Re: Comment votre pensée croit-elle qu'elle fonctionne?

[Jean Doute]

Un cerveau qui s'arrête et qui ne repart plus, c'est un encéphalogramme plat et donc un cerveau mort. Il y a mille façons de détruire, le marteau-pilon et l'asphyxie en sont deux exemples.

Pourquoi le cerveau n'est-il pas capable de repartir comme tous les autres organes alors? Parce qu'il fait sa tête de mule?  

Comme disait l'autre: ceci est une autre question. Mais il est très artificiel de prétendre que seul le cerveau serait mortel.

[M'enfin]

On ne peut pas dire que le cerveau meurt si les neurones continuent de vivre mais, par contre, on peut dire qu'il cesse de véhiculer des informations si les neurones ne provoquent plus d'impulsions, et c'est bel et bien le cas.

[Jean Doute]

On ne peut pas dire que le cerveau meurt si les neurones continuent de vivre mais, par contre, on peut dire qu'il cesse de véhiculer des informations si les neurones ne provoquent plus d'impulsions, et c'est bel et bien le cas.

Restons-en là, M'enfin, je ne joue pas avec une boule de subjectivité.

[M'enfin]

On est tout aussi subjectifs l'un que l'autre, c'est la seule façon de communiquer, et si on ne l'était pas, on n'aurait rien à échanger. À la prochaine JD!  

[Jean Doute]

On est tout aussi subjectifs l'un que l'autre, c'est la seule façon de communiquer, et si on ne l'était pas, on n'aurait rien à échanger. À la prochaine JD!  

On est tous subjectifs mais certains sont plus subjectifs que d'autres.

[M'enfin]

Tu veux peut-être dire plus égocentriques JD, ou encore moins empathiques, car pour ce qui est de l'objectivité, je crois que nous sommes tous égaux. Bien que nous puissions l'imaginer, il ne sera jamais possible de prendre le point de vue d'un autre: nous sommes donc tous confinés à notre propre point de vue, définition même de la subjectivité.

[Jean Doute]

Tu veux peut-être dire plus égocentriques JD, ou encore moins empathiques, car pour ce qui est de l'objectivité, je crois que nous sommes tous égaux. Bien que nous puissions l'imaginer, il ne sera jamais possible de prendre le point de vue d'un autre: nous sommes donc tous confinés à notre propre point de vue, définition même de la subjectivité.

Je ne peux te répondre, tu ne m'as pas dit ce que c'est l'objectivité. Tu as oublié ou tu ne sais pas?

[Jean Doute]

Tu veux peut-être dire plus égocentriques JD, ou encore moins empathiques, car pour ce qui est de l'objectivité, je crois que nous sommes tous égaux. Bien que nous puissions l'imaginer, il ne sera jamais possible de prendre le point de vue d'un autre: nous sommes donc tous confinés à notre propre point de vue, définition même de la subjectivité.

Quand la bouteille déborde l'objectivité conduit à dire "la bouteille est pleine", quel que soit le point de vue de l'observateur.

[M'enfin]

Tu veux peut-être dire plus égocentriques JD, ou encore moins empathiques, car pour ce qui est de l'objectivité, je crois que nous sommes tous égaux. Bien que nous puissions l'imaginer, il ne sera jamais possible de prendre le point de vue d'un autre: nous sommes donc tous confinés à notre propre point de vue, définition même de la subjectivité.

Je ne peux te répondre, tu ne m'as pas dit ce que c'est l'objectivité. Tu as oublié ou tu ne sais pas?

Pour moi JD, l'objectivité se définit seulement en opposition à la subjectivité, et puisque nous ne possédons que notre propre point de vue dans la vie, l'objectivité est un leurre. On a tous l'impression de toujours être objectif et, simultanément, on a l'impression que les autres ne le sont jamais: cherchez l'erreur comme on dit! Ce concept sert donc uniquement à forcer les autres à faire comme on voudrait qu'ils fassent.

[JO]

Il n'y a pas d'objectivité absolue, soit. Mais tout le monde peut faire un effort pour mettre de côté ce qu'il croit ou ressent, pour juger d'une idée ou d'un fait, avec sa raison, pas son affect .

[M'enfin]

Il n'y a pas d'objectivité absolue, soit. Mais tout le monde peut faire un effort pour mettre de côté ce qu'il croit ou ressent, pour juger d'une idée ou d'un fait, avec sa raison, pas son affect .

Avec ou sans effort JO, on ne peut pas physiquement se mettre à la place de l'autre mais seulement s'imaginer à sa place en utilisant ce qu'on a déjà dans sa propre tête. Quoiqu'on fasse, on est confiné à ses propres idées, qui sont tout sauf objectives, non?

[Jipé]

Je ne vois pas pourquoi certains de nos faits ne seraient pas apodictiques ?
Si je prends un couteau et que je me coupe un doigt, je peux dire objectivement que ce geste me fera saigner, non ?

[M'enfin]

Je ne vois pas pourquoi certains de nos faits ne seraient pas apodictiques ?
Si je prends un couteau et que je me coupe un doigt, je peux dire objectivement que ce geste me fera saigner, non ?

Nos sensations immédiates, si elles sont réelles, ne peuvent qu'être objectives, et nos rapports aux objets aussi s'ils sont constants, raison pour laquelle les observations scientifiques sont considérées objectives. Ce qui ne peut pas l'être, ce sont nos rapports humains, parce qu'on prête des intentions aux autres, mais pas aux objets.

[Jipé]

Les intentions que l'on prête aux autres peuvent très bien être objectives.
Si j'argumente avec raison et logique vérifiables, tu m'approuveras objectivement, ou alors tu seras de mauvaise foi...

[M'enfin]

Les intentions que l'on prête aux autres peuvent très bien être objectives.
Si j'argumente avec raison et logique vérifiables, tu m'approuveras objectivement, ou alors tu seras de mauvaise foi...

Je ne crois pas que ce soit le cas, sinon les gens seraient plus faciles à convaincre. Si j'attribue de la mauvaise foi à quelqu'un ici, je sais que je n'arriverai jamais à le convaincre. Par contre, si je veux imposer ma façon de penser à quelqu'un, je n'ai qu'à l'accuser de mauvaise foi, et utiliser ensuite la contrainte pour l'obliger à faire ce que je veux, ou bien l'ignorer, ou encore l'éliminer. Tout dépend donc de mes besoins: s'ils sont impérieux, je prendrai la force, mais s'ils sont lointains, j'utiliserai la conviction. Il y a un jeu subconscient qui se fait chez nous entre la survie immédiate et la survie à long terme, entre vouloir conserver ses automatismes et vouloir provoquer du changement, entre la continuité à court terme donc et la possibilité de continuité à long terme.

[Jipé]

 je ne voudrais pas te vexer, mais depuis que tu es inscrit ici, tu as réussi à convaincre qui sur ta thèse ?
Pourtant, tu as besoin impérieusement d'en parler, de convaincre, mais je n'ai vu aucun changement dans la façon de penser de tes interlocuteurs...

[M'enfin]

C'est toute la différence entre ce qui presse et qui ne presse pas JP. Ma thèse n'est pas une question de survie à long terme, mais elle pourrait constituer une possibilité pour le futur si elle s'avérait. Il faut du temps pour qu'une mutation soit choisie par sélection naturelle, et c'est la même chose pour nos idées: finalement, ce sont les différentes circonstances en cause qui décident. Avec le temps, dit un vieux dicton pas plus sage qu'un autre, le hasard fait bien les choses.   

[Jipé]

Pourtant, je suppose que tu aimerais bien la voir valider de ton vivant, non ?

[M'enfin]

Bien sûr JP, mais je n'y compte pas trop vu les 20 ans qu'il m'a fallu pour mettre au point une invention où je n'avais pas même besoin de convaincre personne, et où mes faculté mentales et physiques étaient encore à leur meilleur. Comme je le dis parfois, pour un humain, le futur est toujours plus prometteur que le présent, l'imaginaire plus captivant que la réalité. Je peux imaginer mille fois ce que ma thèse va apporter aux autre, mais je ne pourrai jamais le vivre plus d'une fois. Je suis très heureux avec cette possibilité que j'ai d'expliquer et de développer mes idées, et je ne vous en remercierai jamais assez,   pour les honneurs, on verra en temps et lieux si je suis toujours là.  

[M'enfin]

Je remet ma réponse antérieure où j'avais utilisé le mot long au lieu du mot court alors que je voulais parler de court terme.

C'est toute la différence entre ce qui presse et qui ne presse pas JP. Ma thèse n'est pas une question de survie à long court terme, mais elle pourrait constituer une possibilité pour le futur si elle s'avérait. Il faut du temps pour qu'une mutation soit choisie par sélection naturelle, et c'est la même chose pour nos idées: finalement, ce sont les différentes circonstances en cause qui décident. Avec le temps, dit un vieux dicton pas plus sage qu'un autre, le hasard fait bien les choses.   

[Jean Doute]

On a tous l'impression de toujours être objectif et, simultanément, on a l'impression que les autres ne le sont jamais: cherchez l'erreur comme on dit! Ce concept sert donc uniquement à forcer les autres à faire comme on voudrait qu'ils fassent.[/justify]

C'est tout à fait faux, la mauvaise foi, mais aussi la mauvaise conscience, ça existe.

[M'enfin]

Je n'ai jamais cette impression d'avoir mauvaise conscience ou mauvaise foi, tu l'as toi JD? Et si tu ne l'as pas, comment peux-tu l'attribuer aux autres?

[Jean Doute]

Je n'ai jamais cette impression d'avoir mauvaise conscience ou mauvaise foi, tu l'as toi JD? Et si tu ne l'as pas, comment peux-tu l'attribuer aux autres?

Toi, non, bien entendu, mais d'autres, oui. Personnellement il m'est arrivé d'avoir mauvaise conscience. La lâcheté, tu as entendu parler, c'est quelque chose propre à donner mauvaise conscience?

PS: Ta mauvaise foi n'a pas à être démontrée, elle crève l'écran.

[M'enfin]

PS: Ta mauvaise foi n'a pas à être démontrée, elle crève l'écran.

Je me doutais qu'il y avait un os aussi! Tu fais quoi dans la vie JD, juge ou devin?  Tu peux m'attribuer tous les défauts que tu veux, mais je ne suis jamais de mauvaise foi quand je m'adresse aux autres. Je le suis parfois quand je transgresse une règle, mais j'en ai conscience, ce qui fait que je n'ai pas besoin de mentir pour m'en défendre si je me fais prendre. J'ai été élevé à avoir horreur du mensonge, et j'ai bien appris je crois. Toi JD, tu aimes mentir? Car si c'est le cas, ça pourrait expliquer ton impression à mon égard!

[mirage]

"retour vers le futur"