Nuits de 2010
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Nuits de 2010
Citation de Bob Dylan:
Tu pourras venir dans mes rêves, si tu me permets d'aller dans les tiens
Un rêve de janvier
Un rêve partagé n'a rien de virtuel.
Il instruit le réel bien plus qu'il ne l'imite,
Dans ce parcours obscur, prends garde aux stalagmites:
Elles ne sont guerriers qu'on peut battre en duel.
Sans doute, un rêve est là pour devenir poème.
Si je savais jouer sur le fardeau des mots,
J'en composerais un, car quand j'étais marmot
J'en construisais parfois, entre deux théorèmes.
Ce que t'offre la nuit n'a rien d'une illusion,
Même s'il n'est pas bon que fassent intrusion
Mes rêves dans les tiens, par Dieu sait quel prodige.
Par le songe ne peut cette âme être assouvie,
Mais lorsque nous rêvons, nul surmoi ne fustige
Ceux qui, pour une nuit, vivent une autre vie.
en réponse à:
http://poeme-gothique.jepoeme.com/discussion-214939-Le_chercheur_de_lumiere_/1.html
du 9 janvier 2010
Tu pourras venir dans mes rêves, si tu me permets d'aller dans les tiens
Un rêve de janvier
Un rêve partagé n'a rien de virtuel.
Il instruit le réel bien plus qu'il ne l'imite,
Dans ce parcours obscur, prends garde aux stalagmites:
Elles ne sont guerriers qu'on peut battre en duel.
Sans doute, un rêve est là pour devenir poème.
Si je savais jouer sur le fardeau des mots,
J'en composerais un, car quand j'étais marmot
J'en construisais parfois, entre deux théorèmes.
Ce que t'offre la nuit n'a rien d'une illusion,
Même s'il n'est pas bon que fassent intrusion
Mes rêves dans les tiens, par Dieu sait quel prodige.
Par le songe ne peut cette âme être assouvie,
Mais lorsque nous rêvons, nul surmoi ne fustige
Ceux qui, pour une nuit, vivent une autre vie.
en réponse à:
http://poeme-gothique.jepoeme.com/discussion-214939-Le_chercheur_de_lumiere_/1.html
du 9 janvier 2010
Dernière édition par Cochonfucius le Lun 11 Jan 2010 - 17:22, édité 4 fois
Re: Nuits de 2010
Dans mes rêves il est là, chaque jour, chaque nuit
Dans ses rêves il m'attend, tous les soirs vers minuit
Et nous passons ensemble des heures délicieuses
Dans les forêts du ciel ou les plaines silencieuses...
Dans ses rêves il m'attend, tous les soirs vers minuit
Et nous passons ensemble des heures délicieuses
Dans les forêts du ciel ou les plaines silencieuses...
Invité- Invité
Aubervilliers, fin janvier
Marchant de Saint-Denis jusqu'à Aubervilliers,
Je suivais le canal où s'ébattaient les truites;
J'allais voir une femme à qui j'étais lié,
Toute idée de morale étant en moi détruite.
Elle m'attendait là, debout sur son palier;
Le soleil de midi vous faisait prendre fuite,
Démons de la tristesse, et vous vous en alliez
Chez d'autres gens semer des délires sans suite.
Abrités par un seul trop grand peignoir de bain,
Nous formions un seul corps, union sans lendemain,
Des moineaux se battaient auprès de la fenêtre.
Corps souples d'animaux, corps nobles des humains,
Tendre douceur du ventre et fermeté des mains,
Dans l'action n'ayant plus de "mais" ni de "peut-être".
Je suivais le canal où s'ébattaient les truites;
J'allais voir une femme à qui j'étais lié,
Toute idée de morale étant en moi détruite.
Elle m'attendait là, debout sur son palier;
Le soleil de midi vous faisait prendre fuite,
Démons de la tristesse, et vous vous en alliez
Chez d'autres gens semer des délires sans suite.
Abrités par un seul trop grand peignoir de bain,
Nous formions un seul corps, union sans lendemain,
Des moineaux se battaient auprès de la fenêtre.
Corps souples d'animaux, corps nobles des humains,
Tendre douceur du ventre et fermeté des mains,
Dans l'action n'ayant plus de "mais" ni de "peut-être".
Emily Brontë and my French
There should be no despair for you
While nightly stars are burning,
While evening sheds its silent dew
Or sunshine gilds the morning.
http://www.google.com/search?q=%22While+nightly+stars+are+burning%22
Qu'il n'y ait pour toi nul désespoir
Quand la nocturne étoile veille,
Quand sans bruit vient l'humide soir
Ou que le matin s'ensoleille.
