A quoi sert la poésie ?
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Re: A quoi sert la poésie ?
l'oiseau bleu n'a pas besoin
de l'etre, en poésie
c'est à ça qu'elle sert .
Même si c'est pas en vers: pas le temps !
de l'etre, en poésie
c'est à ça qu'elle sert .
Même si c'est pas en vers: pas le temps !
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: A quoi sert la poésie ?
Un essai d'adaptation de ton sonnet, Cochonfucius. Bon pour le rythme, ça n'est peut-être pas ça, mais je crois qu'en anglais on est plus libre avec ses pieds...
Some of us have made versification
That, alas ! is all in French wrought.
"Let's put them in English", we're good at translation
That's what sometimes some of us thought.
Sure, we could have done it, but t'was the question :
English is so tricky: the more you know the language
The more afraid of its traps : thus noone dare try a British version
T'was such a hard labour, no one thought he could manage.
But this site, you see, is really international
A British, who about sonnets were sentimental
Might stumble on our verse by pure chance.
English speaker, if thou come as a visitor
Poem lover, please do us a favour :
Translate what you can, for your friends of France.
Some of us have made versification
That, alas ! is all in French wrought.
"Let's put them in English", we're good at translation
That's what sometimes some of us thought.
Sure, we could have done it, but t'was the question :
English is so tricky: the more you know the language
The more afraid of its traps : thus noone dare try a British version
T'was such a hard labour, no one thought he could manage.
But this site, you see, is really international
A British, who about sonnets were sentimental
Might stumble on our verse by pure chance.
English speaker, if thou come as a visitor
Poem lover, please do us a favour :
Translate what you can, for your friends of France.
Re: A quoi sert la poésie ?
Under a dark absence of moon
I go wandering hastily
Pushing my feet ahead swiftly
Yet this night is the night of noon
Do not my Dear ask me whether
T'should have been nobler in the mind
To acknowledge that you have signed
My damnation with this feather
Twas but a silly act - Maybe
You would temper what was at odds
At many times the fool man nods
To this "to be or not to be ?"
We were not in this world designed
To accomplish what ev'ry pair
Accomplishes without despair
Two sweet lovers of sweet Love ceigned
Let us now part and do this now
We did to each other no harm
For about you there is a larm
That is lover too of a brow
I go wandering hastily
Pushing my feet ahead swiftly
Yet this night is the night of noon
Do not my Dear ask me whether
T'should have been nobler in the mind
To acknowledge that you have signed
My damnation with this feather
Twas but a silly act - Maybe
You would temper what was at odds
At many times the fool man nods
To this "to be or not to be ?"
We were not in this world designed
To accomplish what ev'ry pair
Accomplishes without despair
Two sweet lovers of sweet Love ceigned
Let us now part and do this now
We did to each other no harm
For about you there is a larm
That is lover too of a brow
Invité- Invité
Re: A quoi sert la poésie ?
Vow ! C'est de toi, Escape ?
Serais-tu un English-speaker ?
A native speaker I mean ?
Serais-tu un English-speaker ?
A native speaker I mean ?
Re: A quoi sert la poésie ?
Comme dirait quelqu'un que j'aime bien "On commence à jouer dans la cour des grands, là".
Re: A quoi sert la poésie ?
Escape a écrit:Oui, c'est de moi. No, I'm just a frog.
I daresay I am nonplussed:
You're a frog-eater of genius
Let me insist : it's amazing
I couldn't dream of such a thing.
For the love and sake of poetry
Or for the love of sheer beauty,
English speaker I will dub you
If I may : translate what you can, do !
Traduction approximative :
Osons le dire, oui, je suis stupéfaite
Mangeur de grenouille génial vous êtes.
Laissez-moi insister, c'est époustouflant
J'amais je n'aurais cru, même en rêvant.
Pour l'amour et l'envie de versifier
Ou pour la beauté que vous aimez
Je vous adoube Anglophone, si je peux :
Traduisez ce que vous pouvez, faites-le !
* le vouvoiement, c'est à cause de la rime...
Saved by a timely Escape
If the scholar who signs "Escape"
(And is well-known in this landscape)
Did want to try and give a hand,
On some good results we could land.
