Nuits de 2010
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Si lointaine et si proche
J'avais déjà souffert pour des amours lointaines,
Souvent pour la raison que ça n'en était pas.
Mais aujourd'hui ma vie franchit un nouveau pas,
Or, je dois aborder la lourde soixantaine.
Princesse, tu m'apprends la condition humaine,
Merci d'être avec moi juste avant mon trépas ;
Mon corps n'aurait pour toi que de pauvres appas,
Mais mon esprit toujours à ton coeur me ramène.
Me penses-tu lointain, sans affect, impassible ?
Comme un gars de quinze ans tu m'as rendu sensible,
Et de cela mon coeur ne ressent nul regret.
Si nous passons une heure ensemble, par hasard,
L'amour redeviendra un de mes plus grands arts,
Et ton coeur m'y fera faire quelques progrès.
Souvent pour la raison que ça n'en était pas.
Mais aujourd'hui ma vie franchit un nouveau pas,
Or, je dois aborder la lourde soixantaine.
Princesse, tu m'apprends la condition humaine,
Merci d'être avec moi juste avant mon trépas ;
Mon corps n'aurait pour toi que de pauvres appas,
Mais mon esprit toujours à ton coeur me ramène.
Me penses-tu lointain, sans affect, impassible ?
Comme un gars de quinze ans tu m'as rendu sensible,
Et de cela mon coeur ne ressent nul regret.
Si nous passons une heure ensemble, par hasard,
L'amour redeviendra un de mes plus grands arts,
Et ton coeur m'y fera faire quelques progrès.
Re: Nuits de 2010
On l'a pourtant connu, ce désarmant sourire
La main abandonnée dans ses cheveux au vent
L'abyssal abandon qui fait envier, avant
Rechercher aujourd'hui cet immanent soupir
On en a profité, de cet accord majeur
Souvenir alchimique voilà plusieurs hivers
Et ce visage tatoué, et ce parfum offert
Ne sont-ils plus vivants, sur un posthume mineur ?
Car on pleure bien assez sur un Chopin nocturne,
Pour ne pas dire, hélas, combien ces larmes diurnes
Éclairent le jour nouveau, d'un espoir convenu
Et l'on rit bien assez, pour ne pas dire, hélas
Combien de notre amour, inavoué nous somme las
Combien sans cette quête, nous serions tous perdus.
La main abandonnée dans ses cheveux au vent
L'abyssal abandon qui fait envier, avant
Rechercher aujourd'hui cet immanent soupir
On en a profité, de cet accord majeur
Souvenir alchimique voilà plusieurs hivers
Et ce visage tatoué, et ce parfum offert
Ne sont-ils plus vivants, sur un posthume mineur ?
Car on pleure bien assez sur un Chopin nocturne,
Pour ne pas dire, hélas, combien ces larmes diurnes
Éclairent le jour nouveau, d'un espoir convenu
Et l'on rit bien assez, pour ne pas dire, hélas
Combien de notre amour, inavoué nous somme las
Combien sans cette quête, nous serions tous perdus.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Sans regrets
Partager l'insomnie, partager un sourire,
Même si ce n'est pas bien longtemps ni souvent,
C'est comme naviguer, poussés d'un même vent,
Trouver d'un même coeur le meilleur et le pire.
C'est un accord qui semble impossible à construire ;
Qui dira comme on tremble, un jour, en le trouvant?
Mais dans cet univers chaotique et mouvant,
On craint de ne pouvoir nulle part le conduire.
Qu'il nous suffise alors d'un seul instant nocturne
Chaque fois qu'au zénith on voit briller Saturne !
Pour ce fatal instant, ce monde est advenu.
Tant pis si une église au loin sonne le glas
D'impossibles amours. Je ne regrette pas,
En suivant mon chemin, de m'être un peu perdu.
Même si ce n'est pas bien longtemps ni souvent,
C'est comme naviguer, poussés d'un même vent,
Trouver d'un même coeur le meilleur et le pire.
C'est un accord qui semble impossible à construire ;
Qui dira comme on tremble, un jour, en le trouvant?
Mais dans cet univers chaotique et mouvant,
On craint de ne pouvoir nulle part le conduire.
Qu'il nous suffise alors d'un seul instant nocturne
Chaque fois qu'au zénith on voit briller Saturne !
Pour ce fatal instant, ce monde est advenu.
Tant pis si une église au loin sonne le glas
D'impossibles amours. Je ne regrette pas,
En suivant mon chemin, de m'être un peu perdu.
Vers Tikal
A l'accord j'aimerai que nous fûmes condamnés
Que des notes sur portées nous serions sans savoir
Dépendantes d'autres notes que nous ne pourrions voir
Modifier l'harmonique, ou en changer la clef
Harmonie d'une sphère, sans l'autre n'est possible
Un Pythagore doré en a fait quelques vers
Mais dans ce chaotique et mouvant univers
Est-il autre musique pour écrire l'indicible ?
Que cette voix timide, que ce regard transi
Que ces trois mots couchés sur papier d'infini
Regrettant le trop court temps à en profiter
Le temps est mélodique, des notes sur partition
Chronos horizontal permettant l'abandon
De deux fréquences creusant leur verticalité.
Que des notes sur portées nous serions sans savoir
Dépendantes d'autres notes que nous ne pourrions voir
Modifier l'harmonique, ou en changer la clef
Harmonie d'une sphère, sans l'autre n'est possible
Un Pythagore doré en a fait quelques vers
Mais dans ce chaotique et mouvant univers
Est-il autre musique pour écrire l'indicible ?
Que cette voix timide, que ce regard transi
Que ces trois mots couchés sur papier d'infini
Regrettant le trop court temps à en profiter
Le temps est mélodique, des notes sur partition
Chronos horizontal permettant l'abandon
De deux fréquences creusant leur verticalité.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Mes mots dans tes mots
Plus que toi, plus que moi, notre amour voudrait vivre.
Si nous lui refusons nos textes et nos voix,
Il parle à nos deux coeurs lorsque nul ne nous voit,
Il va dans ta musique et au long de mes livres.
Si pour un bref instant l'un de nous le délivre,
Il garde le pouvoir et prend force de loi
Et son commandement ne nous laisse aucun choix,
Et cela jusqu'au point que nos deux coeurs sont ivres.
Et puis il faut dormir, et vient le lendemain,
On redevient sérieux, on se reprend en main,
Aux violentes passions on accorde une trêve.
Mais quand revient le soir, et quand sonne minuit
Et que le lourd sommeil a dissous les ennuis,
Ta voix me dit des mots illuminant mes rêves.
Si nous lui refusons nos textes et nos voix,
Il parle à nos deux coeurs lorsque nul ne nous voit,
Il va dans ta musique et au long de mes livres.
Si pour un bref instant l'un de nous le délivre,
Il garde le pouvoir et prend force de loi
Et son commandement ne nous laisse aucun choix,
Et cela jusqu'au point que nos deux coeurs sont ivres.
Et puis il faut dormir, et vient le lendemain,
On redevient sérieux, on se reprend en main,
Aux violentes passions on accorde une trêve.
Mais quand revient le soir, et quand sonne minuit
Et que le lourd sommeil a dissous les ennuis,
Ta voix me dit des mots illuminant mes rêves.
Consolation précaire
Je rêve chaque nuit de traverser le ciel
Pour aller fréquenter les confins maritimes
Où je vois ta maison. Mais je n'ai que ces rimes
A t'offrir ce matin, qui n'ont point goût de miel.
Ce qu'on nomme destin n'est pas providentiel,
Nulle joie transcendante en nos moments ultimes.
Mais j'aime cette vie, pourtant, et je l'estime,
Ce qu'elle a de mauvais, je le dirai véniel.
Puisque nos rêves sont baignés dans la lumière,
Puisque nous savons jouir de diverses manières,
Notre vie quelquefois prend un sens, ici-bas.
Et si tu me réponds que ce sens est tristesse,
J'embrasse tes deux yeux, partageant ta détresse,
Le malheur peut briser, mais il n'efface pas.
