Cent ans et les poésies opportunes
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Cochonfucius
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le boiteux…
C’est un personnage maladroit,
Mais c’est ainsi que nous l’aimons,
Avec ses défauts, ses faiblesses.
Parfois, de lui, nous nous moquons un peu,
Mais il en rit de bon cœur,
Il en rajoute même.
Il ne s’est jamais pris au sérieux,
Pourtant il détient quelques secrets,
Comme par exemple celui du feu.
C’est un être plutôt solitaire,
Il communique assez peu,
Mais ses oreilles sont grandes ouvertes.
Nous sommes tous de lui un peu envieux,
Mais dans le bon sens du terme,
Il ne s’agit pas de jalousie.
Il suscite plutôt le désir de faire mieux,
De profiter, d’être plus joyeux,
De prendre les choses plus à la légère.
C’est un personnage maladroit,
Mais c’est ainsi que nous l’aimons,
Avec ses défauts, ses faiblesses.
Parfois, de lui, nous nous moquons un peu,
Mais il en rit de bon cœur,
Il en rajoute même.
Il ne s’est jamais pris au sérieux,
Pourtant il détient quelques secrets,
Comme par exemple celui du feu.
C’est un être plutôt solitaire,
Il communique assez peu,
Mais ses oreilles sont grandes ouvertes.
Nous sommes tous de lui un peu envieux,
Mais dans le bon sens du terme,
Il ne s’agit pas de jalousie.
Il suscite plutôt le désir de faire mieux,
De profiter, d’être plus joyeux,
De prendre les choses plus à la légère.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Chemin…
Les circonstances nous tendent la main,
La page d’un livre, une poésie,
La forme d’un nuage,
Ce jour où tombe la pluie.
Nous la saisissons naturellement,
Comme le ferait un enfant
Plein de confiance en ses parents.
Notre Père qui es aux cieux,
Toi qui devances nos pas,
Qui jette sur notre chemin des cailloux,
Tu rends la Nature amicale,
Tu nous donnes la maîtrise du temps.
Les circonstances nous tendent la main,
La page d’un livre, une poésie,
La forme d’un nuage,
Ce jour où tombe la pluie.
Nous la saisissons naturellement,
Comme le ferait un enfant
Plein de confiance en ses parents.
Notre Père qui es aux cieux,
Toi qui devances nos pas,
Qui jette sur notre chemin des cailloux,
Tu rends la Nature amicale,
Tu nous donnes la maîtrise du temps.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Une mouche…
J’ai dit, « une mouche… »
J’aurais pu dire : « un nuage ou un scarabée »
Mais je n’aurais pu dire « pourquoi ni comment... »
Pas à cet instant,
Pas durant ces quelques secondes de pure perfection.
J’ai dit, « une mouche… »
J’aurais pu dire : « un nuage ou un scarabée »
Mais je n’aurais pu dire « pourquoi ni comment... »
Pas à cet instant,
Pas durant ces quelques secondes de pure perfection.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
C’est une fenêtre ouverte sur les collines,
Là où les arbres règnent,
Où les animaux évoluent en liberté.
Je les observe tous les jours,
Elles sont si changeantes !
Quand le brouillard est épais,
Je me plais à les imaginer,
Rondes, stables, posées sur la vallée.
Quand le soleil fait sur elles des ombres,
C’est comme une écriture,
Des mots inscrits ici et là,
Qui me disent des secrets.
Je peux à l'occasion y voir gravé un numéro,
Qui me renvoie à la vie et aux prouesses d’un héros,
A un dieu, à une couleur, à une plante ombellifère.
Je voyage ainsi avec elles,
Je les écoute, je les aime,
Elles sont mon quotidien
Et la nuit, parfois, je les rejoins.
Là où les arbres règnent,
Où les animaux évoluent en liberté.
Je les observe tous les jours,
Elles sont si changeantes !
Quand le brouillard est épais,
Je me plais à les imaginer,
Rondes, stables, posées sur la vallée.
