Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE

par Glup Ven 1 Déc 2017 - 15:52

nourredine a écrit:la justice ou la neutralité , c'est de laisser la vie se terminer naturellement , on va dire que c'est la nature qui est responsable de la mort ,
mais si on interviens dans la mort , nous ne sommes plus neutres , et je pense que la neutralité est plus juste comme un juge qui doit être neutre .

Parce que tu distingues l'homme de la nature ?
Celui qui aide à l'euthanasie ne fait pas partie de la nature lui ?
Si une personne aide à mourir une autre personne on peut infèrer que c'est aussi la nature qui s'en charge , quelle diffèrence ?

par **Bulle** Ven 1 Déc 2017 - 16:00

Merci de respecter l'article 23 de la Charte

par Mathieu Sam 2 Déc 2017 - 8:26

Deux Messages supprimés - Articles 23 - 11 - 12

par Mathieu Sam 2 Déc 2017 - 9:14

"Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures... "
Jacques Attali. (L’avenir de la vie) 1981. Économiste, écrivain et haut fonctionnaire français.

A supposer par hypothèse d'école que les hommes ne s'autodétruisent pas incessamment sous peu -ce qui réglera définitivement ce débat au passage-, il serait vain de croire que les anti-euthanasie auraient la moindre chance d'empêcher l’avènement généralisé de l'euthanasie en tant que ce qu'elle est dans un monde gouverné par Mamon : une mesure économique.

Ou pas ? :

"L'Internet représente une menace pour ceux qui savent et qui décident. Parce qu'il donne accès au savoir autrement que par le cursus hiérarchique."
Jacques Attali. (Libération) Mai 2000

par **Bulle** Sam 2 Déc 2017 - 10:18

Mathieu a écrit: "Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures... "
Jacques Attali. (L’avenir de la vie) 1981. Économiste, écrivain et haut fonctionnaire français.

A supposer par hypothèse d'école que les hommes ne s'autodétruisent pas incessamment sous peu -ce qui réglera définitivement ce débat au passage-, il serait vain de croire que les anti-euthanasie auraient la moindre chance d'empêcher l’avènement généralisé de l'euthanasie en tant que ce qu'elle est dans un monde gouverné par Mamon : une mesure économique.

Ou pas ? :

"L'Internet représente une menace pour ceux qui savent et qui décident. Parce qu'il donne accès au savoir autrement que par le cursus hiérarchique."
Jacques Attali. (Libération) Mai 2000

Merci de ne pas amalgamer le droit de choisir une mort digne et l'extermination.

par Mathieu Sam 2 Déc 2017 - 12:38

Bulle a écrit:Merci de ne pas amalgamer le droit de choisir une mort digne et l'extermination.

Merci de ne pas substituer les termes recopiés à titre d'illustration du sujet du grand humaniste Attali pour qui l'euthanasie serait (sic) « un des instruments essentiels de nos sociétés futures » par le vocable « extermination ».)

Je peux facilement livrer mon modeste et insignifiant avis personnel sur un sujet simple comme la dépénalisation de l'euthanasie ( je vais le faire plus loin mais pas avant quelques explications).
Mais pas si je suis obligé de répondre à une double question intriquée : « Je suis croyant et... » ou, je ne suis pas croyant et... » : là ça s'annonce inextricable. Une croyance en quoi... en dieu ? en l'humanisme ? au cynisme en tant que croyance philosophique telle qu'avancée par l'école des philosophes cyniques d'Antistene ?...

Etant un incroyant croyant - et ce n'est pas un hors sujet de poser au passage que toute non-croyance procède également d'une croyance, les non-croyants ayant des positionnements intimes également ( la croyance étant le fait de « tenir pour vrai quelque chose).
Bien.
Si la question posée était : « Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie », je répondrais tout de go :
« Aide-toi et le Ciel t'aidera ».
C'est clair.
Personnellement et quoique mon avis n'ait aucune importance, je suis contre tout assistanat dans la mesure où un univers parfait ne produit que des résultats parfaits en tous points du temps et de l'espace.
Me concernant, la seule hésitation oscillerait entre le choix de mon HK .45 ACP et mon Sig Sauer P226 9x19para.
Et si je me retrouvais à ne plus pouvoir bouger que d'une paupière d'oeil, ce qui a Dieu ne plaise, je conclurais avec philosophie que c'est bien fait pour ma face.

par **Jipé** Sam 2 Déc 2017 - 13:42

Mathieu a écrit:
Si la question posée était : « Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie », je répondrais tout de go :

Mais c'est bien la question, non ?

par **Bulle** Sam 2 Déc 2017 - 15:04

Mathieu a écrit:
Merci de ne pas substituer les termes recopiés à titre d'illustration du sujet du grand humaniste Attali pour qui l'euthanasie serait (sic) « un des instruments essentiels de nos sociétés futures » par le vocable « extermination ».)

C'est surtout ton commentaire :
"il serait vain de croire que les anti-euthanasie auraient la moindre chance d'empêcher l’avènement généralisé de l'euthanasie en tant que ce qu'elle est dans un monde gouverné par Mamon : une mesure économique qui fait l'amalgame".

Pour la simple et bonne raison que ce sujet traite du droit de mourir dans la dignité en tant que choix du principal intéressé : c'est ça la loi de dépénalisation en question !
Strictement rien à voir donc avec une euthanasie imposée pour des raisons économiques.

NB:

par JO Sam 2 Déc 2017 - 17:12

un seul r suffit à "mourir" .
Mourir, la belle affaire! chantait Brel, mais vieillir, oh! vieillir...Oui: je l'ai déjà dit, mais si la société se préoccupait de la dignité des vivants en-dessous du seuil de pauvreté : quel progrès !Car, avant de mourir, il faut vivre, et avoir de quoi le faire dignement .

par **Bulle** Sam 2 Déc 2017 - 17:27

Tout à fait JO : un "r" suffit.
Mais la dignité des vivants au-dessous du seuil de pauvreté n'est pas le sujet...

par JO Sam 2 Déc 2017 - 17:41

j'en suis consciente, mais ne peux que regretter la forme sinon le fond du probleme posé . Le droit: certes, c'est un droit. C'est la tolérance vis à vis de son exercice qui creuse des abîmes conceptuels entre les postulants à la mort "chic" et les fatalistes de mon espèce . Mort sans douleur, oui, sans acharnement : deux fois oui, mais pourquoi pas plutôt accompagnement vers la mort, soins palliatifs, quoi ...?

par **Bulle** Sam 2 Déc 2017 - 18:29

Mais le droit de choisir te laisserait (puisqu'il n'existe pas en France) effectivement un choix !
A l'heure actuelle c'est le corps médical et pas le principal intéressé qui a le choix.

par JO Dim 3 Déc 2017 - 9:00

Les soins palliatifs existent en France, à peu près partout .

par **Bulle** Dim 3 Déc 2017 - 10:22

On a donc le choix entre "soins palliatifs" et "soins palliatifs" ou "soins palliatifs" et "souffrir"...
Ce qui est bien un non choix :
- pour celui qui estime que devenir un légume attendant la mort ne vaut pas la peine d'être vécu ni pour lui, ni pour ses enfants,
- pour celui qui voudrait bien encore essayer un traitement parce qu'il veut se battre encore.

par JO Lun 4 Déc 2017 - 8:47

non : en soins palliatifs, la mort est acceptée : dernier choix. Pas subie : acceptée . On s'efforce juste de la rendre moins difficile et indolore. On accompagne, estimant que , même "légume", le vivant mérite la solidarité de ceux qui n'auront pas le choix de vivre jusqu'au bout, mais seulement de mourir avant, d'esquiver le plus dur .

par **Jipé** Lun 4 Déc 2017 - 9:24

JO a écrit:non : en soins palliatifs, la mort est acceptée : dernier choix. Pas subie : acceptée .

Pas pour tous loin de là...

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par **Magnus** Ven 23 Aoû 2019 - 19:46

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Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ?