Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Sphère…
Cette sphère,
Dont la surface est polie,
Faisant d’elle un miroir,
Reflète en silence
Ces mille et une formes
Qui sont celles du monde.
Qu’il fasse beau ou qu’il pleuve,
Qu’il fasse jour ou qu’il fasse nuit,
A toutes choses elle dit oui,
Se tenant ainsi en repos
Au centre d’une vie.
Cette sphère,
Dont la surface est polie,
Faisant d’elle un miroir,
Reflète en silence
Ces mille et une formes
Qui sont celles du monde.
Qu’il fasse beau ou qu’il pleuve,
Qu’il fasse jour ou qu’il fasse nuit,
A toutes choses elle dit oui,
Se tenant ainsi en repos
Au centre d’une vie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La vie a des ailes,
Des branches et des racines,
Elle court aussi vite que le guépard,
Mais se traine aussi comme l’escargot.
Sa couleur est de toutes les fleurs,
Elle anime les méchants comme les gentils,
Son intelligence est celle d’un âne,
Tout aussi bien que celle d’un génie.
Il n’est de créature plus libre qu’elle,
S’accommodant même de cet humain
Qui cherche à la brider,
Vous l’aurez compris, en vain.
Des branches et des racines,
Elle court aussi vite que le guépard,
Mais se traine aussi comme l’escargot.
Sa couleur est de toutes les fleurs,
Elle anime les méchants comme les gentils,
Son intelligence est celle d’un âne,
Tout aussi bien que celle d’un génie.
Il n’est de créature plus libre qu’elle,
S’accommodant même de cet humain
Qui cherche à la brider,
Vous l’aurez compris, en vain.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est ainsi,
Il y a le soleil,
Il y a la pluie.
A chaque chose son nombre,
A chacune sa couleur.
Il y a le soleil,
Il y a la pluie.
A chaque chose son nombre,
A chacune sa couleur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
A l’affût…
De par mes ancêtres
Je reste un chasseur,
Ma vue est sélective,
Je ne perçois que ce qui bouge.
Le reste, je le perds,
Je n’en vois pas l’utilité,
J’ai pourtant un bon boucher,
Qui de chasser m’exonère.
De par mes ancêtres
Je reste un chasseur,
Ma vue est sélective,
Je ne perçois que ce qui bouge.
Le reste, je le perds,
Je n’en vois pas l’utilité,
J’ai pourtant un bon boucher,
Qui de chasser m’exonère.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Intense fadeur…
Je me souvenais du vent,
Il soufflait, doucement.
Je me souvenais de ce chant,
Celui d’un oiseau.
Je me souvenais d’être assis,
D’être debout, d’être allongé.
Je m’étais accordé avec le silence des choses,
Je m’étais aligné sur la saveur de l’eau.
Je me souvenais du vent,
Il soufflait, doucement.
Je me souvenais de ce chant,
Celui d’un oiseau.
Je me souvenais d’être assis,
D’être debout, d’être allongé.
Je m’étais accordé avec le silence des choses,
Je m’étais aligné sur la saveur de l’eau.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Se souvenir…
C’est une chose bien étrange,
D’avoir une pièce dans sa poche,
Ou un petit morceau de bois,
Et que le monde entier le sache.
Du marchand de journaux,
A la boulangère,
Du chien faisant ses affaires,
A l’arbre qui monte très haut.
Tout le monde vous comprend,
Tout le monde vous aide,
Même les lampadaires,
Qui la nuit vous éclairent.
Ô, ce n’est pas nouveau,
Mais vous l’aviez oublié,
Pour vous en souvenir, vous priez,
Dans toutes les directions.
Au passage vous remerciez,
Cet ange, sans le nommer,
Ce n’est pas nécessaire,
Car bien sûr il vous entend.
Il n’en tire pas de fierté,
Il a joué son rôle,
Il fut enragé, aimant ou drôle,
Tout cela, apparemment.
C’est une chose bien étrange,
D’avoir une pièce dans sa poche,
Ou un petit morceau de bois,
Et que le monde entier le sache.
