Brèves de délire poétique
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Admiration pour les arbres
Qui donc, devant le corps d'un arbre,
Parviendrait à rester de marbre?
Newton a compris l'univers
Près d'un pommier au regard vert.
Parviendrait à rester de marbre?
Newton a compris l'univers
Près d'un pommier au regard vert.
Re: Brèves de délire poétique
Tu devrais rajouter ça dans nos "poèmes à plusieurs", celui sur l'arbre et le vent.Cochonfucius a écrit:Qui donc, devant le corps d'un arbre,
Parviendrait à rester de marbre?
Newton a compris l'univers
Près d'un pommier au regard vert.
Falzar (hommage à Verlaine)
Je suis né d'un vert pangolin
Et d'une lionne aux yeux tranquilles ;
J'irai draguer la reine en ville,
Car je ne suis pas très malin.
Nos enfants, des monstres nouveaux
Gambaderont parmi les flammes
Et trouveront belles les femmes
Qui ne vont pas les trouver beaux.
Ils seront battus par le roi,
Chose qu'ils n'apprécieront guère,
Mais ils n'iront pas à la guerre,
S'ils y vont ce sera sans moi.
http://www.google.fr/search?q=Verlaine+Hauser+orphelin
Ceux du forum vont tôt ou tard
M'expliquer la loi de ce monde.
Ô vous tous, ma peine est profonde
Comme les poches d'un falzar.
Et d'une lionne aux yeux tranquilles ;
J'irai draguer la reine en ville,
Car je ne suis pas très malin.
Nos enfants, des monstres nouveaux
Gambaderont parmi les flammes
Et trouveront belles les femmes
Qui ne vont pas les trouver beaux.
Ils seront battus par le roi,
Chose qu'ils n'apprécieront guère,
Mais ils n'iront pas à la guerre,
S'ils y vont ce sera sans moi.
http://www.google.fr/search?q=Verlaine+Hauser+orphelin
Ceux du forum vont tôt ou tard
M'expliquer la loi de ce monde.
Ô vous tous, ma peine est profonde
Comme les poches d'un falzar.
Re: Brèves de délire poétique
chacun de nous apprend de l'autre
et emplit ses poches profondes
malencontreusement trouées,
de petits cailloux ramassés,
fabuleux trésor de Golconde
sans faire pour ça le bon apôtre
et emplit ses poches profondes
malencontreusement trouées,
de petits cailloux ramassés,
fabuleux trésor de Golconde
sans faire pour ça le bon apôtre
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Quichotte
J'ai croisé le héros à la triste figure
Auprès d'une forêt où règne un enchanteur,
Forêt où l'on n'entend aucun oiseau chanteur
Mais seuls quelques corbeaux de ténébreux augure.
Avec sa longue lance il eut de l'envergure,
Mais son vieux canasson marchait avec lenteur
Et son pauvre écuyer, paresseux et menteur,
N'était de ceux par qui la gloire s'inaugure.
Je lui dis : Comme toi, je rôde, je galère,
Et à bien des égards toi et moi sommes frères ;
Tu traînes ton courage au long du grand chemin,
Et moi, entre les murs d'un grand laboratoire,
Je peine à trouver la démarche exploratoire
Pour aider à bâtir les outils de demain.
Auprès d'une forêt où règne un enchanteur,
Forêt où l'on n'entend aucun oiseau chanteur
Mais seuls quelques corbeaux de ténébreux augure.
Avec sa longue lance il eut de l'envergure,
Mais son vieux canasson marchait avec lenteur
Et son pauvre écuyer, paresseux et menteur,
N'était de ceux par qui la gloire s'inaugure.
Je lui dis : Comme toi, je rôde, je galère,
Et à bien des égards toi et moi sommes frères ;
Tu traînes ton courage au long du grand chemin,
Et moi, entre les murs d'un grand laboratoire,
Je peine à trouver la démarche exploratoire
Pour aider à bâtir les outils de demain.
Re: Brèves de délire poétique
Poésie scolaire : comment dites-vous "des produits neufs" en anglais ?
(Dicos interdits)
(Dicos interdits)
L'ardoise fixe le rêve.
Un artiste leste le code:
http://www.limsi.fr/Individu/jbb/instituteur.html
La logique critique l'influence;
Un analyste infirme la trame.
Un internaute critique la toilette,
L'automatisme centuple l'abîme.
Un chien lâche le mélange.
L'absence explicite le sacre.
http://www.limsi.fr/Individu/jbb/instituteur.html
La logique critique l'influence;
Un analyste infirme la trame.
Un internaute critique la toilette,
L'automatisme centuple l'abîme.
Un chien lâche le mélange.
L'absence explicite le sacre.
La plume
Qui dira les pouvoirs d'une vibrante plume
Quand la partie adverse est imprégnée d'écume,
Quand les corps sur le lit sont des bestiaux qui fument,
Coeur contre coeur battants, deux silex qui s'allument,
Puis la plume devient la pénétrante lame
Qui s'introduit au fond d'un volcan plein de flammes
Dans l'écho des deux voix qui leur bonheur proclament
Tandis que dans les airs des anges les acclament.
Oubliant cette vie, oubliant nos problèmes,
Perdus dans cette danse en forme de poème,
Devenant de l'amour le composite emblème.
Soudain, quand nos deux corps ne trouvent plus la rime,
Ils quittent à regret les rivages sublimes,
Tremblant à l'unisson dans un soupir ultime.
Quand la partie adverse est imprégnée d'écume,
Quand les corps sur le lit sont des bestiaux qui fument,
Coeur contre coeur battants, deux silex qui s'allument,
Puis la plume devient la pénétrante lame
Qui s'introduit au fond d'un volcan plein de flammes
Dans l'écho des deux voix qui leur bonheur proclament
Tandis que dans les airs des anges les acclament.
Oubliant cette vie, oubliant nos problèmes,
Perdus dans cette danse en forme de poème,
Devenant de l'amour le composite emblème.
Soudain, quand nos deux corps ne trouvent plus la rime,
Ils quittent à regret les rivages sublimes,
Tremblant à l'unisson dans un soupir ultime.
Re: Brèves de délire poétique
Seven of nine a écrit:Voleur d'âme ..
sans prendre la Dame
Quelle poésie sublime, quel rythme, quelle pensée profonde, quel souffle... J'admire !
Hommage à Maurice Rollinat
Ce vieux chercheur, dans sa jeunesse,
Pouvait porter de grands fardeaux.
Mais il était un peu lourdaud,
Il a bien gagné en finesse.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/vieillir.html
Son âme, maintenant plus pâle,
Prend des traits un peu monacaux,
Sa parole crée moins d'écho,
Mais ce n'est pas pour ça qu'il râle.
Car son esprit n'est pas roidi,
Son talent n'est pas refroidi,
Son chant est toujours bucolique.
Il ne va plus, tel un fripon,
Soulevant les chastes jupons,
Mais il jette un regard oblique.
Pouvait porter de grands fardeaux.
Mais il était un peu lourdaud,
Il a bien gagné en finesse.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/vieillir.html
Son âme, maintenant plus pâle,
Prend des traits un peu monacaux,
Sa parole crée moins d'écho,
Mais ce n'est pas pour ça qu'il râle.
Car son esprit n'est pas roidi,
Son talent n'est pas refroidi,
Son chant est toujours bucolique.
Il ne va plus, tel un fripon,
Soulevant les chastes jupons,
Mais il jette un regard oblique.
Pays De Neige
Dans un pays de neige, on voit des créatures
A l'aspect biscornu, aux étranges maisons,
Cultivant l'ironie, l'humour, la déraison,
La versification et la caricature.
Si encore ils avaient, dans leur littérature,
Des textes pour bénir le cycle des saisons,
Des hymnes à l'hiver, ou bien des oraisons
Qu'on pourrait adresser à la douce Nature...
Mais non, d'affreux sonnets, des haïkus ridicules,
Déclamés par un grand flandrin qui gesticule,
C'est nul à un tel point qu'on en serait touché.
Je leur ai demandé s'ils ne pouvaient mieux faire,
Ils m'ont dit que cela n'était pas mon affaire:
Ce peuple de la neige est bien mal embouché.
Re: Brèves de délire poétique
Sonnet pour mettre aux cabinets
=======================
Si vous jetez les corps créant votre aquarelle,
Vous validez mes torts sous couvert de diamant.
Les larges verriers ont des moulins de géant ;
Le quart de leur niveau n'est qu'un joint de semelle.
Or, ces Germains qui vont douteux comme coupelles,
Sont-ils pareils aux chats puisant leur loi qui ment :
Tel se croyait bandard que nous savons vacant ;
Que vous voyez, mes vieux, et toi donc, péronnelle.
Si vous les creusez trop, je dis : leur gouvernance
Gardera durement le ballon de patience,
Et, ce qui est plus fort, le gâteau du menu.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/sonnets.html
Quand surgira Trondheim, plumant les conformistes,
Donnez-moi, s'il vous plaît, ma fourche de linguiste ;
Alors nous allons tous vous immoler, perdu !
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Si vous jetez les corps créant votre aquarelle,
Vous validez mes torts sous couvert de diamant.
Les larges verriers ont des moulins de géant ;
Le quart de leur niveau n'est qu'un joint de semelle.
Or, ces Germains qui vont douteux comme coupelles,
Sont-ils pareils aux chats puisant leur loi qui ment :
Tel se croyait bandard que nous savons vacant ;
Que vous voyez, mes vieux, et toi donc, péronnelle.
Si vous les creusez trop, je dis : leur gouvernance
Gardera durement le ballon de patience,
Et, ce qui est plus fort, le gâteau du menu.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/sonnets.html
Quand surgira Trondheim, plumant les conformistes,
Donnez-moi, s'il vous plaît, ma fourche de linguiste ;
Alors nous allons tous vous immoler, perdu !
La méthode
Avant toute recherche, il faut des expériences
Bâtissant un réseau de résultats concrets ;
Car si l'inspiration a de puissants attraits,
Dans bien des cas, on doit la suivre avec méfiance.
