Jours de 2010
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Re: Jours de 2010
vrai que c'est beau ... évidemment, si on pense que c'était plutôt ça :
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Jours de 2010
Moi c'est Lilith l'immortelle que j'ai aimée
Jouant avec le serpent qui lui est dévoué.
Si j'étais un homme je rêverais sans cesse
De rencontrer un jour une telle déesse.
Sans être adepte de Lesbos, je dois admettre
Que tant de grâce et beauté ne peut que soumettre
Un homme, lui ôtant tout désir de chasteté,
Et devant elle ses genoux doivent plier.
C'est peut-être là le pouvoir qui fait horreur
Au saints comme aux ascètes terrassés de peur :
Comment leur Dieu, qui les a créés si parfaits
Par leur esprit superbe, a pu tracer ces traits ?
Pas de doute : cette créature est une infâme
C'est d'elle que vient tous leurs maux, cette femme
Qui leur désir excite avec son corps si doux,
Son sourire enfantin dont ils sont si jaloux.
Pourquoi cette rupture entre l'âme et la chair ?
Qui donc a eut l'idée stupide de la faire ?
Les hommes saints bien sûr, qui ont peur de leur corps
Et veulent que l'esprit soit toujours le plus fort.
Mais quelle vanité ! N'ont-ils donc point compris
Que la beauté des femmes est celle de l' Esprit,
Que même la plus bête, si elle sait les toucher
Au moment de l'amour offre l'éternité ?
Ma vision de ces choses est sans doute idéale,
Mais par Dieu, saints hommes, avec vos idées fatales,
Vous conspirez depuis trop de générations
Contre votre humanité, bon sens et raison.
Cessons de faire de la femme une catin,
Une ménagère, une mère qui prend soin
De son petit mari, ou une sale mégère
Quand ayant trop d' esprit elle ne sait vous complaire.
(Couplet "féministe", avec toutes mes plus humbles excuses)
Jouant avec le serpent qui lui est dévoué.
Si j'étais un homme je rêverais sans cesse
De rencontrer un jour une telle déesse.
Sans être adepte de Lesbos, je dois admettre
Que tant de grâce et beauté ne peut que soumettre
Un homme, lui ôtant tout désir de chasteté,
Et devant elle ses genoux doivent plier.
C'est peut-être là le pouvoir qui fait horreur
Au saints comme aux ascètes terrassés de peur :
Comment leur Dieu, qui les a créés si parfaits
Par leur esprit superbe, a pu tracer ces traits ?
Pas de doute : cette créature est une infâme
C'est d'elle que vient tous leurs maux, cette femme
Qui leur désir excite avec son corps si doux,
Son sourire enfantin dont ils sont si jaloux.
Pourquoi cette rupture entre l'âme et la chair ?
Qui donc a eut l'idée stupide de la faire ?
Les hommes saints bien sûr, qui ont peur de leur corps
Et veulent que l'esprit soit toujours le plus fort.
Mais quelle vanité ! N'ont-ils donc point compris
Que la beauté des femmes est celle de l' Esprit,
Que même la plus bête, si elle sait les toucher
Au moment de l'amour offre l'éternité ?
Ma vision de ces choses est sans doute idéale,
Mais par Dieu, saints hommes, avec vos idées fatales,
Vous conspirez depuis trop de générations
Contre votre humanité, bon sens et raison.
Cessons de faire de la femme une catin,
Une ménagère, une mère qui prend soin
De son petit mari, ou une sale mégère
Quand ayant trop d' esprit elle ne sait vous complaire.
(Couplet "féministe", avec toutes mes plus humbles excuses)
Un étrange bonheur
Je ne sais qui je suis quand je tombe en amour,
Humain et animal comme le Minotaure
Faisant au labyrinthe un stérile parcours,
Ou comme en promenade un perplexe centaure
Ne sait s'il aime Ariane ou alors sa jument.
Je sais que le désir jamais ne doit soumettre
Le coeur pensant de l'homme à son vouloir qui ment,
Mais jamais du désir n'ai su me rendre maître.
Car une voix lointaine a sur moi tel pouvoir
Que j'oublie qui je suis et quelle est ma nature.
Comment en un tel monde ai-je pu me mouvoir
Jusqu'au déclin de l'âge en restant immature?
Aimons cette douceur, elle nous adoucit;
Aimons cette douleur, elle nous rend adultes.
Mais ne nous laissons pas ronger par le souci,
A l'amour trop lointain ne rendons pas un culte.
J'instaure connivence entre la chair et l'âme,
Je ne veux pas de guerre interne dans mon corps.
Cet esprit peut produire une violente flamme;
Mais il redeviendra froid comme du bois mort.
