Religions révélées

[Bulle]

Tandis que les traditions orales animistes n'ont aucune partie sur "l'Histoire de leurs croyants". Donc, pas de "prophète" recensé. Ce qui ne veut pas forcément dire qu'il n'y a pas eu.

Quel rapport avec une révélation ? Un prophète c'est "celui qui est l'interprète des dieux" ou "Celui que Dieu a choisi pour transmettre et expliquer sa volonté."

Et quel rapport entre la biographie du prophète et sa révélation justement ? Qui a écrit la Genèse exactement ?
C'est un exemple d'une histoire "révélée", mais on ne sait pas exactement à qui !

La Genèse c'est l'histoire primitive qui est racontée (de I, 1-XI,26 à XI,10-26), puis l'histoire patriarcale.de XI,27-L,16 à XXXVII,1-L,26).

La version finale de la Genèse, que l'on connaît aurait été rédigée à partir de ces sources diverses (3 grands documents écrits issus de la tradition orale existent en plus d'autres miettes parcellaires) , pendant ou après l'exil à Babylone vers le 6e siècle avant J.-C.. Et les sources, ce sont divers documents : une source yahwiste, originaire du royaume de Juda datée du  10e siècle avant JC ;  une source Élohistique, originaire du royaume d'Israël datée du 9e siècle avant JC ; le Deutéronome) daté du 7e siècle avant JC et la source sacerdotale, 6e siècle JC  après l'exil à Babylone, source qui met l'accent sur les rituels, les généalogies et les dates.

La révélation se situe dans le fait qu'il y est décrit un dialogue entre Dieu et des humains avec des directives et ça commence avec Adam et Eve et la perception de la Genèse comme partie intégrante de la révélation divine globale est renforcée par sa place dans le canon biblique et son rôle continu dans la liturgie, l'enseignement et la pratique religieuse.
Ce que l'on appelle religions révélées ce sont celles qui sont fondées sur la croyance que la vérité divine a été révélée à l'humanité  par des intermédiaires divins, tels que des prophètes. Du coup, les textes sacrés sont souvent considérés comme la parole de Dieu ou comme contenant des enseignements divins , et c'est bien le cas des grandes religions monothéistes telles que le judaïsme, le christianisme et l'islam.
Les religions non révélées ce sont les religions dites naturelles : pas de concept de révélation divine spécifique ou de textes sacrés transmis par Dieu. Le bouddhisme et l'hindouisme par exemple. Ou l'animisme qui est fondé sur des forces vitales dans les objets naturels ; pas de textes sacrés autoritatifs.

Oui, comme de dire qu'il n'y a pas eu de prophète, sans preuve, et alors que la logique veut qu'il y ait forcément eu un premier.

Prophète n'a rien à voir avec l'idée de "premier" qui aurait une idée de quelque chose comme ton chef de clan ! Le prophète est un transmetteur de la parole de Dieu. Pas difficile à comprendre ça tout de même.

[Franck]

Ce que l'on appelle religions révélées ce sont celles qui sont fondées sur la croyance que la vérité divine a été révélée à l'humanité  par des intermédiaires divins, tels que des prophètes. Du coup, les textes sacrés sont souvent considérés comme la parole de Dieu ou comme contenant des enseignements divins , et c'est bien le cas des grandes religions monothéistes telles que le judaïsme, le christianisme et l'islam.
Les religions non révélées ce sont les religions dites naturelles : pas de concept de révélation divine spécifique ou de textes sacrés transmis par Dieu. Le bouddhisme et l'hindouisme par exemple. Ou l'animisme qui est fondé sur des forces vitales dans les objets naturels ; pas de textes sacrés autoritatifs.

Le Taoïsme avec le Tao Te King et Lao Tseu m'apparait un peu comme à la frontière de ces deux grands genres de religion.

[alex_x]

En tant que chrétien ouvert au pluralisme (oui, j'ai cheminé pendant mon absence du forum), je pense que la Bible peut être vu comme une révélation de Dieu mais nous devons être prudent. Il s'agit d'un témoignage de la Source mais pas la Source (Dieu) elle-même. Les auteurs sont des humains et peuvent avoir contaminé la source.

C'est la même chose avec les autres traditions spirituelles. D'ailleurs, les mystiques se rejoignent souvent. En ce qui me concerne, le plus important c'est l'Amour. Une théologie qui va contre l'Amour n'est pas recevable.

[Jipé]

Ne peut-on pas avoir de l'amour pour son prochain sans être mystique ou sans croire en l'hypothèse "dieu" ?
Si une foi doit exister, c'est bien celle en l'humanisme qui met au centre des préoccupations l'être humain avant même l'idée supposée d'un "dieu" potentiel.

[alex_x]

Bien sûr.

Après, la foi en Dieu est une tentative de dire quelque chose de l'expérience humaine qui appartient au mystère.

[Bulle]

Dans ce cas me semble-t-il on ne peut guère parler de foi, on peut juste parler de croyance.

[Nailsmith]

Ne peut-on pas avoir de l'amour pour son prochain sans être mystique ou sans croire en l'hypothèse "dieu" ?

Aimer son prochain sans mysticisme ou religion
Absolument, il est possible d'aimer son prochain sans être mystique ou croire en Dieu.
L'amour du prochain est une valeur humaine fondamentale qui peut être vécue et exprimée de
différentes manières, indépendamment de toute affiliation religieuse ou philosophique.

Voici quelques exemples de comment aimer son prochain sans mysticisme ou religion:

Empathie et compassion:
Altruisme et générosité:
Respect et tolérance:
Justice et solidarité:
Engagement social et environnemental:

Ces valeurs peuvent être inspirées par différentes sources, telles que:
L'humanisme: Une philosophie qui met l'accent sur la valeur de la vie humaine et le bien-être de l'individu.
L'éthique laïque: Un système de valeurs fondé sur la raison et la recherche du bien commun.
Les philosophies sociales et politiques: Des courants de pensée qui proposent des solutions pour améliorer la société.
Les expériences personnelles: Les rencontres et les interactions avec les autres peuvent nous inspirer à aimer et à aider notre prochain.
En conclusion, il existe de nombreuses façons d'aimer son prochain sans être mystique ou croire en Dieu.
L'amour du prochain est une valeur universelle, mais c'est aussi la base du kérygme chrétien.
L'abbé Pierre et Albert Jacquart étaient deux amis. L'un était croyant, l'autre athée. Ils aimaient leur prochain à leur façon.