Sagesse du pluvian
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mikael
Cochonfucius
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Pigeon-Dauphin
Fier, ce pigeon-dauphin, noble, mais pas pompeux.
Il boit à nos santés, il chante dans les fêtes ;
Car un pigeon n’est pas un coq dressant sa crête,
C’est un modeste oiseau, qui est content de peu.
Grâce au calendrier, il comprend qu’il est vieux,
Mais ce statut convient à son coeur de poète.
Sa grande oeuvre, croit-il, ne sera jamais faite,
D’être écrivain mineur, ça, pour lui, c’est tant mieux.
Avec Ronsard, pouvoir écluser quelques verres
Aurait bien rafraîchi son âme primevère
Et ses petits soucis de l’arrière-saison ;
Il n’a point vieilli trop, puisqu’il déguste encore
Le vin qui dans son coeur la rime fait éclore.
Il boit pour ce motif, et parfois sans raison.
Hérisson devenu vicomte
[quote="Cochonfucius"]
Portant couronne vicomtale,
Il parcourt sa terre, sans bruit ;
Sa pensée, que la lune avale,
Éclaire une hivernale nuit.
Il voit la sorcière amicale
Dont la potion au chaudron cuit ;
Il reçoit la lettre ducale
Lui rappelant le temps qui fuit.
Jamais sa fortune il n'étale,
Ça serait des manières sales ;
Ses coffres-forts sont des tombeaux.
Vicomte un peu mélancolique,
Il dicte ces vers bucoliques,
Ayant pour trône un escabeau.
Portant couronne vicomtale,
Il parcourt sa terre, sans bruit ;
Sa pensée, que la lune avale,
Éclaire une hivernale nuit.
Il voit la sorcière amicale
Dont la potion au chaudron cuit ;
Il reçoit la lettre ducale
Lui rappelant le temps qui fuit.
Jamais sa fortune il n'étale,
Ça serait des manières sales ;
Ses coffres-forts sont des tombeaux.
Vicomte un peu mélancolique,
Il dicte ces vers bucoliques,
Ayant pour trône un escabeau.
Hérisson devenu vicomte
Portant couronne vicomtale,
Il parcourt sa terre, sans bruit ;
Sa pensée, que la lune avale,
Éclaire une hivernale nuit.
Il voit la sorcière amicale
Dont la potion au chaudron cuit ;
Il reçoit la lettre ducale
Lui rappelant le temps qui fuit.
Jamais sa fortune il n'étale,
Ça serait des manières sales ;
Ses coffres-forts sont des tombeaux.
Vicomte un peu mélancolique,
Il dicte ces vers bucoliques,
Ayant pour trône un escabeau.
Barbatusromulus et Remusbarbatus
Vieillards aux moeurs bucoliques,
« Rom » et « Rem » s'entendent bien ;
Ils ne sont point patriciens,
Pas non plus mélancoliques !
Sous les chapiteaux doriques,
Aucun des deux n'est doyen ;
Comme ils ne manquent de rien,
Ces frangins sont euphoriques.
Les citoyens sont charmés
D'avoir ces deux chefs placides ;
Ils les ont toujours aimés.
Loin des luttes fratricides,
Dans le calme ils vieilliront ;
Les dieux les couronneront.
Arbre à bigorneaux
L’arbre qui fut planté par un vieillard,
Il a produit des bigorneaux énormes.
Chacun croyait qu’il s’agissait d’un orme ;
Les fruits étaient cachés par le brouillard.
C’est mieux qu’un arbre à boules de billard,
On aime voir ces bigorneaux qui dorment ;
Ils sont bien lourds, et presque piriformes,
De quoi séduire un Éric Chevillard.
Un botaniste y vint, et ne crut pas
De ces beaux fruits qu’on pût faire un repas,
Ou tout au moins, posa de sérieux doutes.
L’arbre captait la lumière du soir,
Un bigorneau était tout près de choir ;
L’observateur hâtif reprit sa route.
Poisson-pêcheur
C’est le poisson-pêcheur, un animal précaire.
Il ne remonte point pour voir le temps qu’il fait,
Passant son temps à rire et à pêcher en paix,
Contemplant la sirène, un être qu’il révère.
Ses enfants sont très tôt éloignés de leur mère,
Ils sont aventureux, ils traversent d’un trait
L’eau de sinople dont ils subissent l’attrait,
Explorant l’océan, sans craindre la misère.
La sirène aux doux yeux viendra, si elle veut,
Sur le plus haut rocher, pour peigner ses cheveux,
Et le poisson pêcheur dit qu’il n’en aura cure ;
Il n’est pas plus glouton que n’est un poisson-porc
Et reçoit volontiers les leçons de tout bord :
Sa chair est sans poison, son âme reste pure.
Dauphin de Nouvelle Aquitaine
Jamais, d’être un poisson, il ne donne aucun signe ;
Cétacé, c’est sa classe, et Dolphin est son nom.
Il s’interroge alors : poisson, l’est-il, ou non ?
D’être une vraie question, la phrase est-elle digne ?
Car un dauphin n’est pas plus blanc que n’est un cygne,
Mais on fit son portrait, au temps où son renom
Était providentiel ; et les artistes n’ont,
Sur ce bel animal, qu’éloges en trois lignes.
Beau dauphin, si souvent nous avons ri ensemble,
Cela peut devenir un sonnet, que t’en semble ?
Le Dauphin du Primate est souvent le Mentor.
Mes blasons ne sont pas des oeuvres de peinture,
Ou sinon je devrais me serrer la ceinture ;
Mais j’aime les dauphins, n’en déplaise aux butors.
Janus de sinople
Le Janus de sinople au jardin se promène,
Il voit la Vérité qui surgit de son puits ;
Il ne la retient pas, fût-ce pour une nuit,
Il ne sait que penser de cette souveraine.
Il n’aime pas non plus entendre la sirène ;
D’Ulysse les exploits ne sont pas faits pour lui,
Devant de tels dangers, ce dieu toujours a fui.
Mais on le voit marcher de bon coeur, et sans peine.
Ce n’est pas un barbon recherchant la tendresse,
Il a passé le temps des gourmandes caresses ;
Ce vieux corps lui demande un répit pour son coeur.
Le Janus de Dix-Neuf a rejoint son compère
Et dit « Tu parviendras jusqu’à moi, je l’espère :
Nous goûterons ensemble une douce liqueur. »
Ce château-là flotte
Il vogue avec ses tours et ses vastes portiques,
Ayant quitté du port les quais silencieux ;
Les marins à son bord ont l’espoir dans les yeux
Car on leur donnera du bon pinard mystique.
Ils ont la calme foi de leurs parents antiques,
Ils ne craignent jamais le flot mystérieux ;
Ils iront volontiers boire sous d’autres cieux
La bière de Cerbère et le mezcal rustique.
La mort sur leur vaisseau n’est jamais passagère ;
Elle danse sur l’eau, comme une ombre légère,
On dirait une ondine au front pur et voilé.
Elle n’a point de cape, elle n’a point de robe,
Elle a pour drap de lit le grand foc enroulé
Dont le rempart de toile à nos yeux la dérobe.
Sapience du lotus
Le lotus est pourvu de sens par la nature ;
Jamais il ne craindra l’insecte ni son dard,
Toujours il aimera l’éclat de vos regards,
Surtout quand une joie y survient d’aventure,
Il tire de sa vie une douce pâture,
Car c’est un végétal plus noble que César
Et c’est un survivant, plus vaillant qu’un soudard,
Le secret détenteur d’un courage qui dure.
Je le vois distiller goutte à goutte en son cœur
Une pure, parfaite, angélique liqueur,
Qui le monde pourvoit d’une saveur extrême.
Or, nous la goûterons avec un tel plaisir
Que nous n’aurons jamais de plus charmant loisir
Que d’aimer le lotus, sans penser à nous-mêmes.
Dame en blanc
Nature peut en grands maux se répandre,
Mais nos bonheurs ne sont à regretter :
La Dame en blanc nous aide à résister
À la souffrance, ou nous la faire entendre
Et, nous laissant sur une couche étendre
Tire le sang de ses doigts enchantés :
Tant que le corps se voudra contenter
De bien subir ce qu’il ne peut comprendre,
Il ne souhaite encore point mourir.
Mais quand sa force il sentira tarir,
Sa voix cassée, et son âme impuissante,
Et son esprit en étrange séjour,
Blanche sera cette dernière amante :
Par elle peut blanchir un sombre jour.
Janus-apothicaire
Il mesure à chaque homme une tranche de pain ;
Il mesure à chacun ses possessions ténues ;
Il supervise aussi les corbeaux, les lapins,
Les grands fauves d’Afrique et les bêtes menues.
Il dit des mots en grec, il écrit en latin ;
Quatre muses pour lui sont du ciel descendues,
Son temple, au fond des bois, voit prier des lutins
Que j’entends fredonner en langues biscornues.
Ce dieu répartiteur n’est pas lanceur de feu,
À l’âge qu’il atteint, son coeur somnole un peu,
Mais toujours il saisit des notions ineffables.
Jamais on ne le voit dans des lieux élevés :
Toujours, sous un ombrage, il enseigne des fables,
Ce sont de brefs récits, faits pour nous cultiver.
La coupe de Bacchus
La coupe de Bacchus est en pleine lumière ;
Il la remplit souvent, il boit quand il est tard,
Nulle envie de dormir ne charge sa paupière,
Et en peu d’occasions sommeille son regard.
Il a tantôt du vin, et tantôt de la bière
Dans les étés flambants, dans les hivers blafards,
Il boit en évoquant l’humanité première
Qui ne comportait presque aucun pilier de bar.
Il adore la vigne et son feuillage tendre.
Il aime le marron qu’on chauffe sous la cendre
Et le fromage aussi, dont le parfum est fort.
Contemplant les reflets du charmant paysage,
Il rit de tous les plis de son rouge visage ;
Il fait partie des dieux qui attendent leur mort.
Palais de gueules
L’ogre a fait ce palais pour loger sa maîtresse ;
On y vit dans l’aisance, on n’y manque de rien.
En retour, le bel ogre espérait des caresses,
Mais la dame préfère en donner à son chien.
Or, ce brave animal est rempli d’allégresse ;
L’ogre n’est pas jaloux, c’est un homme de bien.
Puis, donner des leçons, ce serait maladresse,
Ce serait peu conforme à l’idéal chrétien.
Ce chien proviendrait-il d’une métempsycose ?
Prit-il, précédemment, l’aspect d’un flamant rose ?
Ah ! Peut-être que oui, et peut-être que non.
Un grand palais de rêve, un ogre, un chien fidèle,
Plusieurs muses voudraient autant de bien pour elles ;
Ou bien, des troubadours pour célébrer leur nom.
Rentrer chez soi
Le sapin s’en retourne à sa sombre forêt ;
Il en retrouvera les longues nuits spectrales
Que traverse parfois la lune sépulcrale,
Cet astre refroidi, plein d’ombre et de secrets.
Certains voient à ces lieux de rassurants attraits,
On n’y croise jamais un banlieusard qui râle
Ni le rire inquiétant des noctambules pâles ;
Chaque arbre vous sourit, beau comme son portrait,
Mais le vieux forestier entend par sa fenêtre
La chanson d’une fée qui voudrait disparaître
Car cet obscur séjour ne lui plaît pas beaucoup ;
L’évasion ne lui est, d’ailleurs, pas interdite :
Dès que résonneront les appels du coucou,
La nymphe quittera cette forêt maudite.
Un coq instruit une vache
Maître Coq est parfois l’animal le plus doux ;
On l’entend, certains jours, qui gentiment soupire
Comme un barde auprès de la muse qui l’inspire :
Sa muse est une vache, assez connue de nous.
Mirabelle est son nom. Plus d’un taureau jaloux
Trouve qu’aimer un coq, ce n’est rien qu’un délire ;
Mais ce gallinacé détient si noble lyre
Qu’on lui accorderait ses désirs les plus fous.
Il ne veut pas siéger dans une académie,
L’immortel est pour lui trop voisin de la mort ;
Il aime fredonner pour la vache endormie.
Car le coq est vaillant, si le taureau est fort,
Et je ne trouve pas cela si ridicule :
L'amour n’a nul besoin de la force d’Hercule.
Ambicavalier romantique
Un ambicavalier suit la route en rêvant,
Emportant avec lui ses étranges pensées,
Où est l’instant présent ? où est sa vie passée,
À peine s’il ressent que son coeur est vivant.
Il suit les longs chemins, du ponant au levant,
Il laisse divaguer sa monture insensée ;
Si la route est parfois quelque peu défoncée,
Cela n’empêche point qu’il aille de l’avant.
Sa pérégrination est un jeu de folie ;
Par étrange passion et par mélancolie,
Il parcourt le pays sans rime et sans raison.
Les chansons d’autrefois résonnent dans son âme ;
Un peu de nostalgie, ce n’est pas un poison,
C’est ce que croit, du moins, l’ambicheval de flamme.
Écrevisse d’azur
Au fond des eaux, je marche sans secousses,
Car je préfère avancer doucement.
Le fleuve est pur comme aux commencements,
Claire est son eau, et vive, et calme, et douce.
Doux est ce fleuve, et le flot qui me pousse,
L’âme et le corps vont errant lentement,
De la bonne eau j’ai le consentement ;
De ce courant qui point ne se rebrousse.
Certains vont haut, mais je vais tout en bas,
Voler aux cieux, je ne le saurais pas,
Je n’envie pas les vives hirondelles.
Dessous les eaux est un monde enchanté,
Par les poissons muettement chanté,
Nul n’a regret de n’y avoir pas d’ailes.
Ambigoupiloptère
Au ciel de l’inframonde, on l’observe souvent,
Il nous maudit parfois, de sa voix presque humaine ;
Son vol précipité l’emporte et le ramène,
Il n’a pas un regard pour ses humbles servants.
Quand un ange s’approche, il le va poursuivant,
S’en rapproche à son tour et le rejoint sans peine ;
Il ne tire aucun bien de cette course vaine,
L’ange ne fait que fuir sur les ailes du vent.
L’inframonde est obscur, la nature est cruelle,
La perversion y prend des formes rituelles,
Et narrer ces horreurs n’est pas simple pour moi.
Je veux les oublier, si c’est chose possible,
Me délivrer du mal et retrouver ma foi,
Mais je m’arrête là, c’est un sujet sensible.
Lutin des carafes
La vigne du jardin, c’est lui qui l’a plantée
En cette terre où sont trésors ensevelis ;
Au printemps, chaque année, la belle fleur pâlit,
Elle dont renaîtra la grappe ensanglantée.
Et la douce boisson que mes vers ont chantée,
Capable d’engendrer le silence et l’oubli,
Il va nous l’apporter, marchant d’un lent roulis,
Ayant dressé pour nous une table enchantée.
Au fond de la bouteille est un vivant foyer
Qui peut illuminer la table de noyer
Dans la félicité des fêtes éternelles ;
C’est encore meilleur avec quelques amis :
Le pinard nous fera vivre à jamais parmi
Les Ombres que Bacchus a faites fraternelles.
Homme-salamandre
Il allume son bois, tiré de la forêt ;
D’abord sur chaque bûche, il appose une empreinte,
Puis serre les fagots d’une vaillante étreinte,
Enfin, son corps entier dans le feu disparaît.
La branche, en regrettant les bois et les guérets,
Abreuve le brasier de ses larmes non feintes ;
Mais l’homme-salamandre y demeure sans crainte,
Bien que parfois, son coeur observe un temps d’arrêt.
Il aime ta douceur, ô flamme bien-aimée
Qui apaise les maux de sa chair désarmée ;
C’est un monstre vaillant, ce n’est pas un héros.
Car il lui faut brûler, de l’aube au crépuscule,
Comme sur son bûcher le malheureux Hercule,
Pour ne plus voir la mort qui dévoile ses crocs.
Consécration de Monseigneur Paon-Périgouste
Il bénit les passants de sa crosse d’airain ;
Une crosse qui fut offerte par la reine !
Au long des boulevards une quête l’entraîne
Vers la clôture où sont les tombeaux des marins.
Le peuple chrétien suit l’évêque pèlerin,
Ensemble traversant le jardin des arènes ;
Ensemble accompagnant celui qui les parraine,
Dont le visage est grave et le coeur est serein.
Les tombeaux des marins, au soleil de novembre,
À peine ont réchauffé leur marbre aux reflets d’ambre ;
Le vénérable paon leur parle doucement.
Il cherche une parole, il la veut bien choisie,
Mais sans montrer non plus trop d’attendrissement :
Car Notre Soeur la Mort fait fi des courtoisies.
Dame du cloître
C’est la Dame du cloître, elle ne parle plus ;
Elle ne pense plus à des saisons futures,
Elle ne marche plus dans la verte nature :
Entrer en réclusion, sans doute, lui a plu.
Dans le petit jardin, parfois, quand il a plu,
Elle donne aux oiseaux leur légère pâture ;
Elle y voit un Bouddha, dans sa noble posture,
Il est l’ami du sage et l’ami du reclus.
De tout ce qu’elle a vu, de ce qu’elle a senti,
Elle prend sa distance ; et, petit à petit,
Elle oublie cette vie qu’elle avait tant aimée.
Et cette dame alors lisant ce que j’écris
Me dirait que son coeur en est un peu surpris,
Elle qui fut jadis par l’amour animée.
Âne-girafe de sinople
Ce modeste seigneur, qui jamais ne se vante,
Dans son travail, toujours, satisfaction donna ;
Dès l’aube, en notre cour, son clair appel sonna,
Il est assez joyeux, c’est un âne qui chante.
Sa mère la girafe était plutôt savante,
Comme notre pays pas très souvent n’en a,
Dame de bon renom, que le roi couronna,
Et dans notre mémoire à tout jamais vivante.
L’âne-girafe, il est encore en plus haut prix,
Car il nous amusa par de divins écrits
Dignes, à tous égards, de son auguste mère.
Cet âne de sinople aurait pu être roi,
Mais il aime plutôt, selon ce que je crois,
Relire les bouquins de Virgile et d’Homère !
Fanée la fleur de l’âge
Je suis un peu fané, me préviennent mes proches,
Mais de menus plaisirs je me vais nourrissant ;
Et si je ne suis plus un rhapsode puissant,
J’écris toujours un peu, pour amuser Gavroche.
Point n’est encore temps que de ça je décroche :
Les plaisirs et les jours me vont attendrissant,
Et mon coeur fatigué pousse encore mon sang
Bientôt plus transparent que du cristal de roche.
Ce coeur devient morose, et j’en souris d’autant,
Puis j’en fais un sonnet sans perdre un seul instant,
Comme d’une fleur blanche on compte les pétales.
J’aime mieux, cependant, voir un coquelicot
Qui pour mon âme évoque une flamme fatale,
Avec qui j’eus toujours des rapports amicaux !
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