Les grands romans de science fiction
+4
Opaline
Dragoon
kaf3
Wooden Ali
8 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Les grands romans de science fiction
Je poste ce nouveau fil suite à un échange avec un autre foroumeur, où j'ai eu la très bonne surprise de découvrir que d'autres personnes que moi connaissent le genre dit de "science-fiction", et considèrent que dans ce genre, certains auteurs expriment des idées et notions très profondes.
De manière générale, quand on parle de SF à un "non initié" , la personne vous répond : la SF ? Je n'aime pas ! Et impossible de le /la convaincre d'ouvrir ne serait qu'un bouquin, ou même en lire une seule page. Pour lui, c'est tout vu : la SF, c'est un "sous-genre", c'est forcément des élucubrations pseudo-scientifiques sans intérêt quelconque, avec moult péripéties et aventures abracadadrantes tout juste bonnes à amuser les gamins ou les ados boutonneux.
Personnellement, j'ai été amenée à lire de la SF dans les années 70 (ben voui...), et à cette époque le genre commençait à s'extirper de son image de litérature de quai de gare. C'est aux Etats-Unis et aussi en Grande Bretagne, où l'on est beaucoup moins élitistes et où une Marguerite Duras n'aurait aucun succès qu'un vivier d'auteurs de grande qualité c'est lancé dans le genre (genre qu'on opposait au "mainstream", c'est-à-dire le roman réaliste de Monsieur-Madame-Tout-Le-Monde).
Donc, je vous propose dans ce fil de découvrir, si vous ne connaissez pas, la science-fiction comme genre. Et aussi, de dire si ça vous chante pourquoi vous n'en lisez jamais. Enfin si vous êtes "initié(e)" au genre, de venir parler de vos lectures. Et s'il y a foule, si ça se bouscule au portillon pour parler des bouquins (ou films) de SF qui vous ont passionné, on pourra faire d'autres fils, bien sûr !
De manière générale, quand on parle de SF à un "non initié" , la personne vous répond : la SF ? Je n'aime pas ! Et impossible de le /la convaincre d'ouvrir ne serait qu'un bouquin, ou même en lire une seule page. Pour lui, c'est tout vu : la SF, c'est un "sous-genre", c'est forcément des élucubrations pseudo-scientifiques sans intérêt quelconque, avec moult péripéties et aventures abracadadrantes tout juste bonnes à amuser les gamins ou les ados boutonneux.
Personnellement, j'ai été amenée à lire de la SF dans les années 70 (ben voui...), et à cette époque le genre commençait à s'extirper de son image de litérature de quai de gare. C'est aux Etats-Unis et aussi en Grande Bretagne, où l'on est beaucoup moins élitistes et où une Marguerite Duras n'aurait aucun succès qu'un vivier d'auteurs de grande qualité c'est lancé dans le genre (genre qu'on opposait au "mainstream", c'est-à-dire le roman réaliste de Monsieur-Madame-Tout-Le-Monde).
Donc, je vous propose dans ce fil de découvrir, si vous ne connaissez pas, la science-fiction comme genre. Et aussi, de dire si ça vous chante pourquoi vous n'en lisez jamais. Enfin si vous êtes "initié(e)" au genre, de venir parler de vos lectures. Et s'il y a foule, si ça se bouscule au portillon pour parler des bouquins (ou films) de SF qui vous ont passionné, on pourra faire d'autres fils, bien sûr !
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Salut Siva,
J'ai commencé pour ma part au début des années 60 (hé,hé !). Les collections étaient rares et relativement chères mais heureusement il y avait Fiction et Galaxy pour s'alimenter. C'est, finalement un genre très riche qui titille bien les papilles du cerveau.
J'avais préparé pour un autre forum une petite liste de musts que je te soumets.
Ballard
Jim G.
Sécheresse
Boyd
John
Les libertins du ciel
Bradbury
Ray
Les chroniques martiennes
Brown
Fredric
Fantômes et farfafouilles
Brunner
John
Les productions du temps
Dick
Philip K.
Le maître du Haut-Château
Disch
Thomas
Génocides
Farmer
Philip Jose
Les amants étrangers
Farmer
Philip Jose
Le Fleuve de l'Eternité
Henlein
Robert
En terre étrangère
Keyes
Daniel
Des fleurs pour Algernon
Matheson
Richard
Je suis une légende
Miller
Walter M.
Un cantique pour Leibovitz
Moore
Ward
Autant en emporte le temps
Sheckley
Robert
Les erreurs de Joenes
Silverberg
Robert
Les déportés du cambrien
Silverberg
Robert
Les monades urbaines
Simak
Clifford D.
Demain les chiens
Spinrad
Norman
Jack Barron et l'éternité
Sturgeon
Theodore
Les plus qu'humains
Vance
Jack
Le maître des dragons
Vonnegut
Kurt jr
Abattoir
Williamson
Jack
Plus noir que vous ne pensez
Zelazny
Roger
L'île des morts
Beaucoup d'oublis, bien sûr !
Quels sont tes auteurs favoris ?
J'ai commencé pour ma part au début des années 60 (hé,hé !). Les collections étaient rares et relativement chères mais heureusement il y avait Fiction et Galaxy pour s'alimenter. C'est, finalement un genre très riche qui titille bien les papilles du cerveau.
J'avais préparé pour un autre forum une petite liste de musts que je te soumets.
Ballard
Jim G.
Sécheresse
Boyd
John
Les libertins du ciel
Bradbury
Ray
Les chroniques martiennes
Brown
Fredric
Fantômes et farfafouilles
Brunner
John
Les productions du temps
Dick
Philip K.
Le maître du Haut-Château
Disch
Thomas
Génocides
Farmer
Philip Jose
Les amants étrangers
Farmer
Philip Jose
Le Fleuve de l'Eternité
Henlein
Robert
En terre étrangère
Keyes
Daniel
Des fleurs pour Algernon
Matheson
Richard
Je suis une légende
Miller
Walter M.
Un cantique pour Leibovitz
Moore
Ward
Autant en emporte le temps
Sheckley
Robert
Les erreurs de Joenes
Silverberg
Robert
Les déportés du cambrien
Silverberg
Robert
Les monades urbaines
Simak
Clifford D.
Demain les chiens
Spinrad
Norman
Jack Barron et l'éternité
Sturgeon
Theodore
Les plus qu'humains
Vance
Jack
Le maître des dragons
Vonnegut
Kurt jr
Abattoir
Williamson
Jack
Plus noir que vous ne pensez
Zelazny
Roger
L'île des morts
Beaucoup d'oublis, bien sûr !
Quels sont tes auteurs favoris ?
Wooden Ali- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 284
Identité métaphysique : sans
Humeur : ça va mieux !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Les grands romans de science fiction
Hello Siva
Personnellement, j’ai été initié très jeune à la SF avec la collection « Fleuve noir », il y a de cela……..ben disons pas mal de temps. Je me souviens des Jimmy Gieu , Bruss, Randa, etc…. dont je dévorais les livres.
J’ai le souvenir d’un matin d’hiver où j’avais prétexté une quelconque indisposition pour ne pas aller en classe et pouvoir rester à la maison près du poêle à bois, lire « La révolte des Trifides » de je ne sais plus quel auteur. Cela fait longtemps de ça, mais le titre du roman et le sentiment de béatitude que j’ai connu ce jour là, ne s’effaceront jamais.
Ensuite, mon intérêt pour la SF n’a fait que grandir et je me suis intéressé aux auteurs anglo- saxons ; A C Clarke, P David, F Herbert, A Huxley, G Orwell etc….
Comme dit précédemment, c’est un univers qui me fascine et qui a toujours su éveiller en moi l’imaginaire et le merveilleux, sans oublier les questions métaphysiques, bien sûr.
Bon vous l’aurez compris, je suis un inconditionnel de SF.
Et puisque nous parlions, sur le fil initiateur, d’Hypérion, pourquoi ne pas commencer par ça ?
Qu’implique la notion du parasite « cruciforme » récupéré par la Pax ? Comment l’a -t-elle Intégré dans le dogme ? Comment la définition de mort en a-t-elle été transformée ?
A vous !
Personnellement, j’ai été initié très jeune à la SF avec la collection « Fleuve noir », il y a de cela……..ben disons pas mal de temps. Je me souviens des Jimmy Gieu , Bruss, Randa, etc…. dont je dévorais les livres.
J’ai le souvenir d’un matin d’hiver où j’avais prétexté une quelconque indisposition pour ne pas aller en classe et pouvoir rester à la maison près du poêle à bois, lire « La révolte des Trifides » de je ne sais plus quel auteur. Cela fait longtemps de ça, mais le titre du roman et le sentiment de béatitude que j’ai connu ce jour là, ne s’effaceront jamais.
Ensuite, mon intérêt pour la SF n’a fait que grandir et je me suis intéressé aux auteurs anglo- saxons ; A C Clarke, P David, F Herbert, A Huxley, G Orwell etc….
Comme dit précédemment, c’est un univers qui me fascine et qui a toujours su éveiller en moi l’imaginaire et le merveilleux, sans oublier les questions métaphysiques, bien sûr.
Bon vous l’aurez compris, je suis un inconditionnel de SF.
Et puisque nous parlions, sur le fil initiateur, d’Hypérion, pourquoi ne pas commencer par ça ?
Qu’implique la notion du parasite « cruciforme » récupéré par la Pax ? Comment l’a -t-elle Intégré dans le dogme ? Comment la définition de mort en a-t-elle été transformée ?
A vous !
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Wooden Ali a écrit:Salut Siva,
J'ai commencé pour ma part au début des années 60 (hé,hé !). Les collections étaient rares et relativement chères mais heureusement il y avait Fiction et Galaxy pour s'alimenter.
je me suis rajeunie un peu ... En fait, j'ai commencé fin des années 60. Mon premier vrai roman de SF, c'était "Cristal qui songe" de Theodore Sturgeon. Et à sa sortie, j'avais vu "2001, l'Odyssée de l'Espace" de Kubrick, je n'y avais pas compris grand-chose, mais ça m'avait fait laissée clouée sur mon fauteuil !
Il y avait une petite librairie de SF dans mon quartier, qui s'appelait 1984, et bien sûr j'ai lu le roman. Ensuite, j'ai fait comme toi, beaucoup de lectures dans Galaxie et Fiction.
Pour parler de mes auteurs préférés, c'est difficile, car il y en a plusieurs dans des styles complètement différents. J'ai découvert Asimov il y a seulement une dizaine d'année, alors qu'avant ça me rebutait (image trop "hard science"), mais finalement j'ai adoré le cycle de Fondation, Fondation Foudroyée, Nouvelle Fondation. Très intéressant, la notion de "psycho-histoire", et aussi le rôle des robots dans l'évolution de l'humanité : les robots, créés par l'homme, en viennent à diriger son évolution car ils sont devenus plus sages et clairvoyants, et presque "plus humains"...
Philip K. Dick, bien sûr : ce que j'ai préféré de lui, c'est la Trilogie Divine. Et bien sûr le roman que tu as cité. A noter les excellentes adaptations qu'il y a eu pour le cinéma (Blade Runner et... j'ai un trou de mémoire', je ne me souviens plus du titre l'autre !).
"Demain les Chiens", c'est mon préféré de Simak.
Dan Simmons, bien sûr, avec Hyperion et Endymion. Kim Stanley Robinson : la trilogie de Mars, et les Chroniques des Années Noires.
Silverberg, avec le Chateau de Lord Valentin, mais aussi des romans plus sérieux comme Zelig.
Et comme toi, j'en oublie bien d'autres (bientôt 40 ans de lectures!!!)
Par contre, je n'arrive pas à me faire à la "nouvelle vague" du roman cyberpunk : trop déjanté, souvent mal écrit (enfin pour moi), trop de jargon technique, aucune poésie, intrigues trop tarabiscotées (ou pas d'intrigue du tout...)
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Hitori a écrit:Hello Siva
Et puisque nous parlions, sur le fil initiateur, d’Hypérion, pourquoi ne pas commencer par ça ?
Qu’implique la notion du parasite « cruciforme » récupéré par la Pax ? Comment l’a -t-elle Intégré dans le dogme ? Comment la définition de mort en a-t-elle été transformée ?
D'accord, mais il va falloir que je me replonge dedans (ce ne serait que ma 3ème lecture) car les thèmes sont plutôt complexes. Et je me demande : est-ce qu'on doit tout dire ? Faut-il éviter de faire du "spoiler" tout en donnant envie de lire ou est-ce qu'on part du principe de discuter entre personnes qui l'ont lu ?
Bone, je vais le faire un peu, mais en indiquant : [size=14]SPOILER[/size]
Bon, je n'ai pas le livre sous la main (je ne suis pas à la maison), mais je dirai que le cruciforme, qui est en fait un parasite en forme de croix, enregistre les données biologiques de ceux qui le portent et reconstruit leur corps après leur mort. L'ennui, c'est que quand on a un cruciforme, on ne peut plus s'en débarasser : toute tentative pour l'enlever entraîne des douleurs atroces. Le premier personnage qui le subit, un prêtre, se rend compte qu'à chaque "renaissance", le porteur devient de plus en plus abruti, en fait il perd son âme et devient comme un animal. Il essaye de s'en débarrasser, préférant subir mille morts par le feu plutôt que d'accepter cette caricature de vie éternelle. Il sait que son combat est perdu d'avance, car chaque fois que son corps est détruit dans les flammes, le cruciforme le reconstruit pour qu'il subisse encore et encore la mort par le feu, sans espoir d'être sauvé : malgré tout il le fait, ce qui est très beau en soi. Il a la foi au sens le plus pur. Sachant que Dieu ne viendra pas le sauver, il choisit la liberté de brûler encore et encore... Cela donne un indice sur le rôle réel du cruciforme, qui est d'enchaîner l'homme et de le priver de son humanité. Or la Pax accepte ce terrible marché : pour asseoir son pouvoir, elle institue un nouveau pape, porteur du cruciforme, et rend obligatoire le port de ce parasite par tous ses adeptes (en fait ce sont des catholiques au départ). Ce faisant, la Pax a fait, si l'on veut, un "pacte avec le diable". Même si, en apparence, les effets secondaires les plus frappants (perte de facultés intellectuelles à chaque renaissance), le cruciforme sert toujours à canaliser les forces vitales des humains...
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Total Recall, peut-être ou Minority Report……Siva a écrit :
A noter les excellentes adaptations qu'il y a eu pour le cinéma (Blade Runner et... j'ai un trou de mémoire', je ne me souviens plus du titre l'autre !).
Ben….. on peut faire les deux non ?Et je me demande : est-ce qu'on doit tout dire ? Faut-il éviter de faire du "spoiler" tout en donnant envie de lire ou est-ce qu'on part du principe de discuter entre personnes qui l'ont lu ?
Donner des résumés en de grandes lignes directrices pour situer le roman n’empêche pas d’en discuter entre personnes qui l’ont lu. Cela permet de confronter plusieurs compréhensions différentes, surtout lorsque l’auteur laisse la porte ouverte….
Pour le cruciforme, ont peut aussi dire que la seule façon de s’en débarrasser c’est de mourir de la « vraie » mort. Mais cela est très difficile, car sous entend qu’il ne reste plus aucuns « restes » à partir desquels le cruciforme pourrait reconstruire le corps. Il faut que ce soit une annihilation complète, explosion d’un vaisseau spatial, par exemple.
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Oui, c'est Minority Report. En fait c'est adapté d'une nouvelle. Je n'ai pas vu Total Recall.
Dommage, je n'ai pas retrouvé mon exemplaire d'Hyperion. Tritri a du le prêter, reste à savoir à qui !
D'accord avec toi, j'espère ne pas avoir été trop précise dans ma description du cruciforme... laisser l'envie de lire, c'est un exercice difficile... Oui, on est très libre d'interprêter, avec Hyperion et sa suite. C'est une oeuvre d'une grande envergure, avec bien des aspects multiformes, c'est, je crois, le chef d'oeuvre de Dan Simmons. pour ceux qui ne connaissent pas, Dan Simmons a d'abord écrit des bouquins plus dans la veine "horreur". Il y a l' Echiquier du Mal, qui est génial, mais que je n'ai pas pu finir... Trop dur pour moi... Mais si j'en parle, c'est parce que c'est un aspect important chez Dan Simmons : la Mal (avec un grand "M"). On voit aussi dans Hyperion qu'il est fasciné par le mal, la souffrance...
Ne pourrait-on pas dire que dans cette oeuvre, il essaie d'apprivoiser le mal ? (Je pense au Gritche et à sa fonction dans le roman).
Et aussi, j'aimerais te poser une question : as-tu été captivée, comme moi, par les récits des différents personnages, en début de récit ? Et quel récit t'a le plus fasciné ? Pour les personnages, lequel trouves-tu le plus attachant ? Moi, j'ai un faible pour Martin Silenus.
Et le rôle de la poésie... que dire ? Mais nous y reviendrons peut-être, il y a tant à dire !
Dommage, je n'ai pas retrouvé mon exemplaire d'Hyperion. Tritri a du le prêter, reste à savoir à qui !
D'accord avec toi, j'espère ne pas avoir été trop précise dans ma description du cruciforme... laisser l'envie de lire, c'est un exercice difficile... Oui, on est très libre d'interprêter, avec Hyperion et sa suite. C'est une oeuvre d'une grande envergure, avec bien des aspects multiformes, c'est, je crois, le chef d'oeuvre de Dan Simmons. pour ceux qui ne connaissent pas, Dan Simmons a d'abord écrit des bouquins plus dans la veine "horreur". Il y a l' Echiquier du Mal, qui est génial, mais que je n'ai pas pu finir... Trop dur pour moi... Mais si j'en parle, c'est parce que c'est un aspect important chez Dan Simmons : la Mal (avec un grand "M"). On voit aussi dans Hyperion qu'il est fasciné par le mal, la souffrance...
Ne pourrait-on pas dire que dans cette oeuvre, il essaie d'apprivoiser le mal ? (Je pense au Gritche et à sa fonction dans le roman).
Et aussi, j'aimerais te poser une question : as-tu été captivée, comme moi, par les récits des différents personnages, en début de récit ? Et quel récit t'a le plus fasciné ? Pour les personnages, lequel trouves-tu le plus attachant ? Moi, j'ai un faible pour Martin Silenus.
Et le rôle de la poésie... que dire ? Mais nous y reviendrons peut-être, il y a tant à dire !
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Oui, le mal tient une place prépondérante dans l’oeuvre. Le Gritche matérialise ce mal et le fait qu’il puisse se déplacer dans le temps et apparaît de ce fait indestructible, voudrait laisser entendre que le mal sera de toute éternité.Siva a écrit :
Ne pourrait-on pas dire que dans cette oeuvre, il essaie d'apprivoiser le mal ? (Je pense au Gritche et à sa fonction dans le roman).
D’ailleurs le Gritche est récupéré par l’Eglise de l’Expiation Finale qui l’a nommé le seigneur de la douleur et en fait l’ « Ange de l’expiation finale », qui sera l’exterminateur de l’espèce humaine.
Ben, pour moi, c’est le récit de Fedmahn Kassad qui m’a le plus captivé. Son origine, son parcours, sa rencontre avec Monéta dans le simulateur. Le fait que l’on balance entre simulation et réalité, sans trop savoir qui est l’une ou l’autre. Et surtout ce qui me le rend sympathique, c’est que c’est un guerrier, avec un code d’honneur hérité de l’ancien Bushido terrien. Son abnégation, sa détermination, son courage sont dignes de respect.Et aussi, j'aimerais te poser une question : as-tu été captivée, comme moi, par les récits des différents personnages, en début de récit ? Et quel récit t'a le plus fasciné ? Pour les personnages, lequel trouves-tu le plus attachant ? Moi, j'ai un faible pour Martin Silenus
La poésie vient émailler le récit proprement dit et lui apporte un souffle romantique et lyrique venant tempérer la violence toujours sous jacente.Et le rôle de la poésie... que dire ? Mais nous y reviendrons peut-être, il y a tant à dire !
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Hitori a écrit:
Oui, le mal tient une place prépondérante dans l’oeuvre. Le Gritche matérialise ce mal et le fait qu’il puisse se déplacer dans le temps et apparaît de ce fait indestructible, voudrait laisser entendre que le mal sera de toute éternité.
D’ailleurs le Gritche est récupéré par l’Eglise de l’Expiation Finale qui l’a nommé le seigneur de la douleur et en fait l’ « Ange de l’expiation finale », qui sera l’exterminateur de l’espèce humaine.
Mais finalement, le Gritche, c'est autre chose, on le découvre à la fin.
La poésie vient émailler le récit proprement dit et lui apporte un souffle romantique et lyrique venant tempérer la violence toujours sous jacente.
Oui, c'est certain. La poésie est quand même centrale dans le bouquin. Enfin, je veux dire, ce n'est pas juste pour décorer ! Il y a la poésie, et aussi la mythologie, réunies dans le fameux Keats, le titre des romans étant tirés d'une oeuvre de Keats. (Et j'rai même jusqu'à dire que Dan Simmons a repris le mythe d'Hyperion avec peut-être plus de succès que Keats, dont le poème lyrique, somme toute assez lourd n'a pas soulevé l'enthousiasme des lecteurs... )
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Oui, mais là, il est peut-être préférable de laisser un peu de mystère pour que les potentiels futurs lecteurs puissent découvrir par eux-mêmes ?Siva a écrit :
Mais finalement, le Gritche, c'est autre chose, on le découvre à la fin.
Tout à fait, rien à rajouter.Oui, c'est certain. La poésie est quand même centrale dans le bouquin. Enfin, je veux dire, ce n'est pas juste pour décorer ! Il y a la poésie, et aussi la mythologie, réunies dans le fameux Keats, le titre des romans étant tirés d'une oeuvre de Keats. (Et j'rai même jusqu'à dire que Dan Simmons a repris le mythe d'Hyperion avec peut-être plus de succès que Keats, dont le poème lyrique, somme toute assez lourd n'a pas soulevé l'enthousiasme des lecteurs... )
Par contre j’ai relevé quelques problématiques dans la crédibilité de l’histoire au niveau du temps.
Sol Weintraub devant le Sphinx voit sa fille Rachel revenir apparemment du futur portant un bébé dans ses bras. Et cet enfant, c’est elle-même dans le temps de Sol !!??
Pourtant, il est difficilement imaginable que la même personne puisse être en deux personne différentes venant de temps différents, au……. même instant.
Qu’en pensez-vous ?
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Bien sûr, c'est pourquoi je n'ai pas donné de détails...
Je ne me rappelle plus bien à quel moment de l'histoire cela se passe... Le bébé Rachel que la jeune fille porte dans ses bras est le bébé qui souffrait de la maladie de Merlin, n'est-ce pas ? Et qui a été enlevé par le Gritche au moment même où elle allait ne plus exister... Quand les Tombeaux du Temps s'ouvrent, est-ce que cela ne libère pas les différents "temps" possibles ? On aurait donc le bébé Rachel venu du passé du récit (le pélerinage), où rien n'est joué d'ailleurs ; et la femme Rachel venant du futur accompli grâce à l'histoire. Ces lignes temporelles virtuelles se croiseraient en certains "endroits" ou "moments".
Je ne me rappelle plus bien à quel moment de l'histoire cela se passe... Le bébé Rachel que la jeune fille porte dans ses bras est le bébé qui souffrait de la maladie de Merlin, n'est-ce pas ? Et qui a été enlevé par le Gritche au moment même où elle allait ne plus exister... Quand les Tombeaux du Temps s'ouvrent, est-ce que cela ne libère pas les différents "temps" possibles ? On aurait donc le bébé Rachel venu du passé du récit (le pélerinage), où rien n'est joué d'ailleurs ; et la femme Rachel venant du futur accompli grâce à l'histoire. Ces lignes temporelles virtuelles se croiseraient en certains "endroits" ou "moments".
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Oui, bien sûr, mais…… cela me semble hautement improbable que la même « personne » puisse se « rencontrer » même en faisant intervenir la possibilité de deux « continuum espace temps » se croisant en un point nodal.
Qu’arriverait-il si la femme Rachel venait à faire tomber durement le bébé Rachel et que celui-ci venait à mourir ? La femme Rachel continuerait elle d’exister ? J’ai lu autrefois un roman de Barjavel dont je ne me souviens plus le titre et dans lequel il aborde ce thème du voyage dans le temps.
Il y a longtemps que je l’ai lu et je ne me souviens plus très bien des détails, mais le point central de l’histoire est cela : Un des protagonistes remonte le temps et se retrouve en pleine guerre napoléonienne et tue un ancêtre à lui . Aussitôt, il …….disparaît. Ce qui semble logique (quoique la logique à bien du mal à tenir en équilibre lorsqu’on aborde ces notions), puisque si dans le passé son ancêtre n’existe plus, lui ne peut pas exister dans le présent !! Oui, mais voilà…..si son ancêtre est mort, il n’a pas donné de descendance et par conséquent lui ne peut avoir eu de père, donc, il n’a pas pu naître et tuer son ancêtre !!?? Nous nous trouvons là dans le cas de « Violation de causalité ». D’ailleurs Stéphen Hawking parle de « Conjecture de protection chronologique ».
Bien sûr ce cas de figure se rapporte dans le cas d’un « seul univers » dans lequel il n’y a qu’ « une seule personne» un "seul nous" et en supposant que l’on résolve le voyage dans le temps, par exemple grâce au Pont Einstein-Rosen.
Par contre, on peut faire l’hypothèse d’univers parallèles dans lesquels plusieurs « nous » existent dans des temps différents et histoires différentes. Rien n’empêcherait alors que « deux nous » se rencontrent à des âges différents.
Mais là, est-ce vraiment le même « nous ». Je veux dire, que si je prends l’exemple dito, le fait de tuer un autre « nous » ne me fera pas disparaître.
C’est pourquoi je pense que nous ne pourrons jamais vraiment nous rencontrer, quoiqu’en fait…..je n’en sais rien ! Et si on demandait à notre ami Ilibade. Peut-être a-t-il la réponse lui ? :D
Remarquez, cela me plairait bien de revoir le petit garçon que j’étais à 6 ans…….Non pas 6 ans, car c’est l’âge où j’ai perdu mon père, alors disons 5 ans et entamer un dialogue avec lui, pour voir si l’adulte qu’il est devenu n’a pas trahi ses rêves d’enfant.
Qu’arriverait-il si la femme Rachel venait à faire tomber durement le bébé Rachel et que celui-ci venait à mourir ? La femme Rachel continuerait elle d’exister ? J’ai lu autrefois un roman de Barjavel dont je ne me souviens plus le titre et dans lequel il aborde ce thème du voyage dans le temps.
Il y a longtemps que je l’ai lu et je ne me souviens plus très bien des détails, mais le point central de l’histoire est cela : Un des protagonistes remonte le temps et se retrouve en pleine guerre napoléonienne et tue un ancêtre à lui . Aussitôt, il …….disparaît. Ce qui semble logique (quoique la logique à bien du mal à tenir en équilibre lorsqu’on aborde ces notions), puisque si dans le passé son ancêtre n’existe plus, lui ne peut pas exister dans le présent !! Oui, mais voilà…..si son ancêtre est mort, il n’a pas donné de descendance et par conséquent lui ne peut avoir eu de père, donc, il n’a pas pu naître et tuer son ancêtre !!?? Nous nous trouvons là dans le cas de « Violation de causalité ». D’ailleurs Stéphen Hawking parle de « Conjecture de protection chronologique ».
Bien sûr ce cas de figure se rapporte dans le cas d’un « seul univers » dans lequel il n’y a qu’ « une seule personne» un "seul nous" et en supposant que l’on résolve le voyage dans le temps, par exemple grâce au Pont Einstein-Rosen.
Par contre, on peut faire l’hypothèse d’univers parallèles dans lesquels plusieurs « nous » existent dans des temps différents et histoires différentes. Rien n’empêcherait alors que « deux nous » se rencontrent à des âges différents.
Mais là, est-ce vraiment le même « nous ». Je veux dire, que si je prends l’exemple dito, le fait de tuer un autre « nous » ne me fera pas disparaître.
C’est pourquoi je pense que nous ne pourrons jamais vraiment nous rencontrer, quoiqu’en fait…..je n’en sais rien ! Et si on demandait à notre ami Ilibade. Peut-être a-t-il la réponse lui ? :D
Remarquez, cela me plairait bien de revoir le petit garçon que j’étais à 6 ans…….Non pas 6 ans, car c’est l’âge où j’ai perdu mon père, alors disons 5 ans et entamer un dialogue avec lui, pour voir si l’adulte qu’il est devenu n’a pas trahi ses rêves d’enfant.
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
On voit ça dans une série anglaise, Life on Mars : le héros, un flic 2006, se retrouve propulsé, suite à un accident, dans le passé en 1971. Il se rencontre, petit garçon, en 1971... on n'arrête pas le progrès ! Mais, ce sont de très furtives rencontres.
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Bonsoir,
Voici un classement pour la SF de poche:
http://www.pochesf.com/index.php?page=collection&pan=3
Là dedans, les livres que j'ai lu(ou vu ), ou les deux:
1-"Blade runner": vraiment...à tomber par terre!
2-"Cycle de Dune (1) - Dune (t1)": un livre-univers!
3-"Les robots": que serait la SF...sans lui?
4-"La planète des singes": une vision ironique de l'avenir!
5-"Le maître du Haut Château": une réalité alternative!
6-"La guerre des mondes": une critique...déguisée en roman de SF!
7-"La nuit des temps": une belle histoire d'amour!
8-"La machine à explorer le temps": une vraie utopie!
9-"2001 : L'odyssée de l'espace": pourquoi...le contact n'est pas
(encore) arrivé?
Voici un classement pour la SF de poche:
http://www.pochesf.com/index.php?page=collection&pan=3
Là dedans, les livres que j'ai lu(ou vu ), ou les deux:
1-"Blade runner": vraiment...à tomber par terre!
2-"Cycle de Dune (1) - Dune (t1)": un livre-univers!
3-"Les robots": que serait la SF...sans lui?
4-"La planète des singes": une vision ironique de l'avenir!
5-"Le maître du Haut Château": une réalité alternative!
6-"La guerre des mondes": une critique...déguisée en roman de SF!
7-"La nuit des temps": une belle histoire d'amour!
8-"La machine à explorer le temps": une vraie utopie!
9-"2001 : L'odyssée de l'espace": pourquoi...le contact n'est pas
(encore) arrivé?
kaf3- Sorti de l'oeuf
- Nombre de messages : 23
Localisation : Saint-Denis Ile de la Réunion
Identité métaphysique : Déiste-Agnostique
Humeur : Vacciné contre le Christianisme
Date d'inscription : 29/01/2009
Le cycle de Fondation (par Isaac Asimov)
Le Cycle de Fondation est une histoire de science fiction écrite par Isaac Asimov qui "consistait à rédiger un roman historique du futur ".
Les huit nouvelles originelles paraissent entre 1942 et 1950 dans Astounding Science Fiction.
Au début des années 1950, l'éditeur Gnome Press rassemble ces nouvelles et publie la trilogie fondamentale :
Ce que j'ai aimé :
L'intrigue : au delà de ces histoires de robots, il y a la PSYCHO-HISTOIRE...
Attention: Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Les huit nouvelles originelles paraissent entre 1942 et 1950 dans Astounding Science Fiction.
Au début des années 1950, l'éditeur Gnome Press rassemble ces nouvelles et publie la trilogie fondamentale :
- Fondation (Foundation, 1951) ;
- Fondation et Empire (Foundation and Empire, 1952) ;
- Seconde Fondation (Second Foundation, 1953).
- Fondation foudroyée (Foundation's Edge, 1982) ;
- Terre et Fondation (Foundation and Earth, 1986) ;
- Prélude à Fondation (Prelude to Foundation, 1988) ;
- L'Aube de Fondation (Forward the Foundation, 1992).
- 1. Prélude à Fondation
- 2. L'Aube de Fondation
- 3. Fondation
- 4. Fondation et Empire
- 5. Seconde Fondation
- 6. Fondation foudroyée
- 7. Terre et Fondation
Ce que j'ai aimé :
L'intrigue : au delà de ces histoires de robots, il y a la PSYCHO-HISTOIRE...
Attention: Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
- Spoiler:
- La Psychohistoire est une science imaginée par Isaac Asimov (avec l'aide de John Campbell), sorte de thermodynamique de l'humanité, dont l'objet est l'étude statistique des comportements de grands groupes d'êtres humains (de plusieurs milliards d'individus), dans le but de prévoir son évolution future. Le fondement de la Psychohistoire repose sur la théorie de la physique quantique et statistique : le comportement de chaque particule est imprévisible (statistique), cependant le comportement de l'ensemble (milliards de particules) répond aux lois de la physique et est parfaitement prévisible.
