castration, eunichisme
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Re: castration, eunichisme
Horreur, il mange du porc en lisant le Saint Coran
Dernière édition par yacoub le Sam 24 Sep 2011 - 19:53, édité 1 fois
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Donc ils ne s'expriment pas...Lila a écrit:j'en connais plusieurs, mais comme ceux là ne se font pas remarquer,... on ne les remarque pas.si tu en connais un ou une qui dise qu'il ou elle n'y croit plus donc n'en est plus mais que ce n'est pas si méchant que ça, tu seras gentille de me le ou la signaler, je cherche toujours cette bête rare...
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_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
C'est d'ailleurs le cas de Mario sur ce forum. Je ne me souviens pas l'avoir vu contrer les attaques anti-Islam de Yacoub ou Yod (il m'arrive de défendre mon Catholicisme d'origine quand je l'estime injustement attaqué, et pourtant qu'est-ce que je lui mets par ailleurs...). Il m'étonnerait qu'il ne les ait jamais remarquées... c'est un choix qui se respecte, mais il ne contredit en rien ce que j'ai avancé...Spin a écrit:Donc ils ne s'expriment pas...à+Lila a écrit:j'en connais plusieurs, mais comme ceux là ne se font pas remarquer,... on ne les remarque pas.si tu en connais un ou une qui dise qu'il ou elle n'y croit plus donc n'en est plus mais que ce n'est pas si méchant que ça, tu seras gentille de me le ou la signaler, je cherche toujours cette bête rare...
Et donc je cherche toujours l'ex-musulman(e) déclaré(e) qui serait indigné(e) des attaques contre l'Islam et le crierait haut et fort...
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_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Mais mêmes les Coranistes ne défendent plus Mahomet.
Personne ne défend Hitler ou Staline. Et Mahomet est pire.
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yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Surtout les femmes comme Wafa Sultan Ayaan Hirsi Ali Taslima NasreenSpin a écrit:
Tu peux aussi lire Ibn Warraq, Ali Sina, etc.
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Nawal Sadaoui Fadela Mrabet lATIFA Ben Mansour
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Bien d'accord, yacoub! Alors, dénonçons la fourberie des Etats-Unis qui protège la source de l'extrémisme musulman, l'Arabie Saoudite .Et là-dessus, c'est le silence complet . Sans cette complicité, l'Islam aurait pris un visage certainement plus démocratique . Mais les USA ont toujours préféré les dictatures . Souvenons-nous de l' Amérique du Sud .yacoub a écrit:gaston21 a écrit:Marine, tu as raison, mais que peut-on faire contre la haine ? Le "bronzé", c'est le baudet de la fable de La Fontaine,
" ce pelé, ce galeux d'où venait tout leur mal !"
On tue en Géorgie et au Texas...Toujours ces horribles musulmans qui appliquent la charia...
Depuis février 1945, L’Arabie Saoudite soutenue par le pacte de Quincy conclu avec l'oncle Sam se permet toutes les violations des droits humains qu'elle veut.
Cette Arabie Saoudite qui décapite à tour de bras dans l'indifférence générale.
C'est l'Arabie, pire que l'Afrique du sud du temps de l'apartheid qui a réussi, à coups de pétro-dollars, influencé le Pakistan, le Soudan, l'Afghanistan pour adopter la Loi Divine..
Multiplions, avec l'aide de l'Amérique, des états de ce type et nous irons résolument vers la Paix d'Allah.
- "Le Pacte de Quincy":
Le Pacte de Quincy
par René Naba -
Arabie saoudite : Le Pacte de Quincy , une relation spéciale, mais de vassalité
L’Arabie saoudite et les Etats-Unis s’acheminent vers la conclusion d’un contrat, le plus important contrat d’armement de l’Histoire, de l‘ordre de quatre vingt dix (90) milliards de dollars, impliquant la modernisation de la flotte aérienne et de la marine saoudiennes. Soixante milliards de dollars seront affectés à la vente à l’Arabie saoudite de 87 chasseurs bombardiers « F-15 », de 70 hélicoptères de combat « Apache » et de 72 hélicoptères « Black Hawk », 36 hélicoptères Little Bird AH-6, ainsi que des bombes, des missiles, y compris la bombe guidée par GPS JDAM produite par Boeing et le missile guidé par laser Hellfire. Trente milliards de dollars complémentaires seront affectés à la fourniture de bâtiments de guerre et d’un système de défense balistique, complémentaire au réseau de missiles de type Patriot et au reconditionnement des anciens appareils de l’armée de l’air et de la marine.
Ce contrat a été conclu à l’occasion de la fête nationale saoudienne, le 23 septembre, célébrant la fondation du Royaume. Il devra être soumis au Congrès pour ratification et permettra le maintien d’un bassin d’emploi de 75.000 personnes de l’industrie militaire américain.
Le « Wall Street Journal », qui rapporte l’information le 13 septembre 2010, précise que la transaction vise à « renforcer les capacités combatives du Royaume face à l’Iran » sans faire peser des risques sur Israël. Les avions saoudiens seront privés d’armes de longue portée afin de sécuriser l’espace aérien israélien et leurs performances, tant en ce qui concerne leur équipement que leur maniabilité, seront, en tout état de cause, de moindre capacité que le nouveau appareil que les Etats-Unis envisagent de vendre à Israël, 20 chasseurs-bombardiers américains F-35 Lightning II (JS F-35), le super bombardier de supériorité technologique, dont le coût unitaire atteint la somme considérable de 113 millions de dollars pièce.
Ce contrat, jamais conclu par l’Amérique avec un autre pays, témoigne des « relations spéciales » entre les Etats-Unis et le Royaume d’Arabie saoudite depuis la signature du Pacte de Quincy. Une relation spéciale, certes, mais de vassalité
Le « Pacte de Quincy » a été scellé, en février 1945, sur le croiseur Quincy entre le Roi Abdel Aziz Ibn Saoud, fondateur du royaume, et le président américain Franklin Roosevelt, en route pour Yalta pour le sommet soviéto américain portant sur le partage du monde en zone d’influence.
Il s’articule sur cinq points.
La stabilité de l’Arabie Saoudite fait partie des “intérêts vitaux” des Etats-Unis qui assurent, en contrepartie, la protection inconditionnelle du Royaume contre toute menace extérieure éventuelle. Par extension la stabilité de la péninsule arabique et le leadership régional de l’Arabie Saoudite font aussi partie des « intérêts vitaux » des Etats-Unis.
En contrepartie, le Royaume garantit l’essentiel de l’approvisionnement énergétique américain, la dynastie Ibn Saoud n’aliénant aucune parcelle de son territoire, les compagnies concessionnaires ne seraient que locataires des terrains.
Les autres points portent sur le partenariat économique, commercial et financier saoudo américain ainsi que sur la non ingérence américaine dans les questions de politique intérieure saoudienne.
Le « Pacte du Qunicy » »s’est révélé être une alliance contre nature entre une puissance qui se veut la plus grande démocratie libérale du monde et une dynastie qui se revendique comme la plus rigoriste monarchie théocratique du monde.
Ce pacte a assuré la stabilité du ravitaillement énergétique mondiale et la prospérité économique occidentale, parfois au détriment des intérêts des autres producteurs du tiers-monde, sans pour autant donner satisfaction aux revendications légitimes arabes notamment à propos de la question palestinienne.
En application de ce pacte, qui a donné lieu aux plus invraisemblables dérives, l’Amérique a assumé un rôle étymologiquement rétrograde, en négation avec les valeurs qu’elle professe.
Parangon de la démocratie et du libéralisme dans le monde, elle s’est posée en « parrain » du royaume le plus hermétique de la planète, s’opposant aux expériences de modernisation et de démocratisation du tiers-monde, comme ce fut le cas, en Iran, en 1953, lors de la nationalisation des installations pétrolières par le dirigeant nationaliste Mossadegh, en Egypte, en 1967, contre le chef de file du nationalisme arabe, Gamal Abdel Nasser, ou encore dans le pré carré américain, au Guatemala, en 1954, et au Chili, en 1973, contre le président socialiste démocratiquement élu Salvador Allende, renversé par une junte militaire le 11 septembre 1973, curieusement à la date anniversaire des attentats de Manhattan et de Washington, avec le soutien actif des Américains.
Toujours en application de ce même pacte, l’Amérique a décrété à la suite de l’invasion du Koweït en 1990 une mobilisation internationale contre l’Irak anéantissant pratiquement ce pays jadis à l’avant garde du monde arabe, le maintenant en état d’apoplexie, sous embargo près de douze ans après les hostilités, nourrissant ainsi le procès de la partialité occidentale par sa mansuétude à l’égard d’Israël, suscitant en contrepoint une volonté de réhabilitation des peuples arabes et musulmans qui s’est confondue pour beaucoup de militants islamistes avec une soif de revanche.
Enfin en vertu de ce même pacte, les Etats-Unis ont exonéré l’Arabie saoudite de sa responsabilité dans les attentats anti-américains du 11 septembre 2001, marqués par la participation à l’opération de quinze saoudiens sur les 19 membres de l’équipée, détournant sur l’Irak la colère vindicative du peuple américain.
Le nouveau contrat militaire de quatre vingt dix milliards de dollars témoigne de cette « servitude volontaire » de l’Arabie saoudite à l’égard des Etats-Unis. Alors qu’une importante armada américaine est déployée dans la zone Golfe persique – Océan indien, et, qu’un cordon sanitaire a été déployé autour de l’Iran par un chapelet de bases (Bahreïn, Abou Dhabi, Koweït, Massirah, Diego Garcia et Djibouti), ce contrat vise non à doter l’Arabie saoudite d’une défense tous azimuts, mais de la renforcer « face à l’Iran », puissance du seuil nucléaire, et non Israël, puissance nucléaire de plein exercice, de surcroît puissance occupante de Jérusalem, le 3me haut lieu saint de l’Islam.
Le Royaume saoudien débloque ainsi 90 milliards de dollars pour résorber le chômage aux Etats-Unis et justifier, sous l’apparence d’un faux équilibre, une transaction qualitativement supérieure entre les Etats-Unis et Israël.
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Quel est le sujet d'origine ? Castration et eunuchisme !