Du marchand de journaux,
A la boulangère,
Du chien faisant ses affaires,
A l’arbre qui monte très haut.
Tout le monde vous comprend,
Tout le monde vous aide,
Même les lampadaires,
Qui la nuit vous éclairent.
Ô, ce n’est pas nouveau,
Mais vous l’aviez oublié,
Pour vous en souvenir, vous priez,
Dans toutes les directions.
Au passage vous remerciez,
Cet ange, sans le nommer,
Ce n’est pas nécessaire,
Car bien sûr il vous entend.
Il n’en tire pas de fierté,
Il a joué son rôle,
Il fut enragé, aimant ou drôle,
Tout cela, apparemment.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Partout et nulle part…
Un oiseau
Passe rapidement dans le ciel,
On ne sait où il va.
On ne sait où il se posera,
Peut-être sur toutes les branches du monde,
Sur toutes à la fois.
Un oiseau
Passe rapidement dans le ciel,
On ne sait où il va.
On ne sait où il se posera,
Peut-être sur toutes les branches du monde,
Sur toutes à la fois.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Matrice…
Monde qui s’était immobilisé,
Qui échappait à ma perception.
Le voilà qui se secoue…
Etoile vibrante
Qui se laisse pénétrer.
Grande femelle joyeuse
Que la conscience féconde
Et met en mouvement.
Toutes ces histoires,
Comme elles sont nombreuses !
J’écoute, je retranscris.
Ce que j’entends,
Je ne veux pas le trahir,
Je sors ma palette de mots.
Ils s’en vont je ne sais où,
Cogner sur des montagnes
Où se perdre dans la mer.
Peu m’importe au fond,
Je suis un solitaire,
Je les transmets au vent.
Monde qui s’était immobilisé,
Qui échappait à ma perception.
Le voilà qui se secoue…
Etoile vibrante
Qui se laisse pénétrer.
Grande femelle joyeuse
Que la conscience féconde
Et met en mouvement.
Toutes ces histoires,
Comme elles sont nombreuses !
J’écoute, je retranscris.
Ce que j’entends,
Je ne veux pas le trahir,
Je sors ma palette de mots.
Ils s’en vont je ne sais où,
Cogner sur des montagnes
Où se perdre dans la mer.
Peu m’importe au fond,
Je suis un solitaire,
Je les transmets au vent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Dans mon cœur,
Il y a les collines,
Il y a mon village
Et sa petite église.
Dans mon cœur,
Il y a ce vieux sage,
Poète acharné
Qui joue au chasseur.
Il chasse les images,
Que retiennent des muses,
Qui les lui cèdent gentiment,
Sans offrir de résistance.
Pour qui aime comme lui
Les mots et les phrases,
Cette fertile relation
Le comble de bienfaits.
De son existence
Il n’attend rien d’autre,
Si ce n’est de transmettre
Ce qu’il maîtrise si bien.
Il me confie ses poèmes,
Que je lis en silence,
Il sait que je les aime,
Et que j’apprends de lui.
Parfois je lui propose
Une petite poésie,
« Pratiquer est important »,
Me dit-il gentiment.
Il y a les collines,
Il y a mon village
Et sa petite église.
Dans mon cœur,
Il y a ce vieux sage,
Poète acharné
Qui joue au chasseur.
Il chasse les images,
Que retiennent des muses,
Qui les lui cèdent gentiment,
Sans offrir de résistance.
Pour qui aime comme lui
Les mots et les phrases,
Cette fertile relation
Le comble de bienfaits.
De son existence
Il n’attend rien d’autre,
Si ce n’est de transmettre
Ce qu’il maîtrise si bien.
Il me confie ses poèmes,
Que je lis en silence,
Il sait que je les aime,
Et que j’apprends de lui.
Parfois je lui propose
Une petite poésie,
« Pratiquer est important »,
Me dit-il gentiment.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Pâquerette…
J’ai dit à la pâquerette :
-Je vous aime comme vous êtes.
Elle ne m’a pas répondu,
Ce qui m’a divinement convenu.
-Si vous aviez la parole,
Si langue était votre corolle,
Sans doute me diriez-vous :
« Monsieur, je m’en fous ! »
« Je suis sous le soleil
Pour être aimée des abeilles ;
Ce que vous pensez de moi,
Ne me fait ni chaud ni froid. »
Je vous dirais alors :
« Vous ne me faites pas de tort,
Car c’est cette indépendance,
Que j’aime chez vous en abondance. »
J’ai dit à la pâquerette :
-Je vous aime comme vous êtes.
Elle ne m’a pas répondu,
Ce qui m’a divinement convenu.
-Si vous aviez la parole,
Si langue était votre corolle,
Sans doute me diriez-vous :
« Monsieur, je m’en fous ! »
« Je suis sous le soleil
Pour être aimée des abeilles ;
Ce que vous pensez de moi,
Ne me fait ni chaud ni froid. »
Je vous dirais alors :
« Vous ne me faites pas de tort,
Car c’est cette indépendance,
Que j’aime chez vous en abondance. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ce qui est, je l’aime tel quel,
Même quand je veux le changer.
Ce qui est, est une porte ouverte
Sur les collines et les vallées,
Sur les oiseaux du ciel,
Sur le silence.
Toutes les étoiles
Brillent dans ce ciel obscur,
Et quand le soleil se lève,
C’est pour nous le matin.
Il suit sa trajectoire,
Comme nous le faisons tous,
Comme le font aussi
Les choses inanimées.
Il n’y a rien à rajouter,
La toile s’achève d’elle-même
Par ce mouvement permanent.
Au-delà de l’horizon,
Il y a ce mystère,
Qu’ensemble nous dévoilons,
Ou que nous croyons dévoiler.
Même quand je veux le changer.
Ce qui est, est une porte ouverte
Sur les collines et les vallées,
Sur les oiseaux du ciel,
Sur le silence.
Toutes les étoiles
Brillent dans ce ciel obscur,
Et quand le soleil se lève,
C’est pour nous le matin.
Il suit sa trajectoire,
Comme nous le faisons tous,
Comme le font aussi
Les choses inanimées.
Il n’y a rien à rajouter,
La toile s’achève d’elle-même
Par ce mouvement permanent.
Au-delà de l’horizon,
Il y a ce mystère,
Qu’ensemble nous dévoilons,
Ou que nous croyons dévoiler.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Brume matinale…
Je me souviens de cette saison :
C’est vrai, c’était comme ça !
Les collines disparaissaient,
Il faisait un peu froid,
Plus étouffés semblaient les sons.
Je sortais moins de ma maison,
J’allumais des feux de bois,
Le temps me semblait plus long.
Pourtant, tout passerait bien vite,
Les cycles s’enchaîneraient,
Et je me trouverais bientôt à l’hiver de ma vie.
Je me souviens de cette saison :
C’est vrai, c’était comme ça !
Les collines disparaissaient,
Il faisait un peu froid,
Plus étouffés semblaient les sons.
Je sortais moins de ma maison,
J’allumais des feux de bois,
Le temps me semblait plus long.
Pourtant, tout passerait bien vite,
Les cycles s’enchaîneraient,
Et je me trouverais bientôt à l’hiver de ma vie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comme c’est beau un arbre !
Et une fleur, et un oiseau !
Rien que de prononcer ces mots,
Ma bouche se rempli.
Nombreuses sont mes poésies,
Mais aucune ne peut égaler
Ces choses qui ne font qu’être,
Ne connaissant rien à leur beauté.
C’est pourquoi, m’écartant des courbes,
Je m’en tiens souvent à dire,
Procédant en ligne droite,
« Comme c’est beau un arbre ! »
Et chacun peut l’entendre,
Fabriquant pour lui-même
En son esprit un poème,
Où éclatent les souvenirs ;
Le souvenir d’un endroit,
Paisible, heureux,
Une sorte de refuge,
N’existant rien que pour soi.
Et une fleur, et un oiseau !
Rien que de prononcer ces mots,
Ma bouche se rempli.
Nombreuses sont mes poésies,
Mais aucune ne peut égaler
Ces choses qui ne font qu’être,
Ne connaissant rien à leur beauté.
C’est pourquoi, m’écartant des courbes,
Je m’en tiens souvent à dire,
Procédant en ligne droite,
« Comme c’est beau un arbre ! »
Et chacun peut l’entendre,
Fabriquant pour lui-même
En son esprit un poème,
Où éclatent les souvenirs ;
Le souvenir d’un endroit,
Paisible, heureux,
Une sorte de refuge,
N’existant rien que pour soi.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Derrière l’horizon des collines,
Il y a ce je ne sais quoi
Pour lequel tout le monde se bat.
Tout est pourtant si tranquille
Sous ce dôme ensoleillé,
Alors pourquoi vouloir fuir son île ?
Cet endroit où les oiseaux
Chantent délicieusement,
Perchés sur les branches d’un seul arbre ;
Ce géant dont les racines
S’étendent à l’infini,
Se nourrissant même des étoiles.
Il y a ce je ne sais quoi
Pour lequel tout le monde se bat.
Tout est pourtant si tranquille
Sous ce dôme ensoleillé,
Alors pourquoi vouloir fuir son île ?
Cet endroit où les oiseaux
Chantent délicieusement,
Perchés sur les branches d’un seul arbre ;
Ce géant dont les racines
S’étendent à l’infini,
Se nourrissant même des étoiles.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tout au bout de ce rameau,
Commence le ciel,
Le ciel dont les oiseaux
Connaissent les secrets.
Tout au bout des collines,
Il y a mon imagination,
Il y a le voyage,
Il y a le mystère.
Du bout de ma main,
Tendue comme une antenne,
Je peux sentir l’air
Qui n’est plus aussi chaud.
Au bout de mes mots,
Il y aura le silence,
Je chemine vers lui,
Comme toute chose.
Commence le ciel,
Le ciel dont les oiseaux
Connaissent les secrets.
Tout au bout des collines,
Il y a mon imagination,
Il y a le voyage,
Il y a le mystère.
Du bout de ma main,
Tendue comme une antenne,
Je peux sentir l’air
Qui n’est plus aussi chaud.
Au bout de mes mots,
Il y aura le silence,
Je chemine vers lui,
Comme toute chose.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Devoir croire…
De l’événement,
Cela n’en n’a que l’apparence,
Rien ne se passe jamais,
Ou jamais vraiment.
Les histoires sont les mêmes,
Les mêmes depuis toujours,
Il y a la haine, il y a l’amour,
Il y a cette fleur, le chrysanthème.
On a joué le jeu, on y a cru,
Doutant néanmoins, parfois,
Du sérieux de toutes ces choses
Qui s'accaparaient notre énergie.
Qu’importe, qu’avions-nous d’autre à faire ?
Vivre ne consiste-t-il pas à croire,
A ce que nous pensons,
Et à ce que nous faisons ?
De l’événement,
Cela n’en n’a que l’apparence,
Rien ne se passe jamais,
Ou jamais vraiment.
Les histoires sont les mêmes,
Les mêmes depuis toujours,
Il y a la haine, il y a l’amour,
Il y a cette fleur, le chrysanthème.
On a joué le jeu, on y a cru,
Doutant néanmoins, parfois,
Du sérieux de toutes ces choses
Qui s'accaparaient notre énergie.
Qu’importe, qu’avions-nous d’autre à faire ?
Vivre ne consiste-t-il pas à croire,
A ce que nous pensons,
Et à ce que nous faisons ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Feuille morte…
Une feuille est tombée,
Oh, ce n’est pas la seule,
Mais c’est sur elle
Que se pose mon regard.
J’aurais pu passer sans la voir,
Il y a tant de choses que je ne vois pas.
Pourquoi celle-ci et pas une autre ?
Pourquoi pas celle d’à côté ?
