Re: Les témoins de Jéhovah

[HpH]

TOUT LE RESTE est littéral : Adam et Ève sont des personnages historiques au même titre qu'Alexandre le Grand ou la reine Victoria, ils ont vraiment existé et ils n'y a jamais eu d'Homme sur Terre avant eux (et ça, ils le datent bien d'il y a 6000 ans environ).

Si je peux me permettre Adam et Eve, c'est de cette façon que je vois les choses, seraient les êtres humains qui ont été dotés de la conscience, en quelque sorte, le chainon manquant (avec modération Nawel, avec modération... )

Ça ressemblerait un peu à l'idée de Theilard de Chardin,  d'une sorte de "basculement" de la lignée humaine, en un point de son histoire, dans la "noosphère".

[HpH]

@Bulle:

Au cas où ça t'intéresse (ou un autre forumeur) je t'ai retrouvé quelques citations de la littérature (interne) jéhoviste qui aborde le sujet sur lequel tu m'interrogeais, que tu puisses juger la manière dont c'est suggéré aux TdJ "de base" :

Une sœur infirme se voit dans l’obligation de déployer la plus grande partie de son activité à rendre témoignage par lettre. Elle est très occupée dans son service pour Jéhovah, et elle a la joie d’obtenir de bons résultats, car elle reçoit de nombreuses réponses à ses lettres. Qu’écrit-elle? À qui écrit-elle? Où trouve-t-elle des adresses? (…)
Elle relève certains noms dans la rubrique nécrologique des journaux, dans celle des naissances ou des fiançailles. Elle écrit alors à ceux qui endossent de nouvelles responsabilités, afin de les encourager et de partager avec eux la bonne nouvelle que donnent les Écritures.

Une sœur âgée de quatre-vingt-huit ans ne pouvait plus aller de maison en maison. Elle se demandait comment elle allait pouvoir participer régulièrement au service. Il lui a été suggéré de consulter la rubrique nécrologique du journal et d’écrire des lettres aux familles affligées. C’est ce qu’elle a fait.

De nombreux proclamateurs confinés chez eux donnent le témoignage en écrivant des lettres. Qu’est-ce qui est nécessaire lorsqu’on recourt à cette méthode? En premier lieu, il faut avoir une raison précise d’écrire : les correspondants seront par exemple des personnes endeuillées, ou des gens qui s’intéressent à la vérité et qui ont pris des publications, mais qu’il est difficile de retrouver.

Maintenant âgée de 94 ans, elle est toujours active dans l’œuvre de témoignage. Dernièrement, elle a été pionnière auxiliaire pendant toute une année. Elle peut marcher un peu à l’aide d’une canne, suffisamment pour saisir les occasions qui se présentent à elle lorsque des voisins, des amis, des membres de sa famille, des vendeurs, le facteur ou qui que ce soit d’autre, lui rendent visite. Mais elle accomplit la plus grande part de sa prédication par lettres. Elle trouve les noms et adresses de ses correspondants dans la rubrique nécrologique du journal.

La partie soulignée dans ce qui suit, je crois que c'est le pompon en la matière :

Lors de notre dernière assemblée de district, nous avons été très heureux de recevoir la brochure Quand la mort frappe un être aimé. Elle devrait intéresser des gens de toutes catégories sociales, puisque beaucoup souffrent de la perte d’un être cher. (…)
Gardons un exemplaire de la brochure à notre disposition, et utilisons-le dans le cadre du témoignage informel.  Peut-être voudrons-nous également faire le tour des funérariums de notre territoire afin d’en proposer des exemplaires au personnel en vue de réconforter les familles endeuillées. Ou bien pourrions-nous aborder avec tact les personnes endeuillées dans les cimetières lorsqu’elles reviennent sur la tombe d’un être aimé.

L'extrait qui suit est ce que j'ai trouvé de plus récent, et il est un peu différent puisqu'il traite plus spécifiquement de préconisations concernant le prosélytisme à l'attention des gens non-TJ qui assistent à la cérémonie de funérailles d'un témoin de Jéhovah. On voit que le deuil reste considéré comme une excellente occasion de prêcher la bonne parole jéhoviste :

En d’autres occasions : Lors d’un service funèbre ou d’obsèques qui ont lieu à la Salle du Royaume, y aura-t-il des personnes qui ne partagent pas notre foi ? On pourra mettre à leur disposition des publications réconfortantes. Certains funérariums ont accepté avec reconnaissance de disposer de quelques publications appropriées en vue de consoler les familles endeuillées. Notre conduite devrait être de circonstance. Bien que nous sachions que le défunt ne souffre pas et que nous croyions en la résurrection, ayons à cœur ce conseil : ‘ Il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter et un temps pour bondir. ’ (Eccl. 3:4). Des obsèques ne sont pas le moment pour parler fort ou faire de l’humour. Le moment est à l’empathie, en accord avec ce conseil : “ Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. ” — Rom. 12:15.
On lit en Ecclésiaste 7:2 : “ Mieux vaut aller à la maison de deuil que d’aller à la maison de banquet. ” Une personne endeuillée est généralement plus encline à écouter la Parole de Dieu que celle qui ne pense qu’à faire la fête. Chacun de nous devrait donc guetter les occasions de consoler ceux qui souffrent de la perte d’un être cher.