si ce n'est cette attirance
Pour une vie sans souffrance...
... Si le coeur t'en dit, si les mots te vienne, à toi la plume ElBilqîs...
Imala
J'ai plaisir à savoir que ce que j'écris peut rejoindre d'autre dans ce qu'ils vivent...
Quand à moi, j'ai aimé, hors contexte, ce vers tout particulièrment :
Un voyage sur les ailes d'un ange...
... m'est venu une suite directement inspirée par l'image suscitée à sa lecture :
Un voyage sur les ailes d'un ange...
A la lisière des mondes étranges
Empoussiérés d'or et de lumière
J'ai frôlé le moment charnière
Où plus rien n'a d'importance
Si ce n'est cette attirance
Pour une vie sans souffrance...
... Si le coeur t'en dit, si les mots te vienne, à toi la plume ElBilqîs...
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Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
j'ai déjà transcrit plusieurs poèmes dans la rubrique "poèmes"
les as-tu lus?
la vie n'est pas que sans souffrance
elle nous secoue, tout en nuance.
d'un oeil désapprobateur
elle ne nous veut pas spectateur.
et chaque épreuve,au gré du temps
de l'espérance à l'épuisement
nous mène un peu plus vers cette sphère
que l'on espère légère, légère
prends ton envol, petite plume
offre à ton Ange ton amertume
le jour viendra où le sourire
ne quittera plus ton visage
tu n'as pas vraiment pas encore l'âge
de te détruire!
j'ai écrit ça sans trop réfléchir, je m'aperçois que les mots ne sont pas ceux que j'aurais voulu écrire.
ils s'imposent à moi, comme ça
pas forcément toujours empreints de poésie, mais ils rôdent autour de moi, et me volent et me violent, sans pitié! ils m'arrachent mes pensées les plus secrètes quand je m'y attends le moins
et ne me laissent pas toujours le choix de ne dire que des choses "positives"
les as-tu lus?
la vie n'est pas que sans souffrance
elle nous secoue, tout en nuance.
d'un oeil désapprobateur
elle ne nous veut pas spectateur.
et chaque épreuve,au gré du temps
de l'espérance à l'épuisement
nous mène un peu plus vers cette sphère
que l'on espère légère, légère
prends ton envol, petite plume
offre à ton Ange ton amertume
le jour viendra où le sourire
ne quittera plus ton visage
tu n'as pas vraiment pas encore l'âge
de te détruire!
j'ai écrit ça sans trop réfléchir, je m'aperçois que les mots ne sont pas ceux que j'aurais voulu écrire.
ils s'imposent à moi, comme ça
pas forcément toujours empreints de poésie, mais ils rôdent autour de moi, et me volent et me violent, sans pitié! ils m'arrachent mes pensées les plus secrètes quand je m'y attends le moins
et ne me laissent pas toujours le choix de ne dire que des choses "positives"
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: J'écris...
j'ai écrit ça sans trop réfléchir, je m'aperçois que les mots ne sont pas ceux que j'aurais voulu écrire.
ils s'imposent à moi, comme ça
pas forcément toujours empreints de poésie, mais ils rôdent autour de moi, et me volent et me violent, sans pitié! ils m'arrachent mes pensées les plus secrètes quand je m'y attends le moins
et ne me laissent pas toujours le choix de ne dire que des choses "positives"
... Comme quoi cette affirmation : "Nul homme n'est une île", un tout complet en soi, est exacte !!
L'expérience atavique de l'humanité transparaît toujours, peu ou prou, dans tout ce que nous faisons, et vient à la lumière dans des formes et au moment où l'on s'y attend le moins...
Imala
PS. Oui, j'ai lu tes poèmes. J'ai beaucoup aimé : ABSENCE... Ce poème a résonné d'une manière toute particulière à mes oreilles : non comme la souffrance de l'absence de l'être aimé, mais comme celle qui s'oppose à ceux qui sont tentés de croire que l'on peut mettre la main sur Dieu...
