Sagesse du pluvian
4 participants
Page 3 sur 40
Page 3 sur 40 • 1, 2, 3, 4 ... 21 ... 40
Pont du Corbeau
De ce vieux pont, nous aimons l’apparence,
Qui vit passer d’innombrables hivers ;
Glissant dessous en bateau découvert,
Un vieux pêcheur est plein de nonchalance.
Or les poissons se taisent, mais ils pensent
À ce chemin qui franchit l’univers,
À cette voie suspendue dans les airs
Et qui traverse une vaste distance.
Sur ce vieux pont s’effacent les tourments,
Où je marchais, jadis, paisiblement ;
De la rivière avançaient les flots amples.
Quand mon séjour dans la ville prit fin,
Un tavernier m’offrit un peu de vin
Dans son jardin, d’où ce pont je contemple.
Temple de la source
Ce saint lieu reste ouvert pour les gens de passage,
Ceux qui ne vont pas bien, ceux qui se sont perdus ;
Les oiseaux d’alentour chantent dans les feuillages,
Auxquels, fidèlement, la source a répondu.
Si nos humbles appels sont des dieux entendus,
Nous ne le savons point, ni quel est leur langage ;
Sur ce temple qui fut bâti en d’autres âges,
Sans doute un sortilège est un jour descendu.
La source est douce et fraîche, et puis elle est jolie,
Elle est le vrai remède à la mélancolie,
Elle peut consoler même un oiseau blessé.
Toi, source de sagesse et source de folie,
N’aurais-tu point sauvé la princesse Ophélie
Dont sans raison le coeur se trouva délaissé ?
Ange improvisateur
Ange trop tendre, on te dit polygame,
Car on t’a vu draguer en divers lieux ;
Serais-tu donc un esprit malicieux
De qui nous vient la perdition de l’âme ?
Saintes ou non, toujours tu les enflammes,
Tu fais briller et s’agrandir leurs yeux ;
Dans les bas-fonds, dans les nobles milieux,
Tu te choisis les plus charmantes dames.
En leur honneur, souvent, tu as bien bu,
Car ton désir, qui n’est jamais repu,
Savoure aussi la bonne bière blonde.
Or, si tu peux aimer, sans te lasser
Ces corps charmants, que tu sais embrasser,
Tu es porteur de sagesse profonde.
Au lendemain de Cana
Avoir le meilleur vin, ce n’est pas chose vaine,
Lui qui réconforta les rois et les bergers ;
Même, il peut consoler un captif qu’on enchaîne,
Et le temps de grisaille en joli temps changer.
De toute soumission il nous peut dégager
Et de mille notions rendre l’âme certaine ;
Car noyer une offense, au lieu de la venger,
En maintes occasions apporte moins de peine.
La louange du vin nous devrons réciter
Et les vieux vignerons fréquemment consulter ;
Puis vider les godets, au gré de nos envies.
Le fils du charpentier voulut, avant sa mort,
Qu’un calice pour lui fût rempli jusqu’au bord
De ce vin fraternel qu’il aima dans sa vie.
Le Seigneur d’Alpha Rhinocerotis
Les planètes d’Alpha Rhinocerotis dansent,
Emportant dans l’éther leurs vivants et leurs morts ;
Par trop simple est la loi qui dirige ces corps,
Le Seigneur de l’étoile est toujours en vacances.
Traité de sybarite, il n’en prend point offense,
Car il sait, dans son coeur, qu’il est un homme fort ;
Il trouve son godet, le remplit jusqu’au bord
Et goûte les bienfaits d’une bonne intendance.
Chaque étoile d’une autre est un peu le portrait,
Avec des matériaux des mêmes lieux extraits,
Avec la nostalgie des premières secondes.
Son trône à ce Seigneur ne sera point ravi,
Chaque matin seront ses désirs assouvis
Sur l’anodine étoile au coeur du vaste monde.
