A quoi sert la poésie ?
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Re: A quoi sert la poésie ?
"tu perds tes yeux dans les autres
ton corps est une idée fixe
ton âme est un caillot au centre du front
ta vie refoule dans son amphore
et tu meurs
tu meurs à petites lampées sous tes semelles"
(Extrait de "Soir tourmente")
"C'est mon affaire
la terre et moi
flanc contre flanc"
(Extrait de "Cinq courtepointes")
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- critique:
- Gaston Miron, le rapailleur
par Jean-Michel Maulpoix
Gaston Miron fut le poète d'un livre, L'homme rapaillé , et d'une cause, le Québec. Sur la solidité de ces deux assises, sa légende s'est construite. Mais beaucoup de temps a passé depuis un certain soir de mai 1981 où Bernard Pivot accueillait sur le plateau d'Apostrophes ce québécois au verbe énergique, enfin édité en format de poche: il est temps de le relire...
GASTON MIRON
L'HOMME RAPAILLE
Préface d'Edouard Glissant
Poésie/ Gallimard, 208p.
Le premier mai 1981, les téléspectateurs français découvraient l'existence de la poésie québécoise. Un fils de menuisier-charpentier, né en 1928 dans les Laurentides, (et qui fut tour à tour apprenti-plombier, instituteur, commis de bureau, barman, secrétaire au Palais de justice, animateur de loisirs et de folkore...), creva soudain l'écran: chaleureux, direct, convaincu, enthousiaste, mots simples et voix solide, roulant dans son accent le bois qui craque et les rudes conquêtes... Evidente séduction des stéréotypes et naissance immédiate de la figure: enfin un poète vivant, et capable de se faire entendre du plus grand nombre! Multipliant les tournées de lectures et les conférences, Miron le « Québécanthrope » allait user de son charisme pour défendre la cause de sa langue et de sa culture.
Fondateur à Montréal des éditions de l'Hexagone, militant de la gauche indépendantiste, Miron venait rappeler que la langue française rayonne sur un espace autrement plus vaste que le Quartier latin, et qu'elle sait ailleurs se décomplexer pour mêler sans lourdeur ni mièvrerie l'intime et le politique à des paysages. En 1970, ce « rapailleur » avait une première fois rassemblé au Québec en une même « oeuvre-matière » une centaine de poèmes, des entretiens et des réflexions autobiographiques, sociologiques et politiques: succès populaire et critique immédiat, L'Homme rapaillé a figuré dans son pays sur la liste des best-sellers.
Etablie par Marie-Andrée Beaudet, conforme aux voeux ultimes de l'auteur, la nouvelle édition aujourd'hui publiée (dont les textes d'intervention ont été écartés) est plus sélective, à coup sûr moins directement politique et polémique. Elle s'écarte par là de ce que Miron lui-même appelait son « art pré-poétique », tel qu'en premier lieu il répondait au souci militant de se faire « immédiatement comestible, immédiatement périssable ». Mais elle ne perd rien de sa force. C'est à la capacité d'admiration comme à la colère du poème qu'il incombe de relier ce que l'altérité a dilué. La poésie est ici le moyen et le lieu pour un homme longtemps divisé par le bilinguisme de « rapailler » ses forces et d'affirmer son identité. Elle est la voix de retrouvailles avec soi-même, et le principe d'une communication collective régénérée. Dans un pays où l'homme puissant et cultivé parle anglais, la « pauvre poésie », « bête féroce de l'espoir », est une manière subversive de survivre.
D'abord humilié, inconscient de soi, incapable de se situer ni de penser clairement, le Québécois lutte contre l'irréalité qui le gangrène. Il existe dans son cri:
« Et je m'écris sous la loi d'émeute
je veux saigner sur vous par toute l'affection
j'écris, j'écris à faire un fou de moi
à me faire le fou du roi de chacun
volontaire aux enchères de la dérision
mon rire en volées de grelots par vos têtes
en chavirées de pluie dans vos jambes »
La poésie qui « élève une voix parmi les voix contraires », va rapailler cet « homme agonique ». A l'étourdissante distance franglaise, elle substitue son alliage propre : la langue française, mais enrichie, rythmée, criblée par un vocabulaire et par une syntaxe typiquement québécois, revigorée par les énergies du lyrisme:
« Cré bataclan des misères batèche
cré maudit raque de destine batèche
raque des amanchures des parlures et des sacrures
moi le raqué de partout batèche
nous les raqués de l'histoire batèche »
Miron ainsi avance en poésie « comme un cheval de trait », tantôt navré et tracassé, tantôt marchant à l'amour d'un pas tranquille, en murmurant ses harmonies. Chemin de colère et de délivrance, son recueil mène au jour un être qui fait l'apprentissage de sa lucidité. Il témoigne d'un combat, milite pour une langue et lui ouvre une issue. Mais sa valeur outrepasse la cause et l'idéologie pour lesquelles il s'engage: il est moins véhicule d'idées qu'emportement et distribution de signes, voix donnée au muet et puissance de conjonction. C'est pour cela que près de trente ans après sa première édition, L'homme rapaillé conserve sa force: exemplaire d'une réponse proprement poétique « à la situation qui dissocie, qui sépare le dehors et le dedans », il oppose son amour au « non-amour sans espace » et ses liens électifs à la vie incertaine. Il ne retranche pas la poésie en quelque tour d'ivoire où elle ne se préoccuperait plus que de ses seuls reflets, il ne la galvaude pas non plus en chants patriotiques : il cherche, il creuse, il s'entête, il fait bouger la langue, il s'insurge contre ce qui l'étouffe, il défend et illustre sa puissance articulatoire, il rétablit des reliefs, des écarts, des accidents et des surprises là où le nivellement menace. Il garde vivante la pensée.
Dernière édition par Bulle le Mer 9 Fév 2011 - 8:47, édité 1 fois (Raison : Mise sous spoiler)
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: A quoi sert la poésie ?
- Allégorie a dit...:
- allégorie a écrit:
"tu perds tes yeux dans les autres
ton corps est une idée fixe
ton âme est un caillot au centre du front
ta vie refoule dans son amphore
et tu meurs
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Gaston Miron, le rapailleur
par Jean-Michel Maulpoix
Gaston Miron fut le poète d'un livre, L'homme rapaillé , et d'une cause, le Québec. Sur la solidité de ces deux assises, sa légende s'est construite. Mais beaucoup de temps a passé depuis un certain soir de mai 1981 où Bernard Pivot accueillait sur le plateau d'Apostrophes ce québécois au verbe énergique, enfin édité en format de poche: il est temps de le relire...
GASTON MIRON
L'HOMME RAPAILLE
Préface d'Edouard Glissant
Poésie/ Gallimard, 208p.
Le premier mai 1981, les téléspectateurs français découvraient l'existence de la poésie québécoise. Un fils de menuisier-charpentier, né en 1928 dans les Laurentides, (et qui fut tour à tour apprenti-plombier, instituteur, commis de bureau, barman, secrétaire au Palais de justice, animateur de loisirs et de folkore...), creva soudain l'écran: chaleureux, direct, convaincu, enthousiaste, mots simples et voix solide, roulant dans son accent le bois qui craque et les rudes conquêtes... Evidente séduction des stéréotypes et naissance immédiate de la figure: enfin un poète vivant, et capable de se faire entendre du plus grand nombre! Multipliant les tournées de lectures et les conférences, Miron le « Québécanthrope » allait user de son charisme pour défendre la cause de sa langue et de sa culture.
Fondateur à Montréal des éditions de l'Hexagone, militant de la gauche indépendantiste, Miron venait rappeler que la langue française rayonne sur un espace autrement plus vaste que le Quartier latin, et qu'elle sait ailleurs se décomplexer pour mêler sans lourdeur ni mièvrerie l'intime et le politique à des paysages. En 1970, ce « rapailleur » avait une première fois rassemblé au Québec en une même « oeuvre-matière » une centaine de poèmes, des entretiens et des réflexions autobiographiques, sociologiques et politiques: succès populaire et critique immédiat, L'Homme rapaillé a figuré dans son pays sur la liste des best-sellers.
Etablie par Marie-Andrée Beaudet, conforme aux voeux ultimes de l'auteur, la nouvelle édition aujourd'hui publiée (dont les textes d'intervention ont été écartés) est plus sélective, à coup sûr moins directement politique et polémique. Elle s'écarte par là de ce que Miron lui-même appelait son « art pré-poétique », tel qu'en premier lieu il répondait au souci militant de se faire « immédiatement comestible, immédiatement périssable ». Mais elle ne perd rien de sa force. C'est à la capacité d'admiration comme à la colère du poème qu'il incombe de relier ce que l'altérité a dilué. La poésie est ici le moyen et le lieu pour un homme longtemps divisé par le bilinguisme de « rapailler » ses forces et d'affirmer son identité. Elle est la voix de retrouvailles avec soi-même, et le principe d'une communication collective régénérée. Dans un pays où l'homme puissant et cultivé parle anglais, la « pauvre poésie », « bête féroce de l'espoir », est une manière subversive de survivre.
D'abord humilié, inconscient de soi, incapable de se situer ni de penser clairement, le Québécois lutte contre l'irréalité qui le gangrène. Il existe dans son cri:
« Et je m'écris sous la loi d'émeute
je veux saigner sur vous par toute l'affection
j'écris, j'écris à faire un fou de moi
à me faire le fou du roi de chacun
volontaire aux enchères de la dérision
mon rire en volées de grelots par vos têtes
en chavirées de pluie dans vos jambes »
La poésie qui « élève une voix parmi les voix contraires », va rapailler cet « homme agonique ». A l'étourdissante distance franglaise, elle substitue son alliage propre : la langue française, mais enrichie, rythmée, criblée par un vocabulaire et par une syntaxe typiquement québécois, revigorée par les énergies du lyrisme:
« Cré bataclan des misères batèche
cré maudit raque de destine batèche
raque des amanchures des parlures et des sacrures
moi le raqué de partout batèche
nous les raqués de l'histoire batèche »
Miron ainsi avance en poésie « comme un cheval de trait », tantôt navré et tracassé, tantôt marchant à l'amour d'un pas tranquille, en murmurant ses harmonies. Chemin de colère et de délivrance, son recueil mène au jour un être qui fait l'apprentissage de sa lucidité. Il témoigne d'un combat, milite pour une langue et lui ouvre une issue. Mais sa valeur outrepasse la cause et l'idéologie pour lesquelles il s'engage: il est moins véhicule d'idées qu'emportement et distribution de signes, voix donnée au muet et puissance de conjonction. C'est pour cela que près de trente ans après sa première édition, L'homme rapaillé conserve sa force: exemplaire d'une réponse proprement poétique « à la situation qui dissocie, qui sépare le dehors et le dedans », il oppose son amour au « non-amour sans espace » et ses liens électifs à la vie incertaine. Il ne retranche pas la poésie en quelque tour d'ivoire où elle ne se préoccuperait plus que de ses seuls reflets, il ne la galvaude pas non plus en chants patriotiques : il cherche, il creuse, il s'entête, il fait bouger la langue, il s'insurge contre ce qui l'étouffe, il défend et illustre sa puissance articulatoire, il rétablit des reliefs, des écarts, des accidents et des surprises là où le nivellement menace. Il garde vivante la pensée.
allégorie a écrit:Gaston Miron
Poète et éditeur québécois.
«En plus d’être un des ouvrages les plus populaires de la poésie contemporaine, L'Homme rapaillé est l’œuvre québécoise la plus lue de la francophonie, avec plus de 75 000 exemplaires vendus depuis trente ans, toutes éditions confondues.» (L'Homme rapaillé - Gaston Miron : parole de poète, Archives de Radio-Canada)
Biographie
Extraits de la préface d'André Brochu
«De tous les poètes québécois, Gaston Miron est sans doute le plus connu et le plus aimé en France. Une association, Les Amis de Gaston Miron, regroupe des poètes et des écrivains de l'Hexagone (...) qui lui vouent par delà la mort un culte véritablement amical et qui perpétuent sa mémoire. Celui qui fut, avec d'autres, le fondateur de l'Hexagone - le nôtre - et qui en fut l'âme pendant tant d'années décisives pour le développement de notre littérature, n'est pas pour rien devenu, au cours des ans, le compagnon fêté des André Frénaud, Jean-Pierre Faye, Henri Meschonnic ou Édouard Glissant. Le nom même de la maison d'édition, fondée en 1953 et destinée à promouvoir la poésie québécoise, a des connotations ouvertement françaises, car il ne s'agit pas de créer un régionalisme de plus, ni de gommer la dimension politique, mais d'inscrire dans l'ici le coeur même d'une francophonie à créer, avec et, parfois, malgré la France.