J'ai énormément aimé RENCONTRE. Les mots sont doux et forts comme la vie, ils sonnent justes, ils exposent l'alchimie des âmes qui se trouvent et se reconnaissent et laissent entier le mystère des êtres qui entoure la vie et l'amour...
Et j'ai reconnu et salué de loin les mots de SOIR DE DEPRIME comme autant d'inconnus amis connus...
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
METAPHORE
Habillé de pluie
Mon cœur s’ennuie.
Oubliée l’euphorie
Envolée l’ataraxie
Des dernières heures !
Pas de chaleur.
Plus de douceur.
Solitude ironise :
- Décidément, chaque détour de chemin te ramène vers moi !
Et, narquoise, ma peine banalise :
- A croire que tu n’as vraiment pas la foi !
Puis c’est au tour de Désarroi :
- D’où tiens-tu donc qu’Il t’aime tant ?
- Aujourd’hui, est-ce encore si évident ?
Fatigue s’avance alors, et dit :
- Dieu que ce fardeau est lourd !
- De ta vie n’auras-tu jamais fini de faire le tour ?
Indifférence s’exprime elle aussi :
- N’écoute plus rien !
- Viens ! Par t’habituer tu finiras bien !
Je n’étais pas à la fête
Mais j’ai détourné la tête
Et laissé passer l’orage.
Je n’étais pas leur otage !
Silence alors est apparu :
Tangible, mais ténu
Au cœur de son cœur j’ai entendu
La voix de celui qui sait faire taire le chagrin
Se lever de nouveaux matins
Et changer l’eau en vin…
…Et j’ai repris mon chemin !
Imala
Habillé de pluie
Mon cœur s’ennuie.
Oubliée l’euphorie
Envolée l’ataraxie
Des dernières heures !
Pas de chaleur.
Plus de douceur.
Solitude ironise :
- Décidément, chaque détour de chemin te ramène vers moi !
Et, narquoise, ma peine banalise :
- A croire que tu n’as vraiment pas la foi !
Puis c’est au tour de Désarroi :
- D’où tiens-tu donc qu’Il t’aime tant ?
- Aujourd’hui, est-ce encore si évident ?
Fatigue s’avance alors, et dit :
- Dieu que ce fardeau est lourd !
- De ta vie n’auras-tu jamais fini de faire le tour ?
Indifférence s’exprime elle aussi :
- N’écoute plus rien !
- Viens ! Par t’habituer tu finiras bien !
Je n’étais pas à la fête
Mais j’ai détourné la tête
Et laissé passer l’orage.
Je n’étais pas leur otage !
Silence alors est apparu :
Tangible, mais ténu
Au cœur de son cœur j’ai entendu
La voix de celui qui sait faire taire le chagrin
Se lever de nouveaux matins
Et changer l’eau en vin…
…Et j’ai repris mon chemin !
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
Salut, Imala, je viens de voir ton message,(j'ai quelques problèmes pour voir les nouveaux messages!)
et,
j'ai ressenti le besoin de te répondre en écho,
ce ne sont pas mes mots, c'est une réponse aux tiens
arrachés à ma main, mon esprit et mon coeur,
ils courent, sur mon clavier, insouciants, farceurs
sans même m'avertir, ils se taisent soudain
et bien sûr comme toujours, c'est eux qui font la loi!
comme dirait Dan "étrange!"
Et j'ai repris mon chemin , vaillante sous l'orage,
Oublié le fardeau, adieu la solitude
Plus d'ennui, plus de peine, rien qu'un beau paysage
qui s'offre à moi,lointain, c'est une certitude
Mais c'est le pied léger et le coeur soulagé
que j'y cours, que j'y vole, oubliant le passé
Vêtue de rêverie
mon âme s'est radoucie
Revoici l'euphorie
et aussi l'apathie
d'un après-grand bonheur,
et c'est main dans la main,
-Silence est mon copain-
que j'ai trouvé enfin,
après un long chemin
ce mot dont tant de fois, j'ai refusé l'écho
ce mot qui dit ma foi: credo
et,
j'ai ressenti le besoin de te répondre en écho,
ce ne sont pas mes mots, c'est une réponse aux tiens
arrachés à ma main, mon esprit et mon coeur,
ils courent, sur mon clavier, insouciants, farceurs
sans même m'avertir, ils se taisent soudain
et bien sûr comme toujours, c'est eux qui font la loi!
comme dirait Dan "étrange!"