Pourquoi me suis-je pris de tendresse
A la voir ainsi, par terre ?
Est-elle une prêtresse,
Me transmet-elle un message ?
Qu’il ne faut pas trop se soucier de soi,
Que nous sommes des locataires,
Que les êtres meurent et se régénèrent,
Qu’au-dessus de nous il y a des lois ?
Non, ce qu’elle dit est bien plus simple,
Cette feuille d’ailleurs ne dit rien,
Elle ne s’encombre d’aucune histoire,
Et se moque bien de mes poèmes.
Une feuille est tombée,
Oh, ce n’est pas la seule,
Mais c’est sur elle
Que se pose mon regard.
J’aurais pu passer sans la voir,
Il y a tant de choses que je ne vois pas.
Pourquoi celle-ci et pas une autre ?
Pourquoi pas celle d’à côté ?
Pourquoi me suis-je pris de tendresse
A la voir ainsi, par terre ?
Est-elle une prêtresse,
Me transmet-elle un message ?
Qu’il ne faut pas trop se soucier de soi,
Que nous sommes des locataires,
Que les êtres meurent et se régénèrent,
Qu’au-dessus de nous il y a des lois ?
Non, ce qu’elle dit est bien plus simple,
Cette feuille d’ailleurs ne dit rien,
Elle ne s’encombre d’aucune histoire,
Et se moque bien de mes poèmes.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Simplicité…
Je suis cette poignée de terre,
Qu’un homme oisif
Laisse rêveusement tomber,
Sans y réfléchir, sans y penser.
Ainsi sont les choses faciles,
Disait un philosophe chinois,
Lesquelles n’exigent aucun effort,
De cette manière nous respirons.
De cette manière le chien aboie,
Et l’abeille féconde les fleurs,
Le ciel accueille les oiseaux,
Et l’automne se pare de couleurs.
Le paysan, l’artisan, le penseur,
Ne sont pas très différents,
Ils obéissent à leur nature,
Ils se conforment à leur penchant.
Je suis cette poignée de terre,
Qu’un homme oisif
Laisse rêveusement tomber,
Sans y réfléchir, sans y penser.
Ainsi sont les choses faciles,
Disait un philosophe chinois,
Lesquelles n’exigent aucun effort,
De cette manière nous respirons.
De cette manière le chien aboie,
Et l’abeille féconde les fleurs,
Le ciel accueille les oiseaux,
Et l’automne se pare de couleurs.
Le paysan, l’artisan, le penseur,
Ne sont pas très différents,
Ils obéissent à leur nature,
Ils se conforment à leur penchant.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Miroir...
Tu aimes la solitude,
Juste un peu de compagnie,
Tu préfères le silence au bruit,
Et même à la musique.
Tu aimes toutes les saisons,
Mais c’est l’automne que tu préfères,
Avec lui, le temps s’allonge,
Après le bref été.
Tu éternues toujours quatre fois,
Tu fumes comme un pompier,
Tu n’es pas très dépensier,
Tu évites la contrainte.
Tu aimes les collines,
Et la puissance des montagnes,
Tu préfères l’immobilité,
Le rêve à la réalité.
Tu aimes la solitude,
Juste un peu de compagnie,
Tu préfères le silence au bruit,
Et même à la musique.
Tu aimes toutes les saisons,
Mais c’est l’automne que tu préfères,
Avec lui, le temps s’allonge,
Après le bref été.
Tu éternues toujours quatre fois,
Tu fumes comme un pompier,
Tu n’es pas très dépensier,
Tu évites la contrainte.
Tu aimes les collines,
Et la puissance des montagnes,
Tu préfères l’immobilité,
Le rêve à la réalité.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Frôlement…
Le bel Alexandre se laisse être aimanté
Par la rime, aussi par ce rythme rigoureux.
Ne sachant où il va, il se laisse guider,
Et c’est ce mystère qui le rend amoureux.
Amant des phrases qu’il n’a pas encore dites,
Qu’il découvrira comme le fait le lecteur,
Impatient, curieux de comment sera la suite,
A poursuivre le récit il met son ardeur.
Vers quel pays celui-ci le conduira-t-il,
Vers quel bon souvenir, vers quelle jolie femme ?
Il ne le sait pas encore, il construit son île.
Une île, oui, avec des colonnes en ruine,
Un endroit bienheureux, refuge pour son âme,
Un lieu plein d'une solitude génuine.
Le bel Alexandre se laisse être aimanté
Par la rime, aussi par ce rythme rigoureux.
Ne sachant où il va, il se laisse guider,
Et c’est ce mystère qui le rend amoureux.
Amant des phrases qu’il n’a pas encore dites,
Qu’il découvrira comme le fait le lecteur,
Impatient, curieux de comment sera la suite,
A poursuivre le récit il met son ardeur.
Vers quel pays celui-ci le conduira-t-il,
Vers quel bon souvenir, vers quelle jolie femme ?
Il ne le sait pas encore, il construit son île.
Une île, oui, avec des colonnes en ruine,
Un endroit bienheureux, refuge pour son âme,
Un lieu plein d'une solitude génuine.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comme deux choses qui n’en sont qu’une,
Chacune devant et derrière l’autre.
Comme la pluie qui arrose le toit des maisons,
Les tulipes et les roses.
Tout possède sa beauté,
Il n’est question que de cloisons un petit peu plus écartées,
Incluant plus d’objets,
Faisant s’embrasser les idées, la réalité et le rêve.
L’homme questionne :
« Alors c’est ainsi ? »
-« Oui », lui est-il répondu, « et c’est aussi comme cela. »
Alors il se repose, il se sent accompagné ;
Délivré de cette fausse solitude,
Il entend tous les êtres lui parler.
Chacune devant et derrière l’autre.
Comme la pluie qui arrose le toit des maisons,
Les tulipes et les roses.
Tout possède sa beauté,
Il n’est question que de cloisons un petit peu plus écartées,
Incluant plus d’objets,
Faisant s’embrasser les idées, la réalité et le rêve.
L’homme questionne :
« Alors c’est ainsi ? »
-« Oui », lui est-il répondu, « et c’est aussi comme cela. »
Alors il se repose, il se sent accompagné ;
Délivré de cette fausse solitude,
Il entend tous les êtres lui parler.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tlaloc…
Il était à l’abri sous la pluie,
Cette eau fragmentée
Qui semblait aimer lui tomber dessus,
Pour rien au monde elle ne se serait arrêtée.
Ainsi se promenait-il à son rythme,
Se laissant librement être mouillé,
Car ces averses ne s’arrêteraient pas,
Et continueraient de le suivre pas à pas.
Où qu’il aille, cela ne changerait rien,
Car avec elle, il avait établi un lien,
Un lien indéfectible.
Peut-être croyait-elle avoir le choix
Celui de pouvoir décider du lieu et de l’endroit,
Mais ce n’était qu’apparence : ils étaient liés à vie.
Il était à l’abri sous la pluie,
Cette eau fragmentée
Qui semblait aimer lui tomber dessus,
Pour rien au monde elle ne se serait arrêtée.
Ainsi se promenait-il à son rythme,
Se laissant librement être mouillé,
Car ces averses ne s’arrêteraient pas,
Et continueraient de le suivre pas à pas.
Où qu’il aille, cela ne changerait rien,
Car avec elle, il avait établi un lien,
Un lien indéfectible.
Peut-être croyait-elle avoir le choix
Celui de pouvoir décider du lieu et de l’endroit,
Mais ce n’était qu’apparence : ils étaient liés à vie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
La déclaration…
Sans ton amour, mon ange,
Je ne serais rien,
Rien ou pas grand-chose.
A tes yeux je suis insigne,
Tu m’entraînes dans ton rêve,
Je t’entraîne dans le mien.
De mon silence tu fais de l’or,
Mes paroles, tu les écoutes,
Comme si elles étaient importantes.
J’aime me voir par tes yeux,
Que chacun soit l’ombre de l’autre.
Tout ce que nous ferons, nous le ferons ensemble.
Quand je me tairai,
Tu te demanderas si je suis mort,
Mais je ne serai jamais loin.
Quand tu m’oublieras,
Occupée à d’autres affaires,
Je me rappellerai à toi.
Ainsi marcherons-nous main dans la main,
Et notre union à tous les deux
Aura le goût de l’éternité.
Sans ton amour, mon ange,
Je ne serais rien,
Rien ou pas grand-chose.
A tes yeux je suis insigne,
Tu m’entraînes dans ton rêve,
Je t’entraîne dans le mien.
De mon silence tu fais de l’or,
Mes paroles, tu les écoutes,
Comme si elles étaient importantes.
J’aime me voir par tes yeux,
Que chacun soit l’ombre de l’autre.
Tout ce que nous ferons, nous le ferons ensemble.
Quand je me tairai,
Tu te demanderas si je suis mort,
Mais je ne serai jamais loin.
Quand tu m’oublieras,
Occupée à d’autres affaires,
Je me rappellerai à toi.
Ainsi marcherons-nous main dans la main,
Et notre union à tous les deux
Aura le goût de l’éternité.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Toi et moi…
Aimer rend bavard…
Sur toi, mon amour,
Le moindre grain de beauté est un vol de papillons,
De ces papillons qui remplissent nos têtes,
Comme lorsqu’on se trouve enivré par le vent,
Ce vent puissant qui nous bouscule,
Qui nous rend sourd à toute pensée,
Comme un froid hivernal aussi,
Qui se concentre sur notre peau
Et qui s’impose comme unique réalité.
C’
e
s
t
d
e
cette façon que la Terre nous parle,
Son langage est le silence,
Et lorsqu’on cherche à le traduire,
C’est comme une joie intense,
Une gratitude qui cherche son chemin.
Aimer rend bavard…
Sur toi, mon amour,
Le moindre grain de beauté est un vol de papillons,
De ces papillons qui remplissent nos têtes,
Comme lorsqu’on se trouve enivré par le vent,
Ce vent puissant qui nous bouscule,
Qui nous rend sourd à toute pensée,
Comme un froid hivernal aussi,
Qui se concentre sur notre peau
Et qui s’impose comme unique réalité.
C’
e
s
t
d
e
cette façon que la Terre nous parle,
Son langage est le silence,
Et lorsqu’on cherche à le traduire,
C’est comme une joie intense,
Une gratitude qui cherche son chemin.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Grand orchestre…
C’est la simplicité d’un souffle,
Celle d’un nuage qui passe lentement, qui se déforme.
C’est une saison qui s’installe,
C’est une aube nouvelle.
C’est simple et c’est à la fois compliqué,
Car tout doit concourir,
Tout doit collaborer,
Des choses lointaines à celles qui sont proches.
Quand un grain de sable est emporté par le vent,
C’est une étoile qui meurt, une galaxie qui nait.
Pendant qu’une fleur en vient à éclore,
Une montagne coule comme un torrent.
Un brin d’herbe, un simple brin d’herbe,
Contient en lui l’éternité,
L’espace autour, l’espace à l’intérieur de lui est infini,
Et à chaque degré de l’échelle, il y a la conscience.
C’est la simplicité d’un souffle,
Celle d’un nuage qui passe lentement, qui se déforme.
C’est une saison qui s’installe,
C’est une aube nouvelle.
C’est simple et c’est à la fois compliqué,
Car tout doit concourir,
Tout doit collaborer,
Des choses lointaines à celles qui sont proches.
Quand un grain de sable est emporté par le vent,
C’est une étoile qui meurt, une galaxie qui nait.
Pendant qu’une fleur en vient à éclore,
Une montagne coule comme un torrent.
Un brin d’herbe, un simple brin d’herbe,
Contient en lui l’éternité,
L’espace autour, l’espace à l’intérieur de lui est infini,
Et à chaque degré de l’échelle, il y a la conscience.
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