Étrange que le problème -israélite-palestinien- prenne le dessus sur ce grave problème d'ancienne coutume mutilante !
??
Un autre fil ?? Un autre débat ?? Une autre histoire ...
Étrange que le problème -israélite-palestinien- prenne le dessus sur ce grave problème d'ancienne coutume mutilante !
??
Un autre fil ?? Un autre débat ?? Une autre histoire ...
democrite- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: castration, eunichisme
Je sais très bien que les gouvernements des USA sont un état voyougaston21 a écrit:
Bien d'accord, yacoub! Alors, dénonçons la fourberie des Etats-Unis qui protège la source de l'extrémisme musulman, l'Arabie Saoudite .Et là-dessus, c'est le silence complet . Sans cette complicité, l'Islam aurait pris un visage certainement plus démocratique . Mais les USA ont toujours préféré les dictatures . Souvenons-nous de l' Amérique du Sud .
J'ai lu Noam Chomsky et William Blum.
La politique à courte vue des gouvernants des USA n'est pas dérangée par des états de charia comme l'Arabie, le Soudan, l'Afghanistan jusqu'à ce qu'ils auront ça chez eux.
Revenons au sujet.
Quelques eunuques célèbres par ordre alphabétique
-abd Al Massih 12éme siècle eunuque sicilien cité dans le livre de Ibn Jobair
-Agha, eunuque tunisien, esclave du bey de Tunis
-Djawda, 10éme siècle, puissant eunuque du temps des fatimides,
c'était l'esclave qui possédait des esclaves
-Hassan Agha, 16éme siècle, eunuque sarde qui renia la foi chrétienne
pour entrer au service de Moulay Hassan roi de Tunis en 1532
-Kafour(mort en 968)abyssin, eunuque au service des califes Ilkhchildides,
parvenu à la tête de l'état jusqu'à sa mort.
-Khafour Sharabdar 11éme siècleeunuque et échanson du shah Mohamed
-Khahis eunuque et militaire de haut rang dans l'armée des Abassides
-Mabûr, 7éme siècle, eunuque de Medine, impliqué dans une histoire concernant Marie la copte, concubine copte du Prophète.
-Mu'nis mort en 923, eunuque devenant général musulman au temps des Abbassides, il réussit à s'imposer au calife Al Muqtadir. Il a été égorgé comme un mouton par Quahir,le successeur, de Al Muqtadir selon les mots de l'historien Ibn Al Khatir(1300-1373)
-Sûbûl, esclave eunuque du voyageur Ibn Batouta, le tangerois, surnommé le Marco Polo de l'islam
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Léon l'africain signale le phénomène des eunuques à la cour du roi de Tlemcen "où de nombreux eunuques sont affectés à la garde des femmes"
Léon l'Africain "Description de l'Afrique", tome 2 page 335.
Les eunuques apparaissent dans 5 contes des Mille et une nuits dont 3 sous un titre qui ne laisse planer aucun doute.
-Histoire du nègre Saoûb, premier eunuque soudanien.
-Histoire du nègre Kafour, deuxième nègre soudanien.
-Histoire du nègre Bakhtia, troisième nègre soudanien.
Pensée d'Al Jahiz les concernant, polygraphe musulman:
Qu'Allah ait en sa miséricorde l'eunuque, il n'est ni homme ni femme, son tempérament se situe entre celui des femmes et celui des enfants. L'eunuque est quelqu'un de cyclothymique.
Léon l'Africain "Description de l'Afrique", tome 2 page 335.
Les eunuques apparaissent dans 5 contes des Mille et une nuits dont 3 sous un titre qui ne laisse planer aucun doute.
-Histoire du nègre Saoûb, premier eunuque soudanien.
-Histoire du nègre Kafour, deuxième nègre soudanien.
-Histoire du nègre Bakhtia, troisième nègre soudanien.
Pensée d'Al Jahiz les concernant, polygraphe musulman:
Qu'Allah ait en sa miséricorde l'eunuque, il n'est ni homme ni femme, son tempérament se situe entre celui des femmes et celui des enfants. L'eunuque est quelqu'un de cyclothymique.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
On sait la haine du prophète pour les musiciens et les poètes, cette haine fait que le musicien est moins qu'une femme puisqu'il ne peut témoigner dans un tribunal de Loi Divine.
Un calife a voulu compter ces mauvais sujets, le résultat a été leur castration.
Cette histoire est tue pour ne pas salir l'honneur de l'islam.
Elle a pour auteur Raja Ben Slama.
Un calife a voulu compter ces mauvais sujets, le résultat a été leur castration.
Cette histoire est tue pour ne pas salir l'honneur de l'islam.
Elle a pour auteur Raja Ben Slama.
- "Émasculation des musiciens:
On raconte qu'un des Califes umeyyades ordonna au gouverneur de Médine de "recenser" les chanteurs "efféminés" de la ville sainte.
Or, en arabe, seul un point diacritique sépare le verbe "recencer"(ahsi) du verbe "châtrer" (akhsi). C'est ainsi que, par inadvertance, le gouverneur fit émasculer un bon nombre de chanteurs, parmi lesquels le surnommé Dalal. (Isfahani : VI, 266-297). Réputé "beau, courtois et éloquent", "Dalal-l'efféminé" était l'un des plus illustres musiciens médinois du VIIème siècle. "Efféminé" ne rend qu'approximativement l'arabe mukhannath, mot qu'il ne faut pas confondre avec Khuntha: : hermaphrodite, quoique les deux vocables dérivent de la même racine (kh-n-th) qui signifie globalement : se tordre, se tortiller, se pencher… Un mukhannath est généralement un homosexuel "passif". Mais Dalal se voulait à la fois passif et actif. Aimant aussi bien "ce qui plaisait aux hommes et aux femmes", il était donc ce qu'on appelle aujourd'hui un "bisexuel".
Loin d'être seulement "une anecdote plaisante, forgée pour mettre en évidence les inconvénients de la graphie arabe..." (cf : Encyclopédie de l'Islam2, Khasi, III, 8), cette histoire de castration témoigne de la violence dissuasive dont on pouvait faire usage pour traiter, ou tenter de traiter les troubles du "gender", et gérer les paradigmes souvent brouillés de la "normalité" et de "l'anormalité" . D'ailleurs, le lapsus du gouverneur n'est nullement dénué de sens : "recencer" et "châtrer" participent du même geste politiquo-identitaire qui tranche, assigne des rôles et des identités fixes, distingue par des marques, censure. Sans doute, Dalal troublait-il l'ordre moral en s'adonnant au chant, au vin et à l'adultère, pratiques répréhensibles aux yeux des censeurs de la ville sainte. Mais ce qu'il mettait surtout en péril, à plus d'un titre, et qui le mettait en péril, c'était l'ordre des évidences normatives et des hiérarchies statutaires qui soutiennent toute société formellement bipolaire, et fortement andro-hétérocentré. Il était un affranchi (mawla) qui rendait visite aux femmes de condition libre, leur valait à la fois d'entremetteur et d'amant, et affichait sa bi-sexualité. De là sans doute, l'arbitraire de son châtiment qui ne correspond, juridiquement parlant, à aucune disposition légale précise, mais qui répond sourdement à la logique de la politique identitaire des genres : que soient émasculés les hommes qui ne sont ni hommes ni femmes ; que soient exclus de l'ordre viril, tous ceux qui sont indignes de leur identité de genre et de leur statut d'hommes de condition non servile, tous ceux qui s'autorisent à franchir la barrière séparant les hommes et les femmes de condition libre, et que le Coran désigne par le terme hija:b : voile.
Des trous dans l'ordre sexuel
Dieu, dit le Coran , a créé l'Homme (insa:n), mais Il aussi créé "le mâle et la femelle" séparément (49/13; 53/45; 75/39; 92/3). L'ordre divin des genres est strictement binaire, il n'admet pas de troisième genre. Commentant l'un de ces versets, un exégète rappelle que Dieu a "limité la progéniture (d'Adam et Eve) à deux genres seulement ; il en découle que l'hermaphrodite ne constitue pas un genre, car sa vérité le rattache aux deux genres : celle de l'humanité (a:damiyya, relatif à Adam), il est de ce fait ramené à l'un des deux genres (masculin ou féminin)… selon que les organes lui sont en défaut ou en excès". (Qurtubi : III/1315) Mais cette négation du troisième genre sera constamment démentie ou mise à l'épreuve de l'expérience. Dans le livre sacré lui-même, il est fait référence à deux catégories d'êtres pouvant, chacune à sa manière, mettre à mal la dualité décrétée par Dieu. L'eunuque, être que l'on essayait de "dé-sexualiser", et que l'on fabriquait essentiellement à l'usage des harems, forme la première. On pense que le Coran y fait allusion dans le verset (XXIV, 31) où il est dit que les femmes sont autorisées à montrer leurs atours aux domestiques mâles "que n'habite pas le désir charnel". L'éphèbe constitue la seconde : être paradisiaque, ni-femme ni-homme, mais fortement sexué, il est l'un des objets de jouissance dont disposeront les hommes croyants. En effet, bien qu'il condamne fermement l'homosexualité masculine (liwa:t), le Coran promet aux bons croyants d'être servis au Paradis par des éphèbes immortels (LVI, 17), "qui sembleront perles cachées" (LII, 24), "perles détachées (LXXVI, 19). Même si en dernier ressort ces deux catégories consolident la domination masculine en ce bas- monde comme dans l'au-delà, au coeur même du Livre sacré s'ouvre déjà une brèche dans l'édifice théologique de l'ordre sexuel binaire.
Dans la société des premiers siècles de l'Hégire, dans les écrits qui s'en font largement l'écho, et où le rêve, le rire et le blasphème sont à l'honneur, s'édifieront, en même temps qu'un espace social sécularisé, une culture du pluriel et de l'équivoque, une tradition du troisième genre que les idéologies modernes de la pureté et de l'homogéneité originelles parviennent mal à occulter. Ainsi l'histoire de Dalal, qui aurait dit à la suite de sa castration : "maintenant, mon khunth est parfait". Dans ce substantif qualificatif de khunth, on retrouve l'ambiguité de la racine (kh-n-th) qui renvoie aussi bien à l'homosexualité masculine qu'à l'hermaphrodie. Dalal aurait ainsi exprimé son désir d'appartenance au khunth, à un genre qui n'en est pas un. La mutilation qui l'exclut de l'univers des hommes n'en fait pas pour autant une femme; elle n'en fait pas non plus un eunuque, un homme moins les attributs d'un homme, puisqu'il la transforme en un accomplissement Sans vouloir lui prêter une conscience contemporaine "queer", on peut dire qu'il se réapproprie constamment son corps, construit sa propre vie et son désir en dehors des implications de sa première identité de genre, comme en dehors du marquage politique par lequel on a voulu en faire un castrat.
Et ce sont des catégories sociales entières qui, à l'instar de Dalal, creusent des trous dans l'ordre bipolaire. La réalité des intersexuels s'imposera aux docteurs de la Loi qui devront traiter du statut juridique des hermaphrodites qualifiés de "problématiques" ou "indéterminés" (khuntha: mushkil) Ils décréteront que ces personnes ne sont pas aptes au mariage, qu'elles héritent de la moitié de la part successorale de la femme et de la moitié de celle d'un homme. (Ibn Juzay, 339) La rémanence du sexuel chez les eunuques est une autre source de désordre générique et statutaire. Rien n'empêche ces serviteurs, préposés surtout à la garde des femmes, d'avoir une vie érotique très active (Jahidh1, I, 123 sqq). Ils sont mêmes plutôt appréciés car ce sont des partenaires dont "l'érection est rapide et l'éjaculation lente à venir", et avec lesquels les risques de conception sont nuls. En témoigne le prologue des Mille et une nuit, où le Sultan, horrifié, découvre le commerce sexuel de son épouse avec son eunuque noir. Les juristes discuteront de leur aptitude à diriger la prière, mais ils admettront qu'ils peuvent prendre des épouses.
Ce n'est pas le terme "mukhannath", relativement neutre ou teinté d'humour, qui est utilisé par le Coran pour qualifier l'homosexualité masculine, mais celui de liwa:t, dénominatif provenant de Lu:t, traduction du prophète biblique Loth. Dans plusieurs versets (VII, 79-91; XXVII, 54-55; XXVI,165), le Coran dénonce ce vice et rappelle le châtiment que Dieu a infligé au peuple de Loth pour s'y être adonné. Se référant au verset VI,15 où il est dit : "A l'encontre de celles de vos femmes qui commettent la Turpitude, requérez témoignage de quatre d'entre vous! Si ceux-ci témoignent (de la chose), retenez (ces femmes)dans (vos) demeures jusqu'à ce que la mort les rappelle (au Seigneur) ou qu'Allah leur donne un moyen" (BlachèreII, 928), certains exégètes ont donné le sens de saphisme au terme "turpitude" (fa:hicha) et non le sens d'adultère ou de fornication. On en a déduit que les lesbiennes étaient justiciables de l'assignation à résidence jusqu'à la mort.
Il semble pourtant que ces orientations sexuelles étaient relativement ouvertes et largement tolérées. De même que l'interdiction du vin n'a pas empêché qu'on en boive et qu'on le célèbre dans la poésie, l'interdiction de l'homosexualité n'a pas empêché ces amours illicites et leur glorification. On n'attendait pas le Paradis pour savourer l'amour des éphèbes. Des rois tel l'Aghlabide Ibrahim II et des Califes abbassides tels al-Amin et al-Mu'tasim s'entouraient de mignons. Des "garçonnes" (ghulamiyyat), jeunes femmes esclaves travesties en éphèbes, revêtues d'habits masculins, répandaient des phantasmes d'ambiguité dans les cours califales et les salons. On peut parler d'un véritable tournant esthétique et érotique dans la culture arabe qui, dès le VIIIe siècle, porte à la célébration de l'homosexualié et des amours homo-sexuelles. Un genre poétique est désormais consacré à l'amour des éphèbes. Des poètes comme Abu Nuas faisaient l'éloge de l'impudeur, chantaient le vin, l'adultère et l'homosexualité, tout en jouissant d'une large célebrité auprès de la noblesse comme du petit peuple. Dans l'une de ses épîtres, Al-Jahiz (m.869) met en scène un débat entre un amateur des femmes et un amateur d'éphèbes. Ce dernier présente l'amour des femmes comme une marque de bédouinité, c'est-à-dire de rusticité et d'austérité, tandis que les plaisirs raffinés que procurent les éphèbes supposent un haut degré de civilisation. (2, II, 116) Aux fameuses légendes d'amour courtois hétérosexuel s'ajoutent des histoires d'amour homosexuelles non moins prisées et pourvoyeuses de figures idéalisées auxquelles on pouvait s'identifier. Qu’on se rapporte simplement au bibliographe Ibn Nadim (m.1047), pour voir le nombre de titres de romans d'amour où apparaissent alternativement des noms féminins et masculins; ou bien au Collier de la Colombe de l'Andalou Ibn Hazm (m.1064) pour découvrir les biographies des amoureux qui, tel le poète et grammairien Ahmed ibn Kulayb, sont morts de chagrin pour un homme sans que leurs amours ne suscitent mépris et condamnation. L'homosexualité passive ne semble pas avoir inspiré le même dégoût que chez les Romains, et c'est en employant les mots "amant" ('a:shiq) et "aimé" (ma'shu:q), termes vagues et sans connotations sexuelles précises qu'on désignait, du moins dans les biographies des amants, les deux partenaires homosexuels. Toutes sortes de pratiques érotiques paraphiliques entraînant un désordre sexuel et statutaire (telles celles où le maître est sodomisé par ses esclaves mâles (Tifachi, 202)), trouvaient leur place dans des traités d'érotologie aussi étalés dans le temps que "Kita:b al-sahha:qat" (Livre des lesbiennes) de Saymari (IXe siècle), Nuzhat al-alba:b (Agrément des esprits) de Tifachi (XIIIe siècle), Al-Raoudh al-'a:tir (le Jardin Parfumé) de Nefzaoui (XVIe siècle)…
Le Coran reste muet sur le châtiment prévu pour l'homosexualité masculine. Les premiers califes ont, semble-t-il, appliqué la peine capitale la plus implacable : les homosexuels étaient ensevelis sous les décombres, lapidés ou précipités du haut d'un minaret. Les Hanbalites, qui sont les juristes les plus sévères, ont opté pour la mise à mort par lapidation ; la majorité des autres docteurs ont opté pour la flagellation avec ou sans bannissement, suivant que le coupable de condition libre est marié (muhsan), ou ne l'est pas. Mais comme l'homosexualité n'aboutit ni à la conception ni "au mélange des généalogies", les sentences ont évolué vers une peine discrétionnaire peu sévère décidée par le juge. Pour Ibn Hazm, qui était aussi juriste, le nombre de coups dont est passible un homosexuel peut être réduit à 10 (Muhalla XI, 390) De plus, comme pour l'adultère, la preuve du délit est difficile à administrer, puisque la loi exige la présence de quatre témoins oculaires et irrécusables, ce qui rend la sanction quasiment inapplicable. On s'explique mieux le caractère parfois arbitraire et violent du châtiment, comme dans l'histoire de Dalal : les autorités politiques décident de rétablir l'ordre, et de mener des campagnes d'assainissement moral qui n'entraînent pas, nécessairement, l'application de règles juridiques précises.
Mais ni les châtiments arbitraires, ni les sanctions des différentes écoles juridiques, ni le moralisme des sermonnaires et des Hanbalites n'ont eu raison de l'immoralité publique et de la culture du troisième genre et du hors genre. Les Musulmans des premiers siècles de l'Hégire ont ainsi pu inventer de larges zones de tolérance entre Loi et désir, profitant, comme disent les poètes, des moments où les censeurs et les gardiens du sacré sommeillaient. Dieu malgré tout, est clément et miséricordieux, le péché est l'amorce du repentir, le repentir l'envers du péché. On a pu émasculer Dalal, mais non éteindre ses sarcasmes et ses chants.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Yacoubyacoub a écrit:Les eunuques apparaissent dans 5 contes des Mille et une nuits dont 3 sous un titre qui ne laisse planer aucun doute.
-Histoire du nègre Saoûb, premier eunuque soudanien.
-Histoire du nègre Kafour, deuxième nègre soudanien.
-Histoire du nègre Bakhtia, troisième nègre soudanien.[/i]
Explique moi en quoi "les contes des milles et un nuits" représenteraient des moeurs typiquement musulmanes ?
Tu continues à prouver que cela faisait partie de la culture pré-islamique, mais cela n'a pas été institué par Mohammed.
Lui attribuer l'instauration des eunuques est donc de la diffamation.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
La castration est évoquée dans ce joyau de la littérature orientale interdit actuellement dans les pays de Loi Divine.
Malek Chebel dans son livre Esclavage en terre d'islam cite les contes où sont évoqués les esclaves émasculés.
Malek Chebel dans son livre Esclavage en terre d'islam cite les contes où sont évoqués les esclaves émasculés.
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
alors pourquoi le cites tu pour "prouver que l'islam encourage la castration", alors que c'est juste le contraire ?La castration est évoquée dans ce joyau de la littérature orientale interdit actuellement dans les pays de Loi Divine.
Idem avec ton histoire du calife qui confond deux mots, qui prouve encore une fois QUE L'ISLAM N'ENCOURAGE PAS LA CASTRATION.
Ces procédés mensongers m'écoeurent.
Il y a bien assez de critiques justifiées à faire envers les religions pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en inventer des fausses. Ce faisant, tu te décrédibilise totalement, comme je l'ai dit plus haut.
Dommage, "avant", je te lisais avec attention, mais maintenant je ne te crois plus du tout.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Moi aussi il mécoeur j'ai horreur des menteurs, manipulateurs. Yacoub est un imposteur une cassette en boucle qui sur n'importe quel sujet trouvera le moyen de cracher sur l'islam. Ça en devient vraiment ridicule, tout le monde peut se dire ancien croyant d'une religion pour pouvoir cracher sur elle et justifier son geste. Surtout sur internet où personne ne nous connaît on peut s'inventer des vies.Lila a écrit:alors pourquoi le cites tu pour "prouver que l'islam encourage la castration", alors que c'est juste le contraire ?La castration est évoquée dans ce joyau de la littérature orientale interdit actuellement dans les pays de Loi Divine.
Idem avec ton histoire du calife qui confond deux mots, qui prouve encore une fois QUE L'ISLAM N'ENCOURAGE PAS LA CASTRATION.
Ces procédés mensongers m'écoeurent.
Il y a bien assez de critiques justifiées à faire envers les religions pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en inventer des fausses. Ce faisant, tu te décrédibilise totalement, comme je l'ai dit plus haut.
Dommage, "avant", je te lisais avec attention, mais maintenant je ne te crois plus du tout.
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Re: castration, eunichisme
Prouve que Yacoub a dit que l'Islam en tant que tel encourage la castration, ou excuse-toi, parce que sinon c'est toi la menteuse, et calomniatrice. Ce qu'il a dit, et tu auras du mal à soutenir le contraire, c'est qu'elle s'y est beaucoup pratiquée, et surtout QU'ON UTILISE TOUJOURS DES EUNUQUES DANS LE CADRE DU HADJ. Peut-être que c'est anodin et anecdotique ? Peut-être qu'il faudrait la boucler la-dessus ? Peut-être que c'est raciste et malveillant de le dire ? Peut-être que Slimane Zeghidour est un islamophobe déguisé ?Lila a écrit:alors pourquoi le cites tu pour "prouver que l'islam encourage la castration", alors que c'est juste le contraire ?La castration est évoquée dans ce joyau de la littérature orientale interdit actuellement dans les pays de Loi Divine.
Idem avec ton histoire du calife qui confond deux mots, qui prouve encore une fois QUE L'ISLAM N'ENCOURAGE PAS LA CASTRATION.
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_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Tu es toi-même une menteuse et une calomniatrice, peut-être pas par méchanceté mais au moins par lâcheté, si tu ne prouves pas ce que tu affirmes là, ou ne le retires pas en t'excusant...marine2010 a écrit: Moi aussi il mécoeur j'ai horreur des menteurs, manipulateurs. Yacoub est un imposteur une cassette en boucle qui sur n'importe quel sujet trouvera le moyen de cracher sur l'islam. Ça en devient vraiment ridicule, tout le monde peut se dire ancien croyant d'une religion pour pouvoir cracher sur elle et justifier son geste. Surtout sur internet où personne ne nous connaît on peut s'inventer des vies.
Je ressors mon disque rayé : jusqu'à preuve du contraire qu'on ne m'a toujours pas fournie, tous les ex-musulmans et ex-musulmanes qui s'expriment disent la même chose pour l'essentiel. Tu veux encore une liste parmi les vedettes (mais à la base c'est pareil jusqu'à preuve du contraire) ? Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali, Djemila Benhabib, Wafa Sultan, Latifa Ben Mansour, pour les dames. Ali Sina, Ibn Warraq, Messaoud Bouras, Kateb Yacine, Magdi (Cristiano) Allam, pour les messieurs, etc. etc.
Peut-être que tous ces gens sont des manipulateurs ?
Mais quand on a décidé de faire l'autruche...
à+
Dernière édition par Spin le Dim 23 Oct 2011 - 7:57, édité 2 fois (Raison : quote mal taillée)
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
La castration spirituelle est évoquée dans Saint Paul, je crois ( il vaut mieux n'être pas marié, mais, si on l'est, il faut le rester, c'est le fond.
Pourtant, "papam testiculos habet" est indispensable pour la monarchie suprême , chez les catholiques ... la forme primant le sens, là aussi .
- Spoiler:
- Flemme d'aller à la source, pour Bulle
Pourtant, "papam testiculos habet" est indispensable pour la monarchie suprême , chez les catholiques ... la forme primant le sens, là aussi .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Tiens, je crois reconnaître là, tu me diras si je me trompe, la vieille entourloupe (car c'en est une pour moi) du "vrai Islam" qui serait intrinsèquement pur et en tout cas innocent de tout ce qui peut se faire de moche au nom de l'Islam. C'est une vue de l'esprit. Il y a un Islam réel, et d'ailleurs multiforme et contradictoire, avec Hassan Al Banna aussi bien que Gamal Al Banna... mais il y a aussi des dominantes qu'il faut bien regarder en face.Lila a écrit:Idem avec ton histoire du calife qui confond deux mots, qui prouve encore une fois QUE L'ISLAM N'ENCOURAGE PAS LA CASTRATION.
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_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Heu, la Papesse Jeanne, et la vérification manuelle via une chaise percé que le Pape nouvellement élu est normalement pourvu ("Habet !"), c'est une légende, il me semble. Enfin, c'est peut-être aussi voire encore plus significatif que si c'était vrai...JO a écrit:Pourtant, "papam testiculos habet" est indispensable pour la monarchie suprême , chez les catholiques ... la forme primant le sens, là aussi .
Au passage, il y a une faute de latin dans ta citation, deux accusatifs et pas de nominatif pour un verbe... Ce devrait être "Papa testiculos habet". Oui, bien sûr, ça paraît un truisme vu le sens le plus courant de "Papa"...
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Toujours la même réponse, il ne faut pas confondre ce que font les musulmans (ou les chrétiens, ou les bouddhistes), avec ce qu'enseigne leur religion. Et re-amalgame écoeurant entre coutumes du pays et religion (exemple: l'excision).
La religion musulmane n'encourage pas la castration, rien dans le Coran ne le fait. Même si des eunuques sont cités dans les Hadith, c'est parce que cette pratique était courante à l'époque, donc il y en avait, et aucune religion n'est arrivée à rendre ses adeptes "purs" du jour au lendemain.
Il y a des gens qui vont à la messe chaque dimanche et se montrent des chrétiens exemplaires, puis violent leurs enfants, ce n'est pas pour cela que Jésus a encouragé l'inceste, même si il a dit "laissez venir à moi les petits enfants".
J'assimile le persiflage de Yacoub à de la diffamation pure et simple. Je le répète: il y a suffisamment de passages du Coran qui sont abominables que pour ne pas devoir en inventer des faux.
Spin, je ne manipule rien, je ne mens pas, je donne simplement mon avis.
La religion musulmane n'encourage pas la castration, rien dans le Coran ne le fait. Même si des eunuques sont cités dans les Hadith, c'est parce que cette pratique était courante à l'époque, donc il y en avait, et aucune religion n'est arrivée à rendre ses adeptes "purs" du jour au lendemain.
Il y a des gens qui vont à la messe chaque dimanche et se montrent des chrétiens exemplaires, puis violent leurs enfants, ce n'est pas pour cela que Jésus a encouragé l'inceste, même si il a dit "laissez venir à moi les petits enfants".
J'assimile le persiflage de Yacoub à de la diffamation pure et simple. Je le répète: il y a suffisamment de passages du Coran qui sont abominables que pour ne pas devoir en inventer des faux.
Spin, je ne manipule rien, je ne mens pas, je donne simplement mon avis.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
- Spoiler:
- merci, Spin, je l'avais vu en écrivant et puis, je me suis dit : bof...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Lila, on rencontre la même hargne vis à vis des chrétiens , ici...
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
oui, et même si je suis relativement contre les religions, je ne supporte pas qu'on attribue à un ENSEIGNEMENT des horreurs faites par les HUMAINS qui en sont sois-disant adeptes.
Je trouve écoeurant de prétendre que "les juifs" mangent les petits enfants, que "les musulmans" excisent leurs femmes, que "les chrétiens" font la guerre en Irak, et voilà maintenant qu'on veut nous faire croire que les musulmans castrent des hommes !
Je ne reviendrai plus sur ce fil, il pue la haine.
S'il ne tenait qu'à moi, il serait fermé depuis longtemps, mais je suis déjà contente que la modération l'ait déplacé et ait tronqué le titre, qui, complet, était "castration, eunichisme en terre d'Islam".
Il y a ici clairement "incitation à la haine" en se basant sur des mensonges. C'est inacceptable.
Je trouve écoeurant de prétendre que "les juifs" mangent les petits enfants, que "les musulmans" excisent leurs femmes, que "les chrétiens" font la guerre en Irak, et voilà maintenant qu'on veut nous faire croire que les musulmans castrent des hommes !
Je ne reviendrai plus sur ce fil, il pue la haine.
S'il ne tenait qu'à moi, il serait fermé depuis longtemps, mais je suis déjà contente que la modération l'ait déplacé et ait tronqué le titre, qui, complet, était "castration, eunichisme en terre d'Islam".
Il y a ici clairement "incitation à la haine" en se basant sur des mensonges. C'est inacceptable.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Idem, excuse-moi, cet "enseignement", c'est une variation sur le thème du "vrai Islam". Une vue de l'esprit encore une fois. Il y a un tout, multiforme. Je ne vois vraiment pas où Yacoub a pu généraliser à tous les musulmans (y compris lui-même avant ??), d'autant qu'il se réfère principalement à Slimane Zeghidour, un musulman pieux qui dénonce la chose !Lila a écrit:oui, et même si je suis relativement contre les religions, je ne supporte pas qu'on attribue à un ENSEIGNEMENT des horreurs faites par les HUMAINS qui en sont sois-disant adeptes.
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_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Re: castration, eunichisme
Lila a écrit:
...
Mahomet n'a pas condamné ni la castration ni l'esclavage ni la circoncisin ni les châtiments corporels ni la violence ni l'intolérance ni le fanatisme et nous vivons encore de son héritagede force à des gamins circoncis de force qui deviennent plus tard soit des pleutres admettant tout des religieux soit des révoltés à la mnanière de Oussama Ben Laden.
Malgré sa mort, Mahomet reste le plus grand fléau que la terre ait jamais engendré.
Tu promets toujours de ne plus me lire mais je constate que ce sont des promesses d'ivrogne.
Mais revenons au sujet, Raja Ben Slama apporte l'exemple historique où un ordre
califal fait castrer des musiciens qui n'étaient même pas des esclaves.
Comment des auxiliaires du calife ont ils pu obéir à un ordre si barbare ?
Coment pouvaient ils être si soumis à l'autorité ?
L'auteur ne l'exolique ni le comprend mais le constate.
Est ce que ça peut revenir ?
yacoub- Seigneur de la Métaphysique
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