Et j'ai repris mon chemin , vaillante sous l'orage,
Oublié le fardeau, adieu la solitude
Plus d'ennui, plus de peine, rien qu'un beau paysage
qui s'offre à moi,lointain, c'est une certitude
Mais c'est le pied léger et le coeur soulagé
que j'y cours, que j'y vole, oubliant le passé
Vêtue de rêverie
mon âme s'est radoucie
Revoici l'euphorie
et aussi l'apathie
d'un après-grand bonheur,
et c'est main dans la main,
-Silence est mon copain-
que j'ai trouvé enfin,
après un long chemin
ce mot dont tant de fois, j'ai refusé l'écho
ce mot qui dit ma foi: credo
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: J'écris...
ElBilqîs a écrit:Salut, Imala, je viens de voir ton message,(j'ai quelques problèmes pour voir les nouveaux messages!)
et,
j'ai ressenti le besoin de te répondre en écho,
ce ne sont pas mes mots, c'est une réponse aux tiens
arrachés à ma main, mon esprit et mon coeur,
ils courent, sur mon clavier, insouciants, farceurs
sans même m'avertir, ils se taisent soudain
et bien sûr comme toujours, c'est eux qui font la loi!
comme dirait Dan "étrange!"
Et j'ai repris mon chemin , vaillante sous l'orage,
Oublié le fardeau, adieu la solitude
Plus d'ennui, plus de peine, rien qu'un beau paysage
qui s'offre à moi,lointain, c'est une certitude
Mais c'est le pied léger et le coeur soulagé
que j'y cours, que j'y vole, oubliant le passé
Vêtue de rêverie
mon âme s'est radoucie
Revoici l'euphorie
et aussi l'apathie
d'un après-grand bonheur,
et c'est main dans la main,
-Silence est mon copain-
que j'ai trouvé enfin,
après un long chemin
ce mot dont tant de fois, j'ai refusé l'écho
ce mot qui dit ma foi: credo
...Un pas de deux, belle âme, belle amie ?
Un pas de deux pour se raconter la vie ?
...Et l’écho de nos mots tissant la trame dune harmonie…
Avec amitié.
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
Ne fait-il pas plus froid ?
Ne vient-il pas toujours des nuits, de plus en plus de nuits ?
Ne faut-il pas dès le matin allumer des lanternes ?
Ne vient-il pas toujours des nuits, de plus en plus de nuits ?
Ne faut-il pas dès le matin allumer des lanternes ?
Nietzche
Imala, chaque fois que je te lis, je lis cette citation de Nietzche dans ta signature, et chaque fois j'éprouve une sorte de frisson indéfinissable : il y a une profondeur poétique d'une densité incroyable dans ces quelques mots... .
Re: J'écris...
Magnus a écrit:Ne fait-il pas plus froid ?
Ne vient-il pas toujours des nuits, de plus en plus de nuits ?
Ne faut-il pas dès le matin allumer des lanternes ?NietzcheImala, chaque fois que je te lis, je lis cette citation de Nietzche dans ta signature, et chaque fois j'éprouve une sorte de frisson indéfinissable : il y a une profondeur poétique d'une densité incroyable dans ces quelques mots... .
N'est-ce pas ?...
Je l'ai choisie à dessein : elle reflète le lieu, où, le plus souvent, mon âme se tient...
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
J'ai écris ce texte pour contester les dires des chrétiens évangéliques, qui insidieusement, (inconsciemment ? ) laissent entendre que le Salut n'est pas si gratuit que cela !
DETTE
Le Passé se présenta et dit :
- Voici, il te faut payer le prix !
- C’est bien trop cher dit le Présent ! Je ne peux pas !
- Alors quelqu’un devra payer pour toi…
- Non, hélas, personne ne me cautionnera !
A son tour la Nuit se présenta et dit :
- Viens t’en te cacher dans mes replis…
Alléché, le Présent néanmoins répondit :
- Tu es bien trop noire, en toi plus d’espoir. Non, vraiment, merci !
Le No Mans Land vint à son tour et dit :
- Viens avec moi. Chez moi, pas de contour, et pas de berge
Seul le silence émerge.
Pas de oui, pas de non.
Pas besoin d’opinion.
- Quoi donc ? Tu me propose une vie sans horizon, ni raison ?...
On ne peut vivre ainsi, laisse moi donc, je reste ici !
Le Vide à son tour s’avança et dit :
- Fais le mort. Vis en mon sein,
Et comprend bien qu’ici, il ne t’arrivera rien !
- Mon Dieu ! Quelle misère !
Crois bien que je préfère,
A toute absence d’oraison
A toute absence de passion,
Vivre sans frein
Et avec faim !
Même si cela hâte ma fin !
Le passé revint à la charge et dit :
- Paie moi donc ! Tu ne peux sans cesse repousser l’échéance de ta dette.
Aux abois, le présent ne répondit pas.
C’est alors qu’à l’heure du soir naissant
Colorant le ciel pâle,
S’avança, majestueuse, l’Aurore Boréale.
Du sein de ses draperies ondoyantes
De ses couleurs étincelantes
Et de ses lumières changeantes
Une voix d’homme se fit entendre :
- Le prix est payé !
- La faute expiée !
- La dette acquittée !
Le Passé et le Présent, assis ensemble, virent et comprirent qu’il leur faudrait du temps.
A l’un, pour ne plus revendiquer ; à l’autre, au contraire, pour cesser de se justifier
Ainsi que d’inventer, milles moyens de s’esquiver.
Le Passé et le Présent, assis ensemble virent dans le lointain
L’Avenir s’avancer sur un chemin de pierres.
Le Passé, le Présent et l’Avenir, soudain
Furent alors comme nimbés de lumière !
… Ce fût là, l’effet d’un vœu, d’une prière !
« Je ne veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère, quand devant moi tombent en défaillance les esprits, les âmes que j’ai faites. A cause de son avidité coupable, je me suis irrité et le l’ai frappé, je me suis caché dans mon indignation ; et le rebelle a suivi le chemin de son cœur. J’ai vu ses voies, et je le guérirai ; je lui servirai de guide, et je le consolerai, lui et ceux qui pleurent avec lui. Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près, dit l’Eternel je les guérirai. » Es.57 :16-19
L'avenir est un présent que nous fait le passé ! André Malraux
DETTE
Le Passé se présenta et dit :
- Voici, il te faut payer le prix !
- C’est bien trop cher dit le Présent ! Je ne peux pas !
- Alors quelqu’un devra payer pour toi…
- Non, hélas, personne ne me cautionnera !
A son tour la Nuit se présenta et dit :
- Viens t’en te cacher dans mes replis…
Alléché, le Présent néanmoins répondit :
- Tu es bien trop noire, en toi plus d’espoir. Non, vraiment, merci !
Le No Mans Land vint à son tour et dit :
- Viens avec moi. Chez moi, pas de contour, et pas de berge
Seul le silence émerge.
Pas de oui, pas de non.
Pas besoin d’opinion.
- Quoi donc ? Tu me propose une vie sans horizon, ni raison ?...
On ne peut vivre ainsi, laisse moi donc, je reste ici !
Le Vide à son tour s’avança et dit :
- Fais le mort. Vis en mon sein,
Et comprend bien qu’ici, il ne t’arrivera rien !
- Mon Dieu ! Quelle misère !
Crois bien que je préfère,
A toute absence d’oraison
A toute absence de passion,
Vivre sans frein
Et avec faim !
Même si cela hâte ma fin !
Le passé revint à la charge et dit :
- Paie moi donc ! Tu ne peux sans cesse repousser l’échéance de ta dette.
Aux abois, le présent ne répondit pas.
C’est alors qu’à l’heure du soir naissant
Colorant le ciel pâle,
S’avança, majestueuse, l’Aurore Boréale.
Du sein de ses draperies ondoyantes
De ses couleurs étincelantes
Et de ses lumières changeantes
Une voix d’homme se fit entendre :
- Le prix est payé !
- La faute expiée !
- La dette acquittée !
Le Passé et le Présent, assis ensemble, virent et comprirent qu’il leur faudrait du temps.
A l’un, pour ne plus revendiquer ; à l’autre, au contraire, pour cesser de se justifier
Ainsi que d’inventer, milles moyens de s’esquiver.
Le Passé et le Présent, assis ensemble virent dans le lointain
L’Avenir s’avancer sur un chemin de pierres.
Le Passé, le Présent et l’Avenir, soudain
Furent alors comme nimbés de lumière !
… Ce fût là, l’effet d’un vœu, d’une prière !
« Je ne veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère, quand devant moi tombent en défaillance les esprits, les âmes que j’ai faites. A cause de son avidité coupable, je me suis irrité et le l’ai frappé, je me suis caché dans mon indignation ; et le rebelle a suivi le chemin de son cœur. J’ai vu ses voies, et je le guérirai ; je lui servirai de guide, et je le consolerai, lui et ceux qui pleurent avec lui. Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près, dit l’Eternel je les guérirai. » Es.57 :16-19
L'avenir est un présent que nous fait le passé ! André Malraux
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: J'écris...
tous ces messages me font le plus grand bien, bien plus que les discussions souvent oiseuses des autres sections, merci les filles.
"L'avenir de l'homme c'est la femme disait Aragon", et je le crois bien........mais pas Thatcher, ni Ségolène, que j'aime bien mais qui prend des accents de tribun devant son public.
Imala, je suis mille fois d'accord avec toi, et avec Elbi, qu'importent la pensée, la morale ( Voir discussion avec Bradou ), il faut ouvrir son cœur, mais..........ah! Eternel discutailleur que je suis........ouvrir son cœur, c'est prendre un risque énorme, notamment celui de ne pas supporter les souffrances de ce monde. Non ? Sauf à regarder ailleurs.....
"L'avenir de l'homme c'est la femme disait Aragon", et je le crois bien........mais pas Thatcher, ni Ségolène, que j'aime bien mais qui prend des accents de tribun devant son public.
Imala, je suis mille fois d'accord avec toi, et avec Elbi, qu'importent la pensée, la morale ( Voir discussion avec Bradou ), il faut ouvrir son cœur, mais..........ah! Eternel discutailleur que je suis........ouvrir son cœur, c'est prendre un risque énorme, notamment celui de ne pas supporter les souffrances de ce monde. Non ? Sauf à regarder ailleurs.....
Geveil- Akafer
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Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: J'écris...
gereve a écrit:(...)ouvrir son cœur, c'est prendre un risque énorme, notamment celui de ne pas supporter les souffrances de ce monde. Non ?
Oui.
Sauf à regarder ailleurs.....
Mais regarder ailleurs
C’est s’éloigner de son cœur…
Qui dira alors la douleur
De ceux qui sans mourir, meurent ?
Et...
C'est un malheur de ne pouvoir supporter le malheur. Bias (Philosophe Grec)
...
Gereve
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Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Humeur : Tranquille
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: J'écris...
C'est un malheur de ne pouvoir supporter le malheur
En tous cas, c'en est un pour moi, à cause de cela, je suis passé à côté de la vie, et par symétrie, j'ai fuit le bonheur.
En tous cas, c'en est un pour moi, à cause de cela, je suis passé à côté de la vie, et par symétrie, j'ai fuit le bonheur.
Dernière édition par gereve le Mar 30 Sep 2008 - 18:23, édité 1 fois
Geveil- Akafer
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Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: J'écris...
gereve a écrit:C'est un malheur de ne pouvoir supporter le malheur
En tous cas, c'en est un pour moi, à cause de cela, je suis passé à côté de la vie, et par symétrie, je n'ai fuit le bonheur.
je n'ai fuit le bonheur.? moi pas compris! (ce que tu as écrit, pas ce que tu voulais dire)
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: J'écris...
Message corrigé. :salut:
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: J'écris...
En tous cas, c'en est un pour moi, à cause de cela, je suis passé à côté de la vie, et par symétrie, j'ai fuit le bonheur.
Je ne sais à quelle expérience ton dire ici se rapporte, mais j'ai envie de répondre : (pardon si cela te paraît trop pédant !) il n'est jamais trop tard pour bien faire...
... Que rien, plus jamais, ne t'en empêche Gereve... C'était mon souhait du jour 8)
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
sauf à regarder ailleurs...
s'inventer un monde meilleur
où tous les enfants gambadent joyeusement,
près de leurs parents, amoureusement
enlacés.
où les vieux sourient à leurs petits enfants
qui viennent les voir régulièrement
pour jouer.
où les jeunes rêvent et rient , princes charmants
de leur si jolie Belle au bois dormant
assoiffés.
mais la vraie vie est ici, tromperie
qui nous force à regarder le danger,
la tristesse, autour de nous se glisser.
fumisterie!
impossible de regarder le malheur
sans donner du fond du coeur... notre coeur
notre vie n'est pas gâchée pour autant
le bonheur est dans le pré, il t'attend
Elbi qui a toujours 20 ans!
s'inventer un monde meilleur
où tous les enfants gambadent joyeusement,
près de leurs parents, amoureusement
enlacés.
où les vieux sourient à leurs petits enfants
qui viennent les voir régulièrement
pour jouer.
où les jeunes rêvent et rient , princes charmants
de leur si jolie Belle au bois dormant
assoiffés.
mais la vraie vie est ici, tromperie
qui nous force à regarder le danger,
la tristesse, autour de nous se glisser.
fumisterie!
impossible de regarder le malheur
sans donner du fond du coeur... notre coeur
notre vie n'est pas gâchée pour autant
le bonheur est dans le pré, il t'attend
Elbi qui a toujours 20 ans!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: J'écris...
HORS DU TEMPS
Dans l’embrasure d’une porte entrouverte
Toute une vie offerte !
Alors, s’avancer un peu
Contempler, sans être curieux,
Mais pour le plaisir.
De joie, de paix
Et sans aucun délai
Satisfaire son désir.
Dans l’angle de la cuisine
Entre le corridor et l’officine
Tel un métronome géant
Le morbier, rythme les rondes du temps
Egrène ses secondes lentement.
Sur la toile cirée
Dans le compotier
De beaux fruits posés
Attendant d’être savourés
Accordent leurs couleurs
Ainsi que, subtiles, leur odeur.
Dans une flaque de soleil
Sur les tomettes vermeils
Un chat s’étire paresseusement.
Sur le rebord de la fenêtre
Une tarte aux pommes, refroidit tout doucement.
Débusquant un coin sombre
Un rayon de poussière
Sachant éloigner les ombres
Danse et vibre de lumière.
Par la fenêtre entrouverte
Le bruit d’une nature en fête :
Bruissement de feuilles se caressant
Chant des grillons parfois s’interrompant
Trilles d’oiseaux se répondant
Eau de la fontaine, s’échappant joyeusement.
Plus loin dans la maison
C’est une comptine d’enfant
Que l'on entend.
Reprise légèrement
Par les notes d’un vieux piano discordant !