Paon pythagorique
Mon plumage et mon cri ne sont point mensongers,
Car tous deux sont témoins de ma gloire immuable ;
À nul être emplumé je ne suis comparable,
Et je ne plane point dans les vents passagers.
Mon regard est profond, mon pas n’est pas léger,
Je suis un dieu vivant, un personnage stable ;
Il faut aller fort loin pour trouver mon semblable,
Moi qui fus le gardien des tout premiers vergers.
Vous pouvez admirer ma démarche assurée
Aux jardins du Palais, car j’y ai mes entrées ;
Si j’élève ma voix ce n’est point vainement.
Puis, je sais lire aussi l’écriture secrète
Inventée par Adam, qui servit aux prophètes
Pour maîtriser l’Orgueil et son déchaînement.
Un Livre ésotérique
Ce fut Jean le Rêveur, seigneur de Roquefeuil
Qui trouva ce bouquin chez un libraire, à Douvres
Et me le revendit, quand j’étais rue du Louvre ;
Il le fit à bas prix, cet homme sans orgueil.
Ce grimoire en latin me fit franchir le seuil
D’un monde qui à l’homme assez rarement s’ouvre
Et qui est déroutant pour ceux qui le découvrent,
Un peu comme le sont les Puces de Montreuil.
En un sombre inframonde il me sembla descendre,
Territoire où régnait le spectre de Cassandre ;
Mes yeux ne pouvaient plus quitter ce parchemin.
Maintenant je suis vieux, je n’en sais plus l’histoire,
Il me semble pourtant qu’elle était dérisoire,
Comme sont bien souvent les oeuvres des humains.
Livre obscur
Un moine dans un livre a cru voir un mystère
Par un théologien perversement conçu ;
Et dans le réfectoire, où chacun doit se taire,
Il avale sa soupe en méditant dessus.
Énigmes, confusions, secrets inaperçus,
Voilà de quoi nourrir une âme réfractaire ;
Car cet agencement du ciel et de la terre
D’un esprit tortueux semble parfois issu.
Moine, invoque plutôt la Dame douce et tendre
Qui saura mettre en mots, pour te les faire entendre,
Les concepts nébuleux qui troublent ton repas.
Comme elle se souvient que tu lui fus fidèle,
Plaisants seront les dons que tu recevras d’elle ;
Quant au théologien, ne t’en angoisse pas.
Enfant d’aigle et de phénix
Aigle et phénix au ciel sont comme des égaux,
L’un pour l’autre chantant d’une voix tendre et grave ;
Quant à l’aigle-phénix, c’est un oiseau fort brave,
Puis il est très malin, ce n’est pas un nigaud.
Il dit des oraisons, mais il n’est point bigot,
Il a des provisions, des tonneaux dans sa cave ;
Mais il ne mange pas comme un canard qu’on gave,
Il coupe proprement des tranches de gigot.
Son vol est élégant, sauf quand il a trop bu,
Mais il est rarement tombé dans cet abus,
C’est un aigle-phénix, ce n’est pas une andouille.
D’une tendre vestale il fut jadis épris,
Dont, pour son grand malheur, il ne fut pas compris,
Et qui, bien durement, le traita de gargouille.
Le jardin sans la croix
La dame et le seigneur en leur prime jeunesse
Ont vu les fleurs s’ouvrir et les anges voler ;
Bercés par les chansons des oiseaux bariolés,
Ils aimaient ce jardin qu’ils admiraient sans cesse.
Mais au bout de sept jours, le prince et la princesse,
Ces deux enfants de Dieu, de gloire auréolés,
Parlèrent au serpent qui les sut enjôler ;
Or, bien cher fut payé ce moment de faiblesse.
Ce ne fut plus le temps d’entendre des chansons,
Mais ce fut le début des pleurs et des frissons :
Ils me l’ont raconté, le prêtre et la vestale.
Comment se délivrer de ce mauvais penchant
Qui nous fit déraper sur la pente fatale ?
C’est ce que je ne peux vous dire dans ce chant.
