Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le suce boules vous colle oignon
Comme le pompon à son papy.
Il a pas de papa la tournure,
Mais il aime bien la garbure,
Son compagnon est grognon,
Il aime pas la confiture,
Il préfère la soupe au potiron
Accompagnée d’une salade au thon.
Quand le suce boules se saoule,
Il le fait avec ma gnôle,
Elle est pas garantie,
Mais tant qu’y’en-a, ça va.
Quand je serai parti
Pour les Bahamas,
Je le retrouverai dans ma valise,
Il me dira coucou mon choux
C’est encore moi.
Ce suce boules là,
Il roule dans toutes les combines,
Un jour je prendrai ma carabine,
Et je lui ferai sauter le caisson.
Comme le pompon à son papy.
Il a pas de papa la tournure,
Mais il aime bien la garbure,
Son compagnon est grognon,
Il aime pas la confiture,
Il préfère la soupe au potiron
Accompagnée d’une salade au thon.
Quand le suce boules se saoule,
Il le fait avec ma gnôle,
Elle est pas garantie,
Mais tant qu’y’en-a, ça va.
Quand je serai parti
Pour les Bahamas,
Je le retrouverai dans ma valise,
Il me dira coucou mon choux
C’est encore moi.
Ce suce boules là,
Il roule dans toutes les combines,
Un jour je prendrai ma carabine,
Et je lui ferai sauter le caisson.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le suce boules est une pipelette,
A Carrefour, il fait ses emplettes.
Il achète du soja et des petits fours,
Mais la plupart du temps il fait le tour
Des duchesses et des Pompadour.
Elles lui réservent bien généreusement,
Une place à leur somptueuse table,
Où il trouve, ce fieffé gourmand,
Bonne pitance et femmes aimables.
Parfois elles lui offrent même un lit,
Et quand ses vêtements sont sales,
Il peut de surcroît les retrouver blanchis.
A Carrefour, il fait ses emplettes.
Il achète du soja et des petits fours,
Mais la plupart du temps il fait le tour
Des duchesses et des Pompadour.
Elles lui réservent bien généreusement,
Une place à leur somptueuse table,
Où il trouve, ce fieffé gourmand,
Bonne pitance et femmes aimables.
Parfois elles lui offrent même un lit,
Et quand ses vêtements sont sales,
Il peut de surcroît les retrouver blanchis.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Un jour, que nous étions dans le jardin,
Je dis à la Pompadour ; "Belle marquise,
Ne voyez-vous pas que le suce boules
Profite éhontément de vous ?"
La belle dans toute sa splendeur
Avec une voix douce me répondit ;
"Je sais que c’est un profiteur,
Mais j’ai pitié de lui.
Alors, je l’invite à ma table,
Heureuse de le voir se régaler."
"Vous êtes bien charitable" lui-dis je,
Ce fût une belle leçon.
Depuis, sans râler, je partage mon pain
Avec mon suce boules à moi.
Je dis à la Pompadour ; "Belle marquise,
Ne voyez-vous pas que le suce boules
Profite éhontément de vous ?"
La belle dans toute sa splendeur
Avec une voix douce me répondit ;
"Je sais que c’est un profiteur,
Mais j’ai pitié de lui.
Alors, je l’invite à ma table,
Heureuse de le voir se régaler."
"Vous êtes bien charitable" lui-dis je,
Ce fût une belle leçon.
Depuis, sans râler, je partage mon pain
Avec mon suce boules à moi.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Pourquoi la vie se donne-t-elle tant de mal
Pour nous guider vers le constat de sa démesure ?
Je n’aurais pas assez de mille vies pour comprendre,
Mais j’ai assez d’une seconde pour ressentir
Ma profonde ignorance et par là tout l’amour,
Tout le désir que je porte en moi
Pour cette architecture bigarrée.
J’ose à peine espérer, j’ose à peine prier,
Car ce serait faire un affront à cette déesse
Que de la vouloir à l’image de mon désir.
Pour nous guider vers le constat de sa démesure ?
Je n’aurais pas assez de mille vies pour comprendre,
Mais j’ai assez d’une seconde pour ressentir
Ma profonde ignorance et par là tout l’amour,
Tout le désir que je porte en moi
Pour cette architecture bigarrée.
J’ose à peine espérer, j’ose à peine prier,
Car ce serait faire un affront à cette déesse
Que de la vouloir à l’image de mon désir.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
On savait plus ce qu’on avait pu faire de cette satanée truite. Morte comme elle l’était, elle ne pouvait pas être ailleurs que là où on l’avait mise, c’est à dire, là où tout le monde met ses truites. Me demandez pas si on a regardé sous l’escalier, ce serait insultant, bien sûr qu’on l’a fait, c’est même le premier endroit où on a vérifié. Sous le sofa, rien, sur les poutres, rien, dans le cabanon du jardin, rien. On devenait complètement dingues Bob Dylan et moi, alors Bob a dit, « je vais jouer mon morceau préféré à la guitare ; The house of the rising sun, et si tu veux bien, (c’est à moi qu’il disait ça), tu chanteras ; ça la fera peut-être revenir ». Mais les truites et en particulier celle là, c’est du costaud en barre et comme vous vous en doutez, elle n’est pas revenue. Alors, moi et Bob, on a continué à chercher, on allait pas se laisser intimider comme ça. On commençait à avoir rudement la dalle à cette heure de l’après-midi. Bob a dit ; « et si on mangeait quand-même un petit quelque chose ». Je lui ai répondu que pas question et que je le voyais venir avec ses gros sabots d’automne, la truite je vais pas la laisser s’échapper comme ça. Alors Bob a rétorqué : « comment elle peut s’échapper puisqu’elle est morte ?». « Que tu dis !» je lui ai répondu, « avec ces bêtes là, on ne sait jamais et avec leur musique émouvante, ta chanson à côté, c’est de la gnognote, et qu’elles soient mortes ou non, elles sont capables de t’envouter, comme ça, en agitant leurs branchies » et je lui mimais avec mes mains et ma bouche comment les truites faisaient. J’arrête là l’histoire sur nos recherches, parce que finalement on ne l’a pas retrouvée. Mais moi et Bob Dylan, ça nous a rapproché cette aventure là et depuis, on est comme les doigts de la main, mais n’allez pas nous parler de truites ; elles peuvent bien rester là où elles sont, je vous jure que c’est plus nous qui irions les déranger.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Bob Dylan est un pur sang, je me suis demandé souvent,
Si lui et moi n’avions pas mêmes parents.
J’ai en lui une grande foi, et que le diable m’emporte
Si cet hommage ne touche pas ce roi.
Quand il me trouvera demain, assis à son chevet,
Alors qu’il se réveillera d’un dernier songe de course,
Je lui tiendrai la main, et tendrement je lui dirai ;
« Toi et moi nous ne faisons qu’un, même si je ne suis qu’un poney. »
Il sera sans doute content et cherchera à me grandir,
Parce que c’est ce qu’il fait souvent, trouvant sur lui de quoi rire.
Si lui et moi n’avions pas mêmes parents.
J’ai en lui une grande foi, et que le diable m’emporte
Si cet hommage ne touche pas ce roi.
Quand il me trouvera demain, assis à son chevet,
Alors qu’il se réveillera d’un dernier songe de course,
Je lui tiendrai la main, et tendrement je lui dirai ;
« Toi et moi nous ne faisons qu’un, même si je ne suis qu’un poney. »
Il sera sans doute content et cherchera à me grandir,
Parce que c’est ce qu’il fait souvent, trouvant sur lui de quoi rire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le Bouddha des milles eaux,
Je ne sais pas trop s’il fourmille
Ou bien s’il grésille, ou si c’est un faucon.
Ses paraboles ressemblent à une grotte,
Et cette grotte se trouve sous le menton du Dragon.
C’est une chose bien connue, n’allez pas croire que j’invente.
Ce soir, il regardera le couché du soleil,
Il y trouvera quelque chose de beau,
Il se souviendra alors de ses quarante filles
Qui ont peuplé les mers, les lacs et les ruisseaux,
Et aussi que le soleil se lève tous les jours,
Pendant que la lune contemple la nuit.
Il fera un grand gâteau et il le partagera avec ses amis,
Pour ce brave Bouddha, tout sera accompli.
Je ne sais pas trop s’il fourmille
Ou bien s’il grésille, ou si c’est un faucon.
Ses paraboles ressemblent à une grotte,
Et cette grotte se trouve sous le menton du Dragon.
C’est une chose bien connue, n’allez pas croire que j’invente.
Ce soir, il regardera le couché du soleil,
Il y trouvera quelque chose de beau,
Il se souviendra alors de ses quarante filles
Qui ont peuplé les mers, les lacs et les ruisseaux,
Et aussi que le soleil se lève tous les jours,
Pendant que la lune contemple la nuit.
Il fera un grand gâteau et il le partagera avec ses amis,
Pour ce brave Bouddha, tout sera accompli.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je suis né à nouveau le jour de mes trente ans,
Jour où mille feux ont brûlé mes interstices,
Que j’ai trouvé heureux, la céleste justice,
Ne nécessitant pas le concours de mon chant.
Je suis entré dans la vie pour seule musique,
Mes notes s’intégraient à une partition,
Dont j’allais oublié qu’elle était érection,
Et que le sens n’était rien que douces mimiques.
Mais je tentais pourtant de me dissimuler,
Comme pour entrer par une porte invisible,
Derrière laquelle frémiraient, perfectibles,
Des voix s’évertuant à contacter la mienne,
Comme ferait un miroir devant une chienne,
Jouant avec ses petits pour les stimuler.
Jour où mille feux ont brûlé mes interstices,
Que j’ai trouvé heureux, la céleste justice,
Ne nécessitant pas le concours de mon chant.
Je suis entré dans la vie pour seule musique,
Mes notes s’intégraient à une partition,
Dont j’allais oublié qu’elle était érection,
Et que le sens n’était rien que douces mimiques.
Mais je tentais pourtant de me dissimuler,
Comme pour entrer par une porte invisible,
Derrière laquelle frémiraient, perfectibles,
Des voix s’évertuant à contacter la mienne,
Comme ferait un miroir devant une chienne,
Jouant avec ses petits pour les stimuler.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ce n’est pas un corbeau qui vole dans le ciel,
C’est un oiseau blanc de douze mètres de long ;
Annonçant volupté de bleus immatériels,
Il rappel de l’amour le véritable son.
L’oiseau ne se montre pas à qui veut le voir,
La volonté est impuissante en ce domaine,
Non, l’argent ne vous donnera pas plus d’espoir,
La grâce seulement sera chose certaine.
Antique mouvement qui fait danser le monde,
Les planètes, les soleils ; tous font une ronde,
Personne n’a jeté en son centre une sonde.
Le secret restera pour toujours bien gardé,
Ô oui, comme il est délicieusement fardé,
Et tant mieux si navire ne peut embarder.
C’est un oiseau blanc de douze mètres de long ;
Annonçant volupté de bleus immatériels,
Il rappel de l’amour le véritable son.
L’oiseau ne se montre pas à qui veut le voir,
La volonté est impuissante en ce domaine,
Non, l’argent ne vous donnera pas plus d’espoir,
La grâce seulement sera chose certaine.
Antique mouvement qui fait danser le monde,
Les planètes, les soleils ; tous font une ronde,
Personne n’a jeté en son centre une sonde.
Le secret restera pour toujours bien gardé,
Ô oui, comme il est délicieusement fardé,
Et tant mieux si navire ne peut embarder.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ce trèfle à quatre feuilles nous a porté chance,
Découvert par hasard, vous n’allez pas me croire,
Alors que mes pas ne visaient autre qu’errance,
Planté dans la poussière, là j’ai pu le voir.
Dans un angle obscur d’une porte cochère,
Une porte dirais-je tout à fait banale,
Il se dressait, et avec une allure fière,
Dans son bel habit vert qui n’avait rien de pâle.
Avec un brin d’herbe, ils se tenaient compagnie,
Celui là aussi était un miraculé ;
Nature ne cessera de nous étonner.
Je pris la décision de ne pas le cueillir,
Là où il était, il méritait de vieillir.
Ainsi, pour toujours nous resterions bons amis.
Découvert par hasard, vous n’allez pas me croire,
Alors que mes pas ne visaient autre qu’errance,
Planté dans la poussière, là j’ai pu le voir.
Dans un angle obscur d’une porte cochère,
Une porte dirais-je tout à fait banale,
Il se dressait, et avec une allure fière,
Dans son bel habit vert qui n’avait rien de pâle.
Avec un brin d’herbe, ils se tenaient compagnie,
Celui là aussi était un miraculé ;
Nature ne cessera de nous étonner.
Je pris la décision de ne pas le cueillir,
Là où il était, il méritait de vieillir.
Ainsi, pour toujours nous resterions bons amis.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Hespéria- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Comme celui-ci est joli,
Ce ne sera donc pas folie,
Que de partir à sa recherche,
Aussi vaste soit la prairie.
Ce ne sera donc pas folie,
Que de partir à sa recherche,
Aussi vaste soit la prairie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’amour peut emprunter en tout bien des visages ;
Amour vache, amour fou, déserté, retrouvé,
Il s’en va, il revient, s’écrit sur une page,
Une page mouillée parfois par une larme,
Qui rappelle d’un être la réalité,
Elle nous sommera de déposer les armes.
Ne considérons pas cela comme faiblesse,
Noble est également notre fragilité,
Cachant aussi en elle forme de hardiesse.
Cherchons à être sincères, sachons voir en tout,
En chaque objet qui décide de se montrer,
Un appel constant qui n’a vraiment rien de fou,
Voyez ; faites le tour de toute votre ville,
Dans les montagnes les forêts, allez marcher,
Tout dit, « regarde moi » et tente d'être habile.
Et même nos poubelles cherchent à être belles,
Les fleurs, les arbres tout veut revêtir beauté,
C’est pour plaisir de l’oeil que toute chose est telle.
Amour vache, amour fou, déserté, retrouvé,
Il s’en va, il revient, s’écrit sur une page,
Une page mouillée parfois par une larme,
Qui rappelle d’un être la réalité,
Elle nous sommera de déposer les armes.
Ne considérons pas cela comme faiblesse,
Noble est également notre fragilité,
Cachant aussi en elle forme de hardiesse.
Cherchons à être sincères, sachons voir en tout,
En chaque objet qui décide de se montrer,
Un appel constant qui n’a vraiment rien de fou,
Voyez ; faites le tour de toute votre ville,
Dans les montagnes les forêts, allez marcher,
Tout dit, « regarde moi » et tente d'être habile.
Et même nos poubelles cherchent à être belles,
Les fleurs, les arbres tout veut revêtir beauté,
C’est pour plaisir de l’oeil que toute chose est telle.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le vieil amant…
-J’aimerais vous voir sur le dos de ces vautours,
Que ces oiseaux là vous fassent faire le tour,
De toutes ces étoiles dans le ciel qui brillent,
Et que vos yeux puissent danser comme des billes.
-J’entends votre désir, je le juge charmant,
Et ne trouve quand j’y songe rien d’alarmant,
Même si vos rêves sont souvent un peu fou,
C’est bien pour cela que je vous aime mon chou.
-Certes, cela que je demande est irréel,
Pourtant décrocher la lune est un minimum,
Pour faire folies, sachez que je suis votre homme.
-Je le sais parfaitement bien mon tendre ami,
Mais de vous je me contenterai aujourd’hui,
D’un baiser sur le front pour me donner des ailes.
-J’aimerais vous voir sur le dos de ces vautours,
Que ces oiseaux là vous fassent faire le tour,
De toutes ces étoiles dans le ciel qui brillent,
Et que vos yeux puissent danser comme des billes.
-J’entends votre désir, je le juge charmant,
Et ne trouve quand j’y songe rien d’alarmant,
Même si vos rêves sont souvent un peu fou,
C’est bien pour cela que je vous aime mon chou.
-Certes, cela que je demande est irréel,
Pourtant décrocher la lune est un minimum,
Pour faire folies, sachez que je suis votre homme.
-Je le sais parfaitement bien mon tendre ami,
Mais de vous je me contenterai aujourd’hui,
D’un baiser sur le front pour me donner des ailes.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Je fais des paquets jaunes et noirs
de formes imaginaires et de pensées,
qui avec toi brûlent lorsqu’elles
atteignent le soleil ; le soleil bleu a tout ravi.
Sois-en content, c’est une étoile pollen
qui au profond de l'antre, liquide et ondule.
Dans ton alvéole, vaste comme le cosmos,
écume d’une mer dont la profondeur est mensongère,
les sirènes se détachent,
et tout devient sourd.
de formes imaginaires et de pensées,
qui avec toi brûlent lorsqu’elles
atteignent le soleil ; le soleil bleu a tout ravi.
Sois-en content, c’est une étoile pollen
qui au profond de l'antre, liquide et ondule.
Dans ton alvéole, vaste comme le cosmos,
écume d’une mer dont la profondeur est mensongère,
les sirènes se détachent,
et tout devient sourd.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Eux dit Tu, Nous dit Je,
Vous dit Eux, Tu dit Nous…
Vous dit Eux, Tu dit Nous…
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
jetuil...
Celui qui est n’est jaune que celui qui est…
Celui qui n’est pas est proche de cette chose,
Qui n’en n’est pas une ; je veux dire qui n’est pas une chose
Mais qui n’est pas non plus autre chose qu’une chose.
Je ne connais pas le procédé alchimique,
Mais je prétends y participer.
Il qui est un je, m’apprendrait je dit tu.
Miroir céleste, je te béni devant Dieu.
Merci a toi Ô mon ami des eux tu ils.
Vous, îles flottantes au café Clément
Le numéro vingt, tchin, trinquons à cette épiphanie.
Celui qui est n’est jaune que celui qui est…
Celui qui n’est pas est proche de cette chose,
Qui n’en n’est pas une ; je veux dire qui n’est pas une chose
Mais qui n’est pas non plus autre chose qu’une chose.
Je ne connais pas le procédé alchimique,
Mais je prétends y participer.
Il qui est un je, m’apprendrait je dit tu.
Miroir céleste, je te béni devant Dieu.
Merci a toi Ô mon ami des eux tu ils.
Vous, îles flottantes au café Clément
Le numéro vingt, tchin, trinquons à cette épiphanie.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
On est loin de toute habitation.
Ici tout est blanc,
Et le vent,
Ce vent glacial,
Lave notre esprit de lui-même.
Ici tout est blanc,
Et le vent,
Ce vent glacial,
Lave notre esprit de lui-même.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ils utilisaient ces états,
Ces voyages émotionnels,
Qui réveillaient des bahuts,
Bahuts cachetés d’eux-mêmes,
Parlons ici de forme,
Ou de figures géométriques,
Pour dire l’onde
Et l’articulation.
Ces voyages émotionnels,
Qui réveillaient des bahuts,
Bahuts cachetés d’eux-mêmes,
Parlons ici de forme,
Ou de figures géométriques,
Pour dire l’onde
Et l’articulation.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Acrobate tu m’épates avec tes couleurs d’arlequin,
tu fais tes acrobaties sur une toile d’araignée,
dont les files dit-on sont de forte robustesse.
"Vieux corbeau, je t’ai reconnu".
Je me le demande ; les colombes sauront-elles se métamorphoser en chauves souris ?
Et pourquoi ces dernières ne deviendraient-t-elles pas colombes à leur tour ?
et selon l’aqueuse circonstance, elles s'échangeraient les rôles ;
une fois colombe, une fois chauve souris, une fois colombe et cætera.
Et peut-être qu’il n’est pas utile de s’en tenir là,
car n’est-ce pas, nous aimons bien la couleur ; d'où notre arlequin qui supervise les opérations,
et donc nous pourrions avoir ;
Une vache qui deviendrait écureuil,
un bélier se métamorphosant en chat,
un chat en éléphant, et ainsi de suite...
tu fais tes acrobaties sur une toile d’araignée,
dont les files dit-on sont de forte robustesse.
"Vieux corbeau, je t’ai reconnu".
Je me le demande ; les colombes sauront-elles se métamorphoser en chauves souris ?
Et pourquoi ces dernières ne deviendraient-t-elles pas colombes à leur tour ?
et selon l’aqueuse circonstance, elles s'échangeraient les rôles ;
une fois colombe, une fois chauve souris, une fois colombe et cætera.
Et peut-être qu’il n’est pas utile de s’en tenir là,
car n’est-ce pas, nous aimons bien la couleur ; d'où notre arlequin qui supervise les opérations,
et donc nous pourrions avoir ;
Une vache qui deviendrait écureuil,
un bélier se métamorphosant en chat,
un chat en éléphant, et ainsi de suite...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
« La corbeille dont j’ai hérité, dit M, me vient de ma mère, qui
l’avait elle-même reçue de son père ; je vous passe les détails
concernant cet objet, mais apprenez que nous le gardons en
famille, et ce depuis fort longtemps et qu’il s’agit même d'un
lègue transmis depuis nos lointains ancêtres, dont par bonheur,
nous avons conservé quelque photographies ; voyez celle-ci,
elle est effectivement abimée…et cette corbeille vous l’aurez
deviné, représente beaucoup à mes yeux ou plutôt devrais-je
dire à nos yeux, puisque n’est-ce pas mon frère, il se trouve
qu’elle a aussi de la valeur pour toi…
Vous dites : -Tu es folle Ginette, on ne peut rien mettre
dans cette corbeille - ?
Vous avez été sensible dirait-on au charme de notre oncle Simon ;
cette anecdote que vous mentionnez ne date d’ailleurs pas d’hier ;
mon frère, rappelle-toi ce jour où Simounet comme nous
l’appelions avait bassiné tante Ginette avec cette histoire de ne
rien pouvoir mettre dans la corbeille ; les travaux dans la cours
venaient tout juste d'être terminés, oui, le grand Jérôme avait un
bras dans le plâtre ; c’est de cet épisode dont parle notre invité ;
nous avons tous bien ri ce jour là, tu te souviens ? En fait, Simounet
nous charriait depuis le début et nous étions tous tombés dans le
panneau y compris tante Ginette. Brave Ginette, elle faisait les
frais des farces de son mari, mais comme il finissait toujours par la
faire rire, vous pensez bien qu’elle lui pardonnait tout.
C’est juste, à présent je m’en souviens parfaitement bien, vous étiez là ;
vous étiez venu nous prévenir si ma mémoire est bonne, d’une fuite
d’eau dans notre cuisine qui commençait à percer votre plafond. Mais
suis-je bête, vous avez donc fait la connaissance également de nos
cousins et de nos cousines qui se trouvaient chez nous à ce moment
là.
Je dois vous remercier d’avoir ravivé cet excellent souvenir ; mon
frère, n’est-ce pas que c’est sympathique ? Toi aussi tu avais
oublié. Oui sers-nous encore un peu de thé, ou laissez-nous
si vous le voulez, vous proposer une dégustation de cet alcool de
prunes confectionné par notre soeur Odette… oui, elle était aussi
présente, vous avez ce jour là rencontré la famille presque au
complet. »
l’avait elle-même reçue de son père ; je vous passe les détails
concernant cet objet, mais apprenez que nous le gardons en
famille, et ce depuis fort longtemps et qu’il s’agit même d'un
lègue transmis depuis nos lointains ancêtres, dont par bonheur,
nous avons conservé quelque photographies ; voyez celle-ci,
elle est effectivement abimée…et cette corbeille vous l’aurez
deviné, représente beaucoup à mes yeux ou plutôt devrais-je
dire à nos yeux, puisque n’est-ce pas mon frère, il se trouve
qu’elle a aussi de la valeur pour toi…
Vous dites : -Tu es folle Ginette, on ne peut rien mettre
dans cette corbeille - ?
Vous avez été sensible dirait-on au charme de notre oncle Simon ;
cette anecdote que vous mentionnez ne date d’ailleurs pas d’hier ;
mon frère, rappelle-toi ce jour où Simounet comme nous
l’appelions avait bassiné tante Ginette avec cette histoire de ne
rien pouvoir mettre dans la corbeille ; les travaux dans la cours
venaient tout juste d'être terminés, oui, le grand Jérôme avait un
bras dans le plâtre ; c’est de cet épisode dont parle notre invité ;
nous avons tous bien ri ce jour là, tu te souviens ? En fait, Simounet
nous charriait depuis le début et nous étions tous tombés dans le
panneau y compris tante Ginette. Brave Ginette, elle faisait les
frais des farces de son mari, mais comme il finissait toujours par la
faire rire, vous pensez bien qu’elle lui pardonnait tout.
C’est juste, à présent je m’en souviens parfaitement bien, vous étiez là ;
vous étiez venu nous prévenir si ma mémoire est bonne, d’une fuite
d’eau dans notre cuisine qui commençait à percer votre plafond. Mais
suis-je bête, vous avez donc fait la connaissance également de nos
cousins et de nos cousines qui se trouvaient chez nous à ce moment
là.
Je dois vous remercier d’avoir ravivé cet excellent souvenir ; mon
frère, n’est-ce pas que c’est sympathique ? Toi aussi tu avais
oublié. Oui sers-nous encore un peu de thé, ou laissez-nous
si vous le voulez, vous proposer une dégustation de cet alcool de
prunes confectionné par notre soeur Odette… oui, elle était aussi
présente, vous avez ce jour là rencontré la famille presque au
complet. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Ses cheveux étaient blancs,
Une balle avec des cheveux,
Voilà maintenant !
Blancs et clairsemés ai-je dit ?
Cette balle avait une canne,
Qui faisait aussi sarbacane,
Dame balle en avait conçu
elle même le model,
Et c’est son mari,
Son cher Tom bon ballon,
Qui le lui avait fabriqué.
...Merci mer de me laisser être ton écume…
Merci aussi à Jacques et à Bob Dylan,
Comme un retour sur photo,
Car grâce à cette canne,
Dame pouvait aller dans le jardin,
Et planter graines de toutes sortes,
Sans avoir à se baisser.
Une balle avec des cheveux,
Voilà maintenant !
Blancs et clairsemés ai-je dit ?
Cette balle avait une canne,
Qui faisait aussi sarbacane,
Dame balle en avait conçu
elle même le model,
Et c’est son mari,
Son cher Tom bon ballon,
Qui le lui avait fabriqué.
...Merci mer de me laisser être ton écume…
Merci aussi à Jacques et à Bob Dylan,
Comme un retour sur photo,
Car grâce à cette canne,
Dame pouvait aller dans le jardin,
Et planter graines de toutes sortes,
Sans avoir à se baisser.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
J’ai sur mon écran d’ordinateur la photo d’une rivière cambodgienne,
c’est mon bon ami qui l’a prise ; il est véritablement très bon photographe.
Cette rivière est bordée d’arbres, de lianes et de plantes de toutes sortes ;
c’est une débordante orgie naturelle dans laquelle je plonge souvent les
yeux, à la découverte de ces formes étranges faites d’ombres et de lumière.
Dans cette photo, je trouve sans cesse quelque chose de nouveau ;
des visages amusants, monstrueux, gracieux ou sympathiques,
Mais aussi de drôles d’animaux difformes. A mon retour de ces rêveries,
je me sens comme neuf, comme lavé, et tout ce qui avant ce repos de mes
facultés, dans mes activités, aurait pu me sembler important, finit par n’être
plus qu’un vieux souvenir.
Je reste toujours étonné d’ailleurs lorsque je sors de ces méditations
et que je retourne à mes affaires, de me rendre compte de la façon dont je
suis capable de m’ impliquer dans ces dernières, et comme le sachant
pourtant, je continue de jouer ce jeu de l’identification aux choses, qui par
là nous les font voir comme profondément importantes.
Vous dites que ce jeu est vain ? je ne crois pas, ou plutôt, je ne veux pas
le croire, car croire aussi fait partie du jeu, si vous voulez mon avis.
Et ce serait sans doute scier la branche sur laquelle nous sommes assis
que de le penser en ces termes, ne croyez-vous pas ?
Un bon joueur ne ferait jamais cela, un bon joueur ne se mettra jamais
à dos le créateur du jeu en discréditant son oeuvre. Il continuera plutôt
je pense, à mettre toute sa force et tout son espoir dans ses pions, et s’il
en est capable, d’en sacrifier même quelques uns au profit d’une victoire
dont il ne lui importerait guère qu’elle ne puisse être reconnue que par
lui-même.
D’ailleurs, puisqu’il aura joué toujours de bon coeur, ce vaillant organe
qui bat dans sa poitrine n’exigera jamais de lui que soient effacés ces
tambours du passé. Non ; systole après diastole il suivra une route
qu’il n’a pas lui-même tracé et c’est pour cela qu’il ne peut pas avoir de
regrets. Sachant d’ailleurs que la route continue, il peut se permettre
l'espoir qu’elle lui donnera les clefs de ces portes qui, plus en arrière,
sont restées fermées.
c’est mon bon ami qui l’a prise ; il est véritablement très bon photographe.
Cette rivière est bordée d’arbres, de lianes et de plantes de toutes sortes ;
c’est une débordante orgie naturelle dans laquelle je plonge souvent les
yeux, à la découverte de ces formes étranges faites d’ombres et de lumière.
Dans cette photo, je trouve sans cesse quelque chose de nouveau ;
des visages amusants, monstrueux, gracieux ou sympathiques,
Mais aussi de drôles d’animaux difformes. A mon retour de ces rêveries,
je me sens comme neuf, comme lavé, et tout ce qui avant ce repos de mes
facultés, dans mes activités, aurait pu me sembler important, finit par n’être
plus qu’un vieux souvenir.
Je reste toujours étonné d’ailleurs lorsque je sors de ces méditations
et que je retourne à mes affaires, de me rendre compte de la façon dont je
suis capable de m’ impliquer dans ces dernières, et comme le sachant
pourtant, je continue de jouer ce jeu de l’identification aux choses, qui par
là nous les font voir comme profondément importantes.
Vous dites que ce jeu est vain ? je ne crois pas, ou plutôt, je ne veux pas
le croire, car croire aussi fait partie du jeu, si vous voulez mon avis.
Et ce serait sans doute scier la branche sur laquelle nous sommes assis
que de le penser en ces termes, ne croyez-vous pas ?
Un bon joueur ne ferait jamais cela, un bon joueur ne se mettra jamais
à dos le créateur du jeu en discréditant son oeuvre. Il continuera plutôt
je pense, à mettre toute sa force et tout son espoir dans ses pions, et s’il
en est capable, d’en sacrifier même quelques uns au profit d’une victoire
dont il ne lui importerait guère qu’elle ne puisse être reconnue que par
lui-même.
D’ailleurs, puisqu’il aura joué toujours de bon coeur, ce vaillant organe
qui bat dans sa poitrine n’exigera jamais de lui que soient effacés ces
tambours du passé. Non ; systole après diastole il suivra une route
qu’il n’a pas lui-même tracé et c’est pour cela qu’il ne peut pas avoir de
regrets. Sachant d’ailleurs que la route continue, il peut se permettre
l'espoir qu’elle lui donnera les clefs de ces portes qui, plus en arrière,
sont restées fermées.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Dialogue avec le cadavre...
Je me rappel, c’était toi,
Non c’était moi ou je ne sais plus,
Tu suivais mes traces
Dans le royaume des morts,
Et tu comprenais comment
J’avais pu prendre plaisir à y séjourner.
Moi seul peut te connaître ;
En touchant cette flamme,
Le froid du feu, ou le feu du froid
Nous unit certainement.
N’est-ce pas là volonté de Dieu ?
Je veux persister à croire que si.
Car je regarde au delà,
Je regarde là où je ne puis plus voir,
Et cet endroit me dit
Qu’il n’y-a pas d’erreur,
Que le public s’est affolé
Par la volonté de l’acrobate.
Ce sera cet instant,
Qui restera dans les mémoires,
Et c’est à partir de lui,
Que je te conte mon histoire,
Non elle n’est pas finie,
Elle continue à chercher ses mots.
Pour dire cette complexité,
Il me faudra sans doute une vie,
Et il est peu probable encore,
Qu'elle me suffise.
Mais je sais que l’amour
Est capable de tout.
Je sais donc que tu viendras me chercher,
Mais je t’en prie, reste chaud.
Si je suis allé au froid,
C’était pour te retrouver,
Car j’ai vu tes forces dans ces intempéries,
Et un désir mortel me les a fait envier.
Aussi me vois-tu reconnaître,
Ce qui en toi fut volonté
Et qui ne saurait être exclu
De ce qui doit être ici bas,
Pour que s’accomplisse les plans,
De notre facétieux destin.
Je me rappel, c’était toi,
Non c’était moi ou je ne sais plus,
Tu suivais mes traces
Dans le royaume des morts,
Et tu comprenais comment
J’avais pu prendre plaisir à y séjourner.
Moi seul peut te connaître ;
En touchant cette flamme,
Le froid du feu, ou le feu du froid
Nous unit certainement.
N’est-ce pas là volonté de Dieu ?
Je veux persister à croire que si.
Car je regarde au delà,
Je regarde là où je ne puis plus voir,
Et cet endroit me dit
Qu’il n’y-a pas d’erreur,
Que le public s’est affolé
Par la volonté de l’acrobate.
Ce sera cet instant,
Qui restera dans les mémoires,
Et c’est à partir de lui,
Que je te conte mon histoire,
Non elle n’est pas finie,
Elle continue à chercher ses mots.
Pour dire cette complexité,
Il me faudra sans doute une vie,
Et il est peu probable encore,
Qu'elle me suffise.
Mais je sais que l’amour
Est capable de tout.
Je sais donc que tu viendras me chercher,
Mais je t’en prie, reste chaud.
Si je suis allé au froid,
C’était pour te retrouver,
Car j’ai vu tes forces dans ces intempéries,
Et un désir mortel me les a fait envier.
Aussi me vois-tu reconnaître,
Ce qui en toi fut volonté
Et qui ne saurait être exclu
De ce qui doit être ici bas,
Pour que s’accomplisse les plans,
De notre facétieux destin.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Cent ans et les poésies opportunes
Avec les vautours…
Je ne demanderai pas pardon,
Car je veux trouver le sens
De ce que j’ai fait,
Et si je n’en trouve pas,
J’en fabriquerai un
Qui sera mon vouloir
De ce qui est, fût et sera.
Ainsi parlait Dieu
Par la bouche d’un homme,
Qui ne pouvait croire
Que par un coeur sans méchanceté,
Ciel puisse être trahi.
Et voici ce sens, ami des hauteurs,
Vautour convoitant des charognes,
Il s’agit de violence,
Celle du feu ; non, pas celui de ta cheminée,
Je parle de ces tremblements de Terre,
Qu’avec ce seul bouton,
Tu es capable de produire.
Pense au conséquences
Et n’oublie pas que tu fais partie du jeu toi aussi,
Bien sûr tu te crois légitime,
Mais qu’est-ce donc,
Cela qui à chacun donne ses raisons ?
As-tu seulement entendu les miennes ?
Certes elles sont obscures,
Je t’assure que pour moi aussi elles le sont.
La foi nous ferait-elle faire des choses,
Que l’on ne comprendrait pas soi-même ?
Je le crois.
Et lorsque je me vois écrire,
Et dire mes sentiments,
En cet instant je vois l’acrobate,
Et transportée dans son oeil,
Son âme de lune,
Qui se doit pour toi de brûler.
Je t’assure ; du froid du feu,
C’est au chaud que je tente
De ramener cette âme.
Mais si le froid doit persister,
Alors j’ôterai mes habits,
Et allongées dans mon cercueil,
Tu trouveras mes poésies.
Voilà ce que m’apprit mon maître,
Dont je crois je fus maître aussi ;
C’est que la mort est également vie.
Je ne sais quant à moi
S’il me doit une lanterne,
Mais cela n’est guère important,
Puisque je fus tout au moins son miroir.
Que tu es le mien et que je suis le tien.
Je ne demanderai pas pardon,
Car je veux trouver le sens
De ce que j’ai fait,
Et si je n’en trouve pas,
J’en fabriquerai un
Qui sera mon vouloir
De ce qui est, fût et sera.
Ainsi parlait Dieu
Par la bouche d’un homme,
Qui ne pouvait croire
Que par un coeur sans méchanceté,
Ciel puisse être trahi.
Et voici ce sens, ami des hauteurs,
Vautour convoitant des charognes,
Il s’agit de violence,
Celle du feu ; non, pas celui de ta cheminée,
Je parle de ces tremblements de Terre,
Qu’avec ce seul bouton,
Tu es capable de produire.
Pense au conséquences
Et n’oublie pas que tu fais partie du jeu toi aussi,
Bien sûr tu te crois légitime,
Mais qu’est-ce donc,
Cela qui à chacun donne ses raisons ?
As-tu seulement entendu les miennes ?
Certes elles sont obscures,
Je t’assure que pour moi aussi elles le sont.
La foi nous ferait-elle faire des choses,
Que l’on ne comprendrait pas soi-même ?
Je le crois.
Et lorsque je me vois écrire,
Et dire mes sentiments,
En cet instant je vois l’acrobate,
Et transportée dans son oeil,
Son âme de lune,
Qui se doit pour toi de brûler.
Je t’assure ; du froid du feu,
C’est au chaud que je tente
De ramener cette âme.
Mais si le froid doit persister,
Alors j’ôterai mes habits,
Et allongées dans mon cercueil,
Tu trouveras mes poésies.
Voilà ce que m’apprit mon maître,
Dont je crois je fus maître aussi ;
C’est que la mort est également vie.
Je ne sais quant à moi
S’il me doit une lanterne,
Mais cela n’est guère important,
Puisque je fus tout au moins son miroir.
Que tu es le mien et que je suis le tien.
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