Au clocher du village
La grosse Bertha sonne 16 heures…
Alors doucement se retirer
A leur douceur, abandonner
Ces gens que l’on a à peine croisés…
C’était là un des visages simples du bonheur !
Celui d’une existence pour l’instant sans douleurs.
Et sur les routes de sa vie revenir
Oui, s’en retourner. Marcher.
Les sentes de sa paix gravir.
Ne pas rester sur le seuil
Les fossés du deuil
Pour cette fois encore : franchir ! Imala
Dans l’embrasure d’une porte entrouverte
Toute une vie offerte !
Alors, s’avancer un peu
Contempler, sans être curieux,
Mais pour le plaisir.
De joie, de paix
Et sans aucun délai
Satisfaire son désir.
Dans l’angle de la cuisine
Entre le corridor et l’officine
Tel un métronome géant
Le morbier, rythme les rondes du temps
Egrène ses secondes lentement.
Sur la toile cirée
Dans le compotier
De beaux fruits posés
Attendant d’être savourés
Accordent leurs couleurs
Ainsi que, subtiles, leur odeur.
Dans une flaque de soleil
Sur les tomettes vermeils
Un chat s’étire paresseusement.
Sur le rebord de la fenêtre
Une tarte aux pommes, refroidit tout doucement.
Débusquant un coin sombre
Un rayon de poussière
Sachant éloigner les ombres
Danse et vibre de lumière.
Par la fenêtre entrouverte
Le bruit d’une nature en fête :
Bruissement de feuilles se caressant
Chant des grillons parfois s’interrompant
Trilles d’oiseaux se répondant
Eau de la fontaine, s’échappant joyeusement.
Plus loin dans la maison
C’est une comptine d’enfant
Que l'on entend.
Reprise légèrement
Par les notes d’un vieux piano discordant !
Au clocher du village
La grosse Bertha sonne 16 heures…
Alors doucement se retirer
A leur douceur, abandonner
Ces gens que l’on a à peine croisés…
C’était là un des visages simples du bonheur !
Celui d’une existence pour l’instant sans douleurs.
Et sur les routes de sa vie revenir
Oui, s’en retourner. Marcher.
Les sentes de sa paix gravir.
Ne pas rester sur le seuil
Les fossés du deuil
Pour cette fois encore : franchir ! Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
je ne suis pas d'humeur, où donc a pu passer
mon sourire?
Quelque chose est cassé, et j'ai même oublié
de t'écrire!
Les étoiles se sont éteintes
ce soir
Mon coeur laisse échapper une plainte
à tiroir
Où sont les oiseaux messagers
de bonheur?
Ils ont fui loin de tout danger,
sans un heurt,
Retrouver ailleurs le soleil:
outremer,
Les éclats de rire nonpareil
offerts.
Le silence envahit ma vie
goguenard,
suivi du blues, je suis servie!
quel cafard.
mon sourire?
Quelque chose est cassé, et j'ai même oublié
de t'écrire!
Les étoiles se sont éteintes
ce soir
Mon coeur laisse échapper une plainte
à tiroir
Où sont les oiseaux messagers
de bonheur?
Ils ont fui loin de tout danger,
sans un heurt,
Retrouver ailleurs le soleil:
outremer,
Les éclats de rire nonpareil
offerts.
Le silence envahit ma vie
goguenard,
suivi du blues, je suis servie!
quel cafard.
Mais demain s'ouvre à la lumière,
mon Amour!
Tu retrouveras ta joie première
comme toujours.
Tu n'es pas un oiseau de nuit
mon trésor.
Chaque jour, ta vie tu construis
corps à corps.
pas très en forme! ce soir, Elbi!
essayer de franchir, encor et encor
l'obstacle qui m'hypnotise
ElBilqîs
mon Amour!
Tu retrouveras ta joie première
comme toujours.
Tu n'es pas un oiseau de nuit
mon trésor.