Pour aller fréquenter les confins maritimes
Où je vois ta maison. Mais je n'ai que ces rimes
A t'offrir ce matin, qui n'ont point goût de miel.
Ce qu'on nomme destin n'est pas providentiel,
Nulle joie transcendante en nos moments ultimes.
Mais j'aime cette vie, pourtant, et je l'estime,
Ce qu'elle a de mauvais, je le dirai véniel.
Puisque nos rêves sont baignés dans la lumière,
Puisque nous savons jouir de diverses manières,
Notre vie quelquefois prend un sens, ici-bas.
Et si tu me réponds que ce sens est tristesse,
J'embrasse tes deux yeux, partageant ta détresse,
Le malheur peut briser, mais il n'efface pas.
Re: Nuits de 2010
CF, splendide ta dernière strophe, le reste aussi d' ailleurs .
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
égarements
Quand au cours de la nuit je regarde le ciel
Je cherche Cassiopée et prends le raccourci
Qui m'achemine en rêve dans cette galaxie
Où fleurissent les songes dans les grands champs de miel.
Je caresse une étoile juchée sur l'arc en ciel
Et trinque à la santé d'un nuage obscurci
Par l'ombre d'Anubis que voilà, que voici,
Suivi de son cortège de morts providentiels...
À cette heure tardive, quand m'envahit le spleen,
je voudrais te rejoindre, la-haut sur la colline
Et attendre avec toi que surgisse l'aurore
D'un jour nouveau porteur d'images familières.
Nous nous retrouverions baignés dans la lumière
d'un matin de printemps chargé de réconfort.
Je cherche Cassiopée et prends le raccourci
Qui m'achemine en rêve dans cette galaxie
Où fleurissent les songes dans les grands champs de miel.
Je caresse une étoile juchée sur l'arc en ciel
Et trinque à la santé d'un nuage obscurci
Par l'ombre d'Anubis que voilà, que voici,
Suivi de son cortège de morts providentiels...
À cette heure tardive, quand m'envahit le spleen,
je voudrais te rejoindre, la-haut sur la colline
Et attendre avec toi que surgisse l'aurore
D'un jour nouveau porteur d'images familières.
Nous nous retrouverions baignés dans la lumière
d'un matin de printemps chargé de réconfort.
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Nuits de 2010
Elbi, beaucoup de poésie, d' imagination et de tendresse ! Nous n' avons pas les mêmes sources d' inspiration ! Tu regardes le ciel, je regarde plus bas...
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Nuits de 2010
Je crois que nous regardons la même chose, mais que nous le traduisons différemment!
la poésie érotique, j'ai du mal, je l'avoue!
Certaines choses demeurent pour moi de l'ordre du jardin secret!!
la poésie érotique, j'ai du mal, je l'avoue!
Certaines choses demeurent pour moi de l'ordre du jardin secret!!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Nuits de 2010
Des choses que l'on fait mais qu'on n'ose pas dire,
Combien le souvenir en est tendre et puissant!
Je ne veux pas aller sur ce terrain glissant,
Et je garde pour moi mon meilleur et mon pire.
Combien le souvenir en est tendre et puissant!
Je ne veux pas aller sur ce terrain glissant,
Et je garde pour moi mon meilleur et mon pire.
Re: Nuits de 2010
L'automne reviendra, et la longueur des nuits.
Si le printemps passé revivait dans mes rêves,
Même s'il n'y faisait qu'une apparition brève,
J'oublierais un instant qu'au loin il s'est enfui.
Si le printemps passé revivait dans mes rêves,
Même s'il n'y faisait qu'une apparition brève,
J'oublierais un instant qu'au loin il s'est enfui.
Re: Nuits de 2010
Trois buveurs échangeant leurs récits de vacances
En ont fait un recueil de brèves de comptoir.
Un recueil ? pas vraiment, c'est plutôt un foutoir ;
Ici, les discours n'ont pas la moindre importance.
En ont fait un recueil de brèves de comptoir.
Un recueil ? pas vraiment, c'est plutôt un foutoir ;
Ici, les discours n'ont pas la moindre importance.