Afin d'éviter les paradoxes d'autoréférence, la psychohistoire est censée ne fonctionner que sur des populations qui ne sont pas (trop) informées, dans le détail, de ses conclusions. C'est pourquoi dès le départ la Fondation est scindée en deux : la partie visible qui ne s'occupe que de sciences exactes et historiques, et la Seconde Fondation, "à l'autre bout de la galaxie", qui veille dans l'ombre à la bonne application du Plan Seldon malgré les multiples aléas de l'histoire réelle. En fait, cette science avait été d'abord imaginée par un robot nommé R. Giskard Reventlov qui apparaît dans la série Robots. Étant donné qu'il avait été modifié, il pouvait voir et influencer les sentiments et décisions des humains ; il était "télépathe". Cette qualité lui permit de pressentir l'existence de la Psychohistoire. Plus tard, R. Giskard Reventlov transmit cette idée au robot R. Daneel Olivaw. Bien des années après, Hari Seldon découvre lui aussi cette nouvelle science et c'est sous l'impulsion discrète de R. Daneel Olivaw qu'il la rendra enfin applicable. Les personnages de R. Daneel Olivaw et de R. Giskard Reventlov font le lien entre le Cycle de Fondation et celui des robots.
Bien que capable de prédire la réaction de masses humaines à certains événements, la Psychohistoire ne fonctionne que pour un très grand nombre d'individus et est incapable de prévoir la réaction d'un individu isolé face à un stimulus donné. Elle reconnaît par contre l'influence d'actes de petite envergure sur l'ensemble de la population qu'elle considère. On peut en cela l'apparenter à la — tout-à-fait scientifique — théorie du chaos.
Dragoon- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 304
Date d'inscription : 07/02/2009
Re: Les grands romans de science fiction
j'ai dévoré des tonnes et des tonnes de romans de sf.
ce qu'jai préféré : la série des princes d'ambre de zelazny, il faudrait vraiment en faire une série télé !
voir sur ce site
ce qu'jai préféré : la série des princes d'ambre de zelazny, il faudrait vraiment en faire une série télé !
voir sur ce site
Le Cycle des Princes d'Ambre
Chef d'oeuvre de la littérature à mon goût, le Cycle des Princes d'Ambre a été écrit par Roger Zelazny et comporte 10 tomes. Débuté en 1970, le Cycle ne s'achèvera qu'en 1991 ! Mélangeant science-fiction, héroïc-fantasy voire policier, le style de la saga m'a tout de suite séduit. Pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, je vous assure que vous manquez quelque chose. Une fois que l'on commence on ne peut plus s'arrêter tellement l'intrigue vous prend. Entre découvertes, fausses vérités, leurres,..., Zelazny vous plonge dans un Univers intraitable, celui des Princes d'Ambre !
Voici un petit résumé de la saga d'Ambre. Trop peu pour dévoiler toute la complexité de l'oeuvre mais suffisant pour vous donner envie de la lire (et relire) !
1) Les 9 Princes d'Ambre
Premier volume de la série des Princes d'Ambre, où Zelazny a su éclairer l'étrange modernité des contes de fées.
Un amnésique se sauve d'un asile psychiatrique après avoir appris le nom de la personne qui l'a fait interner: sa propre soeur. Celle-ci lui révèle qu'il s'appelle Corwin et qu'il est un des neufs frères qui se disputent le royaume d'Ambre, le seul monde réel, les autres n'étant que ses reflets.
2) Les Fusils d'Avalon
Enrichi de nouveaux personnages et de nouveaux concepts, l'univers d'Ambre se déploie ici en un somptueux éventail.
Il est détenteur d'un fabuleux secret, un merveilleux stratège qui lui permet de passer à volonté d'ombre en ombre... Mais il va se heurter à un traître plus fort que son ombre: un être qui a le pouvoir de se déplacer dans toutes les dimensions.
3) Le Signe de la Licorne
L'imagination flamboyante de Zelazny au service du merveilleux pour ce troisième volume de la série des Princes d'Ambre.
Corwin, le prince d'Ambre destiné au trône découvre son frère Caine assassiné. Ce sont des créatures d'Ombre qui l'ont tué, mais qui leur a armé la main ? La recherche du meurtrier conduit Corwin à travers bien des embûches, au seuil d'une révélation mille fois plus importante: la véritable nature de l'étrange royaume d'Ambre de ses mystères et de ses contradictions.
4) La Main d'Obéron
Un danger menace le royaume d'Ambre. Une lèpre noire envahit la Marelle, ce labyrinthe magique qui permet aux membres de la famille royale de passer d'un monde à l'autre et de manipuler le temps. Est-ce le fait d'un des princes qui, par amour du pouvoir, irait jusqu'à mettre en péril l'existence même du royaume ? Faut-il y voir l'intervention des puissances maléfiques qui hantent les Cours du Chaos ? Ou bien la main d'Obéron, le roi disparut dont les Princes d'Ambre redoutent jusqu'au souvenir ?
5) Les Cours du Chaos
Le roi Obéron s'est éclipsé pour la deuxième fois, laissant sa succession ouverte. Mais ce n'est plus pour manipuler en secret les ambitions de ses enfants qui tous convoitent le trône. C'est pour tenter de sauver le royaume, qu'assaillent déjà les forces du Chaos. Ambre la magique, Ambre et sa Marelle prodigieuse, Ambre dont notre Terre n'est qu'un reflet, risque de disparaître. Pour la sauver, il faut s'en dévoiler les ultimes mystères... Et la licorne blanche viendra sceller provisoirement le destin des neufs princes d'Ambre.
6) Les Atouts de la Vengeance
Des neufs Princes d'Ambre, c'est à présent Random qui gouverne le monde dont tous les autres, notre Terre y comprise ne sont que des ombres. Corwin, lui, a disparu, on le croit mort ou privé de raison. Son fils, Merlin, mène depuis huit ans à San-Francisco une existence qui serait paisible si un mystérieux personnage ne tentait de l'assassiner une fois l'an, à date fixe. Est-ce à cause de la Roue spectrale, l'ordinateur aux facultés très spéciales sur lequel il travail ? Les Atouts, la Marelle, à laquelle est venu s'ajouter un autre labyrinthe initiatique, le Logrus, voilà recréé l'univers déroutant d'Ambre que l'intrusion de l'informatique rend plus complexe encore.
7) Le Sang d'Ambre
Avoir à ses trousses un mystérieux ennemi qui tente de vous assassiner à date fixe, voilà qui n'est pas drôle. Être trahi par son meilleur ami et se retrouver prisonnier d'une grotte de cristal ayant la propriété de vous priver de vos pouvoirs: rude coup pour le moral. Devoir sa liberté à une femme qui a juré votre perte et partir ensuite à sa rescousse pour le compte de quelqu'un dont vous avez tout lieu de vous méfier, voilà qui devient très compliqué. Tel est pourtant le lot de Merle Corey. Mages espiègles tapis dans les replis de la réalité, tueurs à gages surgis d'une ruelle obscure, torrents de fleurs jaillis du néant, rien de ce qui est susceptible de mettre en échec ses talents de super magicien ne lui sera épargné. Décidément, il y a quelque chose de pourri au royaume d'Ambre et de ses ombres. Mais qui exactement ?
8) Le Signe du Chaos
Quand on appartient à l'illustre famille des Princes d'Ambre, tout peut arriver. Par exemple, comme Merle Corey en fait l'expérience à la fin du Sang d'Ambre, se trouver projeté dans l'univers d'Alice au Pays des Merveilles. Une situation qui n'est pas forcément désagréable. Mais quand un monstrueux Jabberwock surgit du décor pour se lancer à vos trousses, qu'il est de surcroît rejoint par un Ange Igné de la dernière férocité, vous êtes en droit d'estimer que le Chaos a de drôles de façons de vous faire signe et qu'il est temps de mettre hors d'état de nuire des ennemis qui ont le pouvoir de vous débusquer jusque dans les rêves d'autrui. Encore faut-il les démasquer, démêler le vrai du faux, le traité de l'allié, dans un monde de plus en plus semblable à un gigantesque palais des glaces.
9) Chevalier des Ombres
Surprise de taille pour Merlin Corey au terme de l'affrontement titanesque qui, à la fin du Signe du Chaos, l'a opposé à Jurt, son demi-frère ennemi: il a reconnu en Masque, le mystérieux sorcier qui l'accable de ses espiègleries depuis le Sang d'Ambre, un être cher à son coeur qu'il croyait définitivement disparu. Est-ce encore un tour de l'incorrigible Jasra ? Merlin n'a pas le temps d'approfondir la question, à peine celui de reprendre son souffle. Projeté dans l'espace déroutant qui s'étend entre les univers-ombres, le voici confronté aux simulacres de tous ceux qui, à un moment ou à un autre, ont foulé la Marelle ou son équivalent "chaotique", le Logrus. D'où proviennent ces simulacres ? Pourquoi cherchent-ils à obtenir de Merlin qu'il prenne parti pour Ambre ou les Cours du Chaos? Au coeur du gigantesque échiquier où le promènent des forces qui le dépassent, une autre révélation, vertigineuse, attend le fils de Corwin...
10) Prince du Chaos
Être prince d'Ambre n'a jamais été facile. Mais se trouver écartelé entre sa mère, sorcière du Logrus, et son père, champion de la Marelle, relève du cauchemar. Surtout quand on se trouve pris au centre d'une partie d'échec à l'échelle du cosmos, sommé de choisir entre l'Ordre et le Chaos. Tel est pourtant le sort de Merle Corey, devenu héritier putatif du trône du Chaos, mais fidèle défenseur de l'équilibre de l'univers. Parviendra-t-il à préserver cet équilibre - et accessoirement à sauver la dame de ses pensées, dont l'orbite héberge un joyau convoité par toute les puissances en présence ? Réponse dans ce dixième et dernier acte d'un théâtre auprès duquel le drame élisabéthain fait figure d'aimable cour de récréation
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
J'ai dû lire tous les classiques de SF
Celui qui m'a le plus marqué :
Philip Arthur Farmer : la série "le monde du fleuve" : c'était d'une densité énorme ; toutes ces renaissances étranges, toutes ces rencontres (dont le Christ) dans un contexte différent, toutes générations confondues !
C'est une littérature qui permet au lecteur de faire travailler son imagination.
Une série que je n'ai pas pu achever car elle me faisait faire des cauchemars : Lovecraft , la série des Cthulhu ; effrayant !
Je relis avec grand intérêt, "Les Nouvelles du Grand Possible " de Marcel Thiry.
.
Celui qui m'a le plus marqué :
Philip Arthur Farmer : la série "le monde du fleuve" : c'était d'une densité énorme ; toutes ces renaissances étranges, toutes ces rencontres (dont le Christ) dans un contexte différent, toutes générations confondues !
C'est une littérature qui permet au lecteur de faire travailler son imagination.
Une série que je n'ai pas pu achever car elle me faisait faire des cauchemars : Lovecraft , la série des Cthulhu ; effrayant !
Je relis avec grand intérêt, "Les Nouvelles du Grand Possible " de Marcel Thiry.
.
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 3483
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Les grands romans de science fiction
Moi aussi j'ai adoré le "monde du fleuve", mais sans y croire, alors qu'il y a des SF tellement logiques qu'elles sont parfaitement crédible.
Qui a lu " La ruche d'Hellstrom" ? Un roman qui pose des questions de sociologie fondamentales; en voici le résumé:
La ruche d' Hellstrom, de Frank Herbert
par Gereve le Mar 10 Fév - 12:23
"La ruche d'Hellstrom" de Herbert, une abomination?
C’est l’histoire d’une ville souterraine humaine, fondée par une entomologiste sur l’exemple des fourmis; on y pratique la spécialisation des ouvriers, depuis les éxécutants jusqu’aux physiciens, à l’encéphale démesuré mais physiquement tellement faibles qu’ils doivent être portés par des “porteurs”. L’amour individuel y est considéré comme nuisible à l’espèce et est remplacé par l’amour de la “ruche”. Quant à la reproduction, elle s’effectue en permance dans une immense salle réservée aux orgies ainsi que dans des “troncs” féminins nourris par des tuyaux et fécondés artificiellement. Bref, autant d’horreurs aux yeux de nos cerveaux non mirmiréens. Cependant, il règne douceur et gentillesse et dévouement au sein de cette société et son “chef” est un homme intelligent, cultivé et sensible essentiellement préoccupé par la survie de l’espèce humaine, survie compromise par le comportement de ceux que la ruche appelle “ les sauvages de l’extérieur”. C’est pourquoi ce livre m’intéresse, et je trouve que son auteur, Frank Herbert est tout simplement génial. Certes, certaines traditions de la ruche me paraissent à moi aussi des horreurs, comme celles que j’ai décrites ci-dessus, ou le fait que les morts sont envoyés à la cuve pour y être recyclés comme protéïnes bonnes à consommer ( Comme dans le film “Soleil vert” ). Mais si je chausse mes lunettes de philosophe amateur et tente de dépasser mes réactions émotives primaires, je constate que nous les sauvages de la surface, avons aussi des comportements horribles: nous mangeons des cadavres d’animaux, nous nous tuons et torturons joyeusement et cruellement les uns les autres, nous envoyons des enfants faire le trottoir, ou vendons leurs organes à des banques d’organes, nous inventons Loft Story, nous nous déchirons cruellement dans les passions amoureuses, même dans des projets communs enthousiasmants comme la conquête de l’espace, nous gaspillons notre énergie et nos richesses du fait de conflits d’intérêts égoïstes, nous mangeons des escargots, etc.....Lisez ce livre, et dites moi ce que vous en pensez.
Qui a lu " La ruche d'Hellstrom" ? Un roman qui pose des questions de sociologie fondamentales; en voici le résumé:
La ruche d' Hellstrom, de Frank Herbert
par Gereve le Mar 10 Fév - 12:23
"La ruche d'Hellstrom" de Herbert, une abomination?
C’est l’histoire d’une ville souterraine humaine, fondée par une entomologiste sur l’exemple des fourmis; on y pratique la spécialisation des ouvriers, depuis les éxécutants jusqu’aux physiciens, à l’encéphale démesuré mais physiquement tellement faibles qu’ils doivent être portés par des “porteurs”. L’amour individuel y est considéré comme nuisible à l’espèce et est remplacé par l’amour de la “ruche”. Quant à la reproduction, elle s’effectue en permance dans une immense salle réservée aux orgies ainsi que dans des “troncs” féminins nourris par des tuyaux et fécondés artificiellement. Bref, autant d’horreurs aux yeux de nos cerveaux non mirmiréens. Cependant, il règne douceur et gentillesse et dévouement au sein de cette société et son “chef” est un homme intelligent, cultivé et sensible essentiellement préoccupé par la survie de l’espèce humaine, survie compromise par le comportement de ceux que la ruche appelle “ les sauvages de l’extérieur”. C’est pourquoi ce livre m’intéresse, et je trouve que son auteur, Frank Herbert est tout simplement génial. Certes, certaines traditions de la ruche me paraissent à moi aussi des horreurs, comme celles que j’ai décrites ci-dessus, ou le fait que les morts sont envoyés à la cuve pour y être recyclés comme protéïnes bonnes à consommer ( Comme dans le film “Soleil vert” ). Mais si je chausse mes lunettes de philosophe amateur et tente de dépasser mes réactions émotives primaires, je constate que nous les sauvages de la surface, avons aussi des comportements horribles: nous mangeons des cadavres d’animaux, nous nous tuons et torturons joyeusement et cruellement les uns les autres, nous envoyons des enfants faire le trottoir, ou vendons leurs organes à des banques d’organes, nous inventons Loft Story, nous nous déchirons cruellement dans les passions amoureuses, même dans des projets communs enthousiasmants comme la conquête de l’espace, nous gaspillons notre énergie et nos richesses du fait de conflits d’intérêts égoïstes, nous mangeons des escargots, etc.....Lisez ce livre, et dites moi ce que vous en pensez.
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Les grands romans de science fiction
Ben, je ne l'ai pas lu, Gereve. En ce moment je ne lis pas beaucoup de SF d"'ailleurs. Il me semble que le thème évoqué dans "la ruche" se retrouve dans d'autres romans de SF, mais... ma mémoire me fait défaut.
Re: Les grands romans de science fiction
Ben, lis le, ça vaut le détour.
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Les grands romans de science fiction
aparté pour gerève :
attention à ne pas mélanger biologie et la sociologie. la sociobiologie où les homme sont de petits insectes gouvernés par leurs instincts à la maslow, c'est très tentant mais c'est fondamentalement faux.
attention à ne pas mélanger biologie et la sociologie. la sociobiologie où les homme sont de petits insectes gouvernés par leurs instincts à la maslow, c'est très tentant mais c'est fondamentalement faux.
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Affirmation péremptoire, à moins que tu n'ais écrit une thèse démontrant cette assertion.Caillou a écrit:aparté pour gerève :
attention à ne pas mélanger biologie et la sociologie. la sociobiologie où les homme sont de petits insectes gouvernés par leurs instincts à la maslow, c'est très tentant mais c'est fondamentalement faux.
Faute d'être un spécialiste, je poserais comme hypothèse à vérifier que l'homme est un peu des deux, gouverné par ses instincts ( Sexe, faim, soif, comportement grégaire, etc ) et formé par son histoire et son environnement ( idées reçues, recherche, art, etc ).
Mais la remarque que tu fais rejoint la question que je me pose au sujet de la communauté d' Hellstrom: ses membres sont-ils encore des humains dans l'âme même s'ils en ont l'apparence?
C'est une question qui selon ma lecture, n'a pas de réponse claire dans le livre.
Les membres montrent un attachement inconditionnel à la "ruche", grâce d'une part à leur conditionnement et d'autre part aux produits chimiques diffusés dans l 'atmosphère.
Il n'y en a pas moins des chercheurs, peut-être même des artistes, mais ce n'est pas spécifié dans le livre.
Ils font preuve d'émotions, et notamment de colère quand on porte atteinte à un de leurs congénères.
Ils sont sujets à des doutes, notamment au niveau des dirigeants.
Ils ont un but clairement exprimé, conquérir le monde et remplacer les sauvages ( Toi et moi ) par la "ruche.
Bref, lis le et nous en reparlerons.
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Les grands romans de science fiction
Je retiens le titre, j'ai déjà essayé de lire plusieurs de Asimov, ou Dune, mais je n'"entre" pas dedans.
J'aimerais bien, je suis sûre que ce genre est très riche: le tout est de trouver un auteur qui m'accroche, mais apparemment, ce sera dur. Je n'aime déjà pas les romans en général, sauf les romans historiques.
J'aimerais bien, je suis sûre que ce genre est très riche: le tout est de trouver un auteur qui m'accroche, mais apparemment, ce sera dur. Je n'aime déjà pas les romans en général, sauf les romans historiques.
Invité- Invité
Re: Les grands romans de science fiction
Ne te force pas, leela, ça prouve que tu vis intensément dans le réel, moi beaucoup plus dans le rêve, hélas.
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Romans
» La mythologie et la science-fiction
» Un exercice de religion-fiction
» Hypothèse-fiction pour résoudre le problème de l'avortement
» Les grands Maîtres
» La mythologie et la science-fiction
» Un exercice de religion-fiction
» Hypothèse-fiction pour résoudre le problème de l'avortement
» Les grands Maîtres
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum