Brèves de délire poétique
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Re: Brèves de délire poétique
tu es complètement fou, mais je ne sais de quelle couleur t'affubler...dis-moi de quelle couleur serais-tu ?
allégorie- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Un limerick
Libellule et forficule
Ont été mis en cellule.
Ils murmurent: « Ces crapules
Ne veulent point qu’on circule ?
Nous, on sort par la serrure. »
Ont été mis en cellule.
Ils murmurent: « Ces crapules
Ne veulent point qu’on circule ?
Nous, on sort par la serrure. »
Re: Brèves de délire poétique
(...)
Alors que les poissons applaudissaient dans l'onde,
On entendit chanter tous les pluvians du monde.
La chouette en plein délire a dansé sur les eaux,
Et l'on fit pavoiser les rues de Palaiseau.
(...)
Re: Brèves de délire poétique
Pour relancer notre Cochon qui a dû s'assoupir dans la paille !
L'odeur de la chaste Suzanne va lui faire relever le museau !
La Bible est inspirée par Dieu; moi, c'est la Bible qui m'inspire...Mais je prends beaucoup de libertés !
La Chaste Suzanne
C’était en Samarie ; Suzanne était sultane.
Elle voulut prendre un bain, en bonne musulmane.
S’étendit nue et fraîche , un coussin sous la nuque,
Fit mander ses servantes et Gaston son eunuque.
Poussa un gros soupir, ; son souffle se fit lent…
Sous les mains tendres et douces qui massent ses seins blancs,
Elle rêve au cavalier qui, au loin, sabre au clair,
Pourchasse l’infidèle, fait tournoyer le fer…
Contre le chevalier sait user de la verge,
Et préfère le sang frais à celui de la vierge !
Souriante, les yeux clos, et la pose décente,
Elle est l’image même de la belle innocente,
N’étaient les bouts turgides de sa jolie poitrine,
les doux frémissements de sa peau cristalline,
Qui trahissent l’émoi de son cœur aux abois
Et sa soif inconsciente d’un contact sournois…
Elle n’avait point vu, tapi, le mistigri,
Crâne chauve ,barbe grise, yeux chassieux, le teint gris,
Un vieux libidineux qui la mangeait des yeux…
Voulait-il, sans qu’elle sache, la mener jusqu’aux cieux ?
Elle dort à présent, et seule avec son rêve …
Sous l’ombre du figuier , un vent léger se lève…
On n’entend que le son très strident des cigales ;
On ne voit tout autour que couleurs de pétales …
Mais qu’est-ce, se dit-elle, que ce chatouillement
Qu’elle sent, très soudain, sur son torse charmant !
Elle entrouvre les yeux et pousse un cri d’effroi !
Elle regarde le ciel ! « Pourquoi, Allah , ma foi ? »
Deux mains grises et sèches se serrent sur ses seins !
Elle pousse un grand cri, doute de son destin,
S’agite et se démène, se cabre de terreur
Devant ce monstre noir, du mal l’ambassadeur !
Elle pousse un grand cri et le prend à la gorge,
Défendant sa vertu, au prix qu’on ne l’égorge !
Son sceau elle donnera au soldat vigoureux ,
Qui bientôt reviendra, la bourse digne d’un dieu…
Avant que le vilain n’ait forcé le passage,
Daniel, son chaperon, le prophète très sage,
S’est saisi du larron ; Et d’une main très ferme
Et le temps d’un éclair, a voulu mettre un terme.
A pris l’objet du crime, a serré le bâton,
Et transformé le bougre en vulgaire chapon.
Morale de cette histoire : aux jeunes la vertu,
Pour les vieux le remords…d’avoir trop attendu !
L'odeur de la chaste Suzanne va lui faire relever le museau !
La Bible est inspirée par Dieu; moi, c'est la Bible qui m'inspire...Mais je prends beaucoup de libertés !
La Chaste Suzanne
C’était en Samarie ; Suzanne était sultane.
Elle voulut prendre un bain, en bonne musulmane.
S’étendit nue et fraîche , un coussin sous la nuque,
Fit mander ses servantes et Gaston son eunuque.
Poussa un gros soupir, ; son souffle se fit lent…
Sous les mains tendres et douces qui massent ses seins blancs,
Elle rêve au cavalier qui, au loin, sabre au clair,
Pourchasse l’infidèle, fait tournoyer le fer…
Contre le chevalier sait user de la verge,
Et préfère le sang frais à celui de la vierge !
Souriante, les yeux clos, et la pose décente,
Elle est l’image même de la belle innocente,
N’étaient les bouts turgides de sa jolie poitrine,
les doux frémissements de sa peau cristalline,
Qui trahissent l’émoi de son cœur aux abois
Et sa soif inconsciente d’un contact sournois…
Elle n’avait point vu, tapi, le mistigri,
Crâne chauve ,barbe grise, yeux chassieux, le teint gris,
Un vieux libidineux qui la mangeait des yeux…
Voulait-il, sans qu’elle sache, la mener jusqu’aux cieux ?
Elle dort à présent, et seule avec son rêve …
Sous l’ombre du figuier , un vent léger se lève…
On n’entend que le son très strident des cigales ;
On ne voit tout autour que couleurs de pétales …
Mais qu’est-ce, se dit-elle, que ce chatouillement
Qu’elle sent, très soudain, sur son torse charmant !
Elle entrouvre les yeux et pousse un cri d’effroi !
Elle regarde le ciel ! « Pourquoi, Allah , ma foi ? »
Deux mains grises et sèches se serrent sur ses seins !
Elle pousse un grand cri, doute de son destin,
S’agite et se démène, se cabre de terreur
Devant ce monstre noir, du mal l’ambassadeur !
Elle pousse un grand cri et le prend à la gorge,
Défendant sa vertu, au prix qu’on ne l’égorge !
Son sceau elle donnera au soldat vigoureux ,
Qui bientôt reviendra, la bourse digne d’un dieu…
Avant que le vilain n’ait forcé le passage,
Daniel, son chaperon, le prophète très sage,
S’est saisi du larron ; Et d’une main très ferme
Et le temps d’un éclair, a voulu mettre un terme.
A pris l’objet du crime, a serré le bâton,
Et transformé le bougre en vulgaire chapon.
Morale de cette histoire : aux jeunes la vertu,
Pour les vieux le remords…d’avoir trop attendu !
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : agnostique
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Re: Brèves de délire poétique
En guise de réponse à Gaston.
Mais qui voudra encore de la jolie sultane?
Souillée par les mains grises d'un vieux libidineux
Son prince qui aimait son regard lumineux
Ne verra plus en elle qu'une humble courtisane.
Reléguée au harem, elle pleure, Suzanne
Elle ne connaîtra le membre vigoureux
De celui qu'elle aurait tant voulu rendre heureux
Le geste d'un vicieux pour toujours la condamne.
Le prince qui ne négligeait aucun détail
Avait voulu lui-même l'envoyer au sérail
Pour empêcher quiconque de ternir son image.
Quant au coupable il put obtenir son salut
En prétendant la femme au diable dévolu:
Jamais elle n'aurait dû dégrafer son corsage...
Myrrha-El
Mais qui voudra encore de la jolie sultane?
Souillée par les mains grises d'un vieux libidineux
Son prince qui aimait son regard lumineux
Ne verra plus en elle qu'une humble courtisane.
Reléguée au harem, elle pleure, Suzanne
Elle ne connaîtra le membre vigoureux
De celui qu'elle aurait tant voulu rendre heureux
Le geste d'un vicieux pour toujours la condamne.
Le prince qui ne négligeait aucun détail
Avait voulu lui-même l'envoyer au sérail
Pour empêcher quiconque de ternir son image.
Quant au coupable il put obtenir son salut
En prétendant la femme au diable dévolu:
Jamais elle n'aurait dû dégrafer son corsage...
Myrrha-El
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Par Daniel, l'Esprit parle.
Daniel dit : « Je suis pur du geste qui profane
Ce que le Créateur fit de plus lumineux ;
Mon coeur n'est pas atteint par l'oeil libidineux
De l'épouse innocente, ou de la courtisane ;
Mais il peut être ému par les pleurs de Suzanne
Que voulait condamner un juge rigoureux.
Je la défends, non point pour être aventureux,
Mais pour que de nos lois nul diable ne ricane.
Si cette histoire, un jour, était l'objet d'un livre,
Elle dirait aux gens comment nous devons vivre
Avec les tentateurs, avec les malveillants. »
Daniel est par la suite enfermé chez les fauves,
Mais, plein d'égards pour lui, le Créateur le sauve
Comme il sauva Suzanne, en se montrant vaillant.
Re: Brèves de délire poétique
hi hi! j'adore!
( je n'ai pas quitté lmef...c'est juste une histoire de nombre de messages à ne pas dépasser! j'y retourne dès que Fugitive revient de l'hôpital)
( je n'ai pas quitté lmef...c'est juste une histoire de nombre de messages à ne pas dépasser! j'y retourne dès que Fugitive revient de l'hôpital)
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
merci.
Tu m'as donné le virus, maintenant, il ne se passe guère un jour sans que j'écrive un poème! Et quand pour des raisons indépendantes de ma volonté je reste plusieurs jours loin de mon carnet à spirales, je peux en écrire trois ou quatre d'affilée... comme si j'étais "en manque"!
Tu m'as donné le virus, maintenant, il ne se passe guère un jour sans que j'écrive un poème! Et quand pour des raisons indépendantes de ma volonté je reste plusieurs jours loin de mon carnet à spirales, je peux en écrire trois ou quatre d'affilée... comme si j'étais "en manque"!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
Coucou Elbi !ElBilqîs a écrit:merci.
Tu m'as donné le virus, maintenant, il ne se passe guère un jour sans que j'écrive un poème! Et quand pour des raisons indépendantes de ma volonté je reste plusieurs jours loin de mon carnet à spirales, je peux en écrire trois ou quatre d'affilée... comme si j'étais "en manque"!
Alors, quand est-ce qu'on te publie comme nos créateurs qui sont :
ICI ?
_________________
Hello Invité ! Le du 01 décembre 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: Brèves de délire poétique
J'ai déjà écrit plus de 400 poèmes mais je ne sais pourquoi, j'ai peur de les publier. Je sais, c'est idiot, mais...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Brèves de délire poétique
Elbi, lance-toi ! On sent tellement de sensibilité, d'imagination, de finesse, dans ce que tu écris!
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Brèves de délire poétique
C'est gentil, merci. mais j'avoue que je n'arrive pas à me décider. Ceux qui aiment ce que j'écris savent trouver le chemin de mes poèmes... qu'au fond, j'aime bien partager. mais je ne me prends pas pour un génie! je m'amuse.
Tiens, d'ailleurs, je t'offre en cadeau ce petit virelai que j'ai écrit l'an dernier
Amourette (virelai)
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Quand je suis triste et seulette
Le cul sur l'escarpolette
En remuant les gambettes
Impossible de bouger.
Tu donnes une pichenette
Et voici que je suis prête
Grâce à toi à voltiger.
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Tu me dis : ma mignonnette
Mène- moi dans ta chambrette,
Assieds-toi sur la banquette
Ou mieux, tu peux t'allonger.
Moi qui suis un peu coquette,
J'ouvre tout grand les mirettes
Et me mets à gamberger.
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Tu soulèves ma jupette
Et je sens ta main follette
S'aventurer, indiscrète,
Sur tout mon corps voyager..
Doucement, à l'aveuglette
Je dégrafe ta braguette...
Il faut bien t'encourager.
Toi mon ange,
mon cher ange
Reste donc là cette nuit !
Myrrha-El 01/10/2011
Tiens, d'ailleurs, je t'offre en cadeau ce petit virelai que j'ai écrit l'an dernier
Amourette (virelai)
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Quand je suis triste et seulette
Le cul sur l'escarpolette
En remuant les gambettes
Impossible de bouger.
Tu donnes une pichenette
Et voici que je suis prête
Grâce à toi à voltiger.
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Tu me dis : ma mignonnette
Mène- moi dans ta chambrette,
Assieds-toi sur la banquette
Ou mieux, tu peux t'allonger.
Moi qui suis un peu coquette,
J'ouvre tout grand les mirettes
Et me mets à gamberger.
Toi mon ange,
mon cher ange
Sans toi, tu sais, je m'ennuie.
Tu soulèves ma jupette
Et je sens ta main follette
S'aventurer, indiscrète,
Sur tout mon corps voyager..
Doucement, à l'aveuglette
Je dégrafe ta braguette...
Il faut bien t'encourager.
Toi mon ange,
mon cher ange
Reste donc là cette nuit !
Myrrha-El 01/10/2011
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Viviane et Morgane vont à la taverne
Jo et Cochonfucius * http://tinyurl.com/9juzljp
L'aube noie les tourments, sereine compassion.
Le jour éteint la nuit, et leur trace ne dure ;
Dieu n'absout nulle fée, car tout est pur aux pures,
Mais aux mortels ivrognes, il donne absolution.
Aux humains, on prescrit de la modération ;
Mais il est bien connu que les fées n'en ont cure.
Tout au long de la nuit, dans la taverne obscure,
On les voit partager de fortes libations,
Picolant de concert, trinquant joyeusement,
Attendant sans espoir que vînt un bel amant.
À l'un des bouts du bar, siégeait la fée Viviane
Qui demandait au vin de noyer son tourment
(Le tourment, sachons-le, nage indéfiniment) ;
De même, à l'autre bout, rêvait la fée Morgane.
Re: Brèves de délire poétique
bien remanié!
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Brèves de délire poétique
Bravo ! Et j'avais loupé la délicieuse rêverie d' Elbi ! Quel amour léger, éthéré, aérien, musical ! Elbi , où est notre jeunesse ???
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6875
Localisation : Bourgogne
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Brèves de délire poétique
Viviane et Morgane t'attendent, Gaston,
en bonnes fées qu'elles sont, elles te rajeuniront.
Vas, cours et t'envoles aux bornes du comptoir,
Où du divin bourgogne tu sauras bien en boire,
Mais point trop, si tu veux pouvoir les satisfaire,
Ces belles fées qui te mettent à l'envers.
en bonnes fées qu'elles sont, elles te rajeuniront.
Vas, cours et t'envoles aux bornes du comptoir,
Où du divin bourgogne tu sauras bien en boire,
Mais point trop, si tu veux pouvoir les satisfaire,
Ces belles fées qui te mettent à l'envers.
Geveil- Akafer
- Nombre de messages : 8776
Localisation : Auvergne
Identité métaphysique : universelle
Humeur : changeante
Date d'inscription : 18/05/2008
Verlaine voit un rhinocéros
Le rhinocéros boit de la bière,
C'est à la pression qu'il la préfère ;
Au comptoir, il se tient, solitaire.
Il ne sait quand il faut qu'il s'arrête,
Ça commence à tourner dans sa tête,
Ça commence à tourner, ça l'inquiète.
Rhinocéros, ne crois pas les hommes
Quand la bière "inoffensive" ils nomment,
Ce n'est pas vrai, farceurs que nous sommes.
Allons, ne te mets pas en colère,
Le patron t'offre le dernier verre,
Comme il l'offrait, jadis, à ton père.
Par Daniel, l'Esprit parle
Dans son jardin, quand se baigna Suzanne,
Sont apparus deux vieillards tentateurs.
Lui parlant comme à une courtisane,
Ils ont tenté d'obtenir ses faveurs.
Elle a dit non au geste qui profane
Sans rémission l'oeuvre du Créateur ;
Et, poussés par le démon qui ricane,
Les deux vieillards se font accusateurs.
Et la voici conduite par la foule ;
Et peu s'en faut que son sang ne s'écoule
Sur le parvis du lieu sacrificiel.
Mais une voix s'élève alors, puissante,
Qui fermement la déclare innocente :
Et le démon se soumet à Daniel.
Re: Brèves de délire poétique
Hugo la pagaille
----------
Mon père, ce vieux moine aux manières de fou
Suivi d’un glabougnot qui buvait comme un trou
Et qu’on voyait toujours muni d’une futaille
Priait en traversant la plaine sans entrailles
Que le Bouddha tirait de son coeur assoupi ;
Soudain, les dimensions permutèrent leurs plis
À cause d’un trou noir qui les mit en déroute
Et qu’Aurélien Barrau avait décrit, sans doute.
Alors il s’embarqua dans la nef de papier
Car c’était une mare où l’on n’avait pas pied.
La sirène promit de lui rester fidèle
S’il voulait réparer sa paire de bretelles,
Il la portait en lui comme un oiseau blessé,
Mangeant, sans le savoir, quelques marrons glacés.
Le trou noir lui semblait un présage de mort
Sur lequel il voulait rédiger un rapport.
Il plongea son stylo dans le point Oméga,
Lequel devint Alpha au prix de grands dégâts ;
Car la sirène était une enfant de sorcière,
Mais ne refusa point de boire de la bière.
Re: Brèves de délire poétique
(Pour Stéphanie Buttay)
--------------------------------------------------
Aventure des dattes et de la lune
----------
Un philosophe errant vit un étalage de dattes séchées. Le marchand lui expliqua que c’était pour mieux les conserver. Le philosophe trouva qu’il serait bien de conserver la pleine lune, plutôt que de la laisser diminuer, puis disparaître.
En rêve il y parvint, mais au réveil, ce n’était qu’une datte oubliée sur sa table de nuit.
--------------------------------------------------
Aventure des dattes et de la lune
----------
Un philosophe errant vit un étalage de dattes séchées. Le marchand lui expliqua que c’était pour mieux les conserver. Le philosophe trouva qu’il serait bien de conserver la pleine lune, plutôt que de la laisser diminuer, puis disparaître.
En rêve il y parvint, mais au réveil, ce n’était qu’une datte oubliée sur sa table de nuit.
Re: Brèves de délire poétique
Nuage a écrit:
Je ne comprends pas le sens de ce texte.
Déjà parce-que une datte et une lune cela n'a rien à voir.
La pleine lune c'est une étape de l'astre vue de la Terre ; elle diminue, disparait et réapparait ensuite pour croitre de nouveau et ainsi de suite. Et puis en fait ce n'est que la vision vue de la Terre, la lune est toujours pleine si on est directement dans le ciel.
La Datte, c'est un fruit, qui a été pollinisé, puis a poussé, développé, mûri, récolté et puis que l'homme a ensuite fait sécher en utilisant différents procédés afin que cela doit bon aussi à manger, et ce afin que le fruit ne se perde pas en pourrissant ou se flétrissant.
La datte, c'est pour se nourrir, pour nourrir le corps. Alors que la lune ou la pleine lune, cela éclaire la nuit et nourrit les yeux, l'esprit, le rêve ...
Je ne vois pas bien le rapport ... Je ne vois pourquoi conserver uniquement la pleine lune.
Cela voudrait dire, conserver uniquement ce qui est visible en plein ... et même chercher à conserver ce qui est visible en plein ou au plus beau de ce qu'il est, en se disant que quand c'est un aspect différent cela en serait moins beau. Mais cela n'est pas forcément vrai.
Une demi-lune c'est très beau je trouve ; une lune noire aussi ; c'est ce qui fait que sur la Terre les nuits ne sont jamais les mêmes ...
Re: Brèves de délire poétique
Comprends pas plus ...
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
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