Re: Les vieux, qu'en faire ?

[Bulle]

Les résidences senior, c'est bien , mais pas à la portée de toutes les bourses . La famille, oui , c'est le mieux, mais, si on vit vieux , les enfants finissent par être vieux à leur tour et chargés d'un grand vieillard . Quand les enfants faiblissent, c'est au vieux de savoir se retirer, certes . Mais même les "longs séjours" demandent des mensualités qui dépassent la plupart des pensions de veuves - et ce sont les plus nombreuses-

Et tout à coup, "les vieux qu'enfer ?"...
Les loyers des résidences séniors sont à peu de chose près, avec les aides, le même prix qu'un loyer normal. Ensuite ce sont les charges qui sont plus élevées, mais les enfants peuvent parfois se partager les frais tout de même : de la même manière que cela se passe dans les "mouroirs" qui ne sont pas gratuit non plus ! Dans certaines villes il y a des "foyers" de ce genre créés par les municipalités (nous en avons un pas loin de chez nous où les gens d'après ce qu'ils en disent sont biens).
Je sais bien qu'avec toutes les coupes budgétaires en perspective, ce ne sera pas à l'ordre du jour, mais des aides spéciales pour ceux qui ne peuvent pas le faire aurait été une solution correcte avec : un meilleur confort pour les personnes âgées ne pouvant plus pour des raisons de sécurité rester chez elles, donc moins d'abandon dans les hôpitaux qui deviennent en périodes de vacances des "spv", des avantages aussi pour les familles qui sont du coup rassurés et ne s'endorment pas chaque soir avec la peur d'apprendre que son père ou sa mère ont passé la nuit par terre sans pouvoir se relever...

[orthon7]

évidemment , mais, si on vit vieux,naturellement, on doit demander l'euthanasie à quel âge ?

ben ..! à 90 ans

Orthon Orthon

aie

[Bulle]

évidemment , mais, si on vit vieux,naturellement, on doit demander l'euthanasie à quel âge ?

Mais si tout va bien pourquoi devrait-on demander l'euthanasie ?

[manuramolo]

Le problème est que les jeunes qui se disent "que devrait-on faire de nos vieux" seront vieux un jour

[Golem]

L'argent c'est con.

Si on fait la guerre contre la mort et la connerie on est facilement capable de produire un coeur artificiel par tête de pipe.
Ce n'est pas plus couteux à produire qu'une voiture ou un panzer si on les fait en grande série.

Donc un coeur artificiel coute 260 000 $ uniquement pour que tout le monde ne puisse pas se le payer par manque d'argent et pas parce que ça couterait ce prix la à produire si on voulait bien le faire de façon économique.

Donc, ce qu'on fait des vieux, c'est qu'on les laisse déja crever.

[maya]

L'argent c'est con.

Si on fait la guerre contre la mort et la connerie on est facilement capable de produire un coeur artificiel par tête de pipe.
Ce n'est pas plus couteux à produire qu'une voiture ou un panzer si on les fait en grande série.

Donc un coeur artificiel coute 260 000 $ uniquement pour que tout le monde ne puisse pas se le payer par manque d'argent et pas parce que ça couterait ce prix la à produire si on voulait bien le faire de façon économique.

Donc, ce qu'on fait des vieux, c'est qu'on les laisse déja crever.

Un coeur artificiel par tète de pipe!!!et si c'est la tète qui làche ? On pourra choisir à qui ressembler ?

[Bulle]

Le problème est que les jeunes qui se disent "que devrait-on faire de nos vieux" seront vieux un jour

Et que visiblement c'est le cadet des soucis politiques :

Les représentants des personnes âgées de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) dénoncent « le grand écart de l’État entre les paroles et les actes ». Alors que la CNSA examinera ses comptes 2011 ce mardi 17 avril en conseil, ils estiment que 250 millions d’euros n’ont pas été distribués aux structures pour personnes âgées, sur un total de mesures annoncées et votées de 400 millions d’euros. « Les représentants des personnes âgées, familles et professionnels au conseil de la CNSA ne peuvent pas accepter la dégradation de la qualité des soins aux personnes âgées fragilisées et le décalage entre le discours et les actes de l’État », écrivent-ils dans un communiqué commun.
Selon eux, l’exercice 2011 accuse un gel de crédits, le coup d’arrêt dans la médicalisation des établissements, et surtout le retrait de 120 millions d’euros de crédits de fonctionnement aux structures existantes, provoquant des suppressions d’emplois de soignants.
Les représentants des personnes âgées à la CNSA demandent à l’État de proposer, lors du prochain conseil, l’utilisation immédiate des crédits 2011 en faveur de l’amélioration des soins, la relance du processus de médicalisation des établissements, et un moratoire sur la convergence tarifaire.

Source le Quotidien du Médecin 13 04