L'amour dure dix-sept ans
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L'amour dure dix-sept ans
Tes doigts sont des gouttes de pluie
Dansant sur le bord de la table.
Ta voix coulant, sirop d'érable,
Adoucit la mélancolie.
Je pleure ici, sobre complainte,
Tissant des nuits arachnéennes.
Usant de magies chaldéennes
Pour soigner la vie qui m'éreinte.
Sous un ciel bas, la ville est grise,
Le rythme devient minimal
Et s'enrichit de tout le mal
Dont mon âme sombre est éprise.
Mauvais esprit, le corps en berne,
Sous le crachin violent qui bruine.
Et dans cet élan vers la ruine,
Je sens la fureur qui me cerne.
Chaos, violence, indifférence :
Tout est bon pour nourrir la bête.
J'ai beau - ivre, de fête en fête -
Danser, je n'ai pas d'espérance,
Étant destiné à la mort
Au sein d'un univers absurde.
Pourtant, comme un combattant kurde,
Je me bats sans peur ni remords
- Contre les ombres qui m'habitent,
Voilant les lueurs du séjour -
Sauvegardant le peu d'amour
Qui bat dans mon cœur de granit.
Je sais que la passion s'émousse.
Je sens l'horreur de l'entropie.
Je sais que c'est une utopie
De penser que fleur toujours pousse.
Mais je n'ai que cette musique
- Ce manteau de neige, et d'errance -
Pour apprivoiser la souffrance,
Et ne pas devenir cynique.
Voler, voler, vers la lumière !
Tant pis si ce n'est qu'illusoire...
Encenser la joie dérisoire
De se baigner dans la rivière.
Souffle divin, souffle des Ases,
Faisant frémir la peau, future
Extase vibrant à mesure
Que le ciel, dans le soir, s'embrase.
Paulina ! Muse impériale,
Qui m'emporte loin d'un coup d'aile !
En survolant la citadelle,
Cette vie n'est plus infernale.
Paulina ! Songe, aube, ivresse,
Tendresse au lever dans la grâce !
Mirage à l'erg - ou feu tenace
Brûlant de peine, et d'allégresse.
Fi de ce globe où l'éphémère
A pris le pas sur la durée.
Par une formule épurée,
Flambe un brasier que rien n'altère.
Paulina ! Par toi je meurs
Et je renais toutes les nuits,
Phénix du temps qui toujours fuit,
Vent que je grime de couleurs.
Paulina ! Douce princesse
- Loin des initiés de la ronde
Où s'ébattra la bête immonde
Jusqu'à ce que ce monde cesse -
Paulina, tu sais pourtant,
L'amour dure un peu plus que ça,
Et l'émoi perdu reste là
Dans l'éternité de ce chant.
Dansant sur le bord de la table.
Ta voix coulant, sirop d'érable,
Adoucit la mélancolie.
Je pleure ici, sobre complainte,
Tissant des nuits arachnéennes.
Usant de magies chaldéennes
Pour soigner la vie qui m'éreinte.
Sous un ciel bas, la ville est grise,
Le rythme devient minimal
Et s'enrichit de tout le mal
Dont mon âme sombre est éprise.
Mauvais esprit, le corps en berne,
Sous le crachin violent qui bruine.
Et dans cet élan vers la ruine,
Je sens la fureur qui me cerne.
Chaos, violence, indifférence :
Tout est bon pour nourrir la bête.
J'ai beau - ivre, de fête en fête -
Danser, je n'ai pas d'espérance,
Étant destiné à la mort
Au sein d'un univers absurde.
Pourtant, comme un combattant kurde,
Je me bats sans peur ni remords
- Contre les ombres qui m'habitent,
Voilant les lueurs du séjour -
Sauvegardant le peu d'amour
Qui bat dans mon cœur de granit.
Je sais que la passion s'émousse.
Je sens l'horreur de l'entropie.
Je sais que c'est une utopie
De penser que fleur toujours pousse.
Mais je n'ai que cette musique
- Ce manteau de neige, et d'errance -
Pour apprivoiser la souffrance,
Et ne pas devenir cynique.
Voler, voler, vers la lumière !
Tant pis si ce n'est qu'illusoire...
Encenser la joie dérisoire
De se baigner dans la rivière.
Souffle divin, souffle des Ases,
Faisant frémir la peau, future
Extase vibrant à mesure
Que le ciel, dans le soir, s'embrase.
Paulina ! Muse impériale,
Qui m'emporte loin d'un coup d'aile !
En survolant la citadelle,
Cette vie n'est plus infernale.
Paulina ! Songe, aube, ivresse,
Tendresse au lever dans la grâce !
Mirage à l'erg - ou feu tenace
Brûlant de peine, et d'allégresse.
Fi de ce globe où l'éphémère
A pris le pas sur la durée.
Par une formule épurée,
Flambe un brasier que rien n'altère.
Paulina ! Par toi je meurs
Et je renais toutes les nuits,
Phénix du temps qui toujours fuit,
Vent que je grime de couleurs.
Paulina ! Douce princesse
- Loin des initiés de la ronde
Où s'ébattra la bête immonde
Jusqu'à ce que ce monde cesse -
Paulina, tu sais pourtant,
L'amour dure un peu plus que ça,
Et l'émoi perdu reste là
Dans l'éternité de ce chant.
Dari- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
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