POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
+31
Nuage
maya
stana
Eurynome
Jean Doute
M'enfin
Mnémosyne
Fmr
mirage
_Dayo
droopy
troubaadour
chercheur333
rêve ayez
Ladysan
ghislain147
Cirtice
_Antinea
Le Grec
_dede 95
zizanie
Jon Jones
Geveil
souffle
ronron
Ling
Jipé
Bulle
gaston21
JO
Magnus
35 participants
Page 12 sur 40
Page 12 sur 40 • 1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 26 ... 40
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Il faut encore rappeler que celui qui ne veut pas de l'euthanasie, ne sera pas euthanasié, mais par contre, la loi Léonetti permet à un collège de médecins de mettre fin aux assistances nutritives, d'hydratation et de respiration artificielle...Ce qui entraîne bien évidemment la mort, peut-être avec souffrance d'ailleurs et ceci sans l'autorisation du patient !
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
@ Gaston:Je ne vois pas de différence. Tu es maitre de ta vie et de ta mort,tant que tu peux en décider, évidemment . Mais tuer un handicapé parceque sa vie s'effondre et qu'il n'a pas le moral, c'est du meurtre, pur et simple, de la non assistance à personne en danger .
De plus, nous discutons ici entre futurs mourants et c'est théorique . Je maintiens que le problême est l'acharnement thérapeutique, donc, dans les études médicales et les pratiques autour de la mort et le respect du mourant . Lorsqu'on ne charcutera plus des gens qui, de toute façon, vont mourir de leur dernière affection, les demandes d'euthanasie diminueront .
De plus, nous discutons ici entre futurs mourants et c'est théorique . Je maintiens que le problême est l'acharnement thérapeutique, donc, dans les études médicales et les pratiques autour de la mort et le respect du mourant . Lorsqu'on ne charcutera plus des gens qui, de toute façon, vont mourir de leur dernière affection, les demandes d'euthanasie diminueront .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Jo:
Ceci dit, pour rester dans le fil "euthanasie", il y a des conditions très précises et particulières comme te le rappellent Magnus et Bulle, donc, pense ce que tu veux, mais essaye de ne pas polluer le sujet...
Tu as le droit de le penser, mais tu fais une grave erreur, car l'un est la conséquence de l'autre...Mon opinion est que la souffrance morale n'est pas à mélanger avec la souffrance physique : ai-je le droit de le penser ?
Ceci dit, pour rester dans le fil "euthanasie", il y a des conditions très précises et particulières comme te le rappellent Magnus et Bulle, donc, pense ce que tu veux, mais essaye de ne pas polluer le sujet...
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Qui parle ici de tuer un handicapé parce qu'il n'a pas le moral ?JO a écrit:@ Gaston:Je ne vois pas de différence. Tu es maitre de ta vie et de ta mort,tant que tu peux en décider, évidemment . Mais tuer un handicapé parceque sa vie s'effondre et qu'il n'a pas le moral, c'est du meurtre, pur et simple, de la non assistance à personne en danger.
Ben voyons ! Comme si les souffrance d'une phase terminale de cancer étaient dues à des vilains médecins qui venaient charcuter les pauvres malades...Lorsqu'on ne charcutera plus des gens qui, de toute façon, vont mourir de leur dernière affection, les demandes d'euthanasie diminueront .
C'est du pur délire ce genre d'amalgames !
Dernière édition par Bulle le Sam 19 Jan 2013 - 15:48, édité 2 fois
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
pas la peine de me répéter le texte de loi: je conteste le "ou psychique", qui n'a rien à voir avec une solution thanatologique, et doit donc en être séparée .
Le mourant meurt rarement dans la liesse et la bonne humeur, c'est une évidence .
La souffrance physique, elle, doit être soulagée à n'importe quel prix, sans tortures visant à prolonger une vie qui, de toute façon, va cesser .
Le mourant meurt rarement dans la liesse et la bonne humeur, c'est une évidence .
La souffrance physique, elle, doit être soulagée à n'importe quel prix, sans tortures visant à prolonger une vie qui, de toute façon, va cesser .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Si tu n'es pas capable de faire la différence avec une dépression et les souffrances psychiques liées à l'angoisse de la prochaine crise, à l'attente de la prochaine piqure de calmant qui ne pourra intervenir que dans tant de temps parce que c'est impossible de dépasser certaines doses, de faire plus ou mieux ; ou encore de la crainte de ne pas avoir droit à la morphine parce qu'il n'y a dans la structure d'accueil pas de personnel qualifié la nuit et bien ma foi, que dire de plus...JO a écrit:pas la peine de me répéter le texte de loi: je conteste le "ou psychique", qui n'a rien à voir avec une solution thanatologique, et doit donc en être séparée.
Le mourant meurt rarement dans la liesse et la bonne humeur, c'est une évidence .
Quant au mourant qui meurt rarement en liesse et dans la bonne humeur, si au moins il pouvait mourir en toute lucidité et en douceur...
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
En effet: militons pour que ces pratiques cessent et que les moyens changent et soient donnés . Elles sont inadmissibles, mais en quoi l'euthanasie remédie-t-elle à la pénurie ou à l'incurie hospitalière ? Sinon, en supprimant le "problême"...
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Mais ma pauvre JO, l'euthanasie économique et hospitalière, c'est l'euthanasie passive, celle de la loi Léonetti c'est celle là même que tu revendiques, pas celle du projet de loi qui permet au contraire aux personnes d'éviter de passer par la case soins palliatifs.JO a écrit:En effet: militons pour que ces pratiques cessent et que les moyens changent et soient donnés . Elles sont inadmissibles, mais en quoi l'euthanasie remédie-t-elle à la pénurie ou à l'incurie hospitalière ? Sinon, en supprimant le "problême"...
Celle là, celle qui te dérange tant : c'est le patient qui la souhaite, la demande. Les médecins volontaires n'apportant qu'un savoir faire technique.
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Que les souffrances psychiques intolérables et incurables ne puissent rien à voir avec une solution thanatologique, voilà qui me dépasse !
C'est carrément nier une dimension de la souffrance ! Toute loi sur la dépénalisation se doit d'en tenir compte, sous peine d'être incomplète et, disons-le, inhumaine.
C'est carrément nier une dimension de la souffrance ! Toute loi sur la dépénalisation se doit d'en tenir compte, sous peine d'être incomplète et, disons-le, inhumaine.
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Nier une dimension de la souffrance ou au contraire, laisser une dimension au dolorisme dans le secteur revendiqué par les dieudieusiques : l'esprit...Magnus a écrit:Que les souffrances psychiques intolérables et incurables ne puissent rien à voir avec une solution thanatologique, voilà qui me dépasse !
C'est carrément nier une dimension de la souffrance ! Toute loi sur la dépénalisation se doit d'en tenir compte, sous peine d'être incomplète et, disons-le, inhumaine.
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
vous faites exprès de ne pas comprendre : je ne nie pas la souffrance psychique , elle accompagne FORCEMENT l'approche de la mort. Il est donc superflu de dire "souffrance physique ou psychique" . Mourir est forcément précédé de souffrance psychique : c'est un pleonasme de le préciser ...sauf si ça prélude à une extension de la loi aux problêmes autres que ceux de l'ultime affection, qui sera mortelle et donc, forcément douloureuse, psychiquement .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Absolument pas. Nous accompagnons actuellement notre tante qui est tout à fait en paix avec elle même, parfaitement en paix avec la mort, ne la craint nullement parce qu'elle a "fait sa vie" et que "c'est normal de mourir à son âge, c'est bien son tour".JO a écrit:vous faites exprès de ne pas comprendre : je ne nie pas la souffrance psychique , elle accompagne FORCEMENT l'approche de la mort.
Elle est totalement impotente, ne souffre plus depuis qu'elle ne peut justement plus bouger*, se fait maquiller et coiffer les 3 jours de la semaine où nous la visitons, rit de nos bêtises et rouspète en souriant (mais rouspète tout de même) lorsque Jipé y va seul car elle préfère quand même "lorsqu'on peut parler entre filles" !
Ce que tu nies donc c'est que des souffrances psychiques, dans certains cas tout à fait précis, peuvent devenir inapaisables et insupportables pour certains individus.
Je crois que c'est toi qui ne veux pas comprendre de quelles souffrances psychiques il est question JO. Pourtant elles ont été explicitées clairement...Il est donc superflu de dire "souffrance physique ou psychique" .
* ce qui est parait-il courant dans le type de maladie qu'elle a.
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Je ne vois pas le rapport entre la décontraction de cette personne et la souffrance psychique ? Demande-t-elle l'euthanasie ? Elle me semble apporter une confirmation que, bien entourée, la souffrance psychique n'évolue pas vers la demande euthanasique . Je ne la nie pas , je sais même de quoi je parle .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
"Quand il n'y a plus d'avenir, il n'y a plus qu'à mourir." Non, non ,non. Quand on a fini sa vie, il y a encore les souvenirs que l'on a de sa vie. C'est pour ça, à mon avis, que le cerveau qui n'enregistre que ce qu'il veut bien, à pris le parti d'enregistrer ce qui lui est utile.JO a écrit:C'est bien la difficulté . Si la vie se cractérise comme tension vers un à-venir permanent, comme ont tendance à le dire les philosophes contemporains, quand il n'y a plus d'avenir, il n'y a plus qu'à mourir . Mais la souffrance psychique qui accompagne les aleas de la vie , fait que l'individu peut se croire sans avenir , alors qu'il y a un challenge existentiel à relever . Pour ne pas souffrir, il faudrait tuer les gens à la naissance .
L'euthanasie ne peut pas se justifier par la souffrance psychique .
Se remémorer les bons souvenirs pour mourir en paix.
Sinon, en extrapolant peut-être il est possible d'y voir l'éternel retour de Nietzsche.
rêve ayez- Jeune Padawan
- Nombre de messages : 76
Localisation : France
Identité métaphysique : Athée consciencieux
Humeur : sage
Date d'inscription : 15/01/2013
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Mais JO, l'exemple de ma tante répondait à ta réflexion " je ne nie pas la souffrance psychique , elle accompagne FORCEMENT l'approche de la mort.".JO a écrit:Je ne vois pas le rapport entre la décontraction de cette personne et la souffrance psychique ? Demande-t-elle l'euthanasie ? Elle me semble apporter une confirmation que, bien entourée, la souffrance psychique n'évolue pas vers la demande euthanasique . Je ne la nie pas , je sais même de quoi je parle .
Je te démontrais que l'on pouvait parfaitement approcher la mort sans souffrance psychique.
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Malgré les pires conditions : impotente, sourde, mais coquette et moral d'acier : pour quelle raison, à ton avis ? L'accompagnement que tu dis lui prodiguer avec Jipé, le fric , de bonnes conditions environnementales : tout ce qu'il faut pour ne pas avoir envie de mourir : CQFD . Le remède à la souffrance de perdre ses capacités physiques et de voir approcher la mort, indéniablement ressentie, il est là .
Les vieux et les handicapés souffrent psychiquement de conditions indignes d'accompagnement, et surmontent vieillesse et handicap si l'humanité est supportable, autour de leur souffrance physique . Totalement impotente, on ne peut pas ne pas souffrir, psychiquement et physiquement . Mais si la douleur est calmée et les conditions d'existence aimables, le passage est dominé . Merci de cet exemple .
Ta tante est résiliente, ce qui ne veut pas dire qu'elle est enchantée de devoir mourir. Elle trouve ça normal, elle est en paix : est-ce grâce à sa demande d'euthanasie ou n'y pense-t-elle même pas ?
Les vieux et les handicapés souffrent psychiquement de conditions indignes d'accompagnement, et surmontent vieillesse et handicap si l'humanité est supportable, autour de leur souffrance physique . Totalement impotente, on ne peut pas ne pas souffrir, psychiquement et physiquement . Mais si la douleur est calmée et les conditions d'existence aimables, le passage est dominé . Merci de cet exemple .
Ta tante est résiliente, ce qui ne veut pas dire qu'elle est enchantée de devoir mourir. Elle trouve ça normal, elle est en paix : est-ce grâce à sa demande d'euthanasie ou n'y pense-t-elle même pas ?
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Parce qu'elle est en paix avec elle-même, avec la mort et qu'elle ne souffre pas physiquement. Sa lucidité lui permet de profiter de ce dernier bout de chemin. Elle ne veut pas particulièrement mourir mais pas particulièrement vivre non plus.JO a écrit:Malgré les pires conditions : impotente, sourde, mais coquette et moral d'acier : pour quelle raison, à ton avis ?
Donc toutes les personnes en fin de vie, contrairement à ce que tu affirmes ne sont pas dans des souffrances psychologiques intolérables d'une part, et d'autre part ne sont concernées par la loi QUE les souffrances psychologiques que l'on ne peut pas calmer et devenues insupportables pour le principal intéressé.
Ces souffrances que tu ne veux pas reconnaître et admettre comme te le faisais remarquer fort justement Magnus, et qui sont pour toi un nouveau prétexte à contester l'incontestable c'est à dire le bien fondé dans certain cas précis de l'adjonction de "psychique" à "physique" lorsqu'on parle de souffrance.
Quant à ses éventuelles demandes d'euthanasie, si la loi le permettait et si elle se trouvait dans le cas de son défunt mari (cancer des poumons et mort atroce à 49 ans) oui, sans aucun doute elle le ferait, d'après ce qu'elle en a dit.
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Donc le cas de ta tante est hors sujet .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Non JO, le cas de ma tante n'est pas hors sujet dans la mesure où c'est un contre argument à ta pétion de principe : "elle [la souffrance psychique]accompagne FORCEMENT l'approche de la mort".JO a écrit:Donc le cas de ta tante est hors sujet .
Pétition de principe destinée à appuyer ta "contestation" qui du coup ne tient pas la route.
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
J'ai beaucoup fréquenté le centre helio marin où les poly accidentés, polyhandicapés , souvent jeunes accidentés de la route, sont patiemment ramenés à la vie et la plupart du temps sortis du désespoir devant la vie à jamais saccagée .La souffrance psychique , là, on peut la mesurer . Il y a pourtant beaucoup de gaieté, d'amour, entre ceux qui refont surface, psychiquement et surmontent l'horreur du handicap irrémédiable .
La souffrance psychique se surmonte : je n'ai pas dit qu'elle n'existait pas . Même chez les vieilles dames impotentes qui donnent le change ...
La souffrance psychique se surmonte : je n'ai pas dit qu'elle n'existait pas . Même chez les vieilles dames impotentes qui donnent le change ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Il faut croire que la souffrance psychique ne se surmonte pas pour 4000 personnes de plus de 65 ans qui se donnent la mort par suicide chaque année...
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Et alors ? Pour le coup c'est cette remarque qui est totalement hors sujet puisqu'en matière de dépénalisation il est question de souffrances insurmontables !JO a écrit:J'ai beaucoup fréquenté le centre helio marin où les poly accidentés, polyhandicapés , souvent jeunes accidentés de la route, sont patiemment ramenés à la vie et la plupart du temps sortis du désespoir devant la vie à jamais saccagée .La souffrance psychique , là, on peut la mesurer .
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
ça prouve qu'elles sont surmontables, c'est tout.Et faire croire le contraire, c'est inciter les gens à préférer le suicide à la dignité ultime de défier la déchéance finale . Cela n'empêche pas de réclamer le soulagement de la douleur, qui est un problême distinct. Je comprends qu'on n'en puisse plus de souffrir physiquement au point de préférer la mort . Je comprends qu'on soit malheureux au point de vouloir mourir : je persiste à penser que le remède n'est pas d'encourager le malade dans ce dernier cas, mais de s'efforcer de lui redonner la paix avant la fin . Partir en paix , c'est quand même mieux que d'être conforté dans le désespoir . Mais tout celà n'est que spéculations de gens étrangers à la réalité de la maladie terminale .
Je cesserai là ce point de la discussion .
Je cesserai là ce point de la discussion .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
Non cela ne prouve absolument pas qu'elles soient surmontables, cela prouve juste qu'il n'est pas question de la même chose.JO a écrit:ça prouve qu'elles sont surmontables, c'est tout.
Et la dignité ultime de défier la déchéance finale est où lorsqu'il n'y a plus que souffrances et angoisses insurmontables ?Et faire croire le contraire, c'est inciter les gens à préférer le suicide à la dignité ultime de défier la déchéance finale .
Et à quel titre juges-tu une souffrance physique comme étant "digne" d'être soulagée et une souffrance psychique comme ne l'étant pas ?Cela n'empêche pas de réclamer le soulagement de la douleur, qui est un problême distinct.
Parce que les souffrances psychiques se réduisent à être malheureux ? On croit rêver !Je comprends qu'on soit malheureux au point de vouloir mourir
Ben voyons !Mais tout celà n'est que spéculations de gens étrangers à la réalité de la maladie terminale .
Je cesserai là ce point de la discussion .
Tu devrais lire les Recommandations de la Société Française d'Accompagnement et de soins palliatifs (groupe de travail coordonné par V. Blanchet : R.Aubry, J-C Fondras, M-T Gatt, J-M Lassaunière, T.Marmet, M.Nectoux, P.Papin, S.Pourchet, P.Thominet, N.Sylvestre, M-L Viallard) à propos de la "Sédation pour détresse en phase terminale".
Je cite : "La sédation en phase terminale pour détresse est la recherche, par des moyens médicamenteux, d'une diminution de vigilance pouvant aller jusqu'à la perte de conscience, dans le but de diminuer ou de faire disparaitre la perception d'une situation vécue comme insupportable par le patient, alors que tous les moyens disponibles et adaptés à cette situation on pu lui être proposés et/ou mis en oeuvre sans permettre d'obtenir le soulagement escompté par le patient.
Dans la pratique, les visées de la sédation peuvent être : une somnolence provoquée chez une personne qui reste éveillable à la parole ou tou autre stimulus simple ; une perte de conscience provoquée, qui peut se décliner en :
- coma provoqué transitoire (sédation intermittente)
- coma provoqué non transitoire (sédation prolongée)"
(Passage cité par le Rapport Sicard - ibid p.44)
Spéculations de gens étrangers à la réalité de la maladie terminale là aussi ? La loi Leonetti permettrait donc selon toi de mettre en coma non transitoire des personnes "confortées dans leurs malheurs" ? Ou irais-tu jusqu'à prétendre que le patient en demande beaucoup trop et ferait mieux de fermer sa gueule et de ne rien "escompter" comme soulagement ?
_________________
Hello Invité ! Le du 01 mai 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 4 IÈME PARTIE
oui, c'est ce que je discela prouve juste qu'il n'est pas question de la même chose.
??? ahurie : ai-je dit ça, et le seul soulagement à la souffrance psychique serait donc l'euthanasie ?t à quel titre juges-tu une souffrance physique comme étant "digne" d'être soulagée et une souffrance psychique comme ne l'étant pas ?
extrapolation injustifiable .L'amour, le dialogue , ce n'est "rien" ? Un peu de mesure dans la "critique" , si on peut appeler ça comme ça , merci .jusqu'à prétendre que le patient en demande beaucoup trop et ferait mieux de fermer sa gueule et de ne rien "escompter" comme soulagement ?.
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Page 12 sur 40 • 1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 26 ... 40
Sujets similaires
» POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 6 IÈME PARTIE
» POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
» Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
» Pour ou contre la dépénalisation ? 2 ème partie
» Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
» POUR OU CONTRE LA DÉPÉNALISATION DE L'EUTHANASIE ? 5 IÈME PARTIE
» Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 3 ième partie
» Pour ou contre la dépénalisation ? 2 ème partie
» Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ? 1ière partie
Page 12 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum