Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
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Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Ce mercredi 19 janvier 2011 au soir est le début du 15 Shevat :
Le 15 du mois hébraïque de Shevat (Tou bishevat) est l'un des 4 "commencements de l'année" de la tradition juive.
Le 15 Shevat est le Nouvel an des arbres, lié à la dîme qu'il faut prélever sur les fruits des arbres.
Il s'agit d'un jour "ordinaire" du calendrier hébraïque (ce n'est pas un jour de fête chômé, il n'y a pas de mention spécial dans la prière de ce jour).
Le caractère particulier de ce jour est simplement marqué par le fait notamment qu'on n'y récite pas les "supplications" journalières (prière de confession, d'affliction récitée lors de l'office du matin) et qu'on a pour tradition de consommer des fruits de l'arbre ce jour-là en y associant des bénédictions particulières, principalement des "fruits de la terre d'Israel" (figue, datte, olive, raisin, grenade). On a aussi l'habitude ce jour d'aller planter des arbres (surtout en Israel).
A ce moment de l'année d'hiver finissant, la terre commence à renouveler ses forces, les arbres vont commencer à refleurir, annonçant les fruits délicieux qu'ils nous donneront au printemps.
Si le règne végétal apporte à l'Homme l'essentiel de sa nourriture, l'arbre (et ses fruits) occupe une position spéciale dans la Torah, dès le commencement, en lien avec l'alimentation.
L'épisode de l'arbre de vie et de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal est là pour nous le montrer.
Je vais ici tenter de résumer une partie de l'enseignement du Rav Tsadok Hacohen à ce sujet.
La première mitsva ("commandement") donnée à l'Humanité n'est pas, comme on le pense souvent à première vue, l'interdiction de consommer du "fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal". Cette interdiction est précédée d'une injonction primordiale :
L'Eternel-Dieu donna un ordre à l'Homme (mâle et femelle), en disant : "16 Tous les arbres du jardin, tu peux t'en nourrir : 17 mais l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point ; car du jour où tu en mangeras, tu dois mourir !" Genèse 2:16-17.
Il faut donc comprendre l'interdiction de consommation du "fruit de la connaissance du bien et du mal" en la mettant en liant avec l'injonction de consommer des fruits de "tous les arbres du jardin".
Au-delà de la première lecture littéral, on peut donc comprendre l'interdiction différemment : ce que Dieu interdit à l'Homme, c'est de consommer le fruit de la connaissance du bien et du mal seul, c'est-à-dire sans intégrer cette consommation dans une consommation plus large, incluant celle des fruits de l'arbre de vie qui se trouve au centre du Jardin. "Au centre", c'est-à-dire, en déduit le Rav Tsadok Hacohen, que l'arbre de vie se retrouve dans tous les arbres du jardin.
Le premier commandement porte donc sur une consommation une : Tu peux consommer de Tout, à condition que cela soit intégré dans le Tout. Si tu cherches à séparer la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du Tout, alors, "tu dois mourir", tu es condamné à la confusion du coeur...
En consommant des fruits de l'arbre à Tou Bishevat, nous montrons notre volonté de réintégrer le Tout par une consommation rattachée à l'arbre de Vie.
C'est sûrement pour cette raison qu'un "jeu" traditionnel fort apprécié des enfants, est d'essayer, chaque année, de réunir le plus de fruits d'arbres différents pour les consommer le soir de Tou Bishevat. Au-delà de la leçon de botanique improvisée, une leçon de "diète éthique".
L'année dernière, ma petite famille avait "réussi" à rassembler 37 fruits différents... Si, si, c'est possible, il n'y a pas que les pommierss et les poiriers qui donnent des fruits consommables.
Je vous propose donc un petit jeu : Citez-moi le plus grand nombre possible de fruits d'arbre consommables, d'ici à mercredi 19 au soir. Vous verrez, il faut un peu se casser la tête... et c'est là qu'on se rend aussi compte combien notre société "moderne" est déconnectée de la Nature et en connaît bien peu de chose !
Le 15 du mois hébraïque de Shevat (Tou bishevat) est l'un des 4 "commencements de l'année" de la tradition juive.
Le 15 Shevat est le Nouvel an des arbres, lié à la dîme qu'il faut prélever sur les fruits des arbres.
