[biologie] Révolution dont on parle peu
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[biologie] Révolution dont on parle peu
Bonjour,
Connaissez-vous l'épigénétique ?
C'est une nouvelle science qui observe et
étudie les modifications rapides de l'expression des gènes, sans variations de l'ADN proprement dit.
Elle est en train de révolutionner la biologie et la médecine, sans qu'on en parle beaucoup dans les médias grand-public. Pourquoi n'en parle-t-on pas ? Parce qu'elle fait vaciller plusieurs dogmes intouchables de la biologie et de la médecine...
Dans notre génome il existe des gènes qui s'expriment en induisant, par exemple, la fabrication de protéines, et d'autres gènes qui sont inactifs, inhibés lors de la transcription de l'ARN.
Il se trouve qu'on observe aujourd'hui que la répartition de ces deux genres de gènes n'est pas fixe au cours de la vie de l'individu !
Cette répartition peut être modifiée spontanément parfois pour causes inconnues, mais aussi
à la suite d'un stress, ou de variations des conditions environnementales, ou de facteurs extérieurs divers.
Ces observations remettent en cause l'hypothèse fondamentale de fixité du génome hérité des parents (et de son expression phénotypique) admise comme un axiome jusqu'ici.
En effet, ces modifications de la répartition des gènes actifs et inactifs (exons et introns) se traduisent chez l'individu par des changements rapides
de l'expression phénotypique qu'on peut assimiler à de véritables mutations.
Par exemple, ces "mutations" peuvent induire des anomalies dans la fabrication
des protéines produisant des dysfonctionnements ou des
maladies diverses (diabète 2, cancers, obésité, maladie de Parkinson, d'Alzheimer, maladies
cardio-vasculaires, dépressions immunitaires, etc..), et beaucoup d'autres phénomènes inattendus.
En outre, de nombreuses études ont montré que ces
mutations épigénétiques
se transmettent à la descendance : elles peuvent devenir héréditaires !
Les études réalisées dans divers pays (en particulier aux Etats Unis) ont mis
en lumière que parmi les facteurs capables d'induire des "mutations" épigénétiques
(activation et/ou inhibition de gènes) se trouvent le
stress, la pollution en général
-eau, air, nutriments, etc..- l'alimentation désiquilibrée, la dénutrition, le tabagisme,
certains effets "collatéraux" des médicaments, les pressions psychologiques de l'entourage et de la société, et même la fécondation in vitro.
Les études d'épigénétique montrent aussi que les
mutations ne sont pas que
défavorables. Elles peuvent être aussi favorables, et même être réversibles (par exemple le phénomène observé de réversion cancéreuse - guérisons spontanées ) par suite de
changements importants dans le mode de vie et l'alimentation de l'individu, ou de modifications d'interactions psychologiques avec
l'entourage, ou d'attitudes envers le passé de l'individu, etc...
Ce modeste article, ne donne qu'une vague idée de la révolution radicale qui est en train
de se préparer, non seulement au niveau de la biologie et de la génétique, mais aussi
et surtout, au niveau de la médecine.
Liu Wang
[article rédigé d'après :
- Les livres du Dr Luc Bodin
- Les "Cahiers de Nutrition et de Diététique"
- Divers numéros de "Sciences et Avenir" des années 2008 et 2009
- Le Quotidien du Médecin (06-2008, 02-2009)
- Divers communiqués du CNRS et de l'INSERM des années 2006 et 2008
- Etc...etc... ]
Connaissez-vous l'épigénétique ?
C'est une nouvelle science qui observe et
étudie les modifications rapides de l'expression des gènes, sans variations de l'ADN proprement dit.
Elle est en train de révolutionner la biologie et la médecine, sans qu'on en parle beaucoup dans les médias grand-public. Pourquoi n'en parle-t-on pas ? Parce qu'elle fait vaciller plusieurs dogmes intouchables de la biologie et de la médecine...
Dans notre génome il existe des gènes qui s'expriment en induisant, par exemple, la fabrication de protéines, et d'autres gènes qui sont inactifs, inhibés lors de la transcription de l'ARN.
Il se trouve qu'on observe aujourd'hui que la répartition de ces deux genres de gènes n'est pas fixe au cours de la vie de l'individu !
Cette répartition peut être modifiée spontanément parfois pour causes inconnues, mais aussi
à la suite d'un stress, ou de variations des conditions environnementales, ou de facteurs extérieurs divers.
Ces observations remettent en cause l'hypothèse fondamentale de fixité du génome hérité des parents (et de son expression phénotypique) admise comme un axiome jusqu'ici.
En effet, ces modifications de la répartition des gènes actifs et inactifs (exons et introns) se traduisent chez l'individu par des changements rapides
de l'expression phénotypique qu'on peut assimiler à de véritables mutations.
Par exemple, ces "mutations" peuvent induire des anomalies dans la fabrication
des protéines produisant des dysfonctionnements ou des
maladies diverses (diabète 2, cancers, obésité, maladie de Parkinson, d'Alzheimer, maladies
cardio-vasculaires, dépressions immunitaires, etc..), et beaucoup d'autres phénomènes inattendus.
En outre, de nombreuses études ont montré que ces
mutations épigénétiques
se transmettent à la descendance : elles peuvent devenir héréditaires !
Les études réalisées dans divers pays (en particulier aux Etats Unis) ont mis
en lumière que parmi les facteurs capables d'induire des "mutations" épigénétiques
(activation et/ou inhibition de gènes) se trouvent le
stress, la pollution en général
-eau, air, nutriments, etc..- l'alimentation désiquilibrée, la dénutrition, le tabagisme,
certains effets "collatéraux" des médicaments, les pressions psychologiques de l'entourage et de la société, et même la fécondation in vitro.
Les études d'épigénétique montrent aussi que les
mutations ne sont pas que
défavorables. Elles peuvent être aussi favorables, et même être réversibles (par exemple le phénomène observé de réversion cancéreuse - guérisons spontanées ) par suite de
changements importants dans le mode de vie et l'alimentation de l'individu, ou de modifications d'interactions psychologiques avec
l'entourage, ou d'attitudes envers le passé de l'individu, etc...
Ce modeste article, ne donne qu'une vague idée de la révolution radicale qui est en train
de se préparer, non seulement au niveau de la biologie et de la génétique, mais aussi
et surtout, au niveau de la médecine.
Liu Wang
[article rédigé d'après :
- Les livres du Dr Luc Bodin
- Les "Cahiers de Nutrition et de Diététique"
- Divers numéros de "Sciences et Avenir" des années 2008 et 2009
- Le Quotidien du Médecin (06-2008, 02-2009)
- Divers communiqués du CNRS et de l'INSERM des années 2006 et 2008
- Etc...etc... ]
Invité- Invité
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
bien sur ! puisqu'il y a des facteurs qui influencent !Il se trouve qu'on observe aujourd'hui que la répartition de ces deux genres de gènes n'est pas fixe au cours de la vie de l'individu !
en plus le rôle des introns n'est pas encore connu !
la réversion nécessite ?Les études d'épigénétique montrent aussi que les
mutations ne sont pas que
défavorables. Elles peuvent être aussi favorables, et même être réversibles (par exemple le phénomène observé de réversi
on cancéreuse - guérisons spontanées )
la protéine p53se trouve en très petite quantité dans les cellules normales, mais en grande abondance dans les cellules transformées en culture ou dans les tumeurs humaines.
Pour être active, elle doit agir sous forme de tétramère. Aussi, une simple lésion sur une des protéines constitutives suffit à supprimer ou diminuer sa fonction.
Lors d'une agression cellulaire, la concentration et la demi-vie de p53 s'accroissent par une diminution de sa dégradation physiologique.
On a montré expérimentalement qu’une simple lésion double brin suffisait à induire une augmentation du taux de p53. De même, un trou d’environ 30 à 40 bases dans la traduction du DNA sur un simple brin suffit également à provoquer cette augmentation et l’arrêt du cycle cellulaire. Un autre mécanisme déclenchant est constitué par un misappariement de bases ou une insertion délétion de bases.
Deux rôles particuliers sont dévolus à cette protéine : soit l'arrêt du cycle cellulaire entre la phase G1 et la phase S, soit la mort cellulaire par une phénomène d'apoptose. (phénomène naturelle pour se débarrasser des cellules qui fonctionnent mal)
De nombreux stimuli provoquent l'augmentation de la p53, notamment l'irradiation par les rayons X ou gamma.
Dans d'autres cellules, l'augmentation de la protéine p53 induite par l'irradiation provoque l'induction de l'apoptose ou mort programmée, que l'on peut interpréter comme la solution préférentielle pour l'organisme quand la réparation du DNA n'est pas possible.
Lors de la radiothérapie ou la chimiothérapie qui attaquent le DNA, les cellules normales possédant la protéine sauvage p53 voient leur cycle cellulaire s'arrêter pour permettre une réparation du DNA (ou au pire une apoptose). Les cellules cancéreuses, qui ne possèdent pas le gène p53 'sauvage', vont progresser dans la synthèse du DNA, malgré l'agression, et aboutir à des cellules de plus en plus anormales qui finissent par mourir.
La protéïne p53, et le cancer
Dans de nombreuses pathologies cancéreuses, on observe des délétions ou des mutations de la protéine p53. Environ 60% des cancers ont une mutation de leur gène p53. Ces mutations sont du type sens inversé ou une homozygotie avec perte de l'allèle sauvage (cancers du colon, du poumon, de l'œsophage, de l'estomac, du foie, du sein, de la vessie). Les mutations ont des localisations particulières à la pathologie cancéreuse mais reflètent aussi le cancérigène concerné.
en cas de guérison, ou est la réversion dont tu parles?
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
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Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
il est parti, on dirait .
L'évolution se ferait donc par petites mutations génétiques dues au stress . Mais le stress , c'est la vie, comme disait ... je ne sais plus quel auteur méconnu. C'est la démonstration que l'évolutionnisme est un fait, pas une doctrine . Mais que Darwin ne savait pas tout une fois pour toutes ...
L'évolution se ferait donc par petites mutations génétiques dues au stress . Mais le stress , c'est la vie, comme disait ... je ne sais plus quel auteur méconnu. C'est la démonstration que l'évolutionnisme est un fait, pas une doctrine . Mais que Darwin ne savait pas tout une fois pour toutes ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
Half-moon, très intéressant ce que tu écris . Tu sembles très bien connaître ce domaine . Voilà un sujet qui pourrait être passionnant .
Si des spécialistes de la question se trouvent sur le forum, un débat sur ce sujet serait très instructif.
Le stress et les facteurs psychologiques entraînent donc une modification génétique ( exemple de la p53 ), qui modifie notre patrimoine et peut se transmettre à notre descendance . Notre activité mentale est donc un facteur d' enrichissement ou d' appauvrissement de notre capital génétique . En extrapolant, n' y-a-t-il pas là
l' explication de la transmission des dons pour la musique ,
l' acquisition des langues, la faculté d' apprendre, etc...?
L' intelligence est héréditaire . Serait-elle le fruit du travail intellectuel des générations successives qui ont apporté au génome
les " briques " nécessaires à l' acquisition de cette intelligence ?
Le cas de la Famille Kahn m' a toujours frappé .
Si des spécialistes de la question se trouvent sur le forum, un débat sur ce sujet serait très instructif.
Le stress et les facteurs psychologiques entraînent donc une modification génétique ( exemple de la p53 ), qui modifie notre patrimoine et peut se transmettre à notre descendance . Notre activité mentale est donc un facteur d' enrichissement ou d' appauvrissement de notre capital génétique . En extrapolant, n' y-a-t-il pas là
l' explication de la transmission des dons pour la musique ,
l' acquisition des langues, la faculté d' apprendre, etc...?
L' intelligence est héréditaire . Serait-elle le fruit du travail intellectuel des générations successives qui ont apporté au génome
les " briques " nécessaires à l' acquisition de cette intelligence ?
Le cas de la Famille Kahn m' a toujours frappé .
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
L' intelligence est héréditaire . Serait-elle le fruit du travail intellectuel des générations successives qui ont apporté au génome
les " briques " nécessaires à l' acquisition de cette intelligence ?
Le cas de la Famille Kahn m' a toujours frappé .
et donc pourquoi pas des peuples qui ont plus d'aptitudes que d'autres dans certains domaines.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : c'est selon avec qui
Date d'inscription : 17/07/2009
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
du fait de la culture, pas du gène , svp!
Oui, le milieu favorise ou non les mutations, bénéfiques ou néfastes . Les Kahn m'impressionnent ausi .
Oui, le milieu favorise ou non les mutations, bénéfiques ou néfastes . Les Kahn m'impressionnent ausi .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
pour l'information du p53, je l'ai eu dans un module il y a deux ans, je n'ai pas écrit tout, je vous ai copié l'essentiel d'un site scientifique (j'ai du mal parfois d'interpréter ce que je pense pour diverses raisons).bernard1933 a écrit:Half-moon, très intéressant ce que tu écris . Tu sembles très bien connaître ce domaine . Voilà un sujet qui pourrait être passionnant .
Si des spécialistes de la question se trouvent sur le forum, un débat sur ce sujet serait très instructif.
Le stress et les facteurs psychologiques entraînent donc une modification génétique ( exemple de la p53 ), qui modifie notre patrimoine et peut se transmettre à notre descendance . Notre activité mentale est donc un facteur d' enrichissement ou d' appauvrissement de notre capital génétique . En extrapolant, n' y-a-t-il pas là
l' explication de la transmission des dons pour la musique ,
l' acquisition des langues, la faculté d' apprendre, etc...?