Quand le soleil fait sur elles des ombres,
C’est comme une écriture,
Des mots inscrits ici et là,
Qui me disent des secrets.
Je peux à l'occasion y voir gravé un numéro,
Qui me renvoie à la vie et aux prouesses d’un héros,
A un dieu, à une couleur, à une plante ombellifère.
Je voyage ainsi avec elles,
Je les écoute, je les aime,
Elles sont mon quotidien
Et la nuit, parfois, je les rejoins.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comme un grand miroir dont on ne peut percevoir les limites,
Un murmure parvient à notre oreille pourtant,
Une voix familière, douce, élégante,
-Non, tu n’es pas seul,
La montagne s’incline, elle embrasse les arbrisseaux.
Un murmure parvient à notre oreille pourtant,
Une voix familière, douce, élégante,
-Non, tu n’es pas seul,
La montagne s’incline, elle embrasse les arbrisseaux.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Et ce serait pour ce courant d’air qui nous habitait maintenant,
Tiède et paisible,
Que jadis, nous aurions pris ce chemin,
N’avions-nous pas en fin de compte fini par connaître le silence ?
Afin qu’il nous soit permis de voir,
Qu’il nous soit permis d’entendre aussi,
Il avait fallu apprendre à se taire,
De cette façon s’écrouleraient les barrières.
Comme elle nous avait semblée lointaine cette étoile si brillante !
Mais ce jour là, telle une amie à qui se confier, telle une merveilleuse amante,
Nous en viendrions à la sentir toute proche,
A la portée de notre esprit.
Tiède et paisible,
Que jadis, nous aurions pris ce chemin,
N’avions-nous pas en fin de compte fini par connaître le silence ?
Afin qu’il nous soit permis de voir,
Qu’il nous soit permis d’entendre aussi,
Il avait fallu apprendre à se taire,
De cette façon s’écrouleraient les barrières.
Comme elle nous avait semblée lointaine cette étoile si brillante !
Mais ce jour là, telle une amie à qui se confier, telle une merveilleuse amante,
Nous en viendrions à la sentir toute proche,
A la portée de notre esprit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J’avais ce désir de remuer l’air,
De parler de cette sensation,
Mais elle semblait m’échapper,
Me glisser entre les doigts.
Je ne savais par quel bout la prendre,
Ni de quelle façon la découper,
Pour trouver son articulation
Et l’amener jusqu’à mon cerveau.
J’en suis donc venu à me rendre,
La voyant ainsi s’échapper,
Je goûtais maintenant au silence,
Je le laissais m’habiter.
De parler de cette sensation,
Mais elle semblait m’échapper,
Me glisser entre les doigts.
Je ne savais par quel bout la prendre,
Ni de quelle façon la découper,
Pour trouver son articulation
Et l’amener jusqu’à mon cerveau.
J’en suis donc venu à me rendre,
La voyant ainsi s’échapper,
Je goûtais maintenant au silence,
Je le laissais m’habiter.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ce n’est plus la colline que je vois…
Ce que je vois, ce sont des milliers d’arbres,
Des millions et des millions de feuilles,
Et la terre, divisée par un nombre incommensurable.
Ce que je vois, ce sont des milliers d’arbres,
Des millions et des millions de feuilles,
Et la terre, divisée par un nombre incommensurable.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Marche...
A notre pied droit
Tu as donné la parole,
A notre pied gauche, le silence.
A notre pied droit
Tu as donné la parole,
A notre pied gauche, le silence.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Non, ce n’était pas juste de dire qu’il ne se passait rien.
Quand nos yeux se posaient sur les collines,
Leur présence était un événement,
Les couleurs de l’automne aussi,
Tout comme le ciel bleu et le vent.
Ces choses là se passaient belle et bien,
Discrète vibration, et pourtant bien présente.
C’était dirions-nous comme une sorte de joie,
Comme lorsqu’au milieu des bois,
Les feuilles des arbres frissonnent.