There should be no despair, though tears
May flow down like a river;
Are not the best beloved years
Around your heart forever?
Nul désespoir, car si tes larmes
Nous semblent les flots d'un torrent,
N'as-tu point des ans pleins de charme
Qui ton coeur vont environnant?
They weep, you weep, it must be so,
Winds sigh as you are sighing,
And winter pours its grief in snow
Where autumn leaves are lying.
Tous pleurant, tu pleures, c'est sûr,
Les pleurs du vent tes pleurs escortent,
L'hiver pleure sa neige sur
Le sol jonché de feuilles mortes.
Yet they revive, and from their fate
Your fate cannot be parted.
Then journey on, if not elate,
Still, never brokenhearted.
Des feuilles reviendront, princesse,
Et ton destin ressemble au leur.
Suis ton chemin, non d'allégresse,
Mais de la fermeté du coeur.
While nightly stars are burning,
While evening sheds its silent dew
Or sunshine gilds the morning.
http://www.google.com/search?q=%22While+nightly+stars+are+burning%22
Qu'il n'y ait pour toi nul désespoir
Quand la nocturne étoile veille,
Quand sans bruit vient l'humide soir
Ou que le matin s'ensoleille.
There should be no despair, though tears
May flow down like a river;
Are not the best beloved years
Around your heart forever?
Nul désespoir, car si tes larmes
Nous semblent les flots d'un torrent,
N'as-tu point des ans pleins de charme
Qui ton coeur vont environnant?
They weep, you weep, it must be so,
Winds sigh as you are sighing,
And winter pours its grief in snow
Where autumn leaves are lying.
Tous pleurant, tu pleures, c'est sûr,
Les pleurs du vent tes pleurs escortent,
L'hiver pleure sa neige sur
Le sol jonché de feuilles mortes.
Yet they revive, and from their fate
Your fate cannot be parted.
Then journey on, if not elate,
Still, never brokenhearted.
Des feuilles reviendront, princesse,
Et ton destin ressemble au leur.
Suis ton chemin, non d'allégresse,
Mais de la fermeté du coeur.
Hommage à Eudore Evanturel
Je chante dans la paix du soir.
Ma chanson n'a rien de mystique,
Je regarde s'il va pleuvoir
Sur les toits de la basilique.
http://www.google.fr/search?q=Evanturel+basilique+%22grave+et+triomphale%22
Il me semble entendre la voix
À la fois grave et triomphale
Des grands archanges d'autrefois
Chassant la froidure hivernale.
Et dans mon fief de Saint-Denis
Montent les rumeurs familières.
Il faut que je fasse mon lit,
Faut que je règle la chaudière.
J'aime ce monde familier,
Toute mon âme en est éprise,
Je parle aux voisins de palier
Dans la lumière déjà grise.
Puis nous partageons des boissons.
Le soleil rouge comme braise
S'enfonce au fond de l'horizon.
Les rumeurs du quartier se taisent.
Le regard des astres lointains
Eclaire les gens et les choses.
Il fera jour demain matin,
Quand surgira un soleil rose.
Tous les soucis que vous aviez
Vous laisseront la paix complète:
Suffit pour ça que vous dormiez
Dans la sérénité parfaite.
Allez prendre du rêve chez
La tendre muse de Saturne:
De vous ne sauront s'approcher
Les sombres tristesses nocturnes.
Ma chanson n'a rien de mystique,
Je regarde s'il va pleuvoir
Sur les toits de la basilique.
http://www.google.fr/search?q=Evanturel+basilique+%22grave+et+triomphale%22
Il me semble entendre la voix
À la fois grave et triomphale
Des grands archanges d'autrefois
Chassant la froidure hivernale.
Et dans mon fief de Saint-Denis
Montent les rumeurs familières.
Il faut que je fasse mon lit,
Faut que je règle la chaudière.
J'aime ce monde familier,
Toute mon âme en est éprise,
Je parle aux voisins de palier
Dans la lumière déjà grise.
Puis nous partageons des boissons.
Le soleil rouge comme braise
S'enfonce au fond de l'horizon.
Les rumeurs du quartier se taisent.
Le regard des astres lointains
Eclaire les gens et les choses.
Il fera jour demain matin,
Quand surgira un soleil rose.