L' intelligence est héréditaire . Serait-elle le fruit du travail intellectuel des générations successives qui ont apporté au génome
les " briques " nécessaires à l' acquisition de cette intelligence ?
Le cas de la Famille Kahn m' a toujours frappé .
parlons du stress, ce sont des interactions chimiques et physiologique dans le corps, je donne un exemple voir quelqu'un qui vous fait peur, la vue en premier lieu: il y un transfert d'un message vers le cerveau par les nerfs (nerfs sensitifs), et par d'autres mécanismes le cerveau répond, en secrétant l'adrénaline, et cette hormone a beaucoup d'actions, se lie à des récepteurs spécifiques... a une action sur le cœur (hormone sympathomimétique a action directe: provoque l'augmentation du débit cardiaque), élève la glycémie par inhibition de l'insulinosécrétion, --->pour avoir une quantité importante du glucose et par conséquent pour avoir l'énergie pour passer à l'acte de "fuir" de cette personne qui fait peur ! et souvent à l'état de repos (pas de stress) ce mécanisme n'atteint pas un seuil assez important (sauf en cas de déséquilibre du par exemple d'une prise d'un médicament..)
dans certains, si le stress est important, système immunitaire faible, ............. plusieurs facteurs, ce mécanisme devient néfaste, l'adrénaline devient nuisible, et provoque des dommages pour le cœur...(crise cardiaque..)
il y des interactions aussi complexes que ça... qui influencent au même temps sur d'autres organes. comme l'adrénaline qui n'a pas un seul cible, plusieurs récepteurs ...
et une hormone, est une protéine... et la protéine est le produit de la traduction du ARN messager, ce dernier résulte de la transcription de l'ADN... pas tout l'ADN, mais seulement une partie qui est "le gène"...
pour plus d'informations (cherche la biosynthèse des protéines). en cas de pathologie, il y a un déséquilibre dans ce mécanisme...
l'exemple: de l'anémie hémolytique -La sphérocytose héréditaire- au sein du gène il y a un déplacement ou une délition de bases (je ne me rappelle pas bien) et par conséquent il y a production de globine (protéine) incapable de porter l'oxygène ... c'est une maladie héréditaire (le problème dans le gène, dans l'ADN).
exemple aussi d'une femme enceinte (saine), au cours de sa grossesse, elle prend des médicaments pu s'expose à des radiations, le fœtus sera en risque, mais selon aussi les moins, parce qu'aux premières semaines, il y a trop de subdivisions du blastomère (Un blastomère, ou blastocyte, est une cellule qui dérive des premières divisions ou segmentation du zygote)...
donc pour lier vraiment entre la génétique et les dons, et les autres facultés, il faut chercher les gènes responsables, et ce n'est pas facile, car c'est un travail à l'échelle du micron... j'ai entendu dernièrement qu'il y a un gène responsable de l'obésité !!
à noter une maladie ne peut pas être toujours héréditaire, parfois acquise... (le cas des différents types du diabète).
à ce moment les scientifiques concentrent leurs travaux sur les cellules souches, ce sont des cellules mères qui donnent naissance à d'autres (les cellules souches hématopoïétiques qui donnent naissance aux globules rouges...etc)... puisque il est impossible de réparer les gènes au sein de l'ADN(le problème initial), il vaut mieux obtenir des cellules souches saines ... d'un fœtus au cours de développement (in vivo) -et cette méthode est interdite dans la plupart des pays... il y en aussi un débat religieux)- ils cherchent les premières cellules qui donnent naissance aux organes... etc... après l'extraction de ces cellules du fœtus, ils font des greffes pour le malade...etc... (le fœtus se prive de ces cellules, les gènes...). c'est un domaine vaste.
dernièrement, légalement les chercheurs ont pu produire un cœur d'un rat (avec des tissus ... et quelques cellules d'un autre rat) je n'en ai pas une grande idée, mais je crois c'est une révolution !
l'intelligence nécessite un travail, l'hérédité seule ne peut pas faire grande chose... (une énergie violente, faut l'apprivoiser).
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 163
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Date d'inscription : 24/05/2010
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
l'influence du climat ! facteurs physicochimiquesLa plume a écrit:L' intelligence est héréditaire . Serait-elle le fruit du travail intellectuel des générations successives qui ont apporté au génome
les " briques " nécessaires à l' acquisition de cette intelligence ?
Le cas de la Famille Kahn m' a toujours frappé .
et donc pourquoi pas des peuples qui ont plus d'aptitudes que d'autres dans certains domaines.
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : Indifférent
Date d'inscription : 24/05/2010
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
je ne connais pas le cas des Kahn ...JO a écrit:du fait de la culture, pas du gène , svp!
Oui, le milieu favorise ou non les mutations, bénéfiques ou néfastes . Les Kahn m'impressionnent ausi .
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 163
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Date d'inscription : 24/05/2010
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
La plume a écrit:L' intelligence est héréditaire . Serait-elle le fruit du travail intellectuel des générations successives qui ont apporté au génome
les " briques " nécessaires à l' acquisition de cette intelligence ?
Le cas de la Famille Kahn m' a toujours frappé .
et donc pourquoi pas des peuples qui ont plus d'aptitudes que d'autres dans certains domaines.
La Plume, je partage ton interrogation et je suis enclin à le croire . On va me traiter de raciste, mais tant pis !
Les juifs d' ascendance juive apparaissent comme une population particulièrement douée en de nombreux domaines, médecine, arts, musique, économie, finance etc...N' auraient - ils pas acquis ces dons progressivement
par leur façon de vivre, de se soutenir dans les épreuves, de maintenir et transmettre leur culture ?
L' inverse peut-il se produire ? De grandes civilisations ont produit des hommes exceptionnels et puis , avec leur effondrement s' est aussi effondrée , semble-t-il, la production des " grosses têtes "...
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
Selon Fritz Popp, chercheur en biophotons, les gènes de structure forment seulement 5% de l'ADN, le reste (séquences redondantes) fonctionnerait comme récepteur/émetteur de photons, donc de radiations électromagnétiques cohérentes selon le principe du laser.
A mon avis, l'expérience à tout niveau, moléculaire, cellulaire, physiologique ou psychique, modifie le fonctionnement des chromosomes par l'intermédiaire du champ électromagnétique et peut entrainer, à la longue, des modifications des gènes de structure et donc de l'hérédité, puisque les gamètes eux-mêmes subissent le même champ. C'est aussi la conception de "champ morphogénétique" de Sheldrake.
La cellule comme l'ensemble de l'organisme fonctionne en tant que champ électromagnétique, ce principe est reconnu et appliqué en acupuncture et dans d'autres médecines alternatives. Je l'ai personnellement expérimenté comme médecin aussi bien que comme patient.
On peut bien trouver des effets chimiques intermédiaires (médiateurs) entre l'information électromagnétique, le gène et le phénomène biologique ou psychique, mais ce sont des phénomènes secondaires. Il ne faut pas attendre une révolution de la biologie par la découverte de nouvelles molécules dans le cadre du dogme biomoléculaire inchangé mais de la reconnaissance de l'interdépendance électromagnétique entre molécules, cellules et organismes. La révolution devrait être biophysique.
A mon avis, l'expérience à tout niveau, moléculaire, cellulaire, physiologique ou psychique, modifie le fonctionnement des chromosomes par l'intermédiaire du champ électromagnétique et peut entrainer, à la longue, des modifications des gènes de structure et donc de l'hérédité, puisque les gamètes eux-mêmes subissent le même champ. C'est aussi la conception de "champ morphogénétique" de Sheldrake.
La cellule comme l'ensemble de l'organisme fonctionne en tant que champ électromagnétique, ce principe est reconnu et appliqué en acupuncture et dans d'autres médecines alternatives. Je l'ai personnellement expérimenté comme médecin aussi bien que comme patient.
On peut bien trouver des effets chimiques intermédiaires (médiateurs) entre l'information électromagnétique, le gène et le phénomène biologique ou psychique, mais ce sont des phénomènes secondaires. Il ne faut pas attendre une révolution de la biologie par la découverte de nouvelles molécules dans le cadre du dogme biomoléculaire inchangé mais de la reconnaissance de l'interdépendance électromagnétique entre molécules, cellules et organismes. La révolution devrait être biophysique.
Invité- Invité
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
nous sommes plusieurs, je crois, très intéressés par le sujet , mais insuffisamment informés : encore, encore !
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
@Patanjali: très intéressant...
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 163
Localisation : Un bout de nuage
Identité métaphysique : Pensive
Humeur : Indifférent
Date d'inscription : 24/05/2010
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
en effet nous seront très heureux d'avoir ton point de vue dans différentes discussions tournant autour de ces sujets.
"Les kahn", c'est qui, et qu'ont-ils de particulier ?
"Les kahn", c'est qui, et qu'ont-ils de particulier ?
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : .
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: [biologie] Révolution dont on parle peu
Très intéressant . On oublie trop que nous ne sommes en définitive que
des champs d' ondes coordonnés , une infinité de paquets d' énergie pure.
des champs d' ondes coordonnés , une infinité de paquets d' énergie pure.
bernard1933- Aka Tpat
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Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
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