Quand nos yeux se posaient sur les collines,
Leur présence était un événement,
Les couleurs de l’automne aussi,
Tout comme le ciel bleu et le vent.
Ces choses là se passaient belle et bien,
Discrète vibration, et pourtant bien présente.
C’était dirions-nous comme une sorte de joie,
Comme lorsqu’au milieu des bois,
Les feuilles des arbres frissonnent.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Folie contrôlée…
On ne sait par quel bout la prendre cette vie si étrange,
Et même lorsque tu dis que c’est un rêve,
C’est encore pour trouver où t’asseoir.
C’est la question même qu’il faut abandonner,
La question « qu’est-ce que la vie ? »
Constater la présence de cette folie,
Est sans doute la seule attitude raisonnable,
Oubliant les pourquoi et les comment.
Se laisser guider, ne pas chercher à maîtriser,
Pour ne pas devenir fou, ne pas finir à l’asile
Pour avoir tenté de mettre de l’ordre dans ses idées.
Mieux vaut se laisser emporter par les vagues,
Laisser sa barque suivre le courant,
Puis, également, s’enraciner dans la terre,
En prendre une poignée pour y trouver son refuge.
On ne sait par quel bout la prendre cette vie si étrange,
Et même lorsque tu dis que c’est un rêve,
C’est encore pour trouver où t’asseoir.
C’est la question même qu’il faut abandonner,
La question « qu’est-ce que la vie ? »
Constater la présence de cette folie,
Est sans doute la seule attitude raisonnable,
Oubliant les pourquoi et les comment.
Se laisser guider, ne pas chercher à maîtriser,
Pour ne pas devenir fou, ne pas finir à l’asile
Pour avoir tenté de mettre de l’ordre dans ses idées.
Mieux vaut se laisser emporter par les vagues,
Laisser sa barque suivre le courant,
Puis, également, s’enraciner dans la terre,
En prendre une poignée pour y trouver son refuge.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Absence…
Le regard perdu dans ce ciel laiteux,
Tu rêvais à mille choses.
Sur l’une d’entre elles tu t’étais arrêté,
Et c’est de cette manière que tu fis ce voyage.
Il était question de faire attention,
De prendre d’intelligentes précautions,
Pour éviter une catastrophe,
Terme admets-le exagéré.
Puis, comme tous les voyages, il s’était achevé,
Tu t’étais à nouveau retrouvé sur ta chaise.
Le ciel entre temps avait un peu changé,
Juste au-dessus des collines, il y avait ce visage ;
Certains épisodes, assurément, tu les avais manqués.
Le regard perdu dans ce ciel laiteux,
Tu rêvais à mille choses.
Sur l’une d’entre elles tu t’étais arrêté,
Et c’est de cette manière que tu fis ce voyage.
Il était question de faire attention,
De prendre d’intelligentes précautions,
Pour éviter une catastrophe,
Terme admets-le exagéré.
Puis, comme tous les voyages, il s’était achevé,
Tu t’étais à nouveau retrouvé sur ta chaise.
Le ciel entre temps avait un peu changé,
Juste au-dessus des collines, il y avait ce visage ;
Certains épisodes, assurément, tu les avais manqués.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ce poème…
J’ai écrit un poème où il était question de beauté,
Je parlais des arbres, des fleurs aussi,
De certains objets qui me tiennent à cœur.
Il était aussi question de la beauté des collines
Que jour après jour je me plais à contempler,
Qu’il fasse clair, qu’il pleuve, qu’il vente,
Qu’elles soient voilées par une épaisse brume,
Me laissant encore le pouvoir de les imaginer.
Ce poème, j’ai trouvé beau de le brûler,
Juste pour le geste.
Sans doute fera-t-il partie de mon album de souvenirs ;
Cet album que je feuillèterai quand viendra ma dernière heure.
J’ai en mémoire nos fréquentes rencontres,
Quand tu me disais de faire les choses à l’envers,
De me concentrer sur ces objets divers,
Une feuille, un caillou, un brin d’herbe,
De ne pas sombrer dans la routine.
Je m’arrête un moment sur cette chose anodine,
J’en fais mon précieux, mon inordinaire,
Je me souviens, grâce à elle, qu’un jour je suis né.
J’ai écrit un poème où il était question de beauté,
Je parlais des arbres, des fleurs aussi,
De certains objets qui me tiennent à cœur.
Il était aussi question de la beauté des collines
Que jour après jour je me plais à contempler,
Qu’il fasse clair, qu’il pleuve, qu’il vente,
Qu’elles soient voilées par une épaisse brume,
Me laissant encore le pouvoir de les imaginer.
Ce poème, j’ai trouvé beau de le brûler,
Juste pour le geste.
Sans doute fera-t-il partie de mon album de souvenirs ;
Cet album que je feuillèterai quand viendra ma dernière heure.
J’ai en mémoire nos fréquentes rencontres,
Quand tu me disais de faire les choses à l’envers,
De me concentrer sur ces objets divers,
Une feuille, un caillou, un brin d’herbe,
De ne pas sombrer dans la routine.
Je m’arrête un moment sur cette chose anodine,
J’en fais mon précieux, mon inordinaire,
Je me souviens, grâce à elle, qu’un jour je suis né.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Il parle du brouillard qui s’en vient et qui repart,
comme de cette vague échouée sur la plage et dont personne ne se souvient.
C’était un autre temps, c’était un autre âge,
à ce moment-là, c’était ce qui était inscrit sur la page,
je veux parler de ces rires, de cette paillarde chanson,
je veux parler du vent, mais aussi de la marée,
je veux parler en somme de tout ce qui se trouvait alors habité.
Et il en est de même de cette heure où tout semble dérisoire,
puisqu’il n’y a toujours qu’une seule et même histoire.
comme de cette vague échouée sur la plage et dont personne ne se souvient.
C’était un autre temps, c’était un autre âge,
à ce moment-là, c’était ce qui était inscrit sur la page,
je veux parler de ces rires, de cette paillarde chanson,
je veux parler du vent, mais aussi de la marée,
je veux parler en somme de tout ce qui se trouvait alors habité.
Et il en est de même de cette heure où tout semble dérisoire,
puisqu’il n’y a toujours qu’une seule et même histoire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Seigneur, Tu Te révèles dans ce mouvement,
Ce mouvement de retrait qui est dévotion spontanée, automatique,
Ce mouvement par lequel je scrute ce qui est.
Ainsi, cet instant même où je te cherche,
Où je questionne ces collines qui me font face, ces arbres, ces rochers,
Cet instant même est celui où je Te sens, celui où je Te trouve.
Ce mouvement de retrait qui est dévotion spontanée, automatique,
Ce mouvement par lequel je scrute ce qui est.
Ainsi, cet instant même où je te cherche,
Où je questionne ces collines qui me font face, ces arbres, ces rochers,
Cet instant même est celui où je Te sens, celui où je Te trouve.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les vallées de l’humilité…
Ô Mon Bien Aimé,
Cette indigence cyclique dans laquelle Tu me plonges,
Quand le monde reste cruellement silencieux,
Ecrase sans pitié chaque mille fécondes années.
Mais je veux croire encore,
Je veux inclure cette sècheresse dans l’histoire qui doit être.
Qui sait si celle-ci n’aurait pas pour raison, d’être chantée,
Qui sait si ce chant n’en viendrait pas à clore le cercle ?
Combien de fois suis-je mort ?
Combien de fois suis-je né ?
Comme deux éternités qui s’oublient l’une l’autre,
Puis, comme ce pont qui finit par se dresser au milieu,
Me voici comme autrefois en train de rejouer cette pièce.
Je connais le futur, voici ce qui vient :
J’oublierai ce poème,
Je recommencerai tout, aveuglé par la vie,
Empruntant une fois encore ce chemin,
Ce chemin qui me conduira inexorablement ici même.
Ô Mon Bien Aimé,
Cette indigence cyclique dans laquelle Tu me plonges,
Quand le monde reste cruellement silencieux,
Ecrase sans pitié chaque mille fécondes années.
Mais je veux croire encore,
Je veux inclure cette sècheresse dans l’histoire qui doit être.
Qui sait si celle-ci n’aurait pas pour raison, d’être chantée,
Qui sait si ce chant n’en viendrait pas à clore le cercle ?
Combien de fois suis-je mort ?
Combien de fois suis-je né ?
Comme deux éternités qui s’oublient l’une l’autre,
Puis, comme ce pont qui finit par se dresser au milieu,
Me voici comme autrefois en train de rejouer cette pièce.
Je connais le futur, voici ce qui vient :
J’oublierai ce poème,
Je recommencerai tout, aveuglé par la vie,
Empruntant une fois encore ce chemin,
Ce chemin qui me conduira inexorablement ici même.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Printemps…
Je me trouverai,
Dans mille années,
Dans cet état où l’hier sera moins que cendre.
Mais la question se pose :
Pourquoi attendre ?
Cette question posée par le vent
Me traverse les oreilles,
Elle accompagne le lever du soleil.
Je me trouverai,
Dans mille années,
Dans cet état où l’hier sera moins que cendre.
Mais la question se pose :
Pourquoi attendre ?
Cette question posée par le vent
Me traverse les oreilles,
Elle accompagne le lever du soleil.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Globe…
C’est une liberté sans pareille,
S’exprimant parfois par des sons
Et parfois en silence.
Elle est sans exigence,
Produisant seulement par son être
Ce qui doit être accompli.
Elle est juste présence,
Comme un chuchotement
Atteignant inévitablement cette oreille.
C'est quand tout en vient à faire sens,
Que rien ne fait exception,
Que toute chose entre dans cette danse.
C’est une liberté sans pareille,
S’exprimant parfois par des sons
Et parfois en silence.
Elle est sans exigence,
Produisant seulement par son être
Ce qui doit être accompli.
Elle est juste présence,
Comme un chuchotement
Atteignant inévitablement cette oreille.
C'est quand tout en vient à faire sens,
Que rien ne fait exception,
Que toute chose entre dans cette danse.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tissu…
Ce n’est pas chose pleine,
Ou alors pleine de trous ;
Là, dans ces espaces vides
Le sage trouve son bonheur.
Les fous convoitent un même fauteuil,
Lui se moque bien de ce que tout le monde veut,
Ce qu’il cherche n’intéresse personne,
Ainsi le trouve-t-il en abondance.
C’est avec le vent qu’il danse,
Avec les courants d’air,
Il aime aussi l’océan,
Mais il le préfère en hiver.
Ce n’est pas chose pleine,
Ou alors pleine de trous ;
Là, dans ces espaces vides
Le sage trouve son bonheur.
Les fous convoitent un même fauteuil,
Lui se moque bien de ce que tout le monde veut,
Ce qu’il cherche n’intéresse personne,
Ainsi le trouve-t-il en abondance.
C’est avec le vent qu’il danse,
Avec les courants d’air,
Il aime aussi l’océan,
Mais il le préfère en hiver.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L'escroc...
Le monde est comme un tissu,
Sa trame semble indistincte,
Entre les fils, on ne perçoit aucun espace,
Pas même pour poser une question.
Le ciel s’est uni à la terre,
Les objets se sont collés entre eux,
C’est un véritable défi que de prononcer un mot,
Et ainsi, de pénétrer l’espace.
Un poète a parlé de son impuissance ;
C’est une chose qu’il a faite souvent,
Transformant cette dernière en puissance,
Avec ce sentiment d'être une sorte d'escroc.
Le monde est comme un tissu,
Sa trame semble indistincte,
Entre les fils, on ne perçoit aucun espace,
Pas même pour poser une question.
