Nuits de 2010
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Re: Nuits de 2010
Il m'arrive, au cours d'une lecture,
De m'émouvoir d'amour pour le héros,
Mort depuis des lustres : passion pure ?
Pas sûr: il n'est pas froid, Eros !
De m'émouvoir d'amour pour le héros,
Mort depuis des lustres : passion pure ?
Pas sûr: il n'est pas froid, Eros !
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Nuits de 2010
Cochonfucius a écrit:Quand le serpent a cru à l'amour de la rose,
Il a, envers le prince, usé de son pouvoir,
Endormant cet enfant qui au désert repose
Et que ne trouble plus la lumière du soir.
D'un amour impossible à souffrir je m'expose,
Mais il n'est nul serpent que je puisse aller voir
Pour obtenir de lui la salutaire dose
Par quoi je vous dirais à tous un au revoir.
Je dois mener ainsi ma vie sur cette terre,
Je veux te consoler, princesse solitaire,
Mais plus je veux le faire et moins je sais comment.
Si quelqu'un m'avait dit autrefois cette histoire,
Je n'aurais pas été capable de la croire...
Tant de douceur pourtant au coeur de ce tourment.
Si chaud fut le prince enflammé de sa rose,
Offerte à ses papilles le temps infime d'1 soir
1 scène qui s'éjacule, d'1 danse sans prose
Sans débauche de sons s'empare ce désespoir.
Elle se laisse renverser de résonance morose
Emprisonnée d'osmose, d'imaginaire si noir
Elle se laisse caresser, se cambre et s'explose
Jusqu'au délire ultime que lui seul peut voir
Avec 1 seul des sens, des enfers de la Terre
1 danse maléfique va et vient solitaire
Gémissements oscillent si précipitemment
Rose exaltée d'1 jour et d'1 seule histoire
Savoure à l'infini jusqu'au délire de croire
Au pardon, à ce jeu, qu'est la vie ce tourment.
Pour mon Ballus-
Offerte à ses papilles le temps infime d'1 soir
1 scène qui s'éjacule, d'1 danse sans prose
Sans débauche de sons s'empare ce désespoir.
Elle se laisse renverser de résonance morose
Emprisonnée d'osmose, d'imaginaire si noir
Elle se laisse caresser, se cambre et s'explose
Jusqu'au délire ultime que lui seul peut voir
Avec 1 seul des sens, des enfers de la Terre
1 danse maléfique va et vient solitaire
Gémissements oscillent si précipitemment
Rose exaltée d'1 jour et d'1 seule histoire
Savoure à l'infini jusqu'au délire de croire
Au pardon, à ce jeu, qu'est la vie ce tourment.
Pour mon Ballus-
Invité- Invité
Re: Nuits de 2010
Ne puis dérencontrer le parfum d'une rose
Que je crois respirer, m'endormant, chaque soir.
La suite du sonnet, l'écrire ici je n'ose
Où tous les habitants du monde iront la voir.
Ma muse, mon effroi, ma vie, mon désespoir,
Mon aimable jardin où mon coeur se repose,
Merci pour tous tes mots qui des miens sont miroirs
Comme on voit ton reflet dans mes vers et ma prose.
Le ciel de ce dimanche est comme un ciel d'été,
Un ciel pour gens heureux (et nous l'avons été
Au moins quelques instants, échangeant des paroles);
Soyons heureux ce soir, demain il fera jour,
L'arbre le plus fleuri ne fleurit pas toujours,
Mais soyons fous un peu car notre vie est folle.
Que je crois respirer, m'endormant, chaque soir.
La suite du sonnet, l'écrire ici je n'ose
Où tous les habitants du monde iront la voir.
Ma muse, mon effroi, ma vie, mon désespoir,
Mon aimable jardin où mon coeur se repose,
Merci pour tous tes mots qui des miens sont miroirs
Comme on voit ton reflet dans mes vers et ma prose.
Le ciel de ce dimanche est comme un ciel d'été,
Un ciel pour gens heureux (et nous l'avons été
Au moins quelques instants, échangeant des paroles);
Soyons heureux ce soir, demain il fera jour,
L'arbre le plus fleuri ne fleurit pas toujours,
Mais soyons fous un peu car notre vie est folle.
Re: Nuits de 2010
''La suite du sonnet, l'écrire ici je n'ose''
Strip-tease cérébral de dimanche dominical
La rose s'effeuille en partouze scripturale
et puis se fige dans l'éternité
d'1 soue à cochon!
Invité- Invité
Re: Nuits de 2010
Le monde étrange du sommeil
où luisent de sombres éclats
foisonne de monstres pareils
aux fantômes de l'au-delà
Mais j'aime ce monde incertain
et la noirceur de son soleil
car c'est là du soir au matin
que je cueille les fruits vermeils
de nos impossibles amours
car en rêve ou en insomnie
en discorde ou en harmonie
le coeur léger ou le coeur lourd
joie ou tristesse en ma mémoire
à toi je pense en la nuit noire
J'aime bien ,)
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
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Re: Nuits de 2010
tu m'inspires :)
so about nights:
Memories, all I had memories
Slow, weak, bad memories
They’re my only stories
Sad moon and dark nights
As all my midnights
Few tears and silent cries
It’s just like a fake door
No way, and always more
Pain, slow, bad memories
This is life
And we used to fight
This is night
And I used to cry
So no more lie,
Bad memories never die!
so about nights:
Memories, all I had memories
Slow, weak, bad memories
They’re my only stories
Sad moon and dark nights
As all my midnights
Few tears and silent cries
It’s just like a fake door
No way, and always more
Pain, slow, bad memories
This is life
And we used to fight
This is night
And I used to cry
So no more lie,
Bad memories never die!
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
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Re: Nuits de 2010
(un écho)
Des souvenirs, nulle autre chose,
Ni très vivants, ni vraiment roses,
Je ne sais pas d'autres histoires
La lune est triste et la nuit noire
Puis à chaque fois que vient l'heure
De minuit sans nul bruit je pleure
La porte n'est qu'en trompe l'oeil
Tous mes souvenirs sont en deuil
Ma vie tu étais un combat
Mais à présent la nuit est là
Qui me désole et me désarme
Il n'est plus temps de se mentir
Toujours ces mauvais souvenirs
Ma vie tu es remplie de larmes
Des souvenirs, nulle autre chose,
Ni très vivants, ni vraiment roses,
Je ne sais pas d'autres histoires
La lune est triste et la nuit noire
Puis à chaque fois que vient l'heure
De minuit sans nul bruit je pleure
La porte n'est qu'en trompe l'oeil
Tous mes souvenirs sont en deuil
Ma vie tu étais un combat
Mais à présent la nuit est là
Qui me désole et me désarme
Il n'est plus temps de se mentir
Toujours ces mauvais souvenirs
Ma vie tu es remplie de larmes
Re: Nuits de 2010
je vous écoute et me recueille!
pour une fois j'ai fait l'effort de comprendre les mots anglais de Demi-lune...
merci de ce duo nostalgique
pour une fois j'ai fait l'effort de comprendre les mots anglais de Demi-lune...
merci de ce duo nostalgique
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Blog de Neige
Je lis tes mots écrits dans la Chine lointaine,
Racontant tes plaisirs, ton travail, tes ennuis.
Je t'écris dans le jour, tu me lis dans la nuit.
La parution suivante est toujours incertaine.
Ces notes de chevet qui sont là par centaines,
Ce sérieux témoignage où l'humour s'introduit,
Le récit d'une vie, l'émotion qu'il produit,
Dans un français plus clair que l'eau d'une fontaine...
Cette eau ne coule plus, depuis pas mal de jours ;
L'arbre le mieux fleuri ne fleurit pas toujours,
Tu dois passer ton temps à des choses sérieuses.
C'était juste un merci, au nom de tes lecteurs,
Tes compagnons de plume et tes admirateurs :
Jamais ne fut plus belle une contrée neigeuse.
Racontant tes plaisirs, ton travail, tes ennuis.
Je t'écris dans le jour, tu me lis dans la nuit.
La parution suivante est toujours incertaine.
Ces notes de chevet qui sont là par centaines,
Ce sérieux témoignage où l'humour s'introduit,
Le récit d'une vie, l'émotion qu'il produit,
Dans un français plus clair que l'eau d'une fontaine...
Cette eau ne coule plus, depuis pas mal de jours ;
L'arbre le mieux fleuri ne fleurit pas toujours,
Tu dois passer ton temps à des choses sérieuses.
C'était juste un merci, au nom de tes lecteurs,
Tes compagnons de plume et tes admirateurs :
Jamais ne fut plus belle une contrée neigeuse.
Re: Nuits de 2010
Ça me rappelle quelque chose...
Neige, n'est-ce pas cette amie lointaine dont tu nous a parlé déjà?
Beau poème, excellent par ce temps glacial au propre comme au figuré (du moins dans "les mots...)
-Silence-
Le calme reviendra!
Neige, n'est-ce pas cette amie lointaine dont tu nous a parlé déjà?
Beau poème, excellent par ce temps glacial au propre comme au figuré (du moins dans "les mots...)
-Silence-
Le calme reviendra!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: Nuits de 2010
Neige sous la neige:
http://paysdeneige.canalblog.com/archives/2009/11/12/15773756.html
Neige a écrit:En passant par le campus, je me suis émerveillée par la beauté de la cathédrale. Un de mes rêves adolescents, c'est de me trouver par la neige devant une cathédrale à Moscou. Maintenant je le désire moins car je l'ai en moité réalisé. La vie est miraculeuse. J'ai entendu sonner la cathédrale!
http://paysdeneige.canalblog.com/archives/2009/11/12/15773756.html
Neige a écrit:Aux quatre coins de la ville, on vend des patates douces en hiver.
Ardeur
Sombre est le paysage
Où je voudrais danser
Une danse sauvage,
Reculer, avancer,
Inventer un langage
Rebelle à trop penser,
Enclin à de grands gestes...
Voilà mon corps gisant
Effondré, comme en sieste,
Rêveur et impuissant,
Terrassé de fatigue,
Ivre et reconnaissant;
Coeur éclaté qu'irrigue,
Artériel, bondissant,
L'esprit rompant ses digues.
Re: Nuits de 2010
Excellent ! Merci !Cochonfucius a écrit:(un écho)
Des souvenirs, nulle autre chose,
Ni très vivants, ni vraiment roses,
Je ne sais pas d'autres histoires
La lune est triste et la nuit noire
Puis à chaque fois que vient l'heure
De minuit sans nul bruit je pleure
La porte n'est qu'en trompe l'oeil
Tous mes souvenirs sont en deuil
Ma vie tu étais un combat
Mais à présent la nuit est là
Qui me désole et me désarme
Il n'est plus temps de se mentir
Toujours ces mauvais souvenirs
Ma vie tu es remplie de larmes
Half-moon- Affranchi des Paradoxes
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Re: Nuits de 2010
Aimer sans pouvoir être proche,
C'est douleur, je le reconnais,
Bien triste est le refrain des cloches
Qui m'ont inspiré ce sonnet.
Errant ainsi, tel un fantoche,
Tous les airs que je fredonnais
Tournaient à deuil et à reproche
Et tous les torts je me donnais.
Mais reviennent les jours normaux,
Je dis adieu aux sombres mots,
Mon lugubre refrain s'arrête.
Après le printemps vient l'été :
S'il est toujours temps de chanter,
Que ce soit sur un air de fête.
C'est douleur, je le reconnais,
Bien triste est le refrain des cloches
Qui m'ont inspiré ce sonnet.
Errant ainsi, tel un fantoche,
Tous les airs que je fredonnais
Tournaient à deuil et à reproche
Et tous les torts je me donnais.
Mais reviennent les jours normaux,
Je dis adieu aux sombres mots,
Mon lugubre refrain s'arrête.
Après le printemps vient l'été :
S'il est toujours temps de chanter,
Que ce soit sur un air de fête.
Mes cent sonnets
La vie ressemble à ces sonnets que je fignole
Comme produit ses fruits le patient pissenlit.
Aussi peu s'en soucie le passant qui les lit
Que des graines des fleurs au jardin, qui s'envolent.
Le plus souvent, bien sûr, ces textes sont frivoles :
Menus propos badins que la rime embellit,
Rêves incohérents notés au saut du lit,
Souvenir de leçons entendues à l'école.
Mais certains jours je dois dire un mot plus sérieux,
Examiner mon coeur et passer aux aveux ;
A ce genre d'écrit, malhabile est ma plume.
J'aime mieux débloquer, fabuler, plaisanter,
Et mon rire aime mieux que mes larmes chanter,
Puisque l'oeil de l'esprit dans le rire s'allume.
Comme produit ses fruits le patient pissenlit.
Aussi peu s'en soucie le passant qui les lit
Que des graines des fleurs au jardin, qui s'envolent.
Le plus souvent, bien sûr, ces textes sont frivoles :
Menus propos badins que la rime embellit,
Rêves incohérents notés au saut du lit,
Souvenir de leçons entendues à l'école.
Mais certains jours je dois dire un mot plus sérieux,
Examiner mon coeur et passer aux aveux ;
A ce genre d'écrit, malhabile est ma plume.
J'aime mieux débloquer, fabuler, plaisanter,
Et mon rire aime mieux que mes larmes chanter,
Puisque l'oeil de l'esprit dans le rire s'allume.
Les débats
Belle chose, un débat qui soudain prend son vol.
Les mots s'articulant, les idées prenant vie,
Phrases dont l'abondance a de quoi faire envie,
Rhétorique évoquant les effets de l'alcool.
Poètes sommes-nous, et non pas des guignols,
Pure est notre pensée, et jamais travestie.
Pas de complicité, aucune antipathie,
Juste à l'endroit qu'il faut, quelques petits bémols.
Les vers ne sont pas faits pour les conciliabules,
Ils vont aux conclusions sans trop de préambules ;
Et quand il faut frapper, ne frappent qu'un seul coup.
Mais sur certains sujets je parviens à me taire.
Sans être réservé ainsi qu'un militaire,
Sur quelques points précis, je n'en dis pas beaucoup.
Les mots s'articulant, les idées prenant vie,
Phrases dont l'abondance a de quoi faire envie,
Rhétorique évoquant les effets de l'alcool.
Poètes sommes-nous, et non pas des guignols,
Pure est notre pensée, et jamais travestie.
Pas de complicité, aucune antipathie,
Juste à l'endroit qu'il faut, quelques petits bémols.
Les vers ne sont pas faits pour les conciliabules,
Ils vont aux conclusions sans trop de préambules ;
Et quand il faut frapper, ne frappent qu'un seul coup.
Mais sur certains sujets je parviens à me taire.
Sans être réservé ainsi qu'un militaire,
Sur quelques points précis, je n'en dis pas beaucoup.
Re: Nuits de 2010
Belle confidence Cochon, que ces quelques questions
Bien personnelles, ma foi, et pourtant si distantes
De morceaux d'or cachés, dont certains s'impatientent
De façon trop injuste - volontaire omission.
C'est que la poésie, n'est pas que le colloque
D'une muse inestimable et d'un objet sensible
Peut-être trop parfois : et ce n'est pas nuisible
Les maux choisissent leur source, plusieurs accusent le choc
D'un talent alchimique destiné aux sourires
D'une histoire platonique, qui bien des rêves inspire
Dans une poésie, cette onde est immortelle.
Mais quoi d'autre tirer, d'une histoire sans armes
Sans gâchettes ni plastron, peut-être quelques larmes ?
Quelle conclusion enfin, est différente d'elle ?
Bien personnelles, ma foi, et pourtant si distantes
De morceaux d'or cachés, dont certains s'impatientent
De façon trop injuste - volontaire omission.
C'est que la poésie, n'est pas que le colloque
D'une muse inestimable et d'un objet sensible
Peut-être trop parfois : et ce n'est pas nuisible
Les maux choisissent leur source, plusieurs accusent le choc
D'un talent alchimique destiné aux sourires
D'une histoire platonique, qui bien des rêves inspire
Dans une poésie, cette onde est immortelle.
Mais quoi d'autre tirer, d'une histoire sans armes
Sans gâchettes ni plastron, peut-être quelques larmes ?
Quelle conclusion enfin, est différente d'elle ?
Radha2- Maître du Temps
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Un rêve de voyage
J'ai rêvé que le vent emportait ma mansarde.
Tant bien que mal, j'étais cramponné au plancher
Devenu vertical à force de pencher,
Et machinalement, j'ai dit "Que Dieu me garde".
A moitié rassuré, je me penche et regarde
Un fleuve dans les prés en train de s'épancher ;
"Petit abri volant, pas question de flancher,
Vole droit devant toi, d'arriver il me tarde."
D'arriver, mais où donc ? Je n'en savais trop rien,
Mais j'étais si heureux du parcours aérien
Que d'ignorer mon but n'était pas un problème.
Le vent n'a pas de but et les songes non plus.
Ce n'est pas seulement cet envol qui m'a plu,
Mais surtout d'en parler avec quelqu'un que j'aime.
Tant bien que mal, j'étais cramponné au plancher
Devenu vertical à force de pencher,
Et machinalement, j'ai dit "Que Dieu me garde".
A moitié rassuré, je me penche et regarde
Un fleuve dans les prés en train de s'épancher ;
"Petit abri volant, pas question de flancher,
Vole droit devant toi, d'arriver il me tarde."
D'arriver, mais où donc ? Je n'en savais trop rien,
Mais j'étais si heureux du parcours aérien
Que d'ignorer mon but n'était pas un problème.
Le vent n'a pas de but et les songes non plus.
Ce n'est pas seulement cet envol qui m'a plu,
Mais surtout d'en parler avec quelqu'un que j'aime.
Re: Nuits de 2010
Tristesse
On peut rêver d'amour au fond d'une mansarde
Et faire pousser des fleurs au-dessus du plancher.
On peut peindre le ciel qu'on voudrait décrocher
Pour camoufler des ans les sinistres lézardes.
Quand la porte est fermée plus personne ne regarde;
On peut alors crûment pleurer et s'épancher.
Les murs sont discrets autant que les rochers
Que la marée arrose de ses larmes vasardes.
La solitude aidant on ne dit presque rien.
On s'adresse aux oiseaux, au chat végétarien
Qui rôde sur le toit au petit matin blême.
Étrange relation de deux êtres éperdus
Dans un monde sans pitié et qui bien entendu
Gardent au fond du cœur l'illusion qu'on les aime.
On peut rêver d'amour au fond d'une mansarde
Et faire pousser des fleurs au-dessus du plancher.
On peut peindre le ciel qu'on voudrait décrocher
Pour camoufler des ans les sinistres lézardes.
Quand la porte est fermée plus personne ne regarde;
On peut alors crûment pleurer et s'épancher.
Les murs sont discrets autant que les rochers
Que la marée arrose de ses larmes vasardes.
La solitude aidant on ne dit presque rien.
On s'adresse aux oiseaux, au chat végétarien
Qui rôde sur le toit au petit matin blême.
Étrange relation de deux êtres éperdus
Dans un monde sans pitié et qui bien entendu
Gardent au fond du cœur l'illusion qu'on les aime.
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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La rose et l'hirondelle
La rose au long du jour contemple l'hirondelle
Et rêve de voler au soleil de l'été.
L'oiseau envie la fleur qui au sol peut rester,
Faisant l'objet des soins d'un jardinier fidèle.
Chacune croit que l'autre a une vie plus belle
Et sur son propre sort semble se lamenter,
La fleur qui ne peut pas du sol se déplanter,
L'oiseau car il lui faut voler à tire d'aile.
Quiconque est solitaire aimerait des étreintes,
Celui qui vit en couple en subit les contraintes,
Et chacun d'envier d'un autre humain le sort.
Mais il vient à la fin le moment où s'apaisent
Ces désirs obsédants qui sur nos âmes pèsent :
Aucune fleur fanée n'envie un oiseau mort.
Et rêve de voler au soleil de l'été.
L'oiseau envie la fleur qui au sol peut rester,
Faisant l'objet des soins d'un jardinier fidèle.
Chacune croit que l'autre a une vie plus belle
Et sur son propre sort semble se lamenter,
La fleur qui ne peut pas du sol se déplanter,
L'oiseau car il lui faut voler à tire d'aile.
Quiconque est solitaire aimerait des étreintes,
Celui qui vit en couple en subit les contraintes,
Et chacun d'envier d'un autre humain le sort.
Mais il vient à la fin le moment où s'apaisent
Ces désirs obsédants qui sur nos âmes pèsent :
Aucune fleur fanée n'envie un oiseau mort.
Le jardinier
Le jardinier qui, à trop rester au soleil
Prendre soin du secret de son propre Tao
Penserait l'hirondelle nécessairement oiseau
Oubliant que son ombre elle-aussi s'émerveille
Bien au sol oscillant d'un bonheur à un autre
Comment jalouser sa surface de réflexion ?
C'est au sol que l'on souffre d'une telle affliction
La rose aussi est libre, pétale n'a point de peautre.
Quiconque se trouve au sol peut apprendre à voler
Il n'est pas besoin d'ailes, mais d'elle, et regarder
Le soleil s'inscrire un moment sur son rose
Sa couleur immortelle personne ne la chante
Qui dans un vol lointain pourtant l'oiseau enchante
Jardinier pour heure, que son regard arrose.
Prendre soin du secret de son propre Tao
Penserait l'hirondelle nécessairement oiseau
Oubliant que son ombre elle-aussi s'émerveille
Bien au sol oscillant d'un bonheur à un autre
Comment jalouser sa surface de réflexion ?
C'est au sol que l'on souffre d'une telle affliction
La rose aussi est libre, pétale n'a point de peautre.
Quiconque se trouve au sol peut apprendre à voler
Il n'est pas besoin d'ailes, mais d'elle, et regarder
Le soleil s'inscrire un moment sur son rose
Sa couleur immortelle personne ne la chante
Qui dans un vol lointain pourtant l'oiseau enchante
Jardinier pour heure, que son regard arrose.
Radha2- Maître du Temps
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Le miroir et la chandelle
Mes textes composés aux lueurs des chandelles
Sont démultipliés par d'étranges miroirs.
Lectrices et lecteurs viennent alors les voir ;
Parmi ces visiteurs, quelques-uns sont fidèles.
Ils ne verront ici aucune idée nouvelle,
Ni leçon qui viendrait renforcer leur savoir,
Ils trouvent de mon coeur les naïfs désespoirs
Et, malgré ces derniers, que je vois la vie belle.
Pourquoi l'alexandrin et pourquoi le sonnet ?
Un auteur qui ni l'un ni l'autre ne connaît
Ferait sans doute mieux d'écrire de la prose.
Oui, mais c'est ma vision et c'est mon univers,
Mes personnages qui veulent parler en vers,
Le prince, le renard, le serpent et la rose.
Sont démultipliés par d'étranges miroirs.
Lectrices et lecteurs viennent alors les voir ;
Parmi ces visiteurs, quelques-uns sont fidèles.
Ils ne verront ici aucune idée nouvelle,
Ni leçon qui viendrait renforcer leur savoir,
Ils trouvent de mon coeur les naïfs désespoirs
Et, malgré ces derniers, que je vois la vie belle.
Pourquoi l'alexandrin et pourquoi le sonnet ?
Un auteur qui ni l'un ni l'autre ne connaît
Ferait sans doute mieux d'écrire de la prose.
Oui, mais c'est ma vision et c'est mon univers,
Mes personnages qui veulent parler en vers,
Le prince, le renard, le serpent et la rose.
Re: Nuits de 2010
Rimes dodécanaires,avez-vous le pouvoir
D'accorder notre esprit à notre coeur volage?
Le rythme vient avant que le sens se dégage
Mais les mots refusent la cadence, désespoir!
L'air vient tout seul,qu'encore la chanson se rebelle ;
Les mots vivants ne veulent pas capituler .
On compte sur ses doigts, des rimes on martèle
Images capricieuses, comment les capturer ?
Le prince, le renard , le serpent et la rose,
en pleine contorsion, se sentent peu de chose,
Vaille que vaille,vaincus,finiront par céder
Par temps de canicule, me voilà prisonnière
Des fantaisies d'un fantasque mammifère
virtuel, trop éloigné pour consentir à m'aider .
D'accorder notre esprit à notre coeur volage?
Le rythme vient avant que le sens se dégage
Mais les mots refusent la cadence, désespoir!
L'air vient tout seul,qu'encore la chanson se rebelle ;
Les mots vivants ne veulent pas capituler .
On compte sur ses doigts, des rimes on martèle
Images capricieuses, comment les capturer ?
Le prince, le renard , le serpent et la rose,
en pleine contorsion, se sentent peu de chose,
Vaille que vaille,vaincus,finiront par céder
Par temps de canicule, me voilà prisonnière
Des fantaisies d'un fantasque mammifère
virtuel, trop éloigné pour consentir à m'aider .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Nuits de 2010
Celui qui le désire trouvera le pouvoir
Des mots, des sons, des phrases et des jeux de langage
Pour exprimer en vers ce que son cœur présage
Le rythme , de lui-même, viendra bien, tôt ou tard.
Rimailler est un jeu qui vaut bien la chandelle;
Apprivoiser les mots, et puis les assembler,
Faire chanter le soleil, ou bien caracoler
Sur un cheval de feu plutôt qu'une haridelle...
Revisiter les contes, les amours et les roses
Raconter simplement ce petit quelque chose
Qui fait vibrer nos âmes, c'est bon à partager.
Ce n'est pas d'un poète que je suis prisonnière
Mais de la poésie qui me contraint à faire
Des efforts pour écrire sans me décourager!
Des mots, des sons, des phrases et des jeux de langage
Pour exprimer en vers ce que son cœur présage
Le rythme , de lui-même, viendra bien, tôt ou tard.
Rimailler est un jeu qui vaut bien la chandelle;
Apprivoiser les mots, et puis les assembler,
Faire chanter le soleil, ou bien caracoler
Sur un cheval de feu plutôt qu'une haridelle...
Revisiter les contes, les amours et les roses
Raconter simplement ce petit quelque chose
Qui fait vibrer nos âmes, c'est bon à partager.
Ce n'est pas d'un poète que je suis prisonnière
Mais de la poésie qui me contraint à faire
Des efforts pour écrire sans me décourager!
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