Si le maître Escape, érudit
Assez connu dans ces parages,
Veut ainsi se mettre à l'ouvrage,
De grands succès je lui prédis.
(And is well-known in this landscape)
Did want to try and give a hand,
On some good results we could land.
Si le maître Escape, érudit
Assez connu dans ces parages,
Veut ainsi se mettre à l'ouvrage,
De grands succès je lui prédis.
Re: A quoi sert la poésie ?
La poésie ne sert à rien : Elle n'est qu'un sublime moyen d'expression qui n'a d'autre mérite que celui d'enchanter notre cœur et notre esprit.
La Poésie est une Musique Divine; elle est comme "une prière" qui nous "projette", comme par "un coup de baguette magique", dans une autre Dimension : Celle de la Beauté; dans un autre monde : Celui de l'Amour.
Il y a en chacun de nous un poète qui "sommeille" !
Ainsi Théophille GAUTHIER écrivait-il dans son "pin des landes" :
"Le poète est ainsi dans les landes du monde :
Quand il est sans blessure, il garde son trésor !
... Il faut qu'il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, Divines larmes d'or !"
... Tandis-que Charles BAUDELAIRE disait, dans son Magnifique poème de "l'Albatros" :
"... Le poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer :
Exilé sur la terre au milieu des huées
... Ses ailes de géant l'empêchent de marcher !"
La Poésie est une Musique Divine; elle est comme "une prière" qui nous "projette", comme par "un coup de baguette magique", dans une autre Dimension : Celle de la Beauté; dans un autre monde : Celui de l'Amour.
Il y a en chacun de nous un poète qui "sommeille" !
Ainsi Théophille GAUTHIER écrivait-il dans son "pin des landes" :
"Le poète est ainsi dans les landes du monde :
Quand il est sans blessure, il garde son trésor !
... Il faut qu'il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, Divines larmes d'or !"
... Tandis-que Charles BAUDELAIRE disait, dans son Magnifique poème de "l'Albatros" :
"... Le poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer :
Exilé sur la terre au milieu des huées
... Ses ailes de géant l'empêchent de marcher !"
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 01/01/2011
Poésie d'hier et d'aujourd'hui
Deux étions qui aimions nous tenir auprès d’elle,
D’abord notre bon sens a dû s’en estourbir.
Elle, muse, sirène, antilope, hirondelle,
Ce qu’elle nous fit voir, on aima le subir.
Faisant trembler les corps dans un ardent désir,
Distillant chaque jour une phrase nouvelle,
Elle nous mit au lieu où l’on ne sait choisir…
Hélas, sur ses portraits, comme je la vois belle !
C’est sur la poésie que mon explication
A porté, même si tu as la tentation
De penser que je fais le portrait d’une muse.
Muse sans poésie, ce ne serait qu’un jeu,
Poésie sans la muse aurait bien faible enjeu.
Il est des mythes dont jamais nul ne s’abuse.
D’abord notre bon sens a dû s’en estourbir.
Elle, muse, sirène, antilope, hirondelle,
Ce qu’elle nous fit voir, on aima le subir.
Faisant trembler les corps dans un ardent désir,
Distillant chaque jour une phrase nouvelle,
Elle nous mit au lieu où l’on ne sait choisir…
Hélas, sur ses portraits, comme je la vois belle !
C’est sur la poésie que mon explication
A porté, même si tu as la tentation
De penser que je fais le portrait d’une muse.
Muse sans poésie, ce ne serait qu’un jeu,
Poésie sans la muse aurait bien faible enjeu.
Il est des mythes dont jamais nul ne s’abuse.
Le rimeur
Le rimeur est heureux s'il croit avoir du style,
S'il se sent souverain de la forme et du fond,
S'il croit pêcher le sens à l'abîme profond ;
Mais le sens, par nature, est chose plus subtile.
Les mots ne savent prendre attitude servile,
Assemblages entre eux par surprise se font,
Se croire leur patron, c'est être leur bouffon,
Peu leur chaut, en effet, de se savoir utiles.
Ne les lance donc pas à coups de manivelle,
Mais écoute leur voix toujours un peu nouvelle ;
Avant que d'assembler, regarde les fragments.
Ainsi qu'un échelon vers un beau théorème,
Chaque vers contribue au bâti d'un poème,
Comme, pierre après pierre, émerge un monument.
S'il se sent souverain de la forme et du fond,
S'il croit pêcher le sens à l'abîme profond ;
Mais le sens, par nature, est chose plus subtile.
Les mots ne savent prendre attitude servile,
Assemblages entre eux par surprise se font,
Se croire leur patron, c'est être leur bouffon,
Peu leur chaut, en effet, de se savoir utiles.
Ne les lance donc pas à coups de manivelle,
Mais écoute leur voix toujours un peu nouvelle ;
Avant que d'assembler, regarde les fragments.
Ainsi qu'un échelon vers un beau théorème,
Chaque vers contribue au bâti d'un poème,
Comme, pierre après pierre, émerge un monument.
Re: A quoi sert la poésie ?
Magnifique poème ! On y sent la "marque" d'un vrai grand poète !
... Mais je m'aperçois tu ne l'as pas "signé" ! Fait gaffe ! Tu risques, comme pour moi, "de t'attirer les foudres" de certaines personnes "bien-pensantes" (Et que je nommerai pas!) du site, à qui il importe peu de "laisser couler dans leur âme la musique magique d'un poème"... Mais à qui il faut ABSOLUMENT, et SURTOUT, des noms, et savoir qui l'a écris !!! (Il est bien évident que ce poème n'est pas de toi, "...Peu leur chaut" étant du "vieux Français"!)
Tu t'exposes ainsi à l'éventualité de te faire (Toujours comme pour moi!) traiter "d'imposteur", par ces "Très fins esprits" !!!
Enfin, j'ose espérer que, (comme pour moi encore!), ces suffrages déplaisants ne t'affecteront , ni ne te feront "chaud, ou froid" ? !
"Qu'importe le flacon... Pourvu qu'on ait l'ivresse?" , n'est-ce pas ? D'autant que, quelquefois, comme le disait Léon BLOY": "Faire lire un poème à certaines personnes... C'est comme donner une lampe magique à une taupe" !
... Ceci dit,voici un autre poème que je trouve très beau (Pour "la satisfaction" des "esprits fins" sus-cités, - Que je continuerai à ne pas nommer... Mais qui se reconnaîtront bien eux-mêmes!!! - je précise qu'il s'agit là, non d'un poèmes que j'ai écris, mais d'un poème d'Albert SAMAIN !) :
"Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme
Où dans l’air énervé flotte du repentir
Où sur la vague lente et lourde d’un soupir
Le cœur le plus secret aux lèvres vient mourir !
Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme
Et ces soirs là je vais, tendre comme une femme !
Il est de clairs matins de rose se coiffant
Où l’Âme a des gaietés d’eau vive sous les roches
Où le cœur est un ciel de Pâques plein de cloches
Où le corps et sans tâche et l’esprit sans reproche :
Il est de clairs matins de rose se coiffant
Ces matins là je vais, joyeux comme un enfant !
Il est de mornes soirs, où las de se connaître
Le cœur, vieux de mille ans s’assoit sur son butin
Où le plus cher passé est un décor éteint
Où s’agite un vague et minable cabotin :
Il est de mornes soirs, las du poids de connaître
Et ces soirs-là je vais, courbé comme un ancêtre !
... Il est des nuits de doute où l’angoisse vous tord
Où l’Âme, au bout de la spirale descendue
Pâle, livide, sur l’infini terrible suspendue
Sent le vent de l’abîme et recule, éperdue !
Il est des nuits de doute où l’angoisse vous tord
Et ces nuits-là je vais, dans l’ombre, comme un mort !
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 01/01/2011
Attribution des oeuvres
Mes poèmes sont signés "Cochonfucius" et répertoriés à divers endroits.
Pour celui-ci :
http://sonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/saisir.html
et pour une collection assez complète :
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/ispt.html
Les hommes du présent peuvent utiliser l'ancien français sans problème, alors que les hommes du Moyen Age n'ont pas eu l'idée d'utiliser notre langue. Nous ne percevons pas les intervalles temporels comme étant symétriques.
Pour celui-ci :
http://sonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/saisir.html
et pour une collection assez complète :
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/ispt.html
Les hommes du présent peuvent utiliser l'ancien français sans problème, alors que les hommes du Moyen Age n'ont pas eu l'idée d'utiliser notre langue. Nous ne percevons pas les intervalles temporels comme étant symétriques.
Re: A quoi sert la poésie ?
... Ce très joli poème est donc de toi ?
Toutes mes plus vives, et plus sincères Félicitations ! Tu es un vrai poète, "dans l'Âme"... Pas un "farceur" !!!
Tes vers sont très bons !!!
J'ai également cliqué sur ton lien : Tes poèmes sont vraiment très bons !!!
Toutes mes plus vives, et plus sincères Félicitations ! Tu es un vrai poète, "dans l'Âme"... Pas un "farceur" !!!
Tes vers sont très bons !!!
J'ai également cliqué sur ton lien : Tes poèmes sont vraiment très bons !!!
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 01/01/2011
Re: A quoi sert la poésie ?
L'aube de la froidure
L’aube de la froidure t’a surprise dans le soir
Et l’automne abyssal s’enflamma sous ta peau
Elle laissa sa morsure dont tu gardas mémoire
Elle insinua le mal, en toi, point de repos.
Et l’automne abyssal s’enflamma sous ta peau
Elle laissa sa brûlure en ton corps esseulé
Et insinua le mal, en toi, point de repos
Sous une lune obscur' tes pas furent égarés.
Elle laissa sa brûlure en ton corps esseulé
Les caresses d’antan firent vils souvenirs
Sous une lune obscur’ tes pas furent égarés
Et tu grinças des dents à vouloir les honnir.
Les caresses d’antan firent vils souvenirs
Alors tu leur laissas dire un peu du futur
Et tu grinças des dents à vouloir les honnir
Mais tu leur pardonnas l’aube de la froidure.
Chantal, tendresse novembre 2007
L’aube de la froidure t’a surprise dans le soir
Et l’automne abyssal s’enflamma sous ta peau
Elle laissa sa morsure dont tu gardas mémoire
Elle insinua le mal, en toi, point de repos.
Et l’automne abyssal s’enflamma sous ta peau
Elle laissa sa brûlure en ton corps esseulé
Et insinua le mal, en toi, point de repos
Sous une lune obscur' tes pas furent égarés.
Elle laissa sa brûlure en ton corps esseulé
Les caresses d’antan firent vils souvenirs
Sous une lune obscur’ tes pas furent égarés
Et tu grinças des dents à vouloir les honnir.
Les caresses d’antan firent vils souvenirs
Alors tu leur laissas dire un peu du futur
Et tu grinças des dents à vouloir les honnir
Mais tu leur pardonnas l’aube de la froidure.
Chantal, tendresse novembre 2007
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 05/11/2010
Re: A quoi sert la poésie ?
Vingt-quatre militaires
Vingt-quatre militaires, la mine bien aiguisée
S'échinent à me plaire, voudraient m'impressionner
Soldats au garde-à-vous, dès que je le demande
Se dressent, font les yeux doux, des mots je suis gourmande.
Vingt-quatre mâles, des vrais, tous dans la même salle
Scandent en accord parfait, un seul prénom: Chantal
Satisfaire mes désirs, est un commandement
Ils veulent y réussir, attendent mon jugement.
Vingt-quatre, je me disais, je n'y arriverai pas
S'ils me serrent de trop près, ils sonneront mon glas
Vingt-quatre fois par jour sont un enchantement
Vingt-quatre voix velours, me murmurent:«présent».
Vingt-quatre hommes entraînés, durs et plein d'allégresse
Vingt-quatre subordonnés à leur douce maîtresse.
J'ai été l'enseignante de français de 24 militaires en 2004 à la base militaire de Val Cartier à Québec, je me suis amusée à leur concocter ce petit poème « grivois » à la fin de la session.
Vingt-quatre militaires, la mine bien aiguisée
S'échinent à me plaire, voudraient m'impressionner
Soldats au garde-à-vous, dès que je le demande
Se dressent, font les yeux doux, des mots je suis gourmande.
Vingt-quatre mâles, des vrais, tous dans la même salle
Scandent en accord parfait, un seul prénom: Chantal
Satisfaire mes désirs, est un commandement
Ils veulent y réussir, attendent mon jugement.
Vingt-quatre, je me disais, je n'y arriverai pas
S'ils me serrent de trop près, ils sonneront mon glas
Vingt-quatre fois par jour sont un enchantement
Vingt-quatre voix velours, me murmurent:«présent».
Vingt-quatre hommes entraînés, durs et plein d'allégresse
Vingt-quatre subordonnés à leur douce maîtresse.
J'ai été l'enseignante de français de 24 militaires en 2004 à la base militaire de Val Cartier à Québec, je me suis amusée à leur concocter ce petit poème « grivois » à la fin de la session.
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 05/11/2010
Re: A quoi sert la poésie ?
Le souvenir de toi
Le souvenir de toi est beau et douloureux,
Le souvenir de toi m'est tendrement précieux,
Tes traces dans ma mémoire, empreintes inaltérables,
Illuminent mon soir, chagrin inéluctable.
La musique c'est toi, ta voix raisonne toujours,
Les cordes sous tes doigts se faisaient troubadour,
Le souvenir de toi, si belles harmonies.
Même si ton amour, pour moi, s'était éteint,
Même si tous tes jours avaient laissé ma main,
Je te regardais vivre, et mon âme discrète,
Souriait de tes rires, nourritures secrètes.
La musique c'est toi, ta voix raisonne toujours,
Les cordes sous tes doigts se faisaient troubadour,
Le souvenir de toi, si belles harmonies.
Ton souffle qui n'est plus, vent de désespérance,
Et ton coeur qui s'est tu vibre de ton absence,
Douceur en ton regard, pour ceux que tu aimais,
Au son de ta guitare, je t'aime à l'imparfait.
La musique c'est toi, ta voix raisonne toujours,
Les cordes sous tes doigts se faisaient troubadour,
Le souvenir de toi, superbe mélodie.
Chantal, 2005
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Date d'inscription : 05/11/2010
Re: A quoi sert la poésie ?
Paranoïa
Visages d’ange aux yeux de braises
démons de mon univers
lèvres carnivores au sourire bruyant
je vomis vos paroles mielleuses
d’avoir atteint le cœur de ma souffrance
déchets de mon univers
bouches vaniteuses au sourire jouissant
je piétine vos discours fallacieux
d’avoir si bien éclaboussé mon âme
parasites de mon univers
mélodie venimeuse aux refrains discordants
visages d’ange aux yeux de braise
j’abhorre votre séduisante fausseté
d’avoir contaminé ma liberté !
Alma, 1998
Visages d’ange aux yeux de braises
démons de mon univers
lèvres carnivores au sourire bruyant
je vomis vos paroles mielleuses
d’avoir atteint le cœur de ma souffrance
déchets de mon univers
bouches vaniteuses au sourire jouissant
je piétine vos discours fallacieux
d’avoir si bien éclaboussé mon âme
parasites de mon univers
mélodie venimeuse aux refrains discordants
visages d’ange aux yeux de braise
j’abhorre votre séduisante fausseté
d’avoir contaminé ma liberté !
Alma, 1998
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Date d'inscription : 05/11/2010
Re: A quoi sert la poésie ?
Je te dirai, pour ces deux "poème", et pour "simplifier"... Tout à fait le contraire de ce que j'ai affirmé à Cochonfucius !
... Un poème en "vers", sans au moins faire l'effort de respecter les pieds... C'est une horreur !
La poésie est une musique qui a un "rythme", et qui doit "couler", d'une Âme, vers une autre Âme... Non un vague "truc bizarre" avec lequel l'on s'efforce, à grand peine, avec quelques phrases sans recherche, et "arrangées à la sauvette": D'exprimer des sentiments !
... Un poème en "vers", sans au moins faire l'effort de respecter les pieds... C'est une horreur !
La poésie est une musique qui a un "rythme", et qui doit "couler", d'une Âme, vers une autre Âme... Non un vague "truc bizarre" avec lequel l'on s'efforce, à grand peine, avec quelques phrases sans recherche, et "arrangées à la sauvette": D'exprimer des sentiments !
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Re: A quoi sert la poésie ?
Duo : Sans nom(Bertrand) et Tendresse(Chantal)
Pseudo pantoum, mai 2007-05-27
Dans les regrets du temps
Dans les regrets du temps, les chagrins se rappellent
La douceur des printemps, au chant de l’hirondelle.
Les chagrins se rappellent, des promesses volées
Au chant de l'hirondelle, à l'aube de l'été.
Des promesses volées, comme tous les mirages
À l’aube de l’été, font naître ton visage.
Comme tous les mirages, mes illusions déçues
Font naître ton visage, en espoir entrevu.
Mes illusions déçues, dans le chant du ruisseau
En espoir entrevu, forment des ronds dans l’eau.
Dans le chant du ruisseau, les sanglots de l’orage
Forment des ronds dans l’eau, effaçant les nuages.
Les sanglots de l’orage, souvenirs de ta voix
Effaçant les nuages, de la peine à la joie.
Souvenirs de ta voix, qui ondoie dans le vent
De la peine à la joie, dans les regrets du temps.
Pseudo pantoum, mai 2007-05-27
Dans les regrets du temps
Dans les regrets du temps, les chagrins se rappellent
La douceur des printemps, au chant de l’hirondelle.
Les chagrins se rappellent, des promesses volées
Au chant de l'hirondelle, à l'aube de l'été.
Des promesses volées, comme tous les mirages
À l’aube de l’été, font naître ton visage.
Comme tous les mirages, mes illusions déçues
Font naître ton visage, en espoir entrevu.
Mes illusions déçues, dans le chant du ruisseau
En espoir entrevu, forment des ronds dans l’eau.
Dans le chant du ruisseau, les sanglots de l’orage
Forment des ronds dans l’eau, effaçant les nuages.
Les sanglots de l’orage, souvenirs de ta voix
Effaçant les nuages, de la peine à la joie.
Souvenirs de ta voix, qui ondoie dans le vent
De la peine à la joie, dans les regrets du temps.
Dernière édition par allégorie le Jeu 3 Fév 2011 - 15:30, édité 1 fois
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Re: A quoi sert la poésie ?
Jacinthe
Amour l’a rencontré, il chantait dans la nuit
Elle ignorait alors qu’il la ferait souffrir
Son coeur le regarda et s’éprit de désir
Elle était musicienne, elle chanta avec lui.
La musique scella leur union pour longtemps
Et dès le crépuscule jusqu’aux lueurs de l’aube
On entendit leurs voix malgré le jour qui rôde
Des plus belles harmonies, aux refrains discordants.
Amour ne pouvait pas survivre en plein soleil
Dans les replis du soir, il savait se cacher
Pourtant elle ne voulait qu’un peu de vérité
Il préféra l’ivresse à sa bouche vermeille.
Le mal l’a rencontré et en elle s’assoupit
Elle ignorait toujours que son corps le couvait
Amour l’avait quitté, son âme se désolait
Elle voulait rire encore et elle choisit la vie.
La musique fut fidèle, c’est elle qui la porta
Mais le mal grandissait, sa vie fut torturée
Il vola à ses ailes toute leur liberté
De cette souveraine, ne reste que la voix.
La mort guette le jour où son corps sclérosé
Ne pourra animer ce cœur qui veut survivre
Ses rêves sont magnifiés, mais elle ne peut les vivre
Clouée à son fauteuil, elle ne peut que pleurer
L’obscurité la couvre, sa lueur s’est éteinte
Et ne me parlez pas de son âme éternelle
On l’a TUÉ CENT FOIS, non! l’espoir est cruel
Ma cousine, mon amie, son prénom est Jacinthe.
Chantal,Québec, 2006
Amour l’a rencontré, il chantait dans la nuit
Elle ignorait alors qu’il la ferait souffrir
Son coeur le regarda et s’éprit de désir
Elle était musicienne, elle chanta avec lui.
La musique scella leur union pour longtemps
Et dès le crépuscule jusqu’aux lueurs de l’aube
On entendit leurs voix malgré le jour qui rôde
Des plus belles harmonies, aux refrains discordants.
Amour ne pouvait pas survivre en plein soleil
Dans les replis du soir, il savait se cacher
Pourtant elle ne voulait qu’un peu de vérité
Il préféra l’ivresse à sa bouche vermeille.
Le mal l’a rencontré et en elle s’assoupit
Elle ignorait toujours que son corps le couvait
Amour l’avait quitté, son âme se désolait
Elle voulait rire encore et elle choisit la vie.
La musique fut fidèle, c’est elle qui la porta
Mais le mal grandissait, sa vie fut torturée
Il vola à ses ailes toute leur liberté
De cette souveraine, ne reste que la voix.
La mort guette le jour où son corps sclérosé
Ne pourra animer ce cœur qui veut survivre
Ses rêves sont magnifiés, mais elle ne peut les vivre
Clouée à son fauteuil, elle ne peut que pleurer
L’obscurité la couvre, sa lueur s’est éteinte
Et ne me parlez pas de son âme éternelle
On l’a TUÉ CENT FOIS, non! l’espoir est cruel
Ma cousine, mon amie, son prénom est Jacinthe.
Chantal,Québec, 2006
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Re: A quoi sert la poésie ?
À l’ombre de mon père Québec, 10 mai 2008
À ses pieds, je me sais toute petite
son ombre posée sur moi
comme le parfum dans le temps des lilas
me rappelle que la fraîcheur est d’ici
dans le vent qui passe et revient
dans l’eau de la rivière
cachée du monde et du regard du soleil
qui vous met à nu
son ombre en parasol de bienveillance
immuable, le temps d’une vie d’homme
sentiment d’éternité…
Sa silhouette se dessine sur le paradis
ce colosse aux mains robustes et tendres
me caresse du bout des doigts
sa peau est lisse, rugueuse, parfois crevassée de souffrances
il se penche vers moi
éreinté, il se tord, se redresse
parfois…
dans le murmure de mes souvenirs
il s’élève encore
vers le ciel bleu
Il se drape à l’automne de couleurs chaudes
pour braver le temps
jusqu’à ce que l’aquilon les lui ravisse
jusqu’à ce qu’il soit chauve
et nu
il grelotte, tremble de perdre sa vie
dans un dernier frisson
s’endort doucement à la douleur
dans mon paysage,
il semble mort
planté en glace
racines de frimas
et moi j’attends longtemps
sa résurrection
Le jour de mai
bourgeons d’espoir suspendus au soleil
l’arbre revient de l’intérieur
j’écoute son sang qui bout
ma mémoire anticipe demain…
comme le parfum dans le temps des lilas
un parasol de bienveillance
sentiment d’éternité…
mon père n’est pas revenu.
La poésie n'a pas besoin de rimes, ni de compte de pieds pour que coule "la musique" d'une âme à une autre âme...
Peu importe j'écris par besoin, et cela va nécessairement te déplaire à toi. Je te défends bien de t'en prendre à ce dernier poème qui parle de mon père ( un hommme immense ) au cas où tu ne l 'aurais pas saisi...!!
À ses pieds, je me sais toute petite
son ombre posée sur moi
comme le parfum dans le temps des lilas
me rappelle que la fraîcheur est d’ici
dans le vent qui passe et revient
dans l’eau de la rivière
cachée du monde et du regard du soleil
qui vous met à nu
son ombre en parasol de bienveillance
immuable, le temps d’une vie d’homme
sentiment d’éternité…
Sa silhouette se dessine sur le paradis
ce colosse aux mains robustes et tendres
me caresse du bout des doigts
sa peau est lisse, rugueuse, parfois crevassée de souffrances
il se penche vers moi
éreinté, il se tord, se redresse
parfois…
dans le murmure de mes souvenirs
il s’élève encore
vers le ciel bleu
Il se drape à l’automne de couleurs chaudes
pour braver le temps
jusqu’à ce que l’aquilon les lui ravisse
jusqu’à ce qu’il soit chauve
et nu
il grelotte, tremble de perdre sa vie
dans un dernier frisson
s’endort doucement à la douleur
dans mon paysage,
il semble mort
planté en glace
racines de frimas
et moi j’attends longtemps
sa résurrection
Le jour de mai
bourgeons d’espoir suspendus au soleil
l’arbre revient de l’intérieur
j’écoute son sang qui bout
ma mémoire anticipe demain…
comme le parfum dans le temps des lilas
un parasol de bienveillance
sentiment d’éternité…
mon père n’est pas revenu.
La poésie n'a pas besoin de rimes, ni de compte de pieds pour que coule "la musique" d'une âme à une autre âme...
Peu importe j'écris par besoin, et cela va nécessairement te déplaire à toi. Je te défends bien de t'en prendre à ce dernier poème qui parle de mon père ( un hommme immense ) au cas où tu ne l 'aurais pas saisi...!!
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Re: A quoi sert la poésie ?
Au revoir chevalier !
Un moment pour ton âme, une pause pour ton corps
Puisque ce mal infâme se voudrait le plus fort
Tous ces jours loin de tout, seul à braver le noir
Cette larme sur ta joue raconte ton désespoir.
Un silence dans le temps, un trou noir dans l’espace
Ton absence, bel amant, dira le temps qui passe
Un câlin pour ton cœur si généreux de mots
Juste un peu de chaleur pour caresser ta peau.
Au revoir chevalier, ta belle t’attendra
Un mois ou une année, qu’importe puisque c’est toi
Tel un bijou précieux, tu viendras habiter
Le velours de ses yeux, le nid de ses pensées.
Au revoir chevalier !
Chantal, 30 mai 2006
Un moment pour ton âme, une pause pour ton corps
Puisque ce mal infâme se voudrait le plus fort
Tous ces jours loin de tout, seul à braver le noir
Cette larme sur ta joue raconte ton désespoir.
Un silence dans le temps, un trou noir dans l’espace
Ton absence, bel amant, dira le temps qui passe
Un câlin pour ton cœur si généreux de mots
Juste un peu de chaleur pour caresser ta peau.
Au revoir chevalier, ta belle t’attendra
Un mois ou une année, qu’importe puisque c’est toi
Tel un bijou précieux, tu viendras habiter
Le velours de ses yeux, le nid de ses pensées.
Au revoir chevalier !
Chantal, 30 mai 2006
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Re: A quoi sert la poésie ?
Amour exotique…
Ma main t’investiguait, si légère, si douce...
Quand ton dos se creusait imperceptiblement
Ton ventre ruisselant, tendu avidement.
Toi, l’amour exotique comme tu m’éclabousses.
Ma peau te suppliait d’encor’ plus de caresses
Quand ta bouche sur elle dessinait ses soupirs
Ton désir à l’étroit, complice des plaisirs
Toi, mon prince, aime-moi, fais de moi ta maîtresse.
Nos corps luisants d’envie, l’étreinte se fait jour,
Lèvres ! Cueillez les mots passionnés de l’amour,
Voracité, ivresse, embellissez l’instant
Nos âmes se murmurent, ardemment elles se plaisent
Le coeur chante toujours ce que les discours taisent
Volcaniques jouissances, délivrez les amants !
Chantal et Guy, Septembre 2006
Ma main t’investiguait, si légère, si douce...
Quand ton dos se creusait imperceptiblement
Ton ventre ruisselant, tendu avidement.
Toi, l’amour exotique comme tu m’éclabousses.
Ma peau te suppliait d’encor’ plus de caresses
Quand ta bouche sur elle dessinait ses soupirs
Ton désir à l’étroit, complice des plaisirs
Toi, mon prince, aime-moi, fais de moi ta maîtresse.
Nos corps luisants d’envie, l’étreinte se fait jour,
Lèvres ! Cueillez les mots passionnés de l’amour,
Voracité, ivresse, embellissez l’instant
Nos âmes se murmurent, ardemment elles se plaisent
Le coeur chante toujours ce que les discours taisent
Volcaniques jouissances, délivrez les amants !
Chantal et Guy, Septembre 2006
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Re: A quoi sert la poésie ?
Mourir l’été
Une feuille a dansé pour embellir mon île
Tournoiement de beauté, si légère et fragile
Mais l’or de sa parure ne m’a pas consolée
Mon cœur n’est que froidure, mon île désertée
Et les larmes du ciel savent bien ma souffrance
Perles d’eau, démentielle est notre connivence
Les fleurs se sont fanées et mon âme frissonne
J’ai vu mourir l’été dans les bras de l’automne.
Québec, 21 septembre 2006
Une feuille a dansé pour embellir mon île
Tournoiement de beauté, si légère et fragile
Mais l’or de sa parure ne m’a pas consolée
Mon cœur n’est que froidure, mon île désertée
Et les larmes du ciel savent bien ma souffrance
Perles d’eau, démentielle est notre connivence
Les fleurs se sont fanées et mon âme frissonne
J’ai vu mourir l’été dans les bras de l’automne.
Québec, 21 septembre 2006
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