Chaque jour, ta vie tu construis
corps à corps.
pas très en forme! ce soir, Elbi!
essayer de franchir, encor et encor
l'obstacle qui m'hypnotise
ElBilqîs
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Re: J'écris...
...
je ne suis pas d'humeur,
où donc a pu passer
mon sourire?
… s’en est allé marcher
D’un pas faussement dégagé
sur les routes vilaines
Mais pourtant si humaines,
De la grande mélancolie
Qui vous fait comme une amnésie
De toutes les heures accordées
Et si bien habitées
D’amour et d’amitié.
Quelque chose est cassé, et j'ai même oublié
de t'écrire!
Les étoiles se sont éteintes
ce soir
Mon coeur laisse échapper une plainte
à tiroir
Où sont les oiseaux messagers
de bonheur?
… se sont écartés
Effarouchés
Et ont laissé passer
Sans un bruit
Ce qui au cœur : nuit.
Le bonheur ne peut être forcé !
Le malheur lui
N’a pas besoin de messager
Il lui est si facile de s’imposer !
Ils ont fui loin de tout danger,
sans un heurt,
Retrouver ailleurs le soleil:
outremer,
Les éclats de rire nonpareil
offerts.
Le silence envahit ma vie
goguenard,
suivi du blues, je suis servie!
quel cafard.
Allons ! De lui détourne tes regards
Et sors du brouillard…
Avec amitié
Imala
je ne suis pas d'humeur,
où donc a pu passer
mon sourire?
… s’en est allé marcher
D’un pas faussement dégagé
sur les routes vilaines
Mais pourtant si humaines,
De la grande mélancolie
Qui vous fait comme une amnésie
De toutes les heures accordées
Et si bien habitées
D’amour et d’amitié.
Quelque chose est cassé, et j'ai même oublié
de t'écrire!
Les étoiles se sont éteintes
ce soir
Mon coeur laisse échapper une plainte
à tiroir
Où sont les oiseaux messagers
de bonheur?
… se sont écartés
Effarouchés
Et ont laissé passer
Sans un bruit
Ce qui au cœur : nuit.
Le bonheur ne peut être forcé !
Le malheur lui
N’a pas besoin de messager
Il lui est si facile de s’imposer !
Ils ont fui loin de tout danger,
sans un heurt,
Retrouver ailleurs le soleil:
outremer,
Les éclats de rire nonpareil
offerts.
Le silence envahit ma vie
goguenard,
suivi du blues, je suis servie!
quel cafard.
Allons ! De lui détourne tes regards
Et sors du brouillard…
Mais demain s'ouvre à la lumière,
mon Amour!
Oui, demain est un autre jour !
Tu retrouveras ta joie première
comme toujours.
Tu n'es pas un oiseau de nuit
mon trésor.
Chaque jour, ta vie tu construis
corps à corps.
pas très en forme! ce soir, Elbi!
essayer de franchir, encor et encor
l'obstacle qui m'hypnotise
ElBilqîs
Et qui, parfois hélas, nous fait comme une hantise !
mon Amour!
Oui, demain est un autre jour !
Tu retrouveras ta joie première
comme toujours.
Tu n'es pas un oiseau de nuit
mon trésor.
Chaque jour, ta vie tu construis
corps à corps.
pas très en forme! ce soir, Elbi!
essayer de franchir, encor et encor
l'obstacle qui m'hypnotise
ElBilqîs
Et qui, parfois hélas, nous fait comme une hantise !
Avec amitié
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
merci Imala, ma soeur
tu me fais chaud au coeur
tu me fais chaud au coeur
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: J'écris...
ElBilqîs a écrit:merci Imala, ma soeur
tu me fais chaud au coeur
...J'aime être ta soeur
Je reconnais ta valeur...
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: J'écris...
"Hippolyte, ô ma soeur! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles!
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin!"
( mon poète préféré...)
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles!
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin!"
( mon poète préféré...)
bernard1933- Aka Tpat
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