Le ciel s’est uni à la terre,
Les objets se sont collés entre eux,
C’est un véritable défi que de prononcer un mot,
Et ainsi, de pénétrer l’espace.
Un poète a parlé de son impuissance ;
C’est une chose qu’il a faite souvent,
Transformant cette dernière en puissance,
Avec ce sentiment d'être une sorte d'escroc.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Printemps…
Encore que…
La saison était particulière.
C’était celle où quelque part,
Dans le vaste monde,
Les fleurs habillaient les pruniers.
Il était alors possible de tirer ce fil,
Ne serait-ce qu’en ajoutant au tableau,
Au milieu du vert monotone,
Quelques taches blanches
Avec la pointe du pinceau.
Encore que…
La saison était particulière.
C’était celle où quelque part,
Dans le vaste monde,
Les fleurs habillaient les pruniers.
Il était alors possible de tirer ce fil,
Ne serait-ce qu’en ajoutant au tableau,
Au milieu du vert monotone,
Quelques taches blanches
Avec la pointe du pinceau.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Souvenir…
Poème noir sur fond blanc,
Poème blanc sur fond noir,
Toujours en dessous ou au-dessus.
Par devant également,
Et aussi par derrière,
Ce point de vue par lequel on observe le mystère.
Aujourd’hui,
Que mes yeux sont nuages, et ciel aussi,
Que mes oreilles sont celles d’un coucou,
Que ma peau siffle comme le vent,
Que mes narines ont le parfum des fleurs au printemps,
Que ma langue, que mon palais sonnent les douze coups de midi,
Je te rends cette visite.
Quelques mots s'échappent,
Comme si mon regard cherchait à s’extraire de lui-même.
Je retrouve alors cette joie du passé,
Dix mille papillons qui me parcourent en entier.
Poème noir sur fond blanc,
Poème blanc sur fond noir,
Toujours en dessous ou au-dessus.
Par devant également,
Et aussi par derrière,
Ce point de vue par lequel on observe le mystère.
Aujourd’hui,
Que mes yeux sont nuages, et ciel aussi,
Que mes oreilles sont celles d’un coucou,
Que ma peau siffle comme le vent,
Que mes narines ont le parfum des fleurs au printemps,
Que ma langue, que mon palais sonnent les douze coups de midi,
Je te rends cette visite.
Quelques mots s'échappent,
Comme si mon regard cherchait à s’extraire de lui-même.
Je retrouve alors cette joie du passé,
Dix mille papillons qui me parcourent en entier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
pfuiiiiii !
Le vent souffle là où il veut,
Dans toutes les directions,
A personne il n’en demande la permission,
Il ne le fait que pour lui-même.
Il n’est pas un lieu dans l’espace
Où il s’interdise d’aller,
Pas de régions, pas de pays
Qu’il ne soit allé visiter.
S’aventurer un peu partout,
Au raz du sol comme dans le ciel,
Charriant le chaud et le froid,
Lui est chose naturelle.
N’essaye pas de l’arrêter,
Ne te lie pas trop à lui,
Car il s’en va comme il s’en vient,
Vivant librement ses désirs.
Pour chevaucher ce chérubin,
Pour le suivre à la trace,
Je m’emploie à être plus léger,
A mieux rire, à mieux danser.
Le vent souffle là où il veut,
Dans toutes les directions,
A personne il n’en demande la permission,
Il ne le fait que pour lui-même.
Il n’est pas un lieu dans l’espace
Où il s’interdise d’aller,
Pas de régions, pas de pays
Qu’il ne soit allé visiter.
S’aventurer un peu partout,
Au raz du sol comme dans le ciel,
Charriant le chaud et le froid,
Lui est chose naturelle.
N’essaye pas de l’arrêter,
Ne te lie pas trop à lui,
Car il s’en va comme il s’en vient,
Vivant librement ses désirs.
Pour chevaucher ce chérubin,
Pour le suivre à la trace,
Je m’emploie à être plus léger,
A mieux rire, à mieux danser.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
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