Tous les soucis que vous aviez
Vous laisseront la paix complète:
Suffit pour ça que vous dormiez
Dans la sérénité parfaite.
Allez prendre du rêve chez
La tendre muse de Saturne:
De vous ne sauront s'approcher
Les sombres tristesses nocturnes.
Re: Nuits de 2010
Les nuits sont longues sans sommeil
les heures s'écoulent, sonnant le glas
de mes rêves noirs ou vermeils
l'aube s'étire et je suis las.
Ce matin je n'ai pas besoin
de chercher des yeux mon réveil
je l'entends chanter son refrain:
"fini de bayer aux corneilles,
le temps est venu de lever
le voile de tes insomnies.
Aimer et vivre en harmonie
ne suffit pas pour t' enlever
la moindre envie de fermer l'oeil
Viens y penser dans ton fauteuil.
les heures s'écoulent, sonnant le glas
de mes rêves noirs ou vermeils
l'aube s'étire et je suis las.
Ce matin je n'ai pas besoin
de chercher des yeux mon réveil
je l'entends chanter son refrain:
"fini de bayer aux corneilles,
le temps est venu de lever
le voile de tes insomnies.
Aimer et vivre en harmonie
ne suffit pas pour t' enlever
la moindre envie de fermer l'oeil
Viens y penser dans ton fauteuil.
Invité- Invité
j'aime la nuit
Le monde étrange du sommeil
où luisent de sombres éclats
foisonne de monstres pareils
aux fantômes de l'au-delà
Mais j'aime ce monde incertain
et la noirceur de son soleil
car c'est là du soir au matin
que je cueille les fruits vermeils
de nos impossibles amours
car en rêve ou en insomnie
en discorde ou en harmonie
le coeur léger ou le coeur lourd
joie ou tristesse en ma mémoire
à toi je pense en la nuit noire
Re: Nuits de 2010
Dans le silence de la nuit
je pense à toi, ma vie, mon rêve.
Je me couche bien après minuit
Et j'imagine que tu m'enlèves.
Dans ce pays imaginaire
Où se rendent les amoureux
Ivres de la clarté lunaire.
On oublie tout quand on est deux.
La nuit caresse nos ombres folles
Et caracole au gré du temps
Qui passe vite ou hésitant
à profiter que je somnole
Pour ralentir ou s'arrêter.
Resteras-tu à m'écouter?
je pense à toi, ma vie, mon rêve.
Je me couche bien après minuit
Et j'imagine que tu m'enlèves.
Dans ce pays imaginaire
Où se rendent les amoureux
Ivres de la clarté lunaire.
On oublie tout quand on est deux.
La nuit caresse nos ombres folles
Et caracole au gré du temps
Qui passe vite ou hésitant
à profiter que je somnole
Pour ralentir ou s'arrêter.
Resteras-tu à m'écouter?
Invité- Invité
Un inframonde
A l'Est chaque matin apparaît le soleil
Tout le jour il avance et donne sa lumière
Et chaque jour il tombe à son heure dernière
Derrière l'Ouest il semble abriter son sommeil
Mais il est obligé de rester en éveil
Car pour se lever à sa place coutumière
D'Ouest en Est il lui faut franchir la Terre entière
Avançant sous le sol d'un effort sans pareil
A moi ma nuit aussi est dans un inframonde
Un univers bizarre où la magie abonde
Où le décor est sombre et les êtres tordus
Et j'aime ce parcours dans cet étroit tunnel
Inframonde au pouvoir des dieux originels
Et du plus grand d'entre eux un amour éperdu
Tout le jour il avance et donne sa lumière
Et chaque jour il tombe à son heure dernière
Derrière l'Ouest il semble abriter son sommeil
Mais il est obligé de rester en éveil
Car pour se lever à sa place coutumière
D'Ouest en Est il lui faut franchir la Terre entière
Avançant sous le sol d'un effort sans pareil
A moi ma nuit aussi est dans un inframonde
Un univers bizarre où la magie abonde
Où le décor est sombre et les êtres tordus
Et j'aime ce parcours dans cet étroit tunnel
Inframonde au pouvoir des dieux originels
Et du plus grand d'entre eux un amour éperdu
Re: Nuits de 2010
Mon esprit en voyageur à vos côtés.
Et du glas d'une passade fignoler de doucereuse façon dont vous êtes le jalon,
Me sors du sommeille en filigrane.
Oubliant la colère des Dieux qui crée la vie!
Les rêves de mes nuits émergent à là tombé du jours.
