au paradis perdu
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Re: au paradis perdu
Tiens, un poème "réaliste" qui explique en partie mon humeur maussade :
Le fils magnifique
J'ai de la chance, j'ai un beau fils
Un fils magnifique, m'a t-on dit
Il est vraiment très beau, ce fils,
Croyez-m'en quand je vous le dit.
Evidemment ce fut facile
De se trouver une amie,
Une brune amie, quelle idylle
Jeune, fûtée et très jolie.
Une amie au coeur tendre, c'est sûr :
A quinze ou seize ans, jeune coeur
S'éprend du garçon un peu mûr,
Aux yeux si bleus, et beau parleur.
Le fils magnifique est parti,
Magnifiquement insouciant,
Faire ses études à Paris :
Il en rêvait depuis longtemps.
Sa belle a laissé au lycée,
Lui laissant l'espoir d'un futur
Elle est restée là sur le quai,
Tout en faisant bonne figure.
De temps en temps il revenait,
Lui parlait de la fac, et puis,
Aussi parfois il l'emmenait
Visiter la ville avec lui.
Mais à Paris on voit des gens,
Des gens au langage affuté,
Filles à l'air intelligent
Mais qui ne sont que des trainées.
Et voilà comment, j'en suis triste
Le fils magnifique est tombé :
Son amour jeté sur la piste
Sans se soucier d'un coeur brisé.
Je suis la mère de ce fils,
Mais pour moi il est étranger
J'ai même honte de ce fils :
Pour moi c'est comme avoir tué.
Le fils magnifique
J'ai de la chance, j'ai un beau fils
Un fils magnifique, m'a t-on dit
Il est vraiment très beau, ce fils,
Croyez-m'en quand je vous le dit.
Evidemment ce fut facile
De se trouver une amie,
Une brune amie, quelle idylle
Jeune, fûtée et très jolie.
Une amie au coeur tendre, c'est sûr :
A quinze ou seize ans, jeune coeur
S'éprend du garçon un peu mûr,
Aux yeux si bleus, et beau parleur.
Le fils magnifique est parti,
Magnifiquement insouciant,
Faire ses études à Paris :
Il en rêvait depuis longtemps.
Sa belle a laissé au lycée,
Lui laissant l'espoir d'un futur
Elle est restée là sur le quai,
Tout en faisant bonne figure.
De temps en temps il revenait,
Lui parlait de la fac, et puis,
Aussi parfois il l'emmenait
Visiter la ville avec lui.
Mais à Paris on voit des gens,
Des gens au langage affuté,
Filles à l'air intelligent
Mais qui ne sont que des trainées.
Et voilà comment, j'en suis triste
Le fils magnifique est tombé :
Son amour jeté sur la piste
Sans se soucier d'un coeur brisé.
Je suis la mère de ce fils,
Mais pour moi il est étranger
J'ai même honte de ce fils :
Pour moi c'est comme avoir tué.
Re: au paradis perdu
Ma mie voyons
c'est bien là la réaction d'1 mère
à Paris que des trainées ..
Je compatis je n'adhère pas
et je me sauve d'ailleurs on me court après
Lance 1 t'M ma Babe ..
c'est bien là la réaction d'1 mère
à Paris que des trainées ..
Je compatis je n'adhère pas
et je me sauve d'ailleurs on me court après
Lance 1 t'M ma Babe ..
Invité- Invité
Re: au paradis perdu
<je ne sais qui tu es, Invité,
C'est vrai que j'ai exagéré
Et puis ce n'est pas à Paris
Juste à côté
Et Paris, j'y ai habité
Je suis donc une trainée
Quel t'M lancer ?
J'ai envie de lancer :
"On n'est pas sérieux quand on a 19 ans, ou X ans"
C'est vrai que j'ai exagéré
Et puis ce n'est pas à Paris
Juste à côté
Et Paris, j'y ai habité
Je suis donc une trainée
Quel t'M lancer ?
J'ai envie de lancer :
"On n'est pas sérieux quand on a 19 ans, ou X ans"
- Spoiler:
- J'ai une réaction excessive car je connais la petite "lâchée", et je l'aimais.
Re: au paradis perdu
Que celui qui aime à volonté
Jette la première pierre .
Jette la première pierre .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : ailleurs
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: au paradis perdu
JO a écrit:Que celui qui aime à volonté
Jette la première pierre .
Bien sûr que non, mon poème est un poème, il n'est pas très bon de plus et tombe dans l'exagération, hyperbole, etc... Il n'est pas question de juger quelqu'un dont les amours changent, ce n'est pas ma tasse de thé. Mais, (et c'est un gros mais), il y a aussi la manière de faire. Bon, je n'ai pas entrer à dans les détails ni raconter ma vie privée et celle de mon fils, mais (oui, mais !), tu dois bien te douter que si j'ai écrit et publié ces vers, c'est qu'il y a -dans la façon dont les choses se sont passées / se passent encore d'ailleurs- des "éléments", dirons-nous, qui ont blessé mon coeur de mère, mais surtout mon coeur de femme... (ben oui !) et alors, patatrac !! J'ai réagi en me défoulant de la seule manière que je connaisse et qui ne soit pas trop destructrice : en écrivant.
Mais peut-être que j'aurais pas du publier.... mais j'avais envie de crier, alors au lieu de crier pour de vrai j'ai crié ici.
Re: au paradis perdu
Mais tu as bien fait : ce n'était pas une critique . Seulement, c'est vrai qu'on a tendance à prendre parti entre nos petits . J'ai vécu ça , aussi, et je crois que ce fut la pire époque de ma vie : je pleurais tout le temps , d'autant que là, je vivais la détresse de mon fils et l'arrachement d'une belle-fille aimée comme une fille et d'une petite fille qui est toujours la perle de ma vie . Courage : ça aussi, ça passe . Nos enfants ont une vie à vivre , et nous ne pouvons qu'être là, disponible , sans juger .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: au paradis perdu
Même si on est "contre", il faut rester "avec", en luttant pour la moindre peine , ici et là . Courage
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: au paradis perdu
Tiens, j'avais oublié de poster ça :
Voici qu'a sonné l'heure amère de midi :
Mon ami, vautrons-nous donc dans la Poésie !
Ainsi nous échapperons à ce temps austère
Bercés par les voyelles aux parfums de bière.
Laissons-là nos regrets, composons des sonnets,
Des odes, des balades des chants si parfaits,
Que les oiseaux des cieux pour nous s'arrêteront
De chanter, pour nous écouter, les yeux tous ronds.
Ami, amie, ma mie, vautre-toi avec moi
Dans la Poésie : ne renie pas ton émoi
Ni ta jeunesse, son feu ni son eau si pure
Sous les mots éblouis d'un éternel azur.
Elle est là ta jeunesse, ta force, ton courage
Elle est en toi enfouie, au creux du langage.
Ce n'est pas la sagesse et non plus la folie
C'est le souffle si doux à tes poumons ravis.
Ami, ne soit pas sage : à quoi cela sert ?
Vautre-toi dans l'amour, les mots bleux, les mots verts.
Ami, amie, ma mie, tu es vraiment unique
Tu es Dieu, Déesse sans connerie quantiques.
Ami, l'heure de midi pour toi a sonné :
Arrête-toi, c'est le milieu de la journée.
Avec moi, avec eux, échangeons des poèmes,
oublions la prose, oublions tous ces blasphèmes.
Chanter, chanter, toujours chanter : entendez-vous
Amis, ce chant monter ? C'est bien le chant des fous.
Les fous, fous de la Vie - quand la nuit les emporte
Ils chantent et dansent sur leur vies passées, mortes.
Voici qu'a sonné l'heure amère de midi :
Mon ami, vautrons-nous donc dans la Poésie !
Ainsi nous échapperons à ce temps austère
Bercés par les voyelles aux parfums de bière.
Laissons-là nos regrets, composons des sonnets,
Des odes, des balades des chants si parfaits,
Que les oiseaux des cieux pour nous s'arrêteront
De chanter, pour nous écouter, les yeux tous ronds.
Ami, amie, ma mie, vautre-toi avec moi
Dans la Poésie : ne renie pas ton émoi
Ni ta jeunesse, son feu ni son eau si pure
Sous les mots éblouis d'un éternel azur.
Elle est là ta jeunesse, ta force, ton courage
Elle est en toi enfouie, au creux du langage.
Ce n'est pas la sagesse et non plus la folie
C'est le souffle si doux à tes poumons ravis.
Ami, ne soit pas sage : à quoi cela sert ?
Vautre-toi dans l'amour, les mots bleux, les mots verts.
Ami, amie, ma mie, tu es vraiment unique
Tu es Dieu, Déesse sans connerie quantiques.
Ami, l'heure de midi pour toi a sonné :
Arrête-toi, c'est le milieu de la journée.
Avec moi, avec eux, échangeons des poèmes,
oublions la prose, oublions tous ces blasphèmes.
Chanter, chanter, toujours chanter : entendez-vous
Amis, ce chant monter ? C'est bien le chant des fous.
Les fous, fous de la Vie - quand la nuit les emporte
Ils chantent et dansent sur leur vies passées, mortes.
à l'approche d'un nouveau printemps
La poésie fleurit sur les douleurs tranquilles,
Son tissage patient se veut consolateur.
Nous ne retournerons plus sur cette lointaine île,
Nous avons renoncé à franchir l'équateur.
Nos travaux, nos jardins, nos vies et nos deux villes...
Car nous ne sommes pas des oiseaux migrateurs,
Et nous sommes d'un âge où l'on devient stérile,
Le désir amoindri d'un froid libérateur.
Soyons quand même heureux car le printemps s'approche,
Quand les choses vont mal on fait face, on s'accroche,
Une épreuve, pour nous, ce n'est qu'une leçon.
J'écris à l'encre noire avec un coeur noirci.
Obscur devient ce monde et mon esprit aussi,
Reviendra le printemps et sa douce chanson.
Son tissage patient se veut consolateur.
Nous ne retournerons plus sur cette lointaine île,
Nous avons renoncé à franchir l'équateur.
Nos travaux, nos jardins, nos vies et nos deux villes...
Car nous ne sommes pas des oiseaux migrateurs,
Et nous sommes d'un âge où l'on devient stérile,
Le désir amoindri d'un froid libérateur.
Soyons quand même heureux car le printemps s'approche,
Quand les choses vont mal on fait face, on s'accroche,
Une épreuve, pour nous, ce n'est qu'une leçon.
J'écris à l'encre noire avec un coeur noirci.
Obscur devient ce monde et mon esprit aussi,
Reviendra le printemps et sa douce chanson.
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