Re: Nuits de 2010
La rose dit adieu, ce jour, à l'hirondelle,
L'une va s'éloigner, l'autre va se faner.
Je lis dans mon jardin des textes surannés
Qui rendent pour un temps ma peine moins cruelle.
L'une va s'éloigner, l'autre va se faner.
Je lis dans mon jardin des textes surannés
Qui rendent pour un temps ma peine moins cruelle.
Re: Nuits de 2010
C'est le temps des vendanges,où le fruit de la vigne
Tassé dans les pressoirs,va devenir du vin:
alchimie de l'alliance de l'homme et du divin .
Et les fils de Noe, veillent à rester dignes .
Tassé dans les pressoirs,va devenir du vin:
alchimie de l'alliance de l'homme et du divin .
Et les fils de Noe, veillent à rester dignes .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Nuits de 2010
Un tout dernier adieu, juste pour parler d'elle
Le souvenir, lui, ne peut pas se faner
Lire pour oublier, pour se dédouaner
De ces amours qui furent à tes yeux si cruelles...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Notre amitié
Le prince apprivoisant son copain le renard
Se sent de plus en plus chez lui sur cette terre ;
Vague est le souvenir de la lointaine sphère
Où une fleur l'avait subjugué par son art.
Ainsi, quand notre vie prend un nouveau départ,
Ce qui venait avant, nous voudrions le taire ;
Mais fort heureusement, cela ne peut se faire :
Barbe-Bleue doit un jour ouvrir tous ses placards.
Merci à ce forum qui m'a permis de dire
En un sonnet par jour mon meilleur et mon pire,
Et d'avoir eu patience, et d'avoir eu pitié.
Le renard et le prince ont partagé leurs rêves,
Ce qui à leur douleur a pu mettre une trève ;
Merci à qui me lit avec cette amitié.
Se sent de plus en plus chez lui sur cette terre ;
Vague est le souvenir de la lointaine sphère
Où une fleur l'avait subjugué par son art.
Ainsi, quand notre vie prend un nouveau départ,
Ce qui venait avant, nous voudrions le taire ;
Mais fort heureusement, cela ne peut se faire :
Barbe-Bleue doit un jour ouvrir tous ses placards.
Merci à ce forum qui m'a permis de dire
En un sonnet par jour mon meilleur et mon pire,
Et d'avoir eu patience, et d'avoir eu pitié.
Le renard et le prince ont partagé leurs rêves,
Ce qui à leur douleur a pu mettre une trève ;
Merci à qui me lit avec cette amitié.
S'il te plaît, dit le renard....
J'ai fréquenté la rose, et aussi le renard
Me sentant parfois loin de la planète terre,
Surtout quand je sentais le poids de l'atmosphère...
Faut-il toujours aimer dans les règles de l'art?
S'il faut des amours mortes accepter le départ,
Est-ce qu'il faut pleurer? Est-ce qu'il faut se taire?
L'un réagit ainsi, l'autre ne peut le faire.
Chacun range sa peine dans le fond d'un placard.
Ces mots que tu craignais, Curare a su les dire!
Les amis du forum t'ont préservé du pire.
Votre idylle était belle, on rêvait volontiers.
Renard, prince et rose n'ont pas brisé le rêve.
La vie n'est pas finie quand une histoire s'achève.
Accepte les sourires des rêveurs du quartier...
Me sentant parfois loin de la planète terre,
Surtout quand je sentais le poids de l'atmosphère...
Faut-il toujours aimer dans les règles de l'art?
S'il faut des amours mortes accepter le départ,
Est-ce qu'il faut pleurer? Est-ce qu'il faut se taire?
L'un réagit ainsi, l'autre ne peut le faire.
Chacun range sa peine dans le fond d'un placard.
Ces mots que tu craignais, Curare a su les dire!
Les amis du forum t'ont préservé du pire.
Votre idylle était belle, on rêvait volontiers.
Renard, prince et rose n'ont pas brisé le rêve.
La vie n'est pas finie quand une histoire s'achève.
Accepte les sourires des rêveurs du quartier...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Nuits de 2010
Je ne sais pas vraiment si je suis un renard,
Je sais que j'aime bien quelqu'un sur cette Terre :
La princesse qui a changé mon atmosphère,
Et qui m'a réappris les secrets de mon art.
Et si je meurs bientôt, préparons ce départ,
De ce qui nous détruit ne faisons nul mystère.
Une fois qu'on est mort, on n'a plus à s'en faire,
On ne craint plus d'aller au loin sur un brancard.
Ma princesse est pour moi ce que je ne sais dire,
Et le son de sa voix m'a préservé du pire.
Mais d'être un amoureux je ne fais mon métier.
Prince, rose et renard n'ont pas le même rêve,
Et le sang d'un serpent n'est pas la verte sève.
Ces quatre cents sonnets, quel effrayant chantier...
Je sais que j'aime bien quelqu'un sur cette Terre :
La princesse qui a changé mon atmosphère,
Et qui m'a réappris les secrets de mon art.
Et si je meurs bientôt, préparons ce départ,
De ce qui nous détruit ne faisons nul mystère.
Une fois qu'on est mort, on n'a plus à s'en faire,
On ne craint plus d'aller au loin sur un brancard.
Ma princesse est pour moi ce que je ne sais dire,
Et le son de sa voix m'a préservé du pire.
Mais d'être un amoureux je ne fais mon métier.
Prince, rose et renard n'ont pas le même rêve,
Et le sang d'un serpent n'est pas la verte sève.
Ces quatre cents sonnets, quel effrayant chantier...
Re: Nuits de 2010
Tanka- pour lui - 15 mai 2010-
Redouter les jours,
Les semaines et puis les mois :
L'attente de la mort;
Redouter de cet émoi
Juste la fin immortelle...
(400 sonnets pour édifier 1 légende sur 1 désir ...illicite ?)
Redouter les jours,
Les semaines et puis les mois :
L'attente de la mort;
Redouter de cet émoi
Juste la fin immortelle...
(400 sonnets pour édifier 1 légende sur 1 désir ...illicite ?)
Curare-- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 479
Localisation : --
Identité métaphysique : -
Humeur : -
Date d'inscription : 16/07/2010
Re: Nuits de 2010
Peut-être Furetière voyait-il double… Dans son classement pour dictionnaire, on lit : étourneau, « oiseau qu’on nourrit en cage et auquel on peut apprendre à parler », puis sansonnet, « oiseau qui siffle ». Le même oiseau, en fait ! Entendez-vous en ce moment les bavardages incessants de ces grappes d’étourdis quittant d’un seul coup une cime d’arbre pour en rejoindre à toutes plumes une autre ? Comme une répétition de la migration vers les ciels plus doux (tiens, c’est donc que la planète ne se réchauffe pas tant que ça ?).
(La langue sauce piquante )
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Nuits de 2010
Rédigé par : vergatus erectus | le 27-11-2005|
Voici des vers holorimes de Daniel Marmié où il est question de sansonnet
(http://www.fatrazie.com/Holo%20Marmie.htm).
Des vers holorimes sont des vers qui ne riment pas seulement par la finale mais par le vers tout entier.
Des noues, étourdissait la tendre aube et sonnait
Loriot réveillant, tôt matines, des rives
D’où bleus perçaient tes cris, doux bleu-vert sansonnet.
Dénouer, tour d’icelle attendre ô bessonne et
Lors, y aurai, veillant aux mâtines dérives,
Double, pair, cet écrit double versant : Sonnet !
Holorime je ne connaissais pas tiens ..
c'est 1 belle journée qui commence ..
Bonjour ma Jo-
Curare-- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 479
Localisation : --
Identité métaphysique : -
Humeur : -
Date d'inscription : 16/07/2010
Re: Nuits de 2010
Bonjour, ma tourterelle,
répond la caille des prés,
imaginant la toute belle,
bien que jamais vue de tout près .
répond la caille des prés,
imaginant la toute belle,
bien que jamais vue de tout près .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Nuits de 2010
Je mettrais 1 photo en ligne ..bientôt-
pour toi ma Jo-
pour toi ma Jo-
Curare-- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 479
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Date d'inscription : 16/07/2010
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