Il s'agit d'un jour "ordinaire" du calendrier hébraïque (ce n'est pas un jour de fête chômé, il n'y a pas de mention spécial dans la prière de ce jour).
Le caractère particulier de ce jour est simplement marqué par le fait notamment qu'on n'y récite pas les "supplications" journalières (prière de confession, d'affliction récitée lors de l'office du matin) et qu'on a pour tradition de consommer des fruits de l'arbre ce jour-là en y associant des bénédictions particulières, principalement des "fruits de la terre d'Israel" (figue, datte, olive, raisin, grenade). On a aussi l'habitude ce jour d'aller planter des arbres (surtout en Israel).
A ce moment de l'année d'hiver finissant, la terre commence à renouveler ses forces, les arbres vont commencer à refleurir, annonçant les fruits délicieux qu'ils nous donneront au printemps.
Si le règne végétal apporte à l'Homme l'essentiel de sa nourriture, l'arbre (et ses fruits) occupe une position spéciale dans la Torah, dès le commencement, en lien avec l'alimentation.
L'épisode de l'arbre de vie et de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal est là pour nous le montrer.
Je vais ici tenter de résumer une partie de l'enseignement du Rav Tsadok Hacohen à ce sujet.
La première mitsva ("commandement") donnée à l'Humanité n'est pas, comme on le pense souvent à première vue, l'interdiction de consommer du "fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal". Cette interdiction est précédée d'une injonction primordiale :
L'Eternel-Dieu donna un ordre à l'Homme (mâle et femelle), en disant : "16 Tous les arbres du jardin, tu peux t'en nourrir : 17 mais l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point ; car du jour où tu en mangeras, tu dois mourir !" Genèse 2:16-17.
Il faut donc comprendre l'interdiction de consommation du "fruit de la connaissance du bien et du mal" en la mettant en liant avec l'injonction de consommer des fruits de "tous les arbres du jardin".
Au-delà de la première lecture littéral, on peut donc comprendre l'interdiction différemment : ce que Dieu interdit à l'Homme, c'est de consommer le fruit de la connaissance du bien et du mal seul, c'est-à-dire sans intégrer cette consommation dans une consommation plus large, incluant celle des fruits de l'arbre de vie qui se trouve au centre du Jardin. "Au centre", c'est-à-dire, en déduit le Rav Tsadok Hacohen, que l'arbre de vie se retrouve dans tous les arbres du jardin.
Le premier commandement porte donc sur une consommation une : Tu peux consommer de Tout, à condition que cela soit intégré dans le Tout. Si tu cherches à séparer la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du Tout, alors, "tu dois mourir", tu es condamné à la confusion du coeur...
En consommant des fruits de l'arbre à Tou Bishevat, nous montrons notre volonté de réintégrer le Tout par une consommation rattachée à l'arbre de Vie.
C'est sûrement pour cette raison qu'un "jeu" traditionnel fort apprécié des enfants, est d'essayer, chaque année, de réunir le plus de fruits d'arbres différents pour les consommer le soir de Tou Bishevat. Au-delà de la leçon de botanique improvisée, une leçon de "diète éthique".
L'année dernière, ma petite famille avait "réussi" à rassembler 37 fruits différents... Si, si, c'est possible, il n'y a pas que les pommierss et les poiriers qui donnent des fruits consommables.
Je vous propose donc un petit jeu : Citez-moi le plus grand nombre possible de fruits d'arbre consommables, d'ici à mercredi 19 au soir. Vous verrez, il faut un peu se casser la tête... et c'est là qu'on se rend aussi compte combien notre société "moderne" est déconnectée de la Nature et en connaît bien peu de chose !
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Genèse 3.22 :
L'Éternel Dieu dit : "Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal.
Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement".
3.23
Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
---
Ceci explique celà...
L'Éternel Dieu dit : "Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal.
Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement".
3.23
Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
---
Ceci explique celà...
_Coeur de Loi- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
"Comme l'un de nous", "Kea'had mimenou".
Qui est nous ? Les anges ? C'est-à-dire : l'Homme s'est comporté comme les anges, croyant savoir de par lui-même ce qui est bien et mal.
Mais dans ce cas les anges et Dieu sont mis sur un même pied, ce qui est une aberration ?!? Donc il doit y avoir une autre explication.
La Torah n'étant pas vocalisée, "mimenou" peut aussi se lire "mimeno", "de lui" '(Adam)
De Rabbi Akiva, nous apprenons que dans l'épisode de l'Arbre, Dieu donna à l'Homme la possibilité de choisir entre deux chemins, le chemin de la vie et le chemin de la mort (de la mortalité). Or, "a'had" (un) désigne un élément d'entre deux ou plusieurs éléments, "a'had mimeno" signifie alors, non pas "comme l'un de nous", mais "comme de lui", dépendant de sa décision, de son choix.
Il faut donc lire : "l'Homme est donc devenu comme l'une de ses possibilités de choix"
Dieu avait laissé à l'Homme la liberté de choisir : prendre le chemin de la vie et se soumettre à la volonté de Dieu ou, prétendre décider de lui-même le bien et le mal et choisir dès lors le chemin de "la mort"... convoiter le Tout en prétendant séparer la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal de la consommation de l'arbre de vie.
Par ce choix, l'Homme s'est "condamné" à être chassé du jardin d'Eden, car, s'il avait commis une fois l'erreur d'une "consommation sans discernement" (avec le fruit de l'arbre de la connaissance), il risquait fort de commettre la même erreur avec le fruit de l'arbre de vie (chercher à consommer de ce fruit hors d'une consommation intégrée, en la séparant du Tout).
L'exclusion du jardin d'Eden et la vie mortelle ne sont donc en définitive par une punition, mais une manière de protéger l'Homme contre lui même en lui permettant ainsi de réapprendre à "réintégrer le Tout" et ainsi de "réparer le monde".
Qui est nous ? Les anges ? C'est-à-dire : l'Homme s'est comporté comme les anges, croyant savoir de par lui-même ce qui est bien et mal.
Mais dans ce cas les anges et Dieu sont mis sur un même pied, ce qui est une aberration ?!? Donc il doit y avoir une autre explication.
La Torah n'étant pas vocalisée, "mimenou" peut aussi se lire "mimeno", "de lui" '(Adam)
De Rabbi Akiva, nous apprenons que dans l'épisode de l'Arbre, Dieu donna à l'Homme la possibilité de choisir entre deux chemins, le chemin de la vie et le chemin de la mort (de la mortalité). Or, "a'had" (un) désigne un élément d'entre deux ou plusieurs éléments, "a'had mimeno" signifie alors, non pas "comme l'un de nous", mais "comme de lui", dépendant de sa décision, de son choix.
Il faut donc lire : "l'Homme est donc devenu comme l'une de ses possibilités de choix"
Dieu avait laissé à l'Homme la liberté de choisir : prendre le chemin de la vie et se soumettre à la volonté de Dieu ou, prétendre décider de lui-même le bien et le mal et choisir dès lors le chemin de "la mort"... convoiter le Tout en prétendant séparer la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal de la consommation de l'arbre de vie.
Par ce choix, l'Homme s'est "condamné" à être chassé du jardin d'Eden, car, s'il avait commis une fois l'erreur d'une "consommation sans discernement" (avec le fruit de l'arbre de la connaissance), il risquait fort de commettre la même erreur avec le fruit de l'arbre de vie (chercher à consommer de ce fruit hors d'une consommation intégrée, en la séparant du Tout).
L'exclusion du jardin d'Eden et la vie mortelle ne sont donc en définitive par une punition, mais une manière de protéger l'Homme contre lui même en lui permettant ainsi de réapprendre à "réintégrer le Tout" et ainsi de "réparer le monde".
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Hérésie.
"... l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal..."
C'est à dire qu'il a eu une nouvelle faculté tout comme Dieu et ses anges, mais c'était interdit pour lui.
Génèse 2.17 :
"mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras."
C'était un avertissement grâve, ce n'était pas un choix entre le desert et le fromage !
Ne fais pas ça sinon tu vas mourir !
C'est grâve, c'est dangereux, c'est un commandement, un avertissement très important.
"... l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal..."
C'est à dire qu'il a eu une nouvelle faculté tout comme Dieu et ses anges, mais c'était interdit pour lui.
Génèse 2.17 :
"mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras."
C'était un avertissement grâve, ce n'était pas un choix entre le desert et le fromage !
Ne fais pas ça sinon tu vas mourir !
C'est grâve, c'est dangereux, c'est un commandement, un avertissement très important.
_Coeur de Loi- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
(N'oubliez pas mon concours... voir bas du premier message)
Cette année est une année embolismique dans le calendrier juif, c'est-à-dire qu'elle compte 13 mois au lieu de 12 : le mois de Adar (qui viendra après ce moi de Shevath) est dédoublé en Adar I (30 jours) et Adar II ou "VéAdar"(29 jours).
Ce qui pose un petit "problème" :
Tou Bishevat est sensé fêter le "retour de la sève" dans les arbres, le renouvellement des forces vives de la nature.
Dans les années simples (de 12 mois), le mois de Shevat tombe entre la fin janvier et le début février, soit au moment où la nature commence à se réveiller après l'hiver (du moins au moyen-orient, la terre d'Israel étant la référence).
Dans les années embolismiques, la fête tombe plus tôt...
Le Talmud aborde cette question dans le traité Rosh Hashana 15a :
lors de l’année embolismique, Tou Bichevath doit-il tomber le 15 du mois de Chevath comme toutes les autres années ou bien le 15 du premier mois d’Adar (qui suit le mois de Shevat), date a priori mieux appropriée car elle coïncide avec la réalité biologique sur laquelle repose la fête ?
La réponse du Talmud est la suivante : on ne doit rien changer à l’habitude des autres années. Même si Tou Bichevath est fêté avec un mois d’avance, c’est la date habituelle qui doit prévaloir.
Un grand commentateur du 18-19ème siècle, le 'Hatam Sofer s'interroge : comment la fête de Tou Bishevat pourrait-elle marquer la montée de la sève et le commencement du bourgeonnement alors qu'on est encore en plein hiver, donc à l'encontre de la réalité biologique de la Nature ?
Il répond en lien notamment avec le Talmud (Traité 'Houlin 7a) que Dieu a donné le pouvoir aux Sages de la Torah de fixer les dates et les cycles de l'année, pour ce qui a trait au calendrier, la force du Tribunal Terrestre dépasse celle du Tribunal Céleste : la Nature se soumettra à la décision des Sages... et la sève montera plus précocement que d'habitude dans les arbres, même si c'est en avance sur la réalité biologique habituelle.
Quel est l'enseignement à tirer de cela ?
Que les Sages de la Torah ont un "pouvoir magique" particulier ? Que de leur "baguette magique", ils jettent un sort à la Nature ?
Non, évidemment.
L'idée fondamentale est bien entendu à chercher au-delà d'une lecture littérale(ment crédule).
Ce que nous raconte cette histoire, c'est que la Nature n'est pas une fin en soi.
La fin, c'est l'Humain capable d’obéir à des règles de droit et d’énoncer des jugements de valeur. Le seul sujet à part entière, c'est l'Humain, la Nature (règne végétal, mais aussi animal) ne peut prétendre à cet état.
La Nature ne peut être une fin en soi.
En face des forces de la Nature, l’origine et la finalité de toute morale reste en dernière analyse l’Homme, et c’est cette morale qui prévaut sur les lois de la nature.
On voit donc que la Torah nous met en garde (déjà) contre un écologisme radical qui prétendrait mettre la Nature au-dessus de l'Humain, qui ferait de l'univers matériel (la Nature), l'ultime finalité de l'Ethique en voulant appliquer une éthique humaniste à l'égard de ce qui n'est pas humain (non-sens...)
Si l'Humain doit respecter et protéger la Nature
(Dieu pris l'Homme et le plaça dans le jardin d'Eden, afin qu'il s'en occupe et qu'il le garde - Genèse 2:15)
il ne doit jamais faire l'erreur de "sacraliser" la Nature aux dépends de l'être humain...
Cette année est une année embolismique dans le calendrier juif, c'est-à-dire qu'elle compte 13 mois au lieu de 12 : le mois de Adar (qui viendra après ce moi de Shevath) est dédoublé en Adar I (30 jours) et Adar II ou "VéAdar"(29 jours).
Ce qui pose un petit "problème" :
Tou Bishevat est sensé fêter le "retour de la sève" dans les arbres, le renouvellement des forces vives de la nature.
Dans les années simples (de 12 mois), le mois de Shevat tombe entre la fin janvier et le début février, soit au moment où la nature commence à se réveiller après l'hiver (du moins au moyen-orient, la terre d'Israel étant la référence).
Dans les années embolismiques, la fête tombe plus tôt...
Le Talmud aborde cette question dans le traité Rosh Hashana 15a :
lors de l’année embolismique, Tou Bichevath doit-il tomber le 15 du mois de Chevath comme toutes les autres années ou bien le 15 du premier mois d’Adar (qui suit le mois de Shevat), date a priori mieux appropriée car elle coïncide avec la réalité biologique sur laquelle repose la fête ?
La réponse du Talmud est la suivante : on ne doit rien changer à l’habitude des autres années. Même si Tou Bichevath est fêté avec un mois d’avance, c’est la date habituelle qui doit prévaloir.
Un grand commentateur du 18-19ème siècle, le 'Hatam Sofer s'interroge : comment la fête de Tou Bishevat pourrait-elle marquer la montée de la sève et le commencement du bourgeonnement alors qu'on est encore en plein hiver, donc à l'encontre de la réalité biologique de la Nature ?
Il répond en lien notamment avec le Talmud (Traité 'Houlin 7a) que Dieu a donné le pouvoir aux Sages de la Torah de fixer les dates et les cycles de l'année, pour ce qui a trait au calendrier, la force du Tribunal Terrestre dépasse celle du Tribunal Céleste : la Nature se soumettra à la décision des Sages... et la sève montera plus précocement que d'habitude dans les arbres, même si c'est en avance sur la réalité biologique habituelle.
Quel est l'enseignement à tirer de cela ?
Que les Sages de la Torah ont un "pouvoir magique" particulier ? Que de leur "baguette magique", ils jettent un sort à la Nature ?
Non, évidemment.
L'idée fondamentale est bien entendu à chercher au-delà d'une lecture littérale(ment crédule).
Ce que nous raconte cette histoire, c'est que la Nature n'est pas une fin en soi.
La fin, c'est l'Humain capable d’obéir à des règles de droit et d’énoncer des jugements de valeur. Le seul sujet à part entière, c'est l'Humain, la Nature (règne végétal, mais aussi animal) ne peut prétendre à cet état.
La Nature ne peut être une fin en soi.
En face des forces de la Nature, l’origine et la finalité de toute morale reste en dernière analyse l’Homme, et c’est cette morale qui prévaut sur les lois de la nature.
On voit donc que la Torah nous met en garde (déjà) contre un écologisme radical qui prétendrait mettre la Nature au-dessus de l'Humain, qui ferait de l'univers matériel (la Nature), l'ultime finalité de l'Ethique en voulant appliquer une éthique humaniste à l'égard de ce qui n'est pas humain (non-sens...)
Si l'Humain doit respecter et protéger la Nature
(Dieu pris l'Homme et le plaça dans le jardin d'Eden, afin qu'il s'en occupe et qu'il le garde - Genèse 2:15)
il ne doit jamais faire l'erreur de "sacraliser" la Nature aux dépends de l'être humain...
Dernière édition par Alice le Lun 17 Jan 2011 - 14:21, édité 3 fois
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Ne fais pas ça sinon tu vas mourir !
"Mourir" dans quel sens ? Cette notion prise au sens littéral ne signifiait rien pour l'Homme primordial, pas plus que pour un enfant de 2 ou 3 ans.
La "mort" ne prendra sens qu'après l'exclusion du jardin d'Eden, dans la confrontation avec le monde matériel, face à une nature hostile, dans une lutte permanente pour la survie, lutte de laquelle seule la mort pourra sortir l'Homme, comme une bienveillante libération du monde physique...
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Adam était adulte, il comprennait les mots et leur sens, il n'y a pas de ruse, pas de piège.
Mourir c'est mourir, ne plus vivre éternellement pour Adam.
Eve reprit : Génèse 3.3
Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez."
Mourir c'est mourir, ne plus vivre éternellement pour Adam.
Eve reprit : Génèse 3.3
Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez."
_Coeur de Loi- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Bien sûr qu'il n'y a ni ruse ni piège (sauf dans le chef du "serpent"). Il y a simplement une réalité différente : le gan Eden n'est pas ce monde-ci et ne relève pas de la réalité physique du monde que nous connaissons. C'est dans ce contexte que "la mort" n'est pas porteuse du même sens que celui que nous expérimentons dans ce monde-ci.
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Comme c'est bientôt "la Fête des arbres", savez-vous que la banane ne pousse pas sur un arbre ?
Dernière édition par Alice le Lun 17 Jan 2011 - 15:28, édité 1 fois (Raison : fôte)
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Le bananier n'est pas un arbre
Le bananier n'est pas un arbre, mais une plante herbacée, dépourvue de tronc ligneux. Ses tiges, très tendres, disparaissent après la fructification.
http://www.google.fr/search?q=%22Samyutta+Nikaya%22+constructions+%22un+bananier%22
C'est pourquoi le Bouddha en fait le symbole de la fragilité, de l'instabilité des choses, dont l'intérêt doit être négligé: 'Les constructions mentales sont pareilles à un bananier', lit.-on dans le Samyutta Nikaya. C'est un thème classique de la peinture chinoise que le Sage méditant sur l'impermanence des choses au pied d'un bananier.
http://www.google.fr/search?q=%22Samyutta+Nikaya%22+constructions+%22un+bananier%22
C'est pourquoi le Bouddha en fait le symbole de la fragilité, de l'instabilité des choses, dont l'intérêt doit être négligé: 'Les constructions mentales sont pareilles à un bananier', lit.-on dans le Samyutta Nikaya. C'est un thème classique de la peinture chinoise que le Sage méditant sur l'impermanence des choses au pied d'un bananier.
Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Je ne connaissais pas cette interprétation boudhiste, merci ! (la sagesse juive a souvent beaucoup de points communs avec la sagesse orientale...)
Nous apprenons cette impermanence par la bénédiction qui accompagne la consommation d'une banane (avant de consommer tout aliment, le juif pratiquant dit une bénédiction spécifique liée au statut de l'aliment : fruit de l'arbre, fruit de la terre, etc...) : cela interpelle souvent les enfants quand ils apprennent que la bénédiction liée à la banane relève du "fruit de la terre" (des végétaux non permanents, qui "meurent" et se renouvellent chaque année) et non du "fruit de l'arbre", alors que l'imaginaire général occidental catégorise ce fruit comme celui d'un arbre...
Nous apprenons cette impermanence par la bénédiction qui accompagne la consommation d'une banane (avant de consommer tout aliment, le juif pratiquant dit une bénédiction spécifique liée au statut de l'aliment : fruit de l'arbre, fruit de la terre, etc...) : cela interpelle souvent les enfants quand ils apprennent que la bénédiction liée à la banane relève du "fruit de la terre" (des végétaux non permanents, qui "meurent" et se renouvellent chaque année) et non du "fruit de l'arbre", alors que l'imaginaire général occidental catégorise ce fruit comme celui d'un arbre...
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
L'Eden était dans notre monde, cela veut dire jardin de délices.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89den
---
Génèse 2.8 :
Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
2.9
L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
2.10
Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
2.11
Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.
2.12
L'or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx.
2.13
Le nom du second fleuve est Guihon; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch.
2.14
Le nom du troisième est Hiddékel; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.
2.15
L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder.
---
L'Assyrie est une ancienne région du Nord de la Mésopotamie, qui tire son nom de la ville d'Assur, qui est aussi celui de sa divinité tutélaire, le dieu Assur. À partir de cette région s'est formé au IIe millénaire av. J.-C. un royaume puissant qui est devenu par la suite un empire. Aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C., l'Assyrie contrôle des territoires s'étendant sur la totalité ou sur une partie de plusieurs pays actuels tels l'Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie ou encore l'Iran.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assyrie
L'Euphrate (nom traditionnel grec du fleuve, Եփրատ en arménien, Firat en kurde, Ufrat en persan, Prâth/Frot en araméen, Al-Furat الفرات en arabe, Fırat en turc et Pu-rat-tu en assyrien) est un fleuve d'Asie de 2 780 km de long. Il forme avec le Tigre dans sa partie basse la Mésopotamie (du grec μεσο [mesos] « milieu » et ποταμός [potamos] « fleuve »), l'un des berceaux de la civilisation.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Euphrate
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89den
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Génèse 2.8 :
Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
2.9
L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
2.10
Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
2.11
Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.
2.12
L'or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx.
2.13
Le nom du second fleuve est Guihon; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch.
2.14
Le nom du troisième est Hiddékel; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.
2.15
L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder.
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L'Assyrie est une ancienne région du Nord de la Mésopotamie, qui tire son nom de la ville d'Assur, qui est aussi celui de sa divinité tutélaire, le dieu Assur. À partir de cette région s'est formé au IIe millénaire av. J.-C. un royaume puissant qui est devenu par la suite un empire. Aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C., l'Assyrie contrôle des territoires s'étendant sur la totalité ou sur une partie de plusieurs pays actuels tels l'Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie ou encore l'Iran.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assyrie
L'Euphrate (nom traditionnel grec du fleuve, Եփրատ en arménien, Firat en kurde, Ufrat en persan, Prâth/Frot en araméen, Al-Furat الفرات en arabe, Fırat en turc et Pu-rat-tu en assyrien) est un fleuve d'Asie de 2 780 km de long. Il forme avec le Tigre dans sa partie basse la Mésopotamie (du grec μεσο [mesos] « milieu » et ποταμός [potamos] « fleuve »), l'un des berceaux de la civilisation.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Euphrate
_Coeur de Loi- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Si le Nouvel An des arbres est célébré de manière somme toute matérielle par la consommation de fruits, il n'en reste pas moins une fête à forte connotation spirituelle.
Loin d'être une pure célébration écologique (dans le sens moderne du terme) et dénué de toute velléité de panthéisme, il se veut réflexion autour des interrelations entre l'homme, Dieu, la nature, le peuple juif et la Terre d'Israël.
« Car l'homme est un arbre des champs ». (Deutéronome 20, 19)
A travers ce verset, la Torah initie une réflexion sur le passé, le présent et le devenir de l'individu.
Trois composants essentiels font qu’un arbre est arbre : les racines, le tronc et les produits : feuilles, fleurs et fruits.
Les racines sont essentielles à la croissance d'un arbre : plus elles sont fortes et implantées dans un sol riche, plus fort sera l'arbre. Les racines, c'est l'ascendance, la famille, l'enfance, les bases de l'éducation, de la morale et de la foi ; c'est prendre pied dans une histoire familiale, c'est « avoir des racines » ancrées dans une tradition, c'est puiser son énergie dans un terreau nourricier. Se couper de ses racines, c'est un peu se couper les vivres : on peut en mourir.
Les racines donnent le tronc : celui-ci représente l'éducation, l'enfance et l'adolescence, l'âge auquel l'on se « fait ». Encore faut-il qu'il soit assez fort et étoffé pour résister au vent et à la tempête ; l'éducation doit être fondée sur des principes moraux et religieux suffisamment cohérents pour que le futur adulte puisse résister à toutes les tentations négatives. Et de même que le tronc ne cesse de s'épaissir, l'étude et les connaissances sont indispensables à la bonne croissance de l'être humain.
Cependant, le seul développement personnel ne suffit pas à l'individu ; il serait stérile. Tout comme l'arbre justifie son existence par ses fonctions de producteur d'oxygène et de bois, de nourricier pour les hommes et le monde animal ou tout simplement, par le fait qu'il procure de l'ombre en été et du plaisir à la vue, l'homme doit produire des fruits et irradier autour de lui : accomplir les commandements divins, faire de bonnes actions, communiquer, échanger et partager. C'est là ce qui fait un être humain accompli, c'est là le devenir de l'homme, qui évolue dans le rapport à autrui.
Et pour tout cela, pour que l'arbre puisse se développer, il est un élément indispensable : l'eau.
Pour un juif, l'élément vital est la Torah : à plusieurs reprises dans la Bible, la Torah est comparée à l'eau, à un puits d'eaux vivifiantes (entre autres Deut. 32:2) ; c'est elle qui l'accompagne sa vie durant, c'est elle qui le guide et le fortifie.
Loin d'être une pure célébration écologique (dans le sens moderne du terme) et dénué de toute velléité de panthéisme, il se veut réflexion autour des interrelations entre l'homme, Dieu, la nature, le peuple juif et la Terre d'Israël.
« Car l'homme est un arbre des champs ». (Deutéronome 20, 19)
A travers ce verset, la Torah initie une réflexion sur le passé, le présent et le devenir de l'individu.
Trois composants essentiels font qu’un arbre est arbre : les racines, le tronc et les produits : feuilles, fleurs et fruits.
Les racines sont essentielles à la croissance d'un arbre : plus elles sont fortes et implantées dans un sol riche, plus fort sera l'arbre. Les racines, c'est l'ascendance, la famille, l'enfance, les bases de l'éducation, de la morale et de la foi ; c'est prendre pied dans une histoire familiale, c'est « avoir des racines » ancrées dans une tradition, c'est puiser son énergie dans un terreau nourricier. Se couper de ses racines, c'est un peu se couper les vivres : on peut en mourir.
Les racines donnent le tronc : celui-ci représente l'éducation, l'enfance et l'adolescence, l'âge auquel l'on se « fait ». Encore faut-il qu'il soit assez fort et étoffé pour résister au vent et à la tempête ; l'éducation doit être fondée sur des principes moraux et religieux suffisamment cohérents pour que le futur adulte puisse résister à toutes les tentations négatives. Et de même que le tronc ne cesse de s'épaissir, l'étude et les connaissances sont indispensables à la bonne croissance de l'être humain.
Cependant, le seul développement personnel ne suffit pas à l'individu ; il serait stérile. Tout comme l'arbre justifie son existence par ses fonctions de producteur d'oxygène et de bois, de nourricier pour les hommes et le monde animal ou tout simplement, par le fait qu'il procure de l'ombre en été et du plaisir à la vue, l'homme doit produire des fruits et irradier autour de lui : accomplir les commandements divins, faire de bonnes actions, communiquer, échanger et partager. C'est là ce qui fait un être humain accompli, c'est là le devenir de l'homme, qui évolue dans le rapport à autrui.
Et pour tout cela, pour que l'arbre puisse se développer, il est un élément indispensable : l'eau.
Pour un juif, l'élément vital est la Torah : à plusieurs reprises dans la Bible, la Torah est comparée à l'eau, à un puits d'eaux vivifiantes (entre autres Deut. 32:2) ; c'est elle qui l'accompagne sa vie durant, c'est elle qui le guide et le fortifie.
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Je n'ai trouvé que ceci:
- Spoiler:
- Pommes, poires, abricots, pêches, prunes, raisin, noix, noisettes, nèfles, cerises, oranges, mandarines, dattes, mangues, ananas, noix de coco, caroubes, amandes, pépites de pommes de pin, gousses d'acacia, pamplemousses, grenades,
Geveil- Akafer
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Psaume 1.2 :
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, Et qui la médite jour et nuit !
1.3
Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu'il fait lui réussit.
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, Et qui la médite jour et nuit !
1.3
Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu'il fait lui réussit.
_Coeur de Loi- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Bien évidemment, remplacer un livre sacré par une nature sacrée, ça ne fait pas avancer le schmilblik.Alice a écrit:
Si l'Humain doit respecter et protéger la Nature
(Dieu pris l'Homme et le plaça dans le jardin d'Eden, afin qu'il s'en occupe et qu'il le garde - Genèse 2:15)
il ne doit jamais faire l'erreur de "sacraliser" la Nature aux dépends de l'être humain...
Mais je pense qu'il serait temps que l'homme perde de son arrogance et de sa suffisance et qu'il traite la nature avec respect et gratitude.
Geveil- Akafer
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Re: Le nouvel an de arbres - Tou Bishevat
Gereve, un oubli impardonnable : le fruit défendu ; c' est pourtant le meilleur ! Nos premiers " vieux " ne s'y sont pas trompés !Gereve a écrit:Je n'ai trouvé que ceci:Mais il existe plein de fruits exotiques que j'ignore.
- Spoiler:
Pommes, poires, abricots, pêches, prunes, raisin, noix, noisettes, nèfles, cerises, oranges, mandarines, dattes, mangues, ananas, noix de coco, caroubes, amandes, pépites de pommes de pin, gousses d'acacia, pamplemousses, grenades,
bernard1933- Aka Tpat
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