Gaston Miron, le plus québécois des poètes (et le plus poète des Québécois), est tout le contraire d'un régionaliste. Il a passé pourtant par l'école du folklore, l'Ordre de Bon Temps, et sa poésie ne dédaigne rien des réalités locales, fardoches, achigan, orignal, voire les misères du cheap work qui font le pain quotidien du damned Canuck. Mais de tout cela, il fait une plainte et un chant d'une gravité et d'une beauté sans pareilles, où s'accomplissent des épousailles inédites entre la langue (québécoise et française) et un vécu tout ensemble social, géographique, culturel et personnel. (...)
Le tout: tel est bien l'objet visé par un homme, héritier d'un triste héritage, celui de la résignation collective et d'un catholicisme exacerbé qui fut longtemps la seule défense contre l'assimilation. Le catholicisme promettait la vie éternelle; il fallait concevoir la vie sur terre, dans un pays à soi, remplacer un tout idéal par celui, réel, des pratiques quotidiennes de nouveau dotées d'un sens et permettant l'épanouissement de chacun. Dépossédé du réel, l'homme québécois devait réinventer le réel et le monde.»
* * *
Retrouve-t-on Miron dans la poésie des jeunes poètes?, interrogait Elisabeth Nardout-Lafarge à Pierre Nepveu, poète lui-même, professeur de littérature et préfacier de Miron chez Typo en 1993 :
« Non, ou très peu. Pourquoi? La réponse la plus évidente réside dans l'évolution de la poésie depuis les années soixante-dix, marquée par un effacement de la problématique identitaire, de la revendication communautaire et politique liée à l'idée de recommencement, à l'idée de révolution, à l'idéologie de la libération. Toute référence à ce qu'on appelle la poésie nationale crée un certain malaise chez lesjeunes poètes dont l'écriture suppose et revendique souvent une distance par rapport au politique. Cet évanouissement du politique au sens très large se constaterait aussi bien dans les poésies française, américaine ou canadienne-anglaise contemporaines.
Mais cette explication n'est pas suffisante. La question est aussi esthétique. La grande rhétorique, aux sources poétiques assez anciennes, qui caractérise dans une large mesure l'écriture de Miron, véhicule une vision du monde épique et héroïque. Ce ton et ce modèle ont disparu de la poésie actuelle. Certains jeunes poètes réagissent à une sorte de chaos et de désordre ambiant. Les thèmes de la vie urbaine sont très présents chez eux. Leurs textes miment très agressivement — au risque de leur qualité poétique — ce chaos, ils exhibent le sordide de la ville, la pauvreté, la misère, l'errance, la drogue, ils frôlent volontiers la folie. Face à la même réalité, une autre réaction se caractérise par le refuge dans l'intime, la plongée dans l'intériorité ou dans une certaine spiritualité, sur un ton beaucoup plus mesuré, qui opte pour un certain prosaïsme. Ces préoccupations sont très éloignées de l'univers et du ton mironiens. Elles n'adoptent pas non plus le même vers. Le vers de Miron, souvent une sorte d'alexandrin allongé et très rythmé, tend à disparaître dans la poésie actuelle. »
(Source: Lardout Lafarge, Elisabeth et Stéphane Vachon, « Préfacer Miron, entretient avec Pierre Nepveu », dans la revue « Études françaises », vol. 35, no 2-3 : « Gaston Miron : un poète dans la cité », 1999, p.170)
* * *
« É. F. : L'universalité n'est-elle pas une des conditions d'un classique? De ce point de vue, le «Miron dépaysé» que vous proposiez en 1979 dans Les mots à l'écoute n'est-ïl pas le chantier à poursuivre aujourd'hui contre la monumentalisation et contre l’enracinement?
P. N.: La préoccupation de l'universel est explicite chez Miron: on accède à l'universel par le particulier; or une culture minoritaire, relativement marginale comme la culture québécoise n'est pas d'emblée universelle. L'universel n'est pas donné pour elle, il se gagne. Saint-Denys-Garneau, peu préoccupé par les questions nationales, dit la même chose dans son Journal; mais William Carlos Williams, qui commence à écrire dans les années vingt, et qui est américain, exprime la même idée dans les mêmes mots. Il y a là une expérience des Amériques :provincialisme et étrangeté au monde. C'est ence sens que j'ai parlé de «Miron dépaysé», ce qui ne signifie pas la répudiation de toute lecture «enracinée », celle que Miron lui-même faisait de Neruda, de Césaire et de tant d'autres. La notion de dépaysement me vient de Miron lui-même, chez qui le pays n'est nommé qu'à partir d'un profond dépaysement, d'une étrangeté radicale, l'impression d'une sorte de nulle part, d'un lieu qui n'existe pas encore, à venir. On retrouve ici une importante thématique à laquelle renvoie une tradition qui passe par Nelligan, par Saint-Denys-Garneau, par Anne Hébert et d'autres encore. Le philosophe Lévinas dit des choses trèsjustes sur les notions d'habitation et de lieu. Au rebours de l'équivalence, souvent posée au Québec, entre «habiter un espace» ou «habiter un lieu» et y «être enraciné», pour Lévinas, qui se réfère à l'espace concret de la maison, de la demeure, habiter c'est être déraciné, c'est prendre une distance par rapport au continuum naturel, c'est se retirer. L'habitation sépare du terroir. Cette idée a nourri philosophiquement ma lecture de Miron. La demeure est chez lui toujours un peu à venir.
É. F.: " Me voici en moi comme un homme dans une maison / qui s'est faite en son absence / je te salue, silence / je ne suis pas revenu pour revenir / je suis arrivé à ce qui commence " ...
P. N.: Oui, il ne s'agit pas d'enracinement dans ce poème liminaire où la maison a une fonction inaugurale : rien n'est encore donné. Cette notion de l'enracinement est d'ailleurs très peu présente chez Miron. L'imagerie mironienne est bien plutôt celle de l'errance en quête d'une demeure. Ce «Miron dépaysé» m'était donc suggéré par l'œuvre d'abord, par certaines préoccupations philosophiques ensuite, et par ma propre distance face à la revendication territoriale enfin ».
(Source: Lardout Lafarge, Elisabeth et Stéphane Vachon, « Préfacer Miron, entretient avec Pierre Nepveu », dans la revue « Études françaises », vol. 35, no 2-3 : « Gaston Miron : un poète dans la cité », 1999, p.170)
*******
Jugements sur Miron
DOMINIQUE NOGUEZ
« Miron est-il un bon poète, un grand poète? Répondons sans détour. Un bon poète, pas toujours. Un grand poète, oui, et justement à cause de ce qui l’a parfois empêché d'en être un bon.
(...) Oui, Miron est un grand poète. Le paradoxe que je voudrais redire en terminant, c'est qu'il ne l’est pas seulement à cause de ces beaux vers-là, mais au moins autant à cause des plaintes et des analyses que lui inspire son empêchement personnel et collectif d'en faire davantage, de n'avoirpas que cela à faire — plaintes tantôt amères et ironiques, tantôt rageuses et accusatrices ; analyses implacables comme un étau, lucides comme le petit matin, dures comme l'os —, bref à cause de tout ce qu'il a inscrit de nonpoème (d'apparemment non-poème) dans le poème. »
(Noguez, Dominique, « Le poète en souffrance », dans la revue « Études françaises », vol. 35, no 2-3 : « Gaston Miron : un poète dans la cité », 1999, p.170, pages 21-23)
Oeuvres
Gaston Miron et Olivier Marchand, Deux sangs, Montréal, L'Hexagone, 1953. 71 pages.
Gaston Miron, L'Homme rapaillé, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 1970, 171 pages. Paris, François Maspero, coll. «Voix» 1981, 180 pages. L'Hexagone, Montréal, coll. «Typo», 1993, 252 pages. L'Hexagone, Montréal, 1994 231 pages. L'Hexagone, Montréal, coll. «Typo», 1996, 252 pages. Paris, Gallimard, coil. «Poésie », 1999. 203 pages.
Gaston Miron et Claude Haeffely, À bout portant. Correspondance de Gaston Miron à Claude Haeffely, 1954-1965, Montréal, Leméac, 1989, 174 pages.
Gaston Miron et Lise Gauvin, Écrivains contemporains du Québec, Anthologie, Paris, Seghers, 1989; rééd. Montréal, L'Hexagone, coll. «Typo», 1998, 600 pages.
Les Signes de l'identité, Outremont, Éditions du Silence, 1983, rééd., 1991, 11 pages.
Un long chemin. Proses 1953-1996, Montréal, L'Hexagone, 2004, 477 p. On peut lire ici le compte rendu de Pierre Vadeboncoeur : "Gaston Miron: Les proses d'un grand poète", Le Devoir, 6-7 novembre 2004; Danielle Laurin, "La voix de Miron", Le Soleil, 6 février 2005 (reproduit sur le site Vigile.net)
Il est tout à fait naturel, je pense, que "BULLE" se rallie à ton jugement ! Ne dit-on pas en effet que, "aui se ressemble, s'assemble?"
... Ceci dit : Pour moi, il n'y a pas "de poésie contemporaine". Il y a "la poésie" tout court.
Tes journalistes, allégorie, s'expriment en termes bien "pompeux" : Mais ce n'est pas ça, ni leur suffrage, qui me fera changer d'avis !
"tu perds tes yeux dans les autres
ton corps est une idée fixe
ton âme est un caillot au centre du front
ta vie refoule dans son amphore
et tu meurs
tu meurs à petites lampées sous tes semelles"
(Extrait de "Soir tourmente")
MIRON"...
Ah ! Si jamais ton luth, amolli par tes pleurs,
Soupirait sous tes doigts l'hymne de tes douleurs
Ou si du sein profond des ombres éternelles,
Comme un ange tombé, tu secouais tes ailes,
Et prenant vers le jour un lumineux essor,
Parmi les choeurs sacrés tu t'asseyais encor,
Jamais, jamais l'écho de la céleste voûte,
Jamais ces harpes d'or que Dieu Lui-même écoute,
Jamais des séraphins les choeurs mélodieux,
De plus divins accords n'auraient ravi cieux !
Courage, enfant déchu d'une race divine !
Tu Portes sur ton front ta superbe origine
Tout homme en te voyant reconnaît dans tes yeux
Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux !
... Roi des chants immortels, reconnais-toi toi-même !
Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème ;
Dédaigne un faux encens qu'on t'offre de si bas:
La gloire ne peut être où la Vertu n'est pas.
Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première,
Parmi ces Purs enfants de gloire et de lumière,
Que d'un souffle choisi Dieu voulut animer,
Et qu'Il fit pour chanter, pour croire et pour aimer !
Alphonse De LAMARTINE
... Inutile d'aller plus loin : Rien qu'en lisant ces quelques vers, l'on sent bien la différence entre la VRAIE Poésie d'un VRAI Poète Classique, tel que LAMARTINE, avec un pseudo-poète, tel que ton copain, le gaston miron !
... Y a-t-il besoin "d'autres billes", pour reprendre ton expression, afin d'affirmer une Réalité qui crève les yeux???
... Ah qu'on a bien raison quand on dit "Qu'il n'y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, ni de plus sourd, que celui qui ne veut pas entendre !!!
... Quand à :
« Cré bataclan des misères batèche
cré maudit raque de destine batèche
raque des amanchures des parlures et des sacrures
moi le raqué de partout batèche
nous les raqués de l'histoire batèche »
Quelle horreur !!! C'est de la poésie, ça ??? De qui se moque-t-on ???... On croirait des phrases tirées directement de l'Abîme !!!
Non seulement c'est complètement nul : Mais en plus, c'est à la fois vulgaire, à un point que ça confine à l'argot ! : On croirait lire du San Antonio !!! Mais ce Gaston MIRON, au fond, n'est-il pas "le San Antonio" des Lettres Québéquoises, et des Lettres Française ?!
"... Qu’un autre s’exhalant en regrets superflus
Redemande au passé ses jours qui ne sont plus,
Pleure de son printemps l’aurore évanouie
Et consente à revivre une seconde vie
Pour moi, quand le destin m’offirait à mon choix
Le sceptre du génie ou le sceptre des rois,
La gloire, la beauté, les trésors, la sagesse,
Et joindrait à ces dons l’éternelle jeunesse
J’en jure par la mort dans un monde pareil,
Non, je ne voudrais pas rajeunir d’un soleil !"
LAMARTINE
... ça, c'est à la fois de la VRAIE poésie... Et aussi, ce que je pense très sincèrement !
Dernière édition par Bulle le Mer 9 Fév 2011 - 8:55, édité 3 fois (Raison : Mise sous spoiler)
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Date d'inscription : 01/01/2011
Re: A quoi sert la poésie ?
GERARDMENVUSSA a dit :
Cela étant le "j'aime - j'aime pas" est à mon sens beaucoup trop court pour permettre la critique d'un texte, qu'il soit poétique ou non.
Que GERARDMENVUSSA n'apprécie pas le vers libre est une chose mais Allégorie a parfaitement le droit de s'en régaler sans pour autant devoir se faire taxer de manque de goût par un caractériel de passage sur un forum.
Et bien désolée mais je n'apprécie pas particulièrement les vers libres et suis fort classique dans mes goûts poétiques.Il est tout à fait naturel, je pense, que "BULLE" se rallie à ton jugement ! Ne dit-on pas en effet que, "aui se ressemble, s'assemble?"
Cela étant le "j'aime - j'aime pas" est à mon sens beaucoup trop court pour permettre la critique d'un texte, qu'il soit poétique ou non.
Que GERARDMENVUSSA n'apprécie pas le vers libre est une chose mais Allégorie a parfaitement le droit de s'en régaler sans pour autant devoir se faire taxer de manque de goût par un caractériel de passage sur un forum.
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Re: A quoi sert la poésie ?
chacun a ses sensibilités poétiques et musicales , qui ne sont pas rationnelles . La poésie "sert" à émouvoir les fibres que la raison n'atteint pas .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: A quoi sert la poésie ?
Bulle a écrit: GERARDMENVUSSA a dit :Et bien désolée mais je n'apprécie pas particulièrement les vers libres et suis fort classique dans mes goûts poétiques.Il est tout à fait naturel, je pense, que "BULLE" se rallie à ton jugement ! Ne dit-on pas en effet que, "aui se ressemble, s'assemble?"
Cela étant le "j'aime - j'aime pas" est à mon sens beaucoup trop court pour permettre la critique d'un texte, qu'il soit poétique ou non.
Que GERARDMENVUSSA n'apprécie pas le vers libre est une chose mais Allégorie a parfaitement le droit de s'en régaler sans pour autant devoir se faire taxer de manque de goût par un caractériel de passage sur un forum.
Oh ! Que vois-je ???
Il semblerait que le "caractèriel de passage sur le forum"... Ait "vexé jusqu'au trognon", la "docte" BULLE !!! La si "fine" " BULLE, au facies si "pur", si "tendre, si "doux, si "mignon"... Et, surtout, qui respire tant "l'intelligence" !!! Celle qui se prend pour une "reine", en s'imaginant être "sortie de la cuisse de Jupiter !!!" La "joyeuse drille" du forum, dont la vanité n'a d'égale que la susceptibilité maladive !!!
Quelle Joie !!!
... Donc : En plein dans "le mille" !!!... Je me gausse !!! Que dis-je ??? Je jubile !!!
"Dieu prédestine aux dents des chevreaux les brins d’herbe,
La mer aux coups de vent, les donjons aux boulets,
aux rayons du soleil les panthéons superbes :
... Et« Vos faces aux larges soufflets ! »
(Auteur inconnu)
Dernière édition par GERARDMENVUSSA le Mer 9 Fév 2011 - 10:54, édité 1 fois
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
- Nombre de messages : 622
Localisation : Vietnam
Identité métaphysique : Croyant
Humeur : Egale
Date d'inscription : 01/01/2011
Re: A quoi sert la poésie ?
JO a écrit:chacun a ses sensibilités poétiques et musicales , qui ne sont pas rationnelles . La poésie "sert" à émouvoir les fibres que la raison n'atteint pas .
"chacun a ses sensibilités poétiques et musicales , qui ne sont pas rationnelles ."
Je suis tout à fait d'accord avec toi ! Je suis encore d'accord avec toi quand tu affirmes que "La poésie "sert" à émouvoir les fibres que la raison n'atteint pas" ! Mais encore s'agit-il d'appeler chaque chose par son nom !!! Il importe d'appeler "un chat, un chat", et "un chien, un chien", tout de même !!!
... Comment ose-t-on, en effet, appeller "poésie", "des niaiseries" : La poésie dite "moderne" étant à la poésie classique, ce que le RAP est à la musique "traditionnelle" ? Comment oser désigner, sans honte, par le terme si honorable de "poésie" : Une phraséologie dégradante, qui déshonore à la fois la langue, et les Lettres Française ??? Pour oser le faire, il faut être, avant tout, parfaitement ignare, voyons !
... Il faut être une "bulle" ou une "allégorie" (Avec dix-mille autres personnes comme elles!), qui ne comprennent, et ne comprendront jamais rien à la poésie, pour imaginer seulement une aberration pareille !!!
... Il faut surtout ne pas avoir le moindre goût !!!
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Re: A quoi sert la poésie ?
Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui !
Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n'avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui.
Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie,
Mais non l'horreur du sol où le plumage est pris.
Fantôme qu'à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s'immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l'exil inutile le Cygne.
Mallarmé
c'est beau
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui !
Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n'avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui.
Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie,
Mais non l'horreur du sol où le plumage est pris.
Fantôme qu'à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s'immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l'exil inutile le Cygne.
Mallarmé
c'est beau
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Re: A quoi sert la poésie ?
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l'Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.
Pierre Perret
c'est beau aussi
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l'Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.
Pierre Perret
c'est beau aussi
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: A quoi sert la poésie ?
JO a écrit:Mallarmé
- Spoiler:
Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui !
Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n'avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui.
Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie,
Mais non l'horreur du sol où le plumage est pris.
Fantôme qu'à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s'immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l'exil inutile le Cygne.
c'est beau
Bien entendu, c'est beau !!! C'est même Magnifique : Tout simplement, parce que c'est de la VRAIE poésie !
... La VRAIE Poésie est TOUJOURS belle, parce qu'elle "parle" au coeur : Contrairement à la poésie dite "moderne" des "bulle" et des "allégorie", qui n'a de poésie... Que le nom, et qui ne parle pas plus au coeur qu'à l'esprit !!!
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Re: A quoi sert la poésie ?
JO a écrit:Pierre Perret
- Spoiler:
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l'Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.
c'est beau aussi
Personnellement, je hais la vulgarité, comme je hais la Médiocrité!; donc, je n'aime pas particulièrement Pierre Perret qui, s'il n'est pas "Médiocre", affiche trop la vulgarité dans la plupart de ses chansons !
... Mais je ne dénie pas qu'en matière de poésie, il ait un certain talent ! Cette "chanson-poème" de Lily que tu nous proposes est "sympa" !
(... Ses chansons "L'oncle Archibals, la rue perce-oreilles, Marie tromp'la mort", sont écrites avec beaucoup d'humour !)
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Re: A quoi sert la poésie ?
L'enfant,
Enfant, pauvre petit, qui tend tes deux poings roses
Comme deux fleurs d’hiver sur la neige des draps
Être vague qui rit et qui pleure sans cause
Enfant, la vie est dure, et tu la connaîtras !
Longue et dure, hélas, la vie humain
Et demain, dès l’aurore, il faudra marcher seul
Pour suivre avant le jour la grand route qui mène
Des plis du berceau blanc, jusqu’au pli du linceul!
... Loi sans raison? Devoir factice?
Efface de ton cœur les mensonges dévots !
Cherche la Vérité au-delà nos justices
Crois en Dieu si tu peux, crois en toi, si tu vaux :
Chéris la mer, la grande impuissante éternelle
Qui console des vœux déçus et des regrets
La nature chérit ceux qui vivent en elle
Le calme naît au cœur du calme des forêts.
Ne daigne point haïr, sois fidèle à tes pactes
Sois franc, ris peu, sois doux pour ceux qu’on fait souffrir :
« Mais garde de juger les raisons ou les actes
Car rien n’est absolu, que l’Espoir de Mourir ! »
Albert SAMAIN
(... On est à des milliers de lieues, me semble t-il, des "GASTON MIRON", non???)
Et ce poème que Malherbes écrivit à son Ami Duperrier, quand celui-ci vint d'avoir la douleur de perdre sa fille? N'est-il pas aussi de toute Beauté ? :
"Ta douleur, Duperrier, sera donc éternelle
Et les tristes discours que te met en l’esprit
L’Amitié Paternelle
L’augmenteront toujours ?
Le malheur de ta fille au tombeau descendue
Par un commun trépas :
Est-ce quelque dédale où ta raison perdue
Ne se retrouve pas ?
Je sais de quels appâts son enfance était pleine
Et n’ai pas entrepris,
Injurieux Ami,
De soulager ta peine
Avecque son mépris :
« Mais elle était du monde où les plus belles choses
Ont le pire destin !
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses
L’espace d’un matin !
... La mort a des rigueurs à nulle autre pareille :
On a beau la prier
La cruelle qu’elle est se bouche les oreilles
Et nous laisse crier.
Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre
Est sujet à ses lois
Et la garde qui veille aux barrières du Louvre
N’en défend point nos rois !
... De murmurer contre elle et de perdre patience
Il est mal à propos !
... Vouloir ce que Dieu veut est la seule science
Qui nous met en repos !"
... Comme on est loin de cette dérision, de cette honte Nationale, et internationale qu'on appelle... "La poésie Moderne" !!!
Enfant, pauvre petit, qui tend tes deux poings roses
Comme deux fleurs d’hiver sur la neige des draps
Être vague qui rit et qui pleure sans cause
Enfant, la vie est dure, et tu la connaîtras !
Longue et dure, hélas, la vie humain
Et demain, dès l’aurore, il faudra marcher seul
Pour suivre avant le jour la grand route qui mène
Des plis du berceau blanc, jusqu’au pli du linceul!
... Loi sans raison? Devoir factice?
Efface de ton cœur les mensonges dévots !
Cherche la Vérité au-delà nos justices
Crois en Dieu si tu peux, crois en toi, si tu vaux :
Chéris la mer, la grande impuissante éternelle
Qui console des vœux déçus et des regrets
La nature chérit ceux qui vivent en elle
Le calme naît au cœur du calme des forêts.
Ne daigne point haïr, sois fidèle à tes pactes
Sois franc, ris peu, sois doux pour ceux qu’on fait souffrir :
« Mais garde de juger les raisons ou les actes
Car rien n’est absolu, que l’Espoir de Mourir ! »
Albert SAMAIN
(... On est à des milliers de lieues, me semble t-il, des "GASTON MIRON", non???)
Et ce poème que Malherbes écrivit à son Ami Duperrier, quand celui-ci vint d'avoir la douleur de perdre sa fille? N'est-il pas aussi de toute Beauté ? :
"Ta douleur, Duperrier, sera donc éternelle
Et les tristes discours que te met en l’esprit
L’Amitié Paternelle
L’augmenteront toujours ?
Le malheur de ta fille au tombeau descendue
Par un commun trépas :
Est-ce quelque dédale où ta raison perdue
Ne se retrouve pas ?
Je sais de quels appâts son enfance était pleine
Et n’ai pas entrepris,
Injurieux Ami,
De soulager ta peine
Avecque son mépris :
« Mais elle était du monde où les plus belles choses
Ont le pire destin !
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses
L’espace d’un matin !
... La mort a des rigueurs à nulle autre pareille :
On a beau la prier
La cruelle qu’elle est se bouche les oreilles
Et nous laisse crier.
Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre
Est sujet à ses lois
Et la garde qui veille aux barrières du Louvre
N’en défend point nos rois !
... De murmurer contre elle et de perdre patience
Il est mal à propos !
... Vouloir ce que Dieu veut est la seule science
Qui nous met en repos !"
... Comme on est loin de cette dérision, de cette honte Nationale, et internationale qu'on appelle... "La poésie Moderne" !!!
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Re: A quoi sert la poésie ?
- HS:
- Gérard:
donc, tu dois te haïr, parce que non seulement tu es vulgaire mais en plus je te trouve haineux, stupide, misogyne....en un mot comme en cent, très con!Personnellement, je hais la vulgarité, comme je hais la Médiocrité!
Tu n'apportes rien à ce forum, tu es un boulet, juste parfois assez mielleux pour essayer de te refaire une virginité en évitant de te faire mettre dehors...ce qui prouve que tu n'as même pas un caractère assez fort pour allez jusqu'au bout de tes idées.
Un pôv mec en résumé!
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: A quoi sert la poésie ?
- HS:
- Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA le Mer 2 Fév 2011 - 19:07
Magnifique poème ! On y sent la "marque" d'un vrai grand poète !
... Mais je m'aperçois tu ne l'as pas "signé" ! Fait gaffe ! Tu risques, comme pour moi, "de t'attirer les foudres" de certaines personnes "bien-pensantes" (Et que je nommerai pas!) du site, à qui il importe peu de "laisser couler dans leur âme la musique magique d'un poème"... Mais à qui il faut ABSOLUMENT, et SURTOUT, des noms, et savoir qui l'a écris !!! (Il est bien évident que ce poème n'est pas de toi, "...Peu leur chaut" étant du "vieux Français"!)
Tu t'exposes ainsi à l'éventualité de te faire (Toujours comme pour moi!) traiter "d'imposteur", par ces "Très fins esprits" !!!
Enfin, j'ose espérer que, (comme pour moi encore!), ces suffrages déplaisants ne t'affecteront , ni ne te feront "chaud, ou froid" ? !
"Qu'importe le flacon... Pourvu qu'on ait l'ivresse?" , n'est-ce pas ? D'autant que, quelquefois, comme le disait Léon BLOY": "Faire lire un poème à certaines personnes... C'est comme donner une lampe magique à une taupe" !
... Ceci dit,voici un autre poème que je trouve très beau (Pour "la satisfaction" des "esprits fins" sus-cités, - Que je continuerai à ne pas nommer... Mais qui se reconnaîtront bien eux-mêmes!!!
Les personnes sus-citées étant MOI !_________________
Re: A quoi sert la poésie ?
J'aime la poésie classique et j'apprécie ce qu'écris Cochonfucius comme plusieurs autres poètes sur d'autres sites, mais j'ai délaissé depuis deux ans environ cette forme d'écriture pour la "poésie libre ou nouvelle poésie" qui est un courant très prisé au Québec, mais qui a aussi des adeptes de talent en France. Je suis consciente que je suis une néophyte en la matière, mais pas de là à définir ainsi ma poésie: Un poème en "vers", sans au moins faire l'effort de respecter les pieds... C'est une horreur !
La poésie est une musique qui a un "rythme", et qui doit "couler", d'une Âme, vers une autre Âme... Non un vague "truc bizarre" avec lequel l'on s'efforce, à grand peine, avec quelques phrases sans recherche, et "arrangées à la sauvette"
par allégorie le Jeu 3 Fév 2011 - 8:07
Paranoïa
Visages d’ange aux yeux de braises
démons de mon univers
lèvres carnivores au sourire bruyant
je vomis vos paroles mielleuses
d’avoir atteint le cœur de ma souffrance
déchets de mon univers
bouches vaniteuses au sourire jouissant
je piétine vos discours fallacieux
d’avoir si bien éclaboussé mon âme
parasites de mon univers
mélodie venimeuse aux refrains discordants
visages d’ange aux yeux de braise
j’abhorre votre séduisante fausseté
d’avoir contaminé ma liberté !
Alma, 1998
•
_________________
Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA le Jeu 3 Fév 2011 - 8:58
Je te dirai, pour ces deux "poème", et pour "simplifier"... Tout à fait le contraire de ce que j'ai affirmé à Cochonfucius !
... Un poème en "vers", sans au moins faire l'effort de respecter les pieds... C'est une horreur !
La poésie est une musique qui a un "rythme", et qui doit "couler", d'une Âme, vers une autre Âme... Non un vague "truc bizarre" avec lequel l'on s'efforce, à grand peine, avec quelques phrases sans recherche, et "arrangées à la sauvette": D'exprimer des sentiments
Quand ??
Je viens de lire avec attention; et aussi avec "délectation", et un plaisir certain, chacun de tes poèmes : Je les trouve très bons ! Ce qui me conduit à revenir sur quelques unes de mes impressions assez négatives à ton sujet ! Je les retire, en te demandant de me les pardonner! Félicitations, donc, au contraire, pour la beauté du verbe !!! Tu es VRAIMENT "poète"!
allégorie a écrit:À l’ombre de mon père Québec, 10 mai 2008
À ses pieds, je me sais toute petite
son ombre posée sur moi
comme le parfum dans le temps des lilas
me rappelle que la fraîcheur est d’ici
dans le vent qui passe et revient
dans l’eau de la rivière
cachée du monde et du regard du soleil
qui vous met à nu
son ombre en parasol de bienveillance
immuable, le temps d’une vie d’homme
sentiment d’éternité…
Sa silhouette se dessine sur le paradis
ce colosse aux mains robustes et tendres
me caresse du bout des doigts
sa peau est lisse, rugueuse, parfois crevassée de souffrances
il se penche vers moi
éreinté, il se tord, se redresse
parfois…
dans le murmure de mes souvenirs
il s’élève encore
vers le ciel bleu
Il se drape à l’automne de couleurs chaudes
pour braver le temps
jusqu’à ce que l’aquilon les lui ravisse
jusqu’à ce qu’il soit chauve
et nu
il grelotte, tremble de perdre sa vie
dans un dernier frisson
s’endort doucement à la douleur
dans mon paysage,
il semble mort
planté en glace
racines de frimas
et moi j’attends longtemps
sa résurrection
Le jour de mai
bourgeons d’espoir suspendus au soleil
l’arbre revient de l’intérieur
j’écoute son sang qui bout
ma mémoire anticipe demain…
comme le parfum dans le temps des lilas
un parasol de bienveillance
sentiment d’éternité…
mon père n’est pas revenu.
La poésie n'a pas besoin de rimes, ni de compte de pieds pour que coule "la musique" d'une âme à une autre âme...
Peu importe j'écris par besoin, et cela va nécessairement te déplaire à toi. Je te défends bien de t'en prendre à ce dernier poème qui parle de mon père ( un hommme immense ) au cas où tu ne l 'aurais pas saisi...!!
Ne t'inquiète pas ! Je n'ai pas du tout l'intention de faire la critique, ni le "procés", [procès]de ton dernier poème! D'autant qu'il témoigne d'ailleurs d'une sensibilité certaine, indéniable... Qui est tout à ton honneur !
Je n'avais d'ailleurs aucune mauvaise intention, vis à vis de tes autres poèmes, sois en persuadée : Car je ne faisais, par rapport à eux, qu'émettre un impression toute personnelle, en affirmant "que je ne pouvais concevoir la poésie que comme étant une musique Divine qui coulait de l'Âme, et qui parlait au coeur"... Ce que je ne ressentais pas en te lisant ! C'est tout !
... Ainsi, tu te trompes quand tu sembles persuadée "que cela va nécessairement me déplaire"! Cela ne me déplaît pas du tout, bien au contraire !!!
Ce n'est pas parce que j'estime que ce que tu appelles "de la poésie" n'est pas, disons, "dans les normes" (La seule vraie poésie devant être, selon moi, composée, au moins en vers "non libres"... Et au mieux, en Alexandrins : les Alexandrins étant "les rois" des vers!) : Que je ne vais pas respecter tes sentiments, ainsi que la façon que tu as de les exprimer !!! Je dirai même que c'est très bien, car il n'y a rien de plus beau que la sensibilité de chacun, et la tienne doit être grande! "L'immense" Poète "Des FleursDu Mal" ne disait-il pas :
"Ne méprisez jamais la sensibilité de personne... Sa sensibilité, c'est son génie!" ?
... Ainsi, je me mentirai, (et ne serai non plus, ni honnête, ni "en adéquation" avec moi-même !), si je "méprisais" ce que tu écrivais, ou simplement, si, comme tu l'imagines, "cela ne me plaisait pas!"
Voilà enfin un poème (déjà cité plus haut et que tu as qualifié d'horreur!) qui a aussi reçu un commentaire qui m'a beaucoup touchée...
Paranoïa
Visages d’ange aux yeux de braises
démons de mon univers
lèvres carnivores au sourire bruyant
je vomis vos paroles mielleuses
d’avoir atteint le cœur de ma souffrance
déchets de mon univers
bouches vaniteuses au sourire jouissant
je piétine vos discours fallacieux
d’avoir si bien éclaboussé mon âme
parasites de mon univers
mélodie venimeuse aux refrains discordants
visages d’ange aux yeux de braise
j’abhorre votre séduisante fausseté
d’avoir contaminé ma liberté !
Message par Thunderbird le Mar 26 Oct - 9:22
Je suis impressionné.
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Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA le Jeu 3 Fév 2011 - 20:27
Ne t'inquiète pas ! Je n'ai pas du tout l'intention de faire la critique, ni le "procés", de ton dernier poème! D'autant qu'il témoigne d'ailleurs d'une sensibilité certaine, indéniable... Qui est tout à ton honneur !
Je n'avais d'ailleurs aucune mauvaise intention, vis à vis de tes autres poèmes, sois en persuadée : Car je ne faisais, par rapport à eux, qu'émettre un impression toute personnelle, en affirmant "que je ne pouvais concevoir la poésie que comme étant une musique Divine qui coulait de l'Âme, et qui parlait au coeur"... Ce que je ne ressentais pas en te lisant ! C'est tout !
... Ainsi, tu te trompes quand tu sembles persuadée "que cela va nécessairement me déplaire"! Cela ne me déplaît pas du tout, bien au contraire !!!
Ce n'est pas parce que j'estime que ce que tu appelles "de la poésie" n'est pas, disons, "dans les normes" (La seule vraie poésie devant être, selon moi, composée, au moins en vers "non libres"... Et au mieux, en Alexandrins : les Alexandrins étant "les rois" des vers!) : Que je ne vais pas respecter tes sentiments, ainsi que la façon que tu as de les exprimer !!! Je dirai même que c'est très bien, car il n'y a rien de plus beau que la sensibilité de chacun, et la tienne doit être grande! "L'immense" Poète "Des FleursDu Mal" ne disait-il pas :
"Ne méprisez jamais la sensibilité de personne... Sa sensibilité, c'est son génie!" ?
... Ainsi, je me mentirai, (et ne serai non plus, ni honnête, ni "en adéquation" avec moi-même !), si je "méprisais" ce que tu écrivais, ou simplement, si, comme tu l'imagines, "cela ne me plaisait pas!"
Re: A quoi sert la poésie ?
par allégorie le Jeu 3 Fév 2011 - 22:35
Je suis heureuse de voir que tu es revenu à de meilleurs sentiments, car les mots que tu avais adressé à mon endroit était beaucoup plus dur: "Un poème en "vers", sans au moins faire l'effort de respecter les pieds... C'est une horreur !
La poésie est une musique qui a un "rythme", et qui doit "couler", d'une Âme, vers une autre Âme... Non un vague "truc bizarre" avec lequel l'on s'efforce, à grand peine, avec quelques phrases sans recherche, et "arrangées à la sauvette": D'exprimer des sentiments !"
Voilà quels étaient tes mots, mais enterrons la hache de guerre. Tu n'aimes que la poésie classique (de préférence en alexandrin-j'ai moi-même un penchant pour ce type de vers -, c'est ton droit le plus strict, moi je trouve au contraire qu'en poésie c'est un peu comme avec la peinture; il y a le réalisme,le romantisme, l'impressionnisme, le post-impressionisme, etc. qui ont évolués jusqu'à l'art contemporain...
Enfin, merci pour la sensibilité et bons alexandrins à vous!
_________________
par GERARDMENVUSSA le Ven 4 Fév 2011 - 0:14
"... Moi je trouve au contraire qu'en poésie c'est un peu comme avec la peinture..."
Je pense que tu as raison (... Bien que le "au contraire" soit peut-être de trop !) car :
"Ce que l'on conçois bien s'énonce clairement... Et les mots pour le dire arrivent aisément !"
Ceci dit, je suis tout à fait d'accord avec ton expression : "Enterrons la hache de guerre!" Il est vrai, (et je le confesse!), que ma parole dépasse malheureusement parfois ma pensée... Mais... "Faute avouée, est à moitié pardonnée", n'est-ce pas ? Je suis profondément heureux de savoir que nous revenons, tous deux, à de meilleurs sentiments...C'est le plus important !
Ainsi, si tu le permets, te proposerais-je de faire"notre" cette réflexion de Léon BLOY:
"... Cela dit, cessons donc de nous disputer ! Et la paix, je vous en prie, la paix ! Nous n'avons, je crois, aucune raison de nous haïr... Et nous allons mourir demain, l'un et l'autre ! Vivons donc en paix, aujourd'hui, pour l'amour de Dieu !"
Bien Cordialement à toi,
GG
par allégorie le Jeu 3 Fév 2011 - 22:35
Je suis heureuse de voir que tu es revenu à de meilleurs sentiments, car les mots que tu avais adressé à mon endroit était beaucoup plus dur: "Un poème en "vers", sans au moins faire l'effort de respecter les pieds... C'est une horreur !
La poésie est une musique qui a un "rythme", et qui doit "couler", d'une Âme, vers une autre Âme... Non un vague "truc bizarre" avec lequel l'on s'efforce, à grand peine, avec quelques phrases sans recherche, et "arrangées à la sauvette": D'exprimer des sentiments !"
Voilà quels étaient tes mots, mais enterrons la hache de guerre. Tu n'aimes que la poésie classique (de préférence en alexandrin-j'ai moi-même un penchant pour ce type de vers -, c'est ton droit le plus strict, moi je trouve au contraire qu'en poésie c'est un peu comme avec la peinture; il y a le réalisme,le romantisme, l'impressionnisme, le post-impressionisme, etc. qui ont évolués jusqu'à l'art contemporain...
Enfin, merci pour la sensibilité et bons alexandrins à vous!
Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA le Ven 4 Fév 2011 - 0:14
Je ne tenterai pas de te convaincre, tu as d'excellents arguments pour défendre ta cause, mais je dirai seulement que j'aurais dû dire qu'au Québec, la seule poésie qui ait une chance de se faire publier est la "nouvelle poèsie", la poésie classique appartenant au passé et aujourd'hui "largement dépassé".
J'ajouterai quand même que si Hugo, Boileau, Rimbaud et autres se sont "collés" à la musique, les nouveaux poètes s'attachent à la parole. Elle aussi a sa musique, ses silences,ses hésitations, un souffle, une intonation, une culture...
Merci pour les compliments, mais j'estime que je n'ai fait qu'imiter les "grands poètes", aujourd'hui je m'attarde à me trouver. Désolée, j'espère que très prochainement je serai publiée et je l'espère reconnue un jour parmi les grands d'ici, dont Gaston Miron est sans conteste le plus grand à ce jour !
Cordialement !
Chantal
Dernière édition par allégorie le Sam 5 Fév 2011 - 12:45, édité 1 fois
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Nous ne voyons jamais les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes.(Anaïs Nim)
Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA le Sam 5 Fév 2011 - 23:09
Je te remercie chaleureusement pour ton appréciation, ainsi que pour ton Message, qui est bien "passé" ! Je ne me permettrai donc, sans faire de critique, que ce simple "ressenti" :
1) "... Au Québec, la seule poésie qui ait une chance de se faire publier est la "nouvelle poèsie", la poésie classique appartenant au passé et aujourd'hui "largement dépassé".
... Je te souhaite, bien entendu, de tout coeur d'arriver à te faire publier; néammoins, je trouve qu'il est bien regrettable que les Québéquois, à ce que tu dis, s'attachent autant à la poésie "moderne" : Etant bien persuadé que la poésie "classique" ne sera JAMAIS dépassée, et que cette poésie dite moderne (Qui, selon moi, est bien souvent, malheureusement, par rapport à la poésie Classique, ce que le RAP est à la chanson "traditionnelle" !), n'arrivera jamais, au grand jamais "à la cheville" de la Poésie Classique!
... Pourrais-tu, en toute honnêteté, comparer un BAUDELAIRE, ou un LAMARTINE (Pour ne nommer qu'eux !) à ce "Gaston Miron" dont tu parles ? Que je n'ai pas l'honneur de connaître... Mais ce qui va être fait !
2) Quand tu affirmes "imiter les grands poètes" : Tu as parfaitement raison, d'essayer de le faire ! Mais quand tu dis ça, je pense "aux meilleurs", et ne puis songer à ceux-ci qu'au travers de nos grands poètes Classiques, Victor HUGO, Alphonse De LAMARTINE, Alfred De MUSSET, Alfred De VIGNY, Charles BAUDELAIRE, VERLAINE, Théophile GAUTHIER, etc.; ainsi que, plus proches de nous : Edmond HARAUCOURT, Albert SAMAIN ! (... Peut-être aussi ce fameux "Gaston Miron", finalement, lorsque je l'aurai découvert, Qui sait ?)
3) "L'immense" poète des Fleurs Du Mal affirmait :
"Quand quelque chose commence à être utile, ça cesse d'être beau!"
... Il en va bien entendu ainsi de la VRAIE poésie ! (BAUDELAIRE n'est-il pas l'un des plus grands poètes connus, dont la Littérature Française puisse s'ennorgueillir?) Défions-nous donc (en matière de poésie tout particulièrement !), comme de la peste, de tout mouvement de "supèriorité", d'orgueil, de vanité... Comme de toute prétention, qui ne pourraient que nous desservir, en allant à l'encontre de la Beauté de l'expression!
... J'ai bien écris quelques poèmes, certes : Mais je t'assure, en toute humilité, que je me sens tout "petit", (bien que les ayant écris, pourtant, en assez bons Alexandrins!) en lisant du BAUDELAIRE, du Victor HUGO, du HARAUCOURT, ou du LAMARTINE... Qui ont dit ce que j'ai voulu dire, mais en l'exprimant mille, dix mille fois mieux, même, que je ne saurais le faire!
Bien Cordialement à toi, et excellent Dimanche !
GG
Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA le Dim 6 Fév 2011 - 0:43
Non! Décidément : Je viens de lire avec patience (Et espoir!) quelques poèmes de ce "Gaston Miron"... Je n'y arrive pas!!! Pardonne-moi de te le dire : Mais je t'avoue n'avoir que très rarement lu une forme de poésie aussi nulle !!!
... Je ne comprends pas ce que tu trouves de beau chez ce crétin qui a l'air "d'aimer s'écouter parler", et qui est plein d'une vanité, comme le dirait Léon BLOY, qui doit faire rougir les chastes étoiles" !!!
... On sent en cet individu qui paraît corrompu jusqu'à la moelle, comme un souffle de puanteur, de turpitudes, de bassesse, et de sensualité à faire peur au diable lui-même !!!
... Ce genre de "littérature", (si l'on peut appeler ainsi cette honte et ce déshonneur pour les lettres !!!)... Très peu pour moi !!! Je n'ai pas pu lire ce "rigolo de la poésie" plus d'un quart d'heure !!!
... Crois-moi !!! Les poèmes que tu as écris-toi, ont des millions de fois plus de beauté et de "valeur" (Excepté faite, peut-être, de ceux dans lesquels tu veux "flatter" la sensibilité Québequoise !!!), que les pseudo-poèmes écris par ce pseudo poète !!!
... Apparemment, ce triste individu aurait réussi, dans la poésie, au Québec ?! C'est profondément affligeant !!! Quelle Médiocrité d'esprit, et combien l'on peut sentir, dans ses soi-disant "poèmes", la fausseté du cœur!!!
... Tu lis, sur un même sujet, du Victor Hugo après avoir lu cet olibrius : Tu pars en courant !!! Ce pauvre "Gaston Miron" ne touche pas une cannette!!! Je t'en supplie !!! Ne m'en parle-plus... Ni de cette poésie moderne, qui déshonore la poésie, en la dénaturant complètement!!!
... Ah ! Le peu que j'ai lu de ce zouave m'a gâché ma journée !!!
Par allégorie :
Tu arrives toujours à insulter quelqu'un c'est plus fort que toi ! Vraiment tu n'y comprends rien...
Je te laisse avec deux extraits de "L'homme rapaillé", une sensibilité que tu n'arriveras jamais à ressentir, hélas !
"Tu as les yeux pers des champs de rosée
tu as des yeux d'aventures et d'années-lumière
la douceur du fond des brises au mois de mai
dans les accompagnements de ma vie en friche"(extrait de "La marche à l'amour",Gaston Miron)
"Quand détresse et désarroi et déchirure
te targuent en la brume et la peur
lorsque tu es seule enveloppée de chagrins
dans un monde décollée de la rétine( extrait de "Au sortir du labyrinthe", Gaston Miron)
Par GG
... Je trouve que cette phraséologie est grandiloquente, parfaitement inepte, et n'a rien à voir avec de la poésie !!! J'irai même jusqu'à affirmer que c'est "de la sottise à l'état pur !!!"
... Pour sûr que si nos grands poètes classiques d'antan voient ça... Qu'ils doivent de retourner dans leur tombe ! On ne peut pas faire plus bête !!!
... Je suis Désolé si je te "vexée", parce que tu t'es trop "identifiée" avec ce "suborneur" minable, quelconque, et sans interêt !!!
"Tu as les yeux pers des champs de rosée
tu as des yeux d'aventures et d'années-lumière
la douceur du fond des brises au mois de mai
dans les accompagnements de ma vie en friche"... Et ta soeur ? Tu vois bien que ce n'est pas une question de "sensibilité", mais que c'est complètement nul !!! Bon sang! Il faut être vraiment crétin, pour oser écrire des trucs pareils !!!
"Quand détresse et désarroi et déchirure
te targuent en la brume et la peur (Ce n'est même pas du Français, c'est du charabia!!!)
lorsque tu es seule enveloppée de chagrins (ça, encore, c'est la seule phrase qui "tienne la route"!!! C'est peu, sur quelques lignes!!!)
"dans un monde décollée de la rétine"... ça, alors, c'est "la cerise sur le gâteau" !!! c'est carrément, complètement débile !!! Il ne faut pas être normal pour écrire de telles balivernes!!!
... Et dire que ce "triste individu" (Pour être poli !!!) a dû faire fortune en pondant de telles âneries !!! C'est confondant !
Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA le Dim 6 Fév 2011 - 9:36
NB :
1) "Tu arrives toujours à insulter quelqu'un c'est plus fort que toi!" : Est-ce "insulter quelqu'un", que de faire acte de réalisme... En affirmant que la Médiocrité est haïssable (...Particulièrement en matière de poésie!!!), et en essayant de le faire comprendre ?
2) "Vraiment tu n'y comprends rien."
... Es-tu vraiment si sûre que ça que... C'est moi, qui n'y comprend rien?
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Par allégorie par ironie :
"L'immense" poète des Fleurs Du Mal affirmait :
"Quand quelque chose commence à être utile, ça cesse d'être beau!"
... Il en va bien entendu ainsi de la VRAIE poésie ! (BAUDELAIRE n'est-il pas l'un des plus grands poètes connus, dont la Littérature Française puisse s'ennorgueillir?) Défions-nous donc (en matière de poésie tout particulièrement !), comme de la peste, de tout mouvement de "supèriorité", d'orgueil, de vanité... Comme de toute prétention, qui ne pourraient que nous desservir, en allant à l'encontre de la Beauté de l'expression
Supériorité, orgueil, vanité et prétention,je ne saurais mieux dire du narcissisme qui est tien; méfie-toi de toi-même !
Les chercheuses de poux (Rimbaud)
Quand le front de l'enfant, plein de rouges
tourmentes,
Implore l'essaim blanc de rêves indistincts,
Il vient près de son lit deux grandes soeurs charmantes
Avec de frêles doigts aux ongles argentins.
ET TA SOEUR ? NON MAIS,IL FAUT ÊTRE CRÉTIN POUR FAIRE UN POÈME AVEC DES POUX...
TE SENS-TU IDENTIFIÉ ?
Marcel Proust.
Madame il se peut que j'oublie
Votre divin profil d'oiseau
Comme on saute dans mon cerceau
Mais vos yeux au plafond de ma tête C,EST CARRÉMENT DÉBILE !!! IL NE FAUT PAS ÊTRE NORMAM POUR ÉCRIRE DE TELLES BALIVERNES !!Luiront comme des lustres clairs.
Je suis Désolée si je t'ai "vexé", parce que tu t'es trop "identifié" avec ces "suborneurs" minables, quelconques, et sans interêt !!!
Tu n'as absolument rien appris de nos échanges, tu es toujours prêts à attaquer quiconque ne coïncide pas avec ta vision obtue.
Voilà je n'ai plus rien à ajouter, cette échange est désormais inutile !
Allégorie
P.S. Comme Cochonfucius je dis que des goûts et des couleurs on ne discute pas! Et un poète mort on insulte pas
Par GG :
Supériorité, orgueil, vanité et prétention,je ne saurais mieux dire du narcissisme qui est tien; méfie-toi de toi-même !
!!!: Oh! Là là !!! Mais c'est qu'elle s'énerve, la petite allégorie !!! Aurais-je donc "touché" le point sensible de son amour propre démesuré ??? Si c'est le cas, c'est parfait !!! Tant mieux !!! Tant on dit que : "Chassez le naturel... Et il revient au galop..."!
... Vois-tu, j'aime bien voir le véritable visage des gens : Celui qui se cache derrière "le masque" de "la respectabilité" ! Le tien est tombé !!! Joie !!!
"Supériorité, orgueil, vanité et prétention,je ne saurais mieux dire du narcissisme qui est tien;"...
Je ne saurais trop que te rappeler cette Maxime de La BRUYERE, qui affirmait avec raison: "Ceux qui sans nous connaitre assez disent du mal de nous (Comme tu sais si bien le faire pour moi, ô toi, la "douce" allégorie, dont l'humilité ne fait aucun doute!!!) ne nous font pas de tort : Ce n'est pas nous qu'ils attaquent... C'est le fantôme de leur imagination !"
Les chercheuses de poux (Rimbaud)
... Non; toi, tu n'es pas "une chercheuse de poux"; tu es une chercheuse de "la petite bête"... Ce qui, soi-dit en passant, et sans vouloir te vexer inutilement (Contrairement à toi qui tente, - Bien vainement, il faut le dire! - de le faire pour moi sans arrêt !), est habituellement le propre des personnes dites "complexées"!
Quand le front de l'enfant, plein de rouges
tourmentes,
Implore l'essaim blanc de rêves indistincts,
Il vient près de son lit deux grandes soeurs charmantes
Avec de frêles doigts aux ongles argentins.
ET TA SOEUR ? NON MAIS,IL FAUT ÊTRE CRÉTIN POUR FAIRE UN POÈME AVEC DES POUX...
[b]TE SENS-TU IDENTIFIÉ ?
Si tu le veux bien, arrêtons-nous là un moment !
... Ben non ! Je ne me sens pas "identifié": Pour la bonne raison qu'il y a bien longtemps que j'ai cessé de m'identifier à qui que ce soit, comme à quoi que ce soit ! Ce qui, malheureusement, semble bien loin d'être ton cas, toi qui t'identifie à cet "huluberlu", le gaston, "MIROT"de la poésie !
... Toutefois, (... Et si je puis me permettre!) parler "de poux" dans un poème de Raimbaud, c'est une chose; ça reste du "RIMBAUD";[ on dit québécois pas québéquois !] mais en parler (éventuellement!) par ce "rigolo des lettres" dont tu parles, c'en est une autre ! Et pourtant, je t'avoue que je n'aime pas particulièrement RIMBAUD !
Mais RIMBAUD était un VRAI poète, lui ! Non un "farceur"!
Marcel Proust.
Madame il se peut que j'oublie
Votre divin profil d'oiseau
Comme on saute dans mon cerceau
Mais vos yeux au plafond de ma tête C,EST CARRÉMENT DÉBILE !!! IL NE FAUT PAS ÊTRE NORMAl POUR ÉCRIRE DE TELLES BALIVERNES !!Luiront comme des lustres clairs.
... Je t'avoue que je n'aime pas non plus, particulièrement, "PROUST", qui, (soi-dit encore en passant: Tu sembles l'ignorer, malgré ta profonde connaissance de la Littérature Française!), était plus un philosophe qu'un poète !; mais enfin, (... Et quoi qu'il en soit !) , il n'est pas comme "ton poète pour les vieilles dames complexées !Ton poète à l'esprit "sensuel, et charnel" ; ton poète sans talent, et sans sans Art !" ça reste du "PROUST"!
... Et "PROUST", à ce que je sache, n'a pas écris (Comme cet olibrius que tu admires tant!), que des sornettes!
Je suis Désolée si je t'ai "vexé", parce que tu t'es trop "identifié" avec ces "suborneurs" minables, quelconques, et sans interêt !!!
Tu n'as absolument rien appris de nos échanges, tu es toujours prêts à attaquer quiconque ne coïncide pas avec ta vision obtue.
Honnêtement : Tu crois sincèrement que c'est moi, qui ait une vision "obtue" ??? Il n'y a vraiment, comme on le dit communément, "que la Foi qui sauve" !!!
"... Ton frère a une paille dans l'oeil... Pourquoi vois-tu cette paille dans son œil ? Pourquoi ne remarques-tu pas la poutre, qui est dans ton oeil à toi ? Comment oses-tu dire à ton frère: « Laisse, frère, que j'enlève la paille qui est dans ton œil. » ? Tandis que tu ne prends pas garde à la poutre qui est dans le tien ! Hypocrite ! Commence donc par enlever la poutre qui est dans ton oeil, Tu verras ensuite à ôter la paille de l'oeil de ton frère !"
... Magnifiques Paroles d'Evangile auxquelles tu devrais songer plus souvent, avant de proférer tes "accusations" gratuites, niaises, et méchantes ! Je te suggèrerais, du moins, de prendre l'habitude (très profitable pour toi tout particulièrement, sois en persuadée !!!), de tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler !
Apparemment, tu es visiblement "dévorée" du désir de ne pas te laisser "épater" ! Sur ce point, j'avoue ma très profonde infèriorité ! Je suis au contraire la proie facile de toute personne simple, qui vient à moi, paraissant m'apporter son coeur ! Et si je rencontrais quelqu'un de plus "grand", je me "prosternerais" aussitôt, sans songer une minute à contempler "ma coiffure" dans un miroir... Et sans éprouver, non plus, (... Sois en bien persuadée, ma petite allégorie !), le moindre besoin de manifester mon sens critique !!!
Tu t'imagines que les impressions poétiques d'un VRAI poète, (ou d'un grand Artiste !), ont le devoir d'être absolument les mêmes que celles d'un vendeur de cochon salé, ou d'un fabricant de cirage! Tu te trompes à un point que c'en est profondément affligeant!!!
"Voilà je n'ai plus rien à ajouter, cette échange est désormais inutile !"
... Pour une fois, je suis parfaitement d'accord avec toi : Tu viens de dire quelque chose (Enfin!) d'interessant ![intéressant]
(Je te signale quand même qu'on dit "un échange"; non "une échange"; le mot est "masculin", non "féminin" ! Il s'ensuit que tu aurais dû écrire "cet échange", et non, "cette" échange !!!; par ailleurs, un "point virgule" après "ajouter" aurait été le bienvenu !) [néammoins, on écrit néanmoins]
... Bref !... Je ne saurais mieux, pour finir, de te conseiller une Méditation approfondie de la chanson de ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=gznDOMKeWkA
BRASSENS y fait preuve (comme toujours!) d'un grand Réalisme, avec beaucoup d'humour ! Mais il faut dire que BRASSENS, lui, était un VRAI grand poète de notre époque... Non un "pseudo-poète"!
... Ah ! Non ! Avant de terminer, il reste ton "Post-Scriptum", auquel je m'en voudrais de ne pas répondre !!!
"P.S. Comme Cochonfucius je dis que des goûts et des couleurs on ne discute pas! Et un poète mort on insulte pas." (Phrase rectifiée, si tu le veux bien : "Comme Cochonfucius, je diRAIs que Les goûts et les couleurs, on N'EN discute pas! Et QU'un poète disparu, on NE L' insulte pas.")
... Tout d'abord, je me permettrai d'affirmer que, question "poésie", quand tu t'adonnes à cette insulte à la raison et à l'Art, qu'est "la poésie" dite "moderne", tu es bien loin d'arriver à la cheville de "Cochonfucius" que tu cites !!!
... Ensuite, et contrairement à ce que tu affirmes : Je n'insulte, ni ne veux insulter personne, pas plus ton cher poète "disparu" (Je te signale que l'on ne dit pas "un poète mort", mais un "poète disparu"... Si tu tiens Absolument à ce que l'on déshonore ce beau vocable de "poète", en l'attribuant à ce Gaston mirot!) qu'un vivant, quel qu'il soit ! Je ne crois pas qu'il s'agisse ici d'une question de "goûts", ou de "couleurs" ! Non plus qu'une "attitude respectable ou non", à adopter vis à vis d'une "postérité quelconque" ! Non !!! Je crois plutôt que c'est simplement... Une question de "Médiocrité" ! On est "Médiocre" (On "naît" Médiocre!)... Ou on ne l'est pas; c'est tout ! On est Médiocre, dès sa naissance : On ne le devient pas
... La Médiocrité a ceci de commun avec l'homosexualité : C'est qu'elle est dans les genes" !
Volà ! C'était le mot de la "FIN" ! Porte-toi bien, excellente journée, et très bon début de semaine !
GG
GERARDMENVUSSA a écrit :
La Médiocrité a ceci de commun avec l'homosexualité : C'est qu'elle est dans les genes" !
De l'immense n'importe quoi !
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Un "sujet-phare" qui concerne chacun : le peuple
Donc allégorie merci d'avance pour ta participation :
C'EST ICI
Bulle
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Re: A quoi sert la poésie ?
par Bulle Hier à 14:45
allégorie a écrit: "L'immense" poète des Fleurs Du Mal affirmait :
"Quand quelque chose commence à être utile, ça cesse d'être beau!"
... Il en va bien entendu ainsi de la VRAIE poésie ! (BAUDELAIRE n'est-il pas l'un des plus grands poètes connus, dont la Littérature Française puisse s'ennorgueillir?) Défions-nous donc (en matière de poésie tout particulièrement !), comme de la peste, de tout mouvement de "supèriorité", d'orgueil, de vanité... Comme de toute prétention, qui ne pourraient que nous desservir, en allant à l'encontre de la Beauté de l'expression
Parfaitement exact Allégorie !
P.S. Comme Cochonfucius je dis que des goûts et des couleurs on ne discute pas!
Exact aussi.
On peut, par contre parfaitement critiquer une oeuvre, mais avec des vraies billes ; en aucun cas avec des appréciations subjectives et non argumentées.
Allégorie a dit...:
allégorie a écrit:allégorie a écrit:
Extrait d’Alphonse De LAMARTINE
... Inutile d'aller plus loin : Rien qu'en lisant ces quelques vers, l'on sent bien la différence entre la VRAIE Poésie d'un VRAI Poète Classique, tel que LAMARTINE, avec un pseudo-poète, tel que ton copain, le gaston miron !
... Y a-t-il besoin "d'autres billes", pour reprendre ton expression, afin d'affirmer une Réalité qui crève les yeux???
... Ah qu'on a bien raison quand on dit "Qu'il n'y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, ni de plus sourd, que celui qui ne veut pas entendre !!!
... Quand à :
« Cré bataclan des misères batèche
cré maudit raque de destine batèche
raque des amanchures des parlures et des sacrures
moi le raqué de partout batèche
nous les raqués de l'histoire batèche »
Quelle horreur !!! C'est de la poésie, ça ??? De qui se moque-t-on ???... On croirait des phrases tirées directement de l'Abîme !!!
Non seulement c'est complètement nul : Mais en plus, c'est à la fois vulgaire, à un point que ça confine à l'argot ! : On croirait lire du San Antonio !!! Mais ce Gaston MIRON, au fond, n'est-il pas "le San Antonio" des Lettres Québéquoises,[québécoises] et des Lettres Française ?!
"... Qu’un autre s’exhalant en regrets superflus
Redemande au passé ses jours qui ne sont plus,
Pleure de son printemps l’aurore évanouie
Et consente à revivre une seconde vie
Pour moi, quand le destin m’offirait à mon choix
Le sceptre du génie ou le sceptre des rois,
La gloire, la beauté, les trésors, la sagesse,
Et joindrait à ces dons l’éternelle jeunesse
J’en jure par la mort dans un monde pareil,
Non, je ne voudrais pas rajeunir d’un soleil !"
LAMARTINE
... ça, c'est à la fois de la VRAIE poésie... Et aussi, ce que je pense très sincèrement !
GERARDMENVUSSA a dit :
Il est tout à fait naturel, je pense, que "BULLE" se rallie à ton jugement ! Ne dit-on pas en effet que, "aui se ressemble, s'assemble?"
Et bien désolée mais je n'apprécie pas particulièrement les vers libres et suis fort classique dans mes goûts poétiques.
Cela étant le "j'aime - j'aime pas" est à mon sens beaucoup trop court pour permettre la critique d'un texte, qu'il soit poétique ou non.
Que GERARDMENVUSSA n'apprécie pas le vers libre est une chose mais Allégorie a parfaitement le droit de s'en régaler sans pour autant devoir se faire taxer de manque de goût par un caractériel de passage sur un forum.
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Re: A quoi sert la poésie ?
par JO Aujourd'hui à 3:12
chacun a ses sensibilités poétiques et musicales , qui ne sont pas rationnelles . La poésie "sert" à émouvoir les fibres que la raison n'atteint pas .
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Ne marche pas devant moi, je ne suivrai peut-être pas.
Ne marche pas derrière moi, je ne te guiderai peut-être pas.
Marche juste à côté de moi et sois mon ami.
--- Albert Camus
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Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA Aujourd'hui à 3:53
Bulle a écrit: GERARDMENVUSSA a dit :
Il est tout à fait naturel, je pense, que "BULLE" se rallie à ton jugement ! Ne dit-on pas en effet que, "aui se ressemble, s'assemble?"
Et bien désolée mais je n'apprécie pas particulièrement les vers libres et suis fort classique dans mes goûts poétiques.
Cela étant le "j'aime - j'aime pas" est à mon sens beaucoup trop court pour permettre la critique d'un texte, qu'il soit poétique ou non.
Que GERARDMENVUSSA n'apprécie pas le vers libre est une chose mais Allégorie a parfaitement le droit de s'en régaler sans pour autant devoir se faire taxer de manque de goût par un caractériel de passage sur un forum.
Oh ! Que vois-je ???
Il semblerait que le "caractèriel de passage sur le forum"... Ait "vexé jusqu'au trognon", la "docte" BULLE !!! La si "fine" " BULLE, au facies si "pur", si "tendre, si "doux, si "mignon"... Et, surtout, qui respire tant "l'intelligence" !!! Celle qui se prend pour une "reine", en s'imaginant être "sortie de la cuisse de Jupiter !!!" La "joyeuse drille" du forum, dont la vanité n'a d'égale que la susceptibilité maladive !!!
Quelle Joie !!!
... Donc : En plein dans "le mille" !!!... Je me gausse !!! Que dis-je ??? Je jubile !!!
"Dieu prédestine aux dents des chevreaux les brins d’herbe,
La mer aux coups de vent, les donjons aux boulets,
aux rayons du soleil les panthéons superbes :
... Et« Vos faces aux larges soufflets ! »
(Auteur inconnu)
Re: A quoi sert la poésie ?
par GERARDMENVUSSA Aujourd'hui à 4:33
JO a écrit:chacun a ses sensibilités poétiques et musicales , qui ne sont pas rationnelles . La poésie "sert" à émouvoir les fibres que la raison n'atteint pas .
"chacun a ses sensibilités poétiques et musicales , qui ne sont pas rationnelles ."
Je suis tout à fait d'accord avec toi ! Je suis encore d'accord avec toi quand tu affirmes que "La poésie "sert" à émouvoir les fibres que la raison n'atteint pas" ! Mais encore s'agit-il d'appeler chaque chose par son nom !!! Il importe d'appeler "un chat, un chat", et "un chien, un chien", tout de même !!!
... Comment ose-t-on, en effet, appeller [appeler]"poésie", "des niaiseries" : La poésie dite "moderne" étant à la poésie classique, ce que le RAP est à la musique "traditionnelle" ? Comment oser désigner, sans honte, par le terme si honorable de "poésie" : Une phraséologie dégradante, qui déshonore à la fois la langue, et les Lettres Française ??? Pour oser le faire, il faut être, avant tout, parfaitement ignare, voyons !
... Il faut être une "bulle" ou une "allégorie" (Avec dix-mille autres personnes comme elles!), qui ne comprennent, et ne comprendront jamais rien à la poésie, pour imaginer seulement une aberration pareille !!!
... Il faut surtout ne pas avoir le moindre goût !!!
Voilà comment on passe de la potence à l’encensement, et après moult réflexions, à la médiocrité : comportement scyzophrénique.
Adieu et merci de votre appui, je ne posterai plus sur ce fil, les comportements scyzophréniques ont tendance à m’effrayer !!!
Allégorie
Dernière édition par allégorie le Mer 9 Fév 2011 - 15:55, édité 1 fois
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: A quoi sert la poésie ?
- HS:
- GERARDMENVUSSA a écrit:Oh ! Que vois-je ???
Il semblerait que le "caractèriel de passage sur le forum"... Ait "vexé jusqu'au trognon", la "docte" BULLE !!! La si "fine" " BULLE, au facies si "pur", si "tendre, si "doux, si "mignon"... Et, surtout, qui respire tant "l'intelligence" !!! Celle qui se prend pour une "reine", en s'imaginant être "sortie de la cuisse de Jupiter !!!" La "joyeuse drille" du forum, dont la vanité n'a d'égale que la susceptibilité maladive !!!
Quelle Joie !!!
G ros veinard que tu es,
E sprit ouvert et beau
R ime donc un peu ta prose
A llez, vas-y, compose
R edoutable bourreau
D édaigneux mais si niais
M ontre nous ton talent
E n place de remarques
V aines autant que plates
U ne critique est fate
S i celui qui la marque
S ait juste être pédant
A llez vas-y, rapaille...
Dernière édition par Bulle le Dim 13 Fév 2011 - 16:02, édité 1 fois
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Re: A quoi sert la poésie ?
Article 2-8-15
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Dernière édition par GERARDMENVUSSA le Mer 9 Fév 2011 - 16:23, édité 2 fois
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Re: A quoi sert la poésie ?
- HS:
- Bulle a écrit:GERARDMENVUSSA a écrit:Oh ! Que vois-je ???
Il semblerait que le "caractèriel de passage sur le forum"... Ait "vexé jusqu'au trognon", la "docte" BULLE !!! La si "fine" " BULLE, au facies si "pur", si "tendre, si "doux, si "mignon"... Et, surtout, qui respire tant "l'intelligence" !!! Celle qui se prend pour une "reine", en s'imaginant être "sortie de la cuisse de Jupiter !!!" La "joyeuse drille" du forum, dont la vanité n'a d'égale que la susceptibilité maladive !!!
Quelle Joie !!!
G ros veinard que tu es,
E sprit ouvert et beau
R ime donc un peu ta prose
A llez, vas-y, compose
R edoutable bourreau
D édaigneux mais si niais
M ontre nous ton talent
E n place de remarques
V aines autant que plates
U ne critique est fate
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S ait juste être pédant
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"Je marche en avant de mes pensées en exil... Dans une colonne de silence !"
Léon BLOY
... En dehors de tes insultes (Qui sont très banales!) : Je reconnais là un certain talent ! Félicitation !!! Tes élucubrations ne sont pas mal, et m'ont beaucoup amusées !
Merci !
Voilà une bonne journée où grâce à toi, j'aurai bien ri !!!
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Re: A quoi sert la poésie ?
Je n' aime pas la musique moderne, du genre Boulez; ça m' écorche les oreilles . Mais je ne critique pas ceux qui l' apprécient. Chacun ses goûts . Il en est de même pour la poésie . En ce domaine, je suis aussi très classique : Baudelaire, Lamartine, Victor Hugo .... Rimbaud ne
m' attire pas ; pourtant c' est un grand poète . Le but de la poésie , c' est
d' exprimer et de faire ressentir l' émotion . Le reste me paraît secondaire .
m' attire pas ; pourtant c' est un grand poète . Le but de la poésie , c' est
d' exprimer et de faire ressentir l' émotion . Le reste me paraît secondaire .
bernard1933- Aka Tpat
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Re: A quoi sert la poésie ?
bernard1933 a écrit:Je n' aime pas la musique moderne, du genre Boulez; ça m' écorche les oreilles . Mais je ne critique pas ceux qui l' apprécient. Chacun ses goûts . Il en est de même pour la poésie . En ce domaine, je suis aussi très classique : Baudelaire, Lamartine, Victor Hugo .... Rimbaud ne
m' attire pas ; pourtant c' est un grand poète . Le but de la poésie , c' est
d' exprimer et de faire ressentir l' émotion . Le reste me paraît secondaire .
Je suis tout à fait d'accord avec toi, et nous sommes en "communion d'esprit" ! Mais détrompe-toi : Ce ne sont pas "les goûts (Dont je me fous royalement!) de celles et de ceux qui aiment la poésie moderne, que je critique "! Au travers d'eux, c'est cette horreur, qui n'a rien à voir avec la poésie, que je critique, et qui me met hors de moi ! Quand même, toi qui affirme aimer Baudelaire, Lamartine, Victor Hugo, etc. .... Tu ne vas pas me dire que lire du Gaston MIRON, et entendre "chanter ses louanges", ne te rend pas fou... Même si tu comprend bien que "tous les goûts et les couleurs" sont dans la nature !
... S'il semble que "je critique" les gens, c'est que j'essaie, par une argumentation malheureusement toujours incomprise, de "faire passer un message" !
(***)Message réédité pour ajouter des propos injurieux. C'était le dernier avertissement : bannis 3 jours
... Ceci dit, je regrette de m'énerver un peu, parfois : Et je suis désolé pour la petite "guéguerre" (terminée maintenant, PROMIS!!!), mais quand on me cherche : On me trouve... Et généralement, "on écope" ferme !
Dernière édition par GERARDMENVUSSA le Mer 9 Fév 2011 - 16:56, édité 1 fois
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Re: A quoi sert la poésie ?
- HS:
- Re: A quoi sert la poésie ?
par Jipé Aujourd'hui à 8:07
.Gérard:
Personnellement, je hais la vulgarité, comme je hais la Médiocrité!
donc, tu dois te haïr, parce que non seulement tu es vulgaire mais en plus je te trouve haineux, stupide, misogyne....en un mot comme en cent, très con!
Tu n'apportes rien à ce forum, tu es un boulet, juste parfois assez mielleux pour essayer de te refaire une virginité en évitant de te faire mettre dehors...ce qui prouve que tu n'as même pas un caractère assez fort pour allez jusqu'au bout de tes idées.
Un pôv mec en résumé!.
Par GG à bernard:
Je suis tout à fait d'accord avec toi, et nous sommes en "communion d'esprit" !
... Je regrette de m'énerver un peu, parfois : Ainsi, j'assure que je suis désolé pour la petite "guéguerre" (terminée maintenant, PROMIS!!!), mais quand on me cherche... On me trouve... Et généralement, "on écope" ferme !
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: A quoi sert la poésie ?
Allégorie, merci de répondre en "quotant" tes messages.
VOIR ICI le post-it dans la section des problèmes informatiques
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_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: A quoi sert la poésie ?
J'interpelle : Gérard Menvussa.
Cherchez vous à encenser la poésie ou à nous convaincre de vos propres convictions ?..
Depuis fort lontemps je m'aventure sur le net et je vous ai croisé, j'étais alors 1 Tarentule Acidulée ..
Vous m'aviez alors adressé ceci :
Mes mandibules en frémissent d'exacerbation à vous lire ...d'ennui ...
Je ne vous salue pas GM ou Michel B*.
Cherchez vous à encenser la poésie ou à nous convaincre de vos propres convictions ?..
Depuis fort lontemps je m'aventure sur le net et je vous ai croisé, j'étais alors 1 Tarentule Acidulée ..
Vous m'aviez alors adressé ceci :
"Se lamenter triste et aigri sur le passé qui se consume,
Capituler devant l’angoisse des lendemains pleins d’amertume :
Non merci !
Souhaiter suspendre La roue du temps et des années de la jeunesse,
Fuir l’infini qui est en moi pour des matins lourds de tristesse :
Non merci !
Pleurer l’Amour si doux au cœur mais si cruel quand il s’enfuit,
S’abandonner, vaincu, fourbu, au désespoir quand l’infortune
Couvre la vie d’un voile épais rempli du fiel qui nous détruit ;
Mourir d’envie quand nos désirs se font miroir de l’infortune :
N0N MERCI !
Croire au vent des paroles qui charrient la semence trompeuse de nos erreurs ;
Sombrer dans les ténèbres du doute, de l’ignorance et de la peur,
Perdre le goût de vivre morose et cultivant l’oisiveté,
Être hypocrite et vain, lâche et dédaignant la vérité :
NON MERCI !
Pleurer la fuite des jours heureux quand le regret nous fait souffrir
Mourir d’oubli dans la luxure, la volupté et le plaisir
S’humilier, vaincu, se soumettre, servile,
A des idées
Conçues pour supprimer de la pensée fertile
La liberté :
NON MERCI !
… Mais prendre son Âme à pleine main et la bâtir comme une tour !
Oser forcer sa destinée vers l’aventure et le mystère,
Voler vers le recueillement profond et pur des monastères,
S’émerveiller, insatiable, en découvrant, jour après jour
Que la vie ici-bas ne comble pleinement
Que ceux qui ont gardé un cœur d’enfant,
Aller au bout de soi, lutter pour s’accomplir :
Au prix de mille efforts, se hisser, parvenir
Jusqu’aux plus hauts sommets où l’esprit peut monter :
Vaincre tous les obstacles et les difficultés
Qui pourraient s’opposer à cette ascension
Dont le but est sublime étant perfection
Qui veut nous faire atteindre notre immortalité !
Chercher toujours l’Amour, la Paix, la Vérité
Vouloir s’y immerger chaque instant, en tout lieu :
« Voilà ce qu’ici-bas nous devons rechercher
Par la vertu féconde et la grâce de Dieu ! »
… Oublions nos « différents » :
Gardons une Âme d’enfant
Que l’Amour
Que la Paix et le Bonheur
illuminent nos cœurs
Toujours !"
Qu'avez vous fait de votre âme d'enfant et surtout qu'essayez vous de faire dans cette rubrique où je viens errer en silence ..Capituler devant l’angoisse des lendemains pleins d’amertume :
Non merci !
Souhaiter suspendre La roue du temps et des années de la jeunesse,
Fuir l’infini qui est en moi pour des matins lourds de tristesse :
Non merci !
Pleurer l’Amour si doux au cœur mais si cruel quand il s’enfuit,
S’abandonner, vaincu, fourbu, au désespoir quand l’infortune
Couvre la vie d’un voile épais rempli du fiel qui nous détruit ;
Mourir d’envie quand nos désirs se font miroir de l’infortune :
N0N MERCI !
Croire au vent des paroles qui charrient la semence trompeuse de nos erreurs ;
Sombrer dans les ténèbres du doute, de l’ignorance et de la peur,
Perdre le goût de vivre morose et cultivant l’oisiveté,
Être hypocrite et vain, lâche et dédaignant la vérité :
NON MERCI !
Pleurer la fuite des jours heureux quand le regret nous fait souffrir
Mourir d’oubli dans la luxure, la volupté et le plaisir
S’humilier, vaincu, se soumettre, servile,
A des idées
Conçues pour supprimer de la pensée fertile
La liberté :
NON MERCI !
… Mais prendre son Âme à pleine main et la bâtir comme une tour !
Oser forcer sa destinée vers l’aventure et le mystère,
Voler vers le recueillement profond et pur des monastères,
S’émerveiller, insatiable, en découvrant, jour après jour
Que la vie ici-bas ne comble pleinement
Que ceux qui ont gardé un cœur d’enfant,
Aller au bout de soi, lutter pour s’accomplir :
Au prix de mille efforts, se hisser, parvenir
Jusqu’aux plus hauts sommets où l’esprit peut monter :
Vaincre tous les obstacles et les difficultés
Qui pourraient s’opposer à cette ascension
Dont le but est sublime étant perfection
Qui veut nous faire atteindre notre immortalité !
Chercher toujours l’Amour, la Paix, la Vérité
Vouloir s’y immerger chaque instant, en tout lieu :
« Voilà ce qu’ici-bas nous devons rechercher
Par la vertu féconde et la grâce de Dieu ! »
… Oublions nos « différents » :
Gardons une Âme d’enfant
Que l’Amour
Que la Paix et le Bonheur
illuminent nos cœurs
Toujours !"
Mes mandibules en frémissent d'exacerbation à vous lire ...d'ennui ...
Je ne vous salue pas GM ou Michel B*.
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Re: A quoi sert la poésie ?
- Spoiler:
"Curare- a écrit:J'interpelle : Gérard Menvussa.
Bonjour, Tarentulle ! (Même si "tu ne me salue pas", j'ai au moins, moi, la correction la plus élémentaire de le faire, puisque "tu m'interpelles"!)
(... Appelle-moi donc "SUM ERGO COGITO" : Je pense que c'est sous ce pseudo que j'avais eu, en un "moment incongru de ma destinée", le désagrément "de te croiser", dans un forum quelconque !)
"Cherchez vous à encenser la poésie "
... Quel langage mystérieux ?! "Encenser la poésie" ! Voilà qui est nouveau ! Voyons; que nous dit le dictionnaire ?
"encenser, verbe transitif. Sens 1 Honorer en agitant un encensoir". Non, ce ne doit pas être ça ?!
"Sens 2 Flatter de façon excessive." Ah! Peut-être est-ce ça ??? D'après toi, je chercherais à "flatter" la poésie de façon excessive" ?!
... Bizarre ?!
"ou à nous convaincre de vos propres convictions ?"
... Bien que ce ne soit pas toujours le cas, il est vrai que l'on peut parvenir à convaincre quelqu'un avec "ses propres convictions" : Si lesdites "convictions" reposent, en plus, sur le bon sens, ça n'en est que mieux !
"Depuis fort lontemps je m'aventure sur le net et je vous ai croisé, j'étais alors 1 Tarentule Acidulée .."
... Oui; bon! Je me souviens d'une certaine "Tarentule acidulée"! Il serait bien difficile, d'ailleurs, d'oublier un pseudo aussi, disons... "Curieux"!!!
(J'ignore ton nouveau pseudo : Mais je t'avoue que le connaître ou non ne va pas me donner des insomnies !)
"Vous m'aviez alors adressé ceci :"
... Eh! Oui ! A mon grand tort ! Comme quoi, j'ai beau prendre de l'âge... Il m'arrive d'avoir encore des illusions sur les gens, et de me tromper ! C'est ça, mon Âme d'enfant" sur laquelle tu t'interroges ! Et c'est aussi probablement à la suite d'une semblable méprise, d'une pareille "erreur de jugement", ("Il n'y a rien de nouveau sous le soleil"!) que Léon BLOY avait écris un jour, à propos de l'un de ses détracteurs :
"Il est insensé de croire que l’on peut élever à son niveau des êtres d’éducation inférieure !"
... Mais revenons à ce que tu m'as fait l'honneur de m'écrire... Et à ce culot d'enfer que tu as eu en osant citer, "à mes dépens", l'un de mes poèmes :
"Se lamenter triste et aigri sur le passé qui se consume,
Capituler devant l’angoisse des lendemains pleins d’amertume :
Non merci !
Souhaiter suspendre La roue du temps et des années de la jeunesse,
Fuir l’infini qui est en moi pour des matins lourds de tristesse :
Non merci !
Pleurer l’Amour si doux au cœur mais si cruel quand il s’enfuit,
S’abandonner, vaincu, fourbu, au désespoir quand l’infortune
Couvre la vie d’un voile épais rempli du fiel qui nous détruit ;
Mourir d’envie quand nos désirs se font miroir de l’infortune :
N0N MERCI !
Croire au vent des paroles qui charrient la semence trompeuse de nos erreurs ;
Sombrer dans les ténèbres du doute, de l’ignorance et de la peur,
Perdre le goût de vivre morose et cultivant l’oisiveté,
Être hypocrite et vain, lâche et dédaignant la vérité :
NON MERCI !
Pleurer la fuite des jours heureux quand le regret nous fait souffrir
Mourir d’oubli dans la luxure, la volupté et le plaisir
S’humilier, vaincu, se soumettre, servile,
A des idées
Conçues pour supprimer de la pensée fertile
La liberté :
NON MERCI !
… Mais prendre son Âme à pleine main et la bâtir comme une tour !
Oser forcer sa destinée vers l’aventure et le mystère,
Voler vers le recueillement profond et pur des monastères,
S’émerveiller, insatiable, en découvrant, jour après jour
Que la vie ici-bas ne comble pleinement
Que ceux qui ont gardé un cœur d’enfant,
Aller au bout de soi, lutter pour s’accomplir :
Au prix de mille efforts, se hisser, parvenir
Jusqu’aux plus hauts sommets où l’esprit peut monter :
Vaincre tous les obstacles et les difficultés
Qui pourraient s’opposer à cette ascension
Dont le but est sublime étant perfection
Qui veut nous faire atteindre notre immortalité !
Chercher toujours l’Amour, la Paix, la Vérité
Vouloir s’y immerger chaque instant, en tout lieu :
« Voilà ce qu’ici-bas nous devons rechercher
Par la vertu féconde et la grâce de Dieu ! »
… Oublions nos « différents » :
Gardons une Âme d’enfant
Que l’Amour
Que la Paix et le Bonheur
illuminent nos cœurs
Toujours !"
... Il est vrai que ce poème n'est pas l'un des plus mauvais que j'ai écris ! Bien sûr, ce n'est pas du Victor Hugo : Mais j'ai au moins essayé (Assez gauchement, je le reconnais!) de faire des rimes "qui se tiennent à peu près"... Même si les vers, comme les pieds, sont loin d'être parfaits ! Mais, contrairement à Allégorie qui "excelle" en la matière... Je reconnais être un poète très Médiocre !
Néanmoins, et bien que cette dernière m'ait traité de "paranoïaque", que "Bulle" m'ait traitée de "caractériel de passage sur le forum", et que "Le "charmant et si aimable" Monsieur de couleur - Dont j'ai oublié le nom! - " m'ait traité de "mysogyne" et de "pôv con"... Il semble quand même que "le paranoïaque, le caractèriel, et le pôv con", s'en sorte pas mal, en matière de poésie ! Non ? Ou bien tu penses que mon poème est "à mon image", c'est à dire, complètement débile ?
... Ben ! Voilà ! Si c'est le cas, je serais, non seulement, "parano, pôv con, mysogine, caractèriel", etc... Mais encore, également, "débile" !
... Dis-donc ! On en apprend chaque jour sur soi-même !!! Quelle richesse de vocabulaire ! Quel Enseignement !"
"Qu'avez vous fait de votre âme d'enfant "
Je n'ai pas perdu mon Âme d'enfant ! N'aie aucune crainte à ce sujet ! Si je l'avais perdue, je n'aurais certainement pas écris ce poème ci-dessus, et, surtout, je ne me serais certainement pas trompé à ce point à ton sujet !!! Il m'arrive simplement quelquefois de "ruer un peu dans les brancards", c'est tout, et, crois moi, ce n'est pas grand chose !
"... et surtout qu'essayez vous de faire dans cette rubrique "
Bof ! Ce que je viens faire dans cette rubrique... Probablement la même chose que toi , et que tout un chacun?! " "M'exprimer, vaille que vaille !"
... En essayant de respecter la Charte : Même je n'y parviens pas toujours, quand je réponds sur le même ton agressif, que l'on prend envers moi !
"où je viens errer en silence .."
... Pourquoi dis-tu que tu viens "errer en silence" ? Ne m'as-tu pas "attaqué haut et fort", au contraire ? Tu as une conception du "silence" bien particulière, bien "à toi" !!!
"Mes mandibules en frémissent d'exacerbation à vous lire ...d'ennui ..."
Pauvres mandibules qui "frémissent d'exacerbation et d'ennui!J'ose espérer que ça leur passera, comme ça leur est venu... Surtout si l'on considère que tu peux me faire grâce, sans contrainte, de tes remarques désobligeantes : Comme tu n'as absolument pas à te sentir obligée, ni de me lire, ni de me conspuer !
"Je ne vous salue pas"
... Ce n'est pas grave du tout ! Sois bien persuadée que "je n'en ferai pas une maladie... Et que cela ne m'empêchera pas de dormir, sois tranquille !
"GM ou Michel B*.
Comme je te l'ai suggéré plus haut : Appelle-moi donc "SUM ERGO COGITO"; ça te rappellera des souvenirs !
Merci d'éviter de "quoter comme un goret" en reprenant inutilement de longs posts dans leur totalité.
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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Re: A quoi sert la poésie ?
- HS:
- http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100227040923AAb4lKL
By Noocratie (Meilleure réponse - Choisie par le demandeur)
''Le problème cartésien est qu'il est un "Ego" sum et non un ergo sum.
En fait Descartes n'a su proposer clairement le proposition "ego cogito cagitatum".
cf.l"analyse de Husserl à ce sujet, pour le reste, tout ce qui est de l'aspect polémique, "laissez pissez", et ne vous en tenez que ce qui relève strictement et exclusivement de la ...philosophie..
Et de la poésie in fine !
Vous avez toute ma commissération en espérant que vous êtes entourés
de personnes aimantes qui s'occuperont de vous dans votre déclin alzheimérien..
-Dernier message M. B*** -
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Re: A quoi sert la poésie ?
- HS:
- allez régler vos comptes ailleurs svp!!
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: A quoi sert la poésie ?
- HS:
- Curare- a écrit:http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100227040923AAb4lKL
By Noocratie (Meilleure réponse - Choisie par le demandeur)
''Le problème cartésien est qu'il est un "Ego" sum et non un ergo sum.
En fait Descartes n'a su proposer clairement le proposition "ego cogito cagitatum".
cf.l"analyse de Husserl à ce sujet, pour le reste, tout ce qui est de l'aspect polémique, "laissez pissez", et ne vous en tenez que ce qui relève strictement et exclusivement de la ...philosophie..
Et de la poésie in fine !
Vous avez toute ma commissération en espérant que vous êtes entourés
de personnes aimantes qui s'occuperont de vous dans votre déclin alzheimérien..
-Dernier message M. B*** -
[quote="Curare-"]http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100227040923AAb4lKL
!!!
Voilà !
Ce qui devait être dit a été dit !
Mais ce n'est pas bien grave !!!
... Pour la bonne raison que, la seule chose d'intelligente que tu n'aies pas dite, (Mais tu l'ignores peut-être?!) c'est qu'il y avait, à l'époque, deux "SUM ERGO COGITO"; dont l'un qui usurpait sans vergogne mon pseudo, en se faisant passer pour moi ! Donc, re : !!!
... Ce qui, dans un "forum-usine", comme YAHOO/QR, comme tout le monde le sait, est, somme toute, assez banal !
... Ainsi, ce lien que tu proposes avec méchanceté, en croyant me "desservir" auprès du Modérateur, et des personnes de ce forum, vois-tu, ne me concerne pas : Pour la bonne et simple raison que je n'ai pas besoin d'insulter, ou d'injurier les gens pour faire "passer" mes idées; ma "verve" (Tu as d'ailleurs, je pense, pu t'en rendre compte aisément dans le dernier post que je t'ai fait!) étant pour ça amplement suffisante... Et du fait que, s'il y a quelque chose au monde que ja haïsse plus que tout, c'est bien, la vulgarité, la méchanceté, et la grossièreté ! Comme j'attache, (Contrairement à toi qui semble prendre un malin plaisir à vouloir "détruire, casser, et faire du mal"... Et qui n'a même pas la plus petite honte d'oser affirmer qu' ALZHEIMER me guette!!!), une grande importance au respect d'autrui !
Tu vois, ma pauvre "tarentule acidulée" (... Pardon, "Curare" ! Voilà un pseudo qui te convient, finalement, effectivement beaucoup mieux !!!) : Tu as "tout faux" à mon sujet !
.... Et si tu veux le savoir : Si je suis parti depuis des lustres de YAHOO/QR, c'est bel et bien à cause de cette usurpation d'identité et de pseudo qui me contrariait assez, et que je ne parvenais pas à "maîtriser"! Il est des personnes néfastes, mais qui sont éminemment intelligentes et douées; ce qui était le cas de mon "usurpateur"!
Ceci dit, c'est très bien! Tu viens de trahir ta "pauvre mentalité", en montrant à chacun, dans ce forum, les trahisons, la méchanceté, et les malversations dont tu étais capable !!! "Chassez le naturel... Et il revient au galop !"
... En définitive, tu t'es imaginée me faire du tort en affichant un lien qui ne me concerne pas du tout : Ainsi, ma pauvre, et malgré ce que tu souhaitais dans ton méchant fond, non seulement tu as "perdu la face"... Mais tu as, en plus, perdu, ( ) comme on dit, "une bonne occasion de te taire !"
Bien Cordialement à toi !
SUM ERGO GOGITO, alias, GG.
_GERARDMENVUSSA- EXCLU DU FORUM
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