En ai-je vu, des fous, hallucinés de science,
Faisant voeu de chercher jusqu'à trouver le vrai,
Grands ascètes perdus dans un délire abstrait,
Hantés par le démon de leur vive impatience...
Il ne faut pas voir là des êtres supérieurs.
Je ne suis pas surpris lorsque je vois plusieurs
Kilogrammes de trop sur le corps d'un ermite.
Le pouvoir de la transe et de l'inspiration
Me semble une chimère et une aberration ;
Nul n'en soit abusé, ce ne sont que des mythes.
Bâtissant un réseau de résultats concrets ;
Car si l'inspiration a de puissants attraits,
Dans bien des cas, on doit la suivre avec méfiance.
En ai-je vu, des fous, hallucinés de science,
Faisant voeu de chercher jusqu'à trouver le vrai,
Grands ascètes perdus dans un délire abstrait,
Hantés par le démon de leur vive impatience...
Il ne faut pas voir là des êtres supérieurs.
Je ne suis pas surpris lorsque je vois plusieurs
Kilogrammes de trop sur le corps d'un ermite.
Le pouvoir de la transe et de l'inspiration
Me semble une chimère et une aberration ;
Nul n'en soit abusé, ce ne sont que des mythes.
Re: Brèves de délire poétique
Quand je voulus habiter mon logis,
j'hésitai, dubitative, entre deux voies :
y installerais-je la méthode, au logis ?
ou bien y installer un cheval de TRoie:
la chatoyante fée qu'on dit imaginaire ,
et qu'on appelle fée du logis .
Je suis du pays de Voltaire !
j'hésitai, dubitative, entre deux voies :
y installerais-je la méthode, au logis ?
ou bien y installer un cheval de TRoie:
la chatoyante fée qu'on dit imaginaire ,
et qu'on appelle fée du logis .
Je suis du pays de Voltaire !
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: Brèves de délire poétique
Sont pas toujours brèves, vos brèves.
Tiens, vous en suggère une :
"Quand on a perdu sa langue, il reste WORD"
ou :
"Dépression : la révolte en larmes"
Tiens, vous en suggère une :
"Quand on a perdu sa langue, il reste WORD"
ou :
"Dépression : la révolte en larmes"
Pomme de Saturne
Sphères harmonieuses dans le ciel hivernal
Cassini surprends a côté de saturne
Réflexion distante ou trop plein de l’urne
Méthodologique, ô sphère de Bernal
Le soleil ensemence mais nos esprits
Sans inspirations se trouvent malades
De l’anomalie au bord d’Encelade
Sans inspiration il n’est de répit.
Aurait-il fallu que le vent se taise
Lui qui permit une sérieuse hypothèse
En poussant a la chute de l’arbre, la pomme ?
La méthode satisfait l’économie
Ou bien des progrès dans les temps bénis
Sans permettre a l’arbre de trouver son homme.
Cassini surprends a côté de saturne
Réflexion distante ou trop plein de l’urne
Méthodologique, ô sphère de Bernal
Le soleil ensemence mais nos esprits
Sans inspirations se trouvent malades
De l’anomalie au bord d’Encelade
Sans inspiration il n’est de répit.
Aurait-il fallu que le vent se taise
Lui qui permit une sérieuse hypothèse
En poussant a la chute de l’arbre, la pomme ?
La méthode satisfait l’économie
Ou bien des progrès dans les temps bénis
Sans permettre a l’arbre de trouver son homme.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Lisant ces vers écrits par un coeur hivernal,
Bien perplexe devient la muse de Saturne :
On dirait que des mots furent mis dans une urne
Et jetés au hasard pour un sens peu banal...
Pour nos yeux de naïfs, trop fort est ton esprit,
Essayant de comprendre on se rendra malades,
Comme il est arrivé à ce pauvre Encelade
Qui caillassait les cieux sans trêve et sans répit.
Les plus belles toujours sont celles qui se taisent
Pour ne nous dévoiler pas la moindre hypothèse :
Les lois de l'univers, c'est très peu pour ma pomme.
La méthode est le lieu où tout se réunit
Pour de beaux résultats qui sont du pain bénit,
Pourtant cette beauté ne nourrit pas son homme.
Bien perplexe devient la muse de Saturne :
On dirait que des mots furent mis dans une urne
Et jetés au hasard pour un sens peu banal...
Pour nos yeux de naïfs, trop fort est ton esprit,
Essayant de comprendre on se rendra malades,
Comme il est arrivé à ce pauvre Encelade
Qui caillassait les cieux sans trêve et sans répit.
Les plus belles toujours sont celles qui se taisent
Pour ne nous dévoiler pas la moindre hypothèse :
Les lois de l'univers, c'est très peu pour ma pomme.
La méthode est le lieu où tout se réunit
Pour de beaux résultats qui sont du pain bénit,
Pourtant cette beauté ne nourrit pas son homme.
Re: Brèves de délire poétique
Faudrait-il en plus que la beauté nourrisse
Cet homme infatué de lui-même, mais conscient
Que les plus beaux attraits pourrissent
Même au regard du plus ardent amant
Cet homme infatué de lui-même, mais conscient
Que les plus beaux attraits pourrissent
Même au regard du plus ardent amant
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
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