D'ardente braises aux nuits vastales.
À le râvir,dénudé son âme à nouveau.
Lui cette hôte ,ce ravisseur masqué.
Auquel je ne peux refuser.
Je pense aux séjours des lieux d'avant.
De douce mousse et de lichen sous le soleil.
Aux bordures d'un espace retirée en secret.
De nudité aux coeur de la nature.
De vous glissant votre doigt sur mes lèvres.
De la profondeur de nos âmes.
Taisant les mots et unissant nos yeux.
De ce temps qui n'existe plus et s'envole vers l'infinie.
De ce dieu qui nous à créés juste pour nous rencontrer.
Seul l'amour compte sur cette terre...
Et du glas d'une passade fignoler de doucereuse façon dont vous êtes le jalon,
Me sors du sommeille en filigrane.
Oubliant la colère des Dieux qui crée la vie!
Les rêves de mes nuits émergent à là tombé du jours.
D'ardente braises aux nuits vastales.
À le râvir,dénudé son âme à nouveau.
Lui cette hôte ,ce ravisseur masqué.
Auquel je ne peux refuser.
Je pense aux séjours des lieux d'avant.
De douce mousse et de lichen sous le soleil.
Aux bordures d'un espace retirée en secret.
De nudité aux coeur de la nature.
De vous glissant votre doigt sur mes lèvres.
De la profondeur de nos âmes.
Taisant les mots et unissant nos yeux.
De ce temps qui n'existe plus et s'envole vers l'infinie.
De ce dieu qui nous à créés juste pour nous rencontrer.
Seul l'amour compte sur cette terre...
_pandore- EXCLUE DU FORUM
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Re: Nuits de 2010
J'aime marcher sur l'eau quand elle fait des vagues
Grimper sur un nuage et y rester dormir
Caresser le soleil et l'écouter frémir
Trinquer avec la lune et entendre ses blagues
Certains jours l'eau est plate on y marche quand même
Aucun nuage au ciel on s'endort dans l'azur
Nul soleil n'étant là je touche un ciel obscur
Si la lune est absente il reste ce poème
Grimper sur un nuage et y rester dormir
Caresser le soleil et l'écouter frémir
Trinquer avec la lune et entendre ses blagues
Certains jours l'eau est plate on y marche quand même
Aucun nuage au ciel on s'endort dans l'azur
Nul soleil n'étant là je touche un ciel obscur
Si la lune est absente il reste ce poème
Un souvenir
La poésie jamais ne peut servir de loi,
Les mots que j'ai tressés pour toi, nouvelle amante,
Ne pouvaient pas éteindre au plus profond de moi
La passion de trente ans toujours vive et présente.
Si tu lis mes aveux, d'abord écrits pour toi,
Si tu lis mes aveux de faiblesse navrante,
J'avoue que dans mon coeur je n'avais pas de quoi
Transformer nos amours en des amours vivantes.
J'ai vibré à ta voix et à tes écritures,
J'ai souri de t'entendre et pleuré aux ruptures,
Ma première passion, je ne peux la quitter.
Oui, l'amour était là, pauvre amour impossible,
Et sa douceur nous fut à tous les deux sensible,
Tu m'as donné bien plus que je n'ai mérité.
Les mots que j'ai tressés pour toi, nouvelle amante,
Ne pouvaient pas éteindre au plus profond de moi
La passion de trente ans toujours vive et présente.
Si tu lis mes aveux, d'abord écrits pour toi,
Si tu lis mes aveux de faiblesse navrante,
J'avoue que dans mon coeur je n'avais pas de quoi
Transformer nos amours en des amours vivantes.
J'ai vibré à ta voix et à tes écritures,
J'ai souri de t'entendre et pleuré aux ruptures,
Ma première passion, je ne peux la quitter.
Oui, l'amour était là, pauvre amour impossible,
Et sa douceur nous fut à tous les deux sensible,
Tu m'as donné bien plus que je n'ai mérité.
Coeur d'artichaut
Adeline est charmante et Béatrice est belle,
Caroline m'adore, ainsi que Djamila,
S'il n'y avait dans mon coeur que ces quatre noms-là...
Mais on y trouve encore Estelle, Flor, Gaëlle,
Hélène, Isa, Justine, Odile et Raphaëlle,
Une douzaine en tout. C'est bien trop, mais voilà,
Mon coeur sans hésiter chaque fois s'emballa,
Ignorant (honte à moi) le sens du mot "fidèle".
En plus je suis distrait, je confonds leurs prénoms,
Au moment du plaisir, ne sais si oui ou non
J'ai dit celui qu'il faut en prononçant « je t'aime ».
J'ai envie de leur faire à toutes mes adieux
Et de vivre tout seul des instants délicieux.
(On n'est jamais si bien aimé que par soi-même).
Caroline m'adore, ainsi que Djamila,
S'il n'y avait dans mon coeur que ces quatre noms-là...
Mais on y trouve encore Estelle, Flor, Gaëlle,
Hélène, Isa, Justine, Odile et Raphaëlle,
Une douzaine en tout. C'est bien trop, mais voilà,
Mon coeur sans hésiter chaque fois s'emballa,
Ignorant (honte à moi) le sens du mot "fidèle".
En plus je suis distrait, je confonds leurs prénoms,
Au moment du plaisir, ne sais si oui ou non
J'ai dit celui qu'il faut en prononçant « je t'aime ».
J'ai envie de leur faire à toutes mes adieux
Et de vivre tout seul des instants délicieux.
(On n'est jamais si bien aimé que par soi-même).
Insomnie
L'urgence d'un besoin interrompant son rêve,
Longtemps avant le jour le poète se lève.
L'image d'une muse apparaît devant lui
Pour lui dicter ces vers au milieu de la nuit.
Il se rendort. Ce chant dans son songe s'écoule.
Son esprit assoupi roule comme une boule
Qui va dans l'ombre noire et s'enfonce au travers.
Le fond de son esprit se change en univers.
D'une encyclopédie ce poème est le germe,
Il est le haut sommet, la base presque ferme
Que nous promettaient les écrits de Spinoza.
Mais l'esprit, en chemin, soudain se reposa.
Il devint un enfant qui draguait sur une île.
Puis il fut un silence et une ombre immobile.
Le songe à l'insomnie ne cessait de s'unir,
Et l'esprit vit, pensif, cette chose advenir.
Puis il fut englouti dans l'estomac énorme
D'une baleine aveugle, immuable et sans forme.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/insomnie.html
Dans ce nouveau dortoir, il devint sentencieux.
Il dit : S'il nous tombait un orage des cieux,
Ou si le monde était envahi par la brume,
J'en serais à l'abri. Soudain, le jour s'allume.
(...)
Longtemps avant le jour le poète se lève.
L'image d'une muse apparaît devant lui
Pour lui dicter ces vers au milieu de la nuit.
Il se rendort. Ce chant dans son songe s'écoule.
Son esprit assoupi roule comme une boule
Qui va dans l'ombre noire et s'enfonce au travers.
Le fond de son esprit se change en univers.
D'une encyclopédie ce poème est le germe,
Il est le haut sommet, la base presque ferme
Que nous promettaient les écrits de Spinoza.
Mais l'esprit, en chemin, soudain se reposa.
Il devint un enfant qui draguait sur une île.
Puis il fut un silence et une ombre immobile.
Le songe à l'insomnie ne cessait de s'unir,
Et l'esprit vit, pensif, cette chose advenir.
Puis il fut englouti dans l'estomac énorme
D'une baleine aveugle, immuable et sans forme.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/insomnie.html
Dans ce nouveau dortoir, il devint sentencieux.
Il dit : S'il nous tombait un orage des cieux,
Ou si le monde était envahi par la brume,
J'en serais à l'abri. Soudain, le jour s'allume.
(...)
Dans le silence
Dans le silence choisi
par nos coeurs toujours épris
ta voix en moi qui résonne
ta douceur qui m'environne
Je pense à toi
Dans mon village endormi
faudrait qu'il fût toujours nuit
qu'un réveil jamais ne sonne
que je ne parle à personne
Je pense à toi
Dans les couloirs froids et gris
de ce pays de l'ennui
à ce monde je pardonne
j'ai cet amour qu'il me donne
Je pense à toi
par nos coeurs toujours épris
ta voix en moi qui résonne
ta douceur qui m'environne
Je pense à toi
Dans mon village endormi
faudrait qu'il fût toujours nuit
qu'un réveil jamais ne sonne
que je ne parle à personne
Je pense à toi
Dans les couloirs froids et gris
de ce pays de l'ennui
à ce monde je pardonne
j'ai cet amour qu'il me donne
Je pense à toi
Une rose lointaine
Si responsable fut le prince de sa rose,
Pourquoi la plongea-t-il dans un tel désespoir?
Il ne lui écrivit, ni en vers, ni en prose,
Et sans un mot pour elle, il mourut, un beau soir.
Qui la voit maintenant, qui la sent, qui l'arrose?
Seule et vaine elle pousse et fleurit dans le noir,
Au coucher du soleil sa splendeur qui s'expose
S'augmente de ceci, que nul ne peut la voir.
Le cadavre du prince appartient à la Terre
Et son astéroïde à la fleur solitaire
Ecoutant tristement les soupirs des volcans.
Et certains jours encore elle voudrait bien croire
A une autre façon de raconter l'histoire
Et pense "Il reviendra, il reviendra... mais quand?"
Pourquoi la plongea-t-il dans un tel désespoir?
Il ne lui écrivit, ni en vers, ni en prose,
Et sans un mot pour elle, il mourut, un beau soir.
Qui la voit maintenant, qui la sent, qui l'arrose?
Seule et vaine elle pousse et fleurit dans le noir,
Au coucher du soleil sa splendeur qui s'expose
S'augmente de ceci, que nul ne peut la voir.
Le cadavre du prince appartient à la Terre
Et son astéroïde à la fleur solitaire
Ecoutant tristement les soupirs des volcans.
Et certains jours encore elle voudrait bien croire
A une autre façon de raconter l'histoire
Et pense "Il reviendra, il reviendra... mais quand?"
Re: Nuits de 2010
Dans ses rèves il y avait des roses noires,
mais il cultivait , rare,une "rose madère"
immortelle et fixée dans ma mémoire,
penchée sur l'assiette de l'ultime chère .
mais il cultivait , rare,une "rose madère"
immortelle et fixée dans ma mémoire,
penchée sur l'assiette de l'ultime chère .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Nuits de 2010
Quand la nuit je pense à mon petit Prince
Je me dis: "il est heureux"
Quand je m'éveille et que je ne le vois pas près de moi
Je me dis: "il a choisi"
Mais le soir, avant de m'endormir, je pense à lui.
Et jamais je ne me dis: "Il est mort"
Je pense seulement: "il m'a donné la vie"
Avant, je n'étais qu'une rose parmi tant de roses...
Maintenant et pour toujours je suis sa rose.
Rose des sables, rose des vents, rose étoilée.
Je n'en veux pas au serpent.
Rose rêvée, dans le coeur de mon petit Prince.
Je me dis: "il est heureux"
Quand je m'éveille et que je ne le vois pas près de moi
Je me dis: "il a choisi"
Mais le soir, avant de m'endormir, je pense à lui.
Et jamais je ne me dis: "Il est mort"
Je pense seulement: "il m'a donné la vie"
Avant, je n'étais qu'une rose parmi tant de roses...
Maintenant et pour toujours je suis sa rose.
Rose des sables, rose des vents, rose étoilée.
Je n'en veux pas au serpent.
Rose rêvée, dans le coeur de mon petit Prince.
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Nuits de 2010
oui ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
princesse lointaine
Quand le serpent a cru à l'amour de la rose,
Il a, envers le prince, usé de son pouvoir,
Endormant cet enfant qui au désert repose
Et que ne trouble plus la lumière du soir.
D'un amour impossible à souffrir je m'expose,
Mais il n'est nul serpent que je puisse aller voir
Pour obtenir de lui la salutaire dose
Par quoi je vous dirais à tous un au revoir.
Je dois mener ainsi ma vie sur cette terre,
Je veux te consoler, princesse solitaire,
Mais plus je veux le faire et moins je sais comment.
Si quelqu'un m'avait dit autrefois cette histoire,
Je n'aurais pas été capable de la croire...
Tant de douceur pourtant au coeur de ce tourment.
Il a, envers le prince, usé de son pouvoir,
Endormant cet enfant qui au désert repose
Et que ne trouble plus la lumière du soir.
D'un amour impossible à souffrir je m'expose,
Mais il n'est nul serpent que je puisse aller voir
Pour obtenir de lui la salutaire dose
Par quoi je vous dirais à tous un au revoir.
Je dois mener ainsi ma vie sur cette terre,
Je veux te consoler, princesse solitaire,
Mais plus je veux le faire et moins je sais comment.
Si quelqu'un m'avait dit autrefois cette histoire,
Je n'aurais pas été capable de la croire...
Tant de douceur pourtant au coeur de ce tourment.
Re: Nuits de 2010
tant d'amours impossibles se forment en ce monde
il leur suffit parfois de deux ou trois secondes...
il leur suffit parfois de deux ou trois secondes...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
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