Aucune vanité, on m'a bien fait comprendre
Que je devais tenir mon rang d'homme d'honneur;
A de telles raisons on ne peut que se rendre,
Avec, il faut le dire, un étrange bonheur.
Re: Jours de 2010
cé bô! Quel souffle poetal et romantique... Romantique, indeed . On sent Lamartine, revu par Claudel, avec bonheur : j'ai adoré Claudel , le rythme de Claudel, dans la pensée là-haut et pourtant si humaine .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Jours de 2010
JO a écrit:cé bô! Quel souffle poetal et romantique... Romantique, indeed . On sent Lamartine, revu par Claudel, avec bonheur : j'ai adoré Claudel , le rythme de Claudel, dans la pensée là-haut et pourtant si humaine .
Je suis comme toi, toute confute et pétrite d'admiration béate, à tel point ma chère que je n'ose, humble débutante sans mentor, poser mes mots à la suite.
Re: Jours de 2010
parfois
les mots ne viennent pas pour décrire son bonheur
ma foi,
mieux vaut se retenir et apprécier sur l'heure
ceux qui
nous sont si bien écrits par un ami poète
à qui
on se promet encore de faire un jour la fête
les mots ne viennent pas pour décrire son bonheur
ma foi,
mieux vaut se retenir et apprécier sur l'heure
ceux qui
nous sont si bien écrits par un ami poète
à qui
on se promet encore de faire un jour la fête
Invité- Invité
Multiples rencontres
Comme des vagabonds qui errent,
Traversant le même jardin,
Comme voyageurs du matin
Empruntant la même galère,
Nous traçons ces lignes précaires,
Et les répliques vont bon train.
Bien sûr, ce jeu n'est pas sans fin,
Chacun finira par se taire,
Mais avant ce temps de silence,
Quel bonheur, tous ces mots qui dansent
Tantôt plus haut, tantôt plus bas...
Sans affectation dans le style,
Sans vouloir que ça soit utile,
Comme le son d'un coeur qui bat.
Traversant le même jardin,
Comme voyageurs du matin
Empruntant la même galère,
Nous traçons ces lignes précaires,
Et les répliques vont bon train.
Bien sûr, ce jeu n'est pas sans fin,
Chacun finira par se taire,
Mais avant ce temps de silence,
Quel bonheur, tous ces mots qui dansent
Tantôt plus haut, tantôt plus bas...
Sans affectation dans le style,
Sans vouloir que ça soit utile,
Comme le son d'un coeur qui bat.
Re: Jours de 2010
Essayant d'accorder nos voix,
Nous répétons sans fins nos gammes
Tirant des claviers polygammes
Des airs subtils ou maladroits.
Si nous méconnaissons les lois,
Allons, cela n'est pas un drame :
Les chansons folles ont leur charme
Quand l'esprit est de bon aloi.
Au fil des lignes la tristesse
Se fiance avec la liesse
Quand l'écho de loin nous répond.
Alors le coeur vibre en silence,
L'âme entame comme une danse
Au son hasardeux d'un violon.
Nous répétons sans fins nos gammes
Tirant des claviers polygammes
Des airs subtils ou maladroits.
Si nous méconnaissons les lois,
Allons, cela n'est pas un drame :
Les chansons folles ont leur charme
Quand l'esprit est de bon aloi.
Au fil des lignes la tristesse
Se fiance avec la liesse
Quand l'écho de loin nous répond.
Alors le coeur vibre en silence,
L'âme entame comme une danse
Au son hasardeux d'un violon.
Re: Jours de 2010
Mêlant nos mots et nos prières
Nous écrivons avec entrain
Quatre lignes font un quatrain
Et un second suivra derrière.
Point n'est besoin d'être un expert
pour partager de bon matin
Quelques couplets ou un refrain
Il suffit d'aimer faire des vers
Et pour terminer le sonnet
J'y ajouterai deux tercets
De mots qui sortent de mon coeur
Amour, humour et sympathie
Et le sens de la répartie
Sont les ingrédients du conteur
Nous écrivons avec entrain
Quatre lignes font un quatrain
Et un second suivra derrière.
Point n'est besoin d'être un expert
pour partager de bon matin
Quelques couplets ou un refrain
Il suffit d'aimer faire des vers
Et pour terminer le sonnet
J'y ajouterai deux tercets
De mots qui sortent de mon coeur
Amour, humour et sympathie
Et le sens de la répartie
Sont les ingrédients du conteur
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Jours de 2010
Joli ! Mais, que vois-je ? J'ai fait une faute d'orthographe : sans fin avec un "s", quelle horreur ! Un modérateur passe par là ?
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