La vigne de Monseigneur Lapinot
Sans jamais s’adonner aux vaines beuveries,
L’évêque aime la vigne, et c’est avec raison ;
Quand sur sa table il pose un plat d’argenterie,
Le bon vin l’accompagne en toutes les saisons.
Bacchus est dans son coeur et sur ses armoiries
Où le pampre est montré, auprès d’un vert gazon,
Ainsi qu’un long chemin traversant la prairie
Pour aller doucement rejoindre la maison.
Le sang du charpentier, c’est une noble essence,
Même les réprouvés admirent sa puissance ;
Il charme nos esprits dans le Ponant vermeil.
Un jour n’est point perdu, pour autant qu’on l’arrose,
Trinquant avec un ange au coucher du soleil
Auprès du grand jardin où s’endorment les roses.
Oiseau préhistorique
C’est un oiseau parlant qui vient du fond des âges,
Se plongeant chaque jour dans la littérature ;
Je lui donne des toasts et de la confiture,
Je le vois grignoter, tout en tournant les pages.
Il est plein du désir d’en savoir davantage,
Cette accumulation nourrit son écriture ;
Mais je ne sais s’il prend des notes de lecture,
S’il ne le faisait point, ce serait bien dommage.
Il aime déformer les poèmes d’autrui :
Croit-il que certains d’eux furent écrits pour lui ?
Ce rimeur prend Ronsard et Du Bellay pour maîtres.
Il consulte parfois des auteurs étrangers,
Puisque de nourriture il aime bien changer,
C’est un drôle d’oiseau, lui, c’est un drôle d’être.
Saint Frusquin
Le diable à Saint Frusquin proposa la richesse.
L’ermite a répondu : «Je veux rester pieds nus,
Si j’avais de l’argent, je serais en détresse,
Et mon âme craindrait mille maux inconnus.»
Le démon dit alors: «Veux-tu qu’une maîtresse
Te fasse découvrir des plaisirs ingénus ?»
Le saint n’avait besoin de nulle enchanteresse,
N’abritant nul désir sous son crâne chenu.
Avec le tentateur il partage un breuvage
Dont il venait d’avoir un nouvel arrivage,
Puis un peu de pain dur en guise de repas.
De cet homme de Dieu la voix n’est pas hautaine,
Le démon l’a tenté, ça ne le gêne pas,
Tous deux lavent leurs mains dans l’eau de la fontaine.
Raisins prometteurs
Je sais qu’en cette vie sont des plaisirs divers,
L’épistémologie, les lectures mystiques,
Les étonnants secrets de la vie des moustiques,
Les jeux de Piaf-Tonnerre avec son lézard vert ;
Mais sur d’autres sujets je propose mes vers :
Sur le raisin bien mûr, qui mérite un cantique,
Sur le vin qu’on produit depuis les temps antiques
Et par qui sont pour nous les paradis ouverts.
Il plaisait au satyre à la danse caprine
Ainsi qu’au sage moine ornant quelques lettrines,
Il satisfait aussi les goûts prolétariens.
M’accompagnent souvent des muses magiciennes
Dans cette vigne où sont les grives musiciennes
Dont j’écoute les chants très apollinariens.
Atelier de l’héraldiste
Cet artisan travaille à faire un monument
Tout en blasons tordus, improbable édifice ;
La chèvre du voisin, devant ces artifices,
Reste en contemplation pendant de longs moments.
L’héraldiste amateur n’a guère d’instruments,
Mais d’un peu de temps libre il a le bénéfice ;
Il prend quelque plaisir à remplir cet office
Et sa caprine amie l’approuve, apparemment.
Le blason utilise un folklore historique
Et quelques animaux, mais rien de théorique,
À part Mendeleïev et son petit poisson.
Quand une oeuvre surgit, d’autres artistes viennent
En donner des échos, que ces pages retiennent,
Qui sans eux ne seraient rien que ce qu’elles sont.
En brûlant une chandelle
La flamme est dangereuse, elle n’est pas mauvaise,
La cire est ingénue, le feu n’est pas sorcier ;
Combien plus menaçants sont les couteaux d’acier
Ou bien la cheminée aux abondantes braises…
Chandelles devant moi, votre lueur m’apaise,
Que me resterait-il si vous me délaissiez ?
Jadis, je fus ermite, et vous me connaissiez,
Puisque vous éclairiez les pages de ma thèse.
La cire est sans secret, le feu n’est pas trompeur,
Lui qui jamais ne peut sombrer dans la torpeur ;
Dans votre doux éclat, la chambre est plus intime.
Sur le froid carrelage, un insecte rampant
S’avance vers la flamme, et puis, s’interrompant,
Retourne dans son meuble, obscur comme un abîme.
Romulus d’azur et Rémus de gueules
Chacun d’eux sait prier pour son frère malade ;
Ensemble dans le froid ou la forte chaleur,
Chaque fois le partage atténue leur douleur,
Eux qui, par pur amour, se donnent l’accolade.
Ronsard sur ces deux-là composa des ballades ;
Chassignet dont la plume est de rire et de pleurs
Nous les a présentés sous de vives couleurs,
Tels que furent les dieux de diverses peuplades.
Ils méditent la nuit sur le chant du hibou,
Sauf quand, morts de fatigue, ils s’endorment debout,
Bercés dans leur sommeil par la brise ténue.
S’adressant aux oiseaux qui reviennent de loin,
Ils savourent le goût d’anecdotes menues ;
Leur mémoire toujours les note point par point.
Une église sans prêtre
Un modeste clocher posé sur la colline
Que visitent parfois de merveilleux oiseaux ;
Mais plus aucun fidèle en ces lieux ne s’incline
Ni ne trempe sa main au bénitier sans eau.
Dans le jardin des morts poussent quelques roseaux,
Un duc est endormi sous son blason d’hermine ;
L’écho vient souligner le silence des os,
Les vitraux obscurcis jamais ne s’illuminent.
Seul vient ici, le soir, un vieux démon qui court
Après des souvenirs dans le déclin du jour,
Lui dont la vie ne fut qu’une longue vieillesse.
En ce lieu s’assemblaient le peuple et la noblesse
Et ceux qui se tenaient dans le juste milieu ;
Ils vivent à présent dans un monde sans dieux.
Ambiveau d’azur
Il a deux opinions sur la plupart des choses,
Que ce soit un trésor, que ce soit un tombeau ;
Car son intelligence est un double flambeau,
Mais nous ne savons pas si c’est une psychose.
Même, en ambicanard il se métamorphose,
Puis en ambirenard, puis en ambicorbeau ;
Sous ces aspects divers, il est toujours très beau,
Surtout l’ambicochon, avec ses pattes roses.
Or, c’est un sybarite, ennemi de l’effort,
Un animal paisible et content de son sort,
Même si ses deux coeurs n’ont qu’une tiède flamme.
Tel que je l’ai décrit, cet ambiveau me plaît,
D’ailleurs tout un chacun l’aime pour ce qu’il est ;
Le curé du village a béni ses deux âmes.
Hibou plumitif
Cet oiseau rédacteur accumule les phrases
En l’honneur de la lune, à la gloire des fleurs ;
Aimant du parchemin la subtile pâleur
Et de l’astre des nuits les changements de phase.
Il écrit sans recherche, il écrit sans emphase,
Lui dont la noire plume est de rire et de pleurs ;
Il peut même trouver du charme à ses douleurs
Ou revivre en pensée d’improbables extases.
Il chante en travaillant, car il n’est pas muet,
Écouté bien souvent par quelques trolls fluets
Que contemple, la nuit, le regard de Saturne.
Au cours de son sommeil, dans un rêve enchanté,
Il voit vers lui venir la muse taciturne
Qui visite avec lui des lieux peu fréquentés.
Navigateur solitaire
Sa nef est minuscule et faite en mauvais bois,
Que je vois s’avancer sur la mer printanière ;
Or, ce n’est nullement une nef poissonnière,
C’est un vaisseau chargé d’espérance et de foi.
Elle suivra sa route encore quelques mois,
Progressant sur les eaux d’assez belle manière ;
N’ayant ni pavillon ni la moindre bannière,
Elle a pour capitaine un pirate sans loi.
Sur les grands océans, surplombant les abîmes,
L’homme à Poséidon ne verse aucune dîme ;
Car c’est un anarchiste, un héros de roman.
La nef sur son chemin rencontre une sirène :
Crois-tu que ce forban deviendra son amant ?
Loin de lui le désir de prendre cette peine.
Arbre diurne
Cet arbre aime surtout la lumière du jour,
Il remercie le ciel à chaque aube nouvelle ;
À ses yeux, semble-t-il, la lune est sans amour,
Même s’il reconnaît qu’elle est aimable et belle.
Il aime s’adresser aux arbres d’alentour
Pour parler avec eux de sagesse immortelle ;
Il dit des vérités, car il se les rappelle,
Y compris la saga de l’éternel retour.
Il feuilleta la Bible au temps de sa jeunesse
Et fit de la forêt sa muse et sa maîtresse ;
C’est ainsi qu’il apprit quel était son devoir.
En hiver, quelquefois, quand le sol est de glace,
En silence il revoit ses étranges savoirs,
Se disant volontiers que tout ça le dépasse.
Godet transcendantal
Ce godet provenant de l’île de Molène,
Il est sans prétention, mais son style me plaît ;
Même, il est remarquable, avec son air simplet,
Il semble être cousin des récipients hellènes.
Mon âme est recueillie quand cette coupe est pleine,
Mon modeste logis devient comme un palais ;
Je trinque au souvenir du bon René Fallet
Qui sur le Beaujolais fit une cantilène.
Godet miraculeux, godet transcendantal,
Toi qui fus célébré par Jeanne de Chantal,
Tu rafraîchis Adam méditant sous son arbre ;
Aimé par les truands et par les hommes pieux,
Ton vin ferait sourire une statue de marbre,
Celle d’un philosophe ou bien celle d’un dieu.
Grenouille de gueules
Grenouille qui connaît les choses ignorées,
Elle arrive à s’instruire, on ne sait pas comment ;
En elle les idées surgissent brusquement,
De là vient son surnom de «grenouille inspirée».
Elle aime le papier, remède à ses tourments,
Gardant plusieurs bouquins sans en être encombrée;
Elle écoute la voix de sa muse adorée
Qui des mots très anciens récite lentement.
La prose de jadis qui n’est pas effacée
En son coeur fait germer de subtiles pensées ;
Elle se met en phase avec notre univers.
Ainsi passe son temps, sans douleur et sans fièvre,
Jamais un mot brutal ne franchira ses lèvres ;
Elle sait qu’elle doit s’endormir pour l’hiver.
Tétramorphe
Je ne sais d’où lui vient la forme qu’il a prise,
Ce tétramorphe vert, un antique veilleur ;
Serait-ce par bonheur ? Serait-ce par malheur?
Sur de telles questions je n’ai nulle expertise.
Ce pourrait être aussi l’effet d’une méprise,
Un habit de hasard, faute d’un sort meilleur ;
Il est orné, pourtant, de bien vives couleurs,
De nuances aussi, qui l’arc-en-ciel courtisent.
Lui qui sut autrefois le déluge braver,
Les prophètes divins n’ont pu que l’approuver,
Que n’atteignit alors jamais nulle épouvante.
D’aucun de ses rameaux ne tirant vanité,
Il est le Quadriforme, une chose vivante
Qui peut dire à chacun ses quatre vérités.
Page 3 sur 40 • 1, 2, 3, 4 ... 21 ... 40
Page 3 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum