Cent ans et les poésies opportunes
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Poème du milieu de nulle part...
J’aime bavarder au coin du feu,
Regarder les étoiles et aussi la lune.
Tu trouveras d’abord cela un peu banal,
Comparé à tes rêves de fortune.
J’ai moi aussi raillé mes parents
Et connu ce charmant dédain,
Quand libres de leurs ambitions
Dans leurs habits communs,
Ils cédaient, comblés et sans contrôle,
A placidement se laisser dire ce peu.
J’aime bavarder au coin du feu,
Regarder les étoiles et aussi la lune.
Tu trouveras d’abord cela un peu banal,
Comparé à tes rêves de fortune.
J’ai moi aussi raillé mes parents
Et connu ce charmant dédain,
Quand libres de leurs ambitions
Dans leurs habits communs,
Ils cédaient, comblés et sans contrôle,
A placidement se laisser dire ce peu.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Mira Bilitas Naturae...
Difficile de juger de la qualité réelle de chaque chose,
Disait le philosophe et ancêtre anamorphose ;
Un rayon de soleil frappe une sombre et rugueuse pierre.
La pluie se fait attendre ; elle ne date pas d’hier.
Difficile de juger de la qualité réelle de chaque chose,
Disait le philosophe et ancêtre anamorphose ;
Un rayon de soleil frappe une sombre et rugueuse pierre.
La pluie se fait attendre ; elle ne date pas d’hier.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Pourquoi je les aime...
Ces insectes d’or sont innombrables ;
D’or, car elles empruntent au métal sa couleur
Qui au matin coule sur nos tables.
Patiemment, elles choisissent leur fleur.
Ces insectes d’or sont innombrables ;
D’or, car elles empruntent au métal sa couleur
Qui au matin coule sur nos tables.
Patiemment, elles choisissent leur fleur.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J’ai marché en poursuivant l’odeur des pins,
En cette saison d’été, c’est un délice de sentir
Le parfum de la sève qu'ils transpirent.
Si tu avais été là, la forêt aurait été différente ;
Car nous aurions ri comme nous le faisons toujours,
Avec nos souvenirs en ses plus petits recoins.
En cette saison d’été, c’est un délice de sentir
Le parfum de la sève qu'ils transpirent.
Si tu avais été là, la forêt aurait été différente ;
Car nous aurions ri comme nous le faisons toujours,
Avec nos souvenirs en ses plus petits recoins.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Au petit chez soi...
Ces beaux poissons, étranges et colorés,
S'accompagnent tout autour d'eux
D'un joli halo de lumière.
Et lorsqu'ils se retrouvent,
C’est comme un village qui naît,
Comme un carrefour ponctuant la nuit.
Ces beaux poissons, étranges et colorés,
S'accompagnent tout autour d'eux
D'un joli halo de lumière.
Et lorsqu'ils se retrouvent,
C’est comme un village qui naît,
Comme un carrefour ponctuant la nuit.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
J’aime les histoires qui commencent et qui finissent,
Puis qui recommencent ; des histoires saisonnières
Ressemblant en somme à une flopée de miroirs
Formée par des myriades d’acrobates amoureux.
Comme ils sont relaxants, ces gens élastiques
Avec leurs blanches quenottes.
Lorsqu’ils mordent dans un cadavre de cendre,
C’est tout le ciel qui s’envole avec ses ailes de crapaud.
Tout ce qui à lieu sur cette terre
Quand la nuit est tombée, que les bébés dorment
En bavant sur leur oreiller bien gonflé,
Ne se démêlera pas, mais formera le coeur à ses obscures raisons.
Ainsi le chantait doucement cette vieille,
Qui de tous nos transports était la valeureuse amie,
Et qui de ses jolies berceuses enchantait nos oreilles
Dressées comme celles d’un chat à l’affût d’une souris.
Puis qui recommencent ; des histoires saisonnières
Ressemblant en somme à une flopée de miroirs
Formée par des myriades d’acrobates amoureux.
Comme ils sont relaxants, ces gens élastiques
Avec leurs blanches quenottes.
Lorsqu’ils mordent dans un cadavre de cendre,
C’est tout le ciel qui s’envole avec ses ailes de crapaud.
Tout ce qui à lieu sur cette terre
Quand la nuit est tombée, que les bébés dorment
En bavant sur leur oreiller bien gonflé,
Ne se démêlera pas, mais formera le coeur à ses obscures raisons.
Ainsi le chantait doucement cette vieille,
Qui de tous nos transports était la valeureuse amie,
Et qui de ses jolies berceuses enchantait nos oreilles
Dressées comme celles d’un chat à l’affût d’une souris.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
« Comme si tout dépendait du ciel ! » dit cet animal plein de rage
Qui de l'agneau ou de la juteuses escalopes avait omis de se souvenir
Qu’entre ces deux histoires, la plus cruelle ne sera pas toujours la pire
Puisque rouge sang et têtes roulantes, c’est le monde qui se la partage.
Et quoi qu’en disent les anges, je ne veux pas m’en défaire,
Car ma vie est ainsi et mes amis de longtemps le savent ;
Je ne déteste pas avoir le tournis quand je danse pieds nus sur la terre
Avec mon petit coeur fragile et mon penchant pour l’humour slave.
Qui de l'agneau ou de la juteuses escalopes avait omis de se souvenir
Qu’entre ces deux histoires, la plus cruelle ne sera pas toujours la pire
Puisque rouge sang et têtes roulantes, c’est le monde qui se la partage.
Et quoi qu’en disent les anges, je ne veux pas m’en défaire,
Car ma vie est ainsi et mes amis de longtemps le savent ;
Je ne déteste pas avoir le tournis quand je danse pieds nus sur la terre
Avec mon petit coeur fragile et mon penchant pour l’humour slave.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Cadeau à l’instructeur...
Comme beaucoup je l’aime cet ami,
Qui reste patient à tous les égards,
Il me glisse des conseils gentils
Même si j’apprends avec quelque retard.
Il me propose avec joie sa métrique
En se rendant tout bonnement lisible
Je l’entends me promettre l’Amérique
Et sans néanmoins me trouver risible.
C’est un art de savoir accompagner
Un jeune cheval bourré de passion,
De ne pas relâcher son attention.
Nullement impatient, il fait l’impasse ;
Des ruades du fou il ne se lasse,
Car sans doute, il s’en est amouraché.
Comme beaucoup je l’aime cet ami,
Qui reste patient à tous les égards,
Il me glisse des conseils gentils
Même si j’apprends avec quelque retard.
Il me propose avec joie sa métrique
En se rendant tout bonnement lisible
Je l’entends me promettre l’Amérique
Et sans néanmoins me trouver risible.
C’est un art de savoir accompagner
Un jeune cheval bourré de passion,
De ne pas relâcher son attention.
Nullement impatient, il fait l’impasse ;
Des ruades du fou il ne se lasse,
Car sans doute, il s’en est amouraché.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Psyché…
C’est une histoire ancienne, d’un roi et de son fils unique que je veux raconter ici.
Bien des choses se passent entre parents et enfants. En voici une toute particulière qui commence à l'instant où un père appellera désespérément son fils qui, ayant perçu sa détresse, décidera de revenir à lui, devant abandonner l'illustre Sibelius qui habitait sur le plus haut sommet de la Montagne Sainte et à qui le roi avait confié sa garde.
C’est une joie indescriptible au point que pour célébrer ces retrouvailles, le jour et la nuit se donneront rendez-vous ; l’union des étoiles de la lune et du soleil est une chose remarquable.
« O mon fils, en ton absence j’étais mort, mais je revis en ta présence »;
Cette heureuse réunion commencera par des embrassades et finira que le roi dévorera son fils.
Plus tard, le monarque est couché dans son lit, il est tout transpirant, il prie Dieu pour que revienne sa progéniture.
La nuit, des rayons de lune entrent par les carreaux de la fenêtre de sa chambre, inondant son corps qui en sera dissout comme un château de sable par la marée montante.
Au petit matin, le voilà désormais revigoré, il s’est donné un nouveau fils. Son père, lui et Sibelius ne feront plus qu’un et resteront ensemble pour l’éternité.
C’est une histoire ancienne, d’un roi et de son fils unique que je veux raconter ici.
Bien des choses se passent entre parents et enfants. En voici une toute particulière qui commence à l'instant où un père appellera désespérément son fils qui, ayant perçu sa détresse, décidera de revenir à lui, devant abandonner l'illustre Sibelius qui habitait sur le plus haut sommet de la Montagne Sainte et à qui le roi avait confié sa garde.
C’est une joie indescriptible au point que pour célébrer ces retrouvailles, le jour et la nuit se donneront rendez-vous ; l’union des étoiles de la lune et du soleil est une chose remarquable.
« O mon fils, en ton absence j’étais mort, mais je revis en ta présence »;
Cette heureuse réunion commencera par des embrassades et finira que le roi dévorera son fils.
Plus tard, le monarque est couché dans son lit, il est tout transpirant, il prie Dieu pour que revienne sa progéniture.
La nuit, des rayons de lune entrent par les carreaux de la fenêtre de sa chambre, inondant son corps qui en sera dissout comme un château de sable par la marée montante.
Au petit matin, le voilà désormais revigoré, il s’est donné un nouveau fils. Son père, lui et Sibelius ne feront plus qu’un et resteront ensemble pour l’éternité.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Blanche rosée...
L’ensemble du royaume chantait gentiment,
Tous ces précieux seigneurs s’entendaient joliment,
Les granges des paysans regorgeaient de foin
Que vaches et moutons ruminaient avec soin.
Ainsi étendue dans toutes les directions,
La paix avait fait oeuvre de résurrection
De tous ces passe-temps qu’on avait oublié ;
En ce feint aplomb se trouvait un bouclier.
Les champs commençaient à déborder l’un sur l’autre
Et la propriété ne trouvait plus d’apôtres ;
« Sers-toi mon ami ; ce qui est nôtre est vôtre. »
La mort frappait bien-sûr parfois dans les chaumières,
Qui pourrait éviter cette chose première ?
Du défunt, chacun abriterait la lumière.
L’ensemble du royaume chantait gentiment,
Tous ces précieux seigneurs s’entendaient joliment,
Les granges des paysans regorgeaient de foin
Que vaches et moutons ruminaient avec soin.
Ainsi étendue dans toutes les directions,
La paix avait fait oeuvre de résurrection
De tous ces passe-temps qu’on avait oublié ;
En ce feint aplomb se trouvait un bouclier.
Les champs commençaient à déborder l’un sur l’autre
Et la propriété ne trouvait plus d’apôtres ;
« Sers-toi mon ami ; ce qui est nôtre est vôtre. »
La mort frappait bien-sûr parfois dans les chaumières,
Qui pourrait éviter cette chose première ?
Du défunt, chacun abriterait la lumière.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les larmes de Rê…
La manière dont le grand lion trouva sa maison, est une histoire bien extraordinaire.
Laisse-moi te la raconter.
Il était une fois un lion parvenu à la force de l’âge. Son rugissement était devenu si puissant, que lorsqu’il le poussait, non seulement il terrorisait ses rivaux, ce qui n’était pas pour lui déplaire, mais chose malencontreuse ; même la lune, les étoiles et le soleil en venaient sur l'instant à se cacher.
Or notre lion aimait leur beauté et pour rien au monde ne s’en serait privé. Mais ne sachant comment faire, puisque rugir était dans sa nature, c’est une petite hirondelle qui vint le secourir.
« O grand lion, tu as beaucoup fait pour devenir qui tu es, tu as maintenant fait tes preuves, si tu veux me voir voler dans tes environs, ainsi que nos amis les papillons, sans que ni les uns ni les autres nous ne déguerpissions en ta présence, je t’en prie reçois ce conseil :
La force brutale est peu de chose comparée à celle que je te propose. Entre dans cette grotte et plonge dans ses entrailles, là, tu pourras rugir à ta guise et jouir comme tu le fais si bien de l'écho de toi-même ; pour nous qui bien aimons ta crinière il sera facile de nous poster à l’entrée de ta caverne et sans être assourdis ; d’écouter ton chant. »
Le lion suivit les conseils de l’hirondelle et ne sortait de la grotte pour voir ses amis que lorsqu’il était apaisé, ayant pu faire jaillir de sa poitrine la fougue des passions qui l’habitaient. Mais en lui-même, il se sentait encore amer de ne pas pouvoir rugir quand bon lui semblait.
Or un jour, explorant les boyaux de la grotte, il découvrit qu’elle possédait une autre entrée ; l'hirondelle le savait-elle ? Toujours est-il que curieux d’étudier ce nouveau territoire qui de cet autre côté de son antre s’offrait à lui, le lion se mit à marcher, découvrant une terre avec des couleurs étranges et une végétation qui n’avait rien de commun avec ce qu’il avait vu jusqu’alors.
C’est en ayant beaucoup vagabondé qu’il finit, tard dans le soir, par atteindre un bois duquel provenait une délicieuse mélodie qui de fort loin l’avait attiré. Au centre de ce bois, se trouvait une clairière.
C’est avec stupéfaction qu'il y découvrit, là, rassemblés autour d’un buisson, une centaine de lions qui tous rugissaient aussi puissamment que lui. Quelle fut sa surprise de constater qu’ici, les étoiles et la lune semblaient indifférentes à ce concert et même, qu’elles paraissaient l’apprécier ; que des papillons de nuit voletaient de toute part et que, bien loin de chercher à prendre la fuite, les animaux du bois s'étaient joint à eux, formant autour de ces fauves un large public.
Notre lion se sentit tout à coup libre et plein d’une indescriptible joie.
En un clin d’oeil et comme invité invisiblement à le faire, il rejoignit le troupeau ; « ça y’est ! se dit-il, je suis enfin arrivé chez moi », et avec tous ses frères il poussa son plus beau cris.
La manière dont le grand lion trouva sa maison, est une histoire bien extraordinaire.
Laisse-moi te la raconter.
Il était une fois un lion parvenu à la force de l’âge. Son rugissement était devenu si puissant, que lorsqu’il le poussait, non seulement il terrorisait ses rivaux, ce qui n’était pas pour lui déplaire, mais chose malencontreuse ; même la lune, les étoiles et le soleil en venaient sur l'instant à se cacher.
Or notre lion aimait leur beauté et pour rien au monde ne s’en serait privé. Mais ne sachant comment faire, puisque rugir était dans sa nature, c’est une petite hirondelle qui vint le secourir.
« O grand lion, tu as beaucoup fait pour devenir qui tu es, tu as maintenant fait tes preuves, si tu veux me voir voler dans tes environs, ainsi que nos amis les papillons, sans que ni les uns ni les autres nous ne déguerpissions en ta présence, je t’en prie reçois ce conseil :
La force brutale est peu de chose comparée à celle que je te propose. Entre dans cette grotte et plonge dans ses entrailles, là, tu pourras rugir à ta guise et jouir comme tu le fais si bien de l'écho de toi-même ; pour nous qui bien aimons ta crinière il sera facile de nous poster à l’entrée de ta caverne et sans être assourdis ; d’écouter ton chant. »
Le lion suivit les conseils de l’hirondelle et ne sortait de la grotte pour voir ses amis que lorsqu’il était apaisé, ayant pu faire jaillir de sa poitrine la fougue des passions qui l’habitaient. Mais en lui-même, il se sentait encore amer de ne pas pouvoir rugir quand bon lui semblait.
Or un jour, explorant les boyaux de la grotte, il découvrit qu’elle possédait une autre entrée ; l'hirondelle le savait-elle ? Toujours est-il que curieux d’étudier ce nouveau territoire qui de cet autre côté de son antre s’offrait à lui, le lion se mit à marcher, découvrant une terre avec des couleurs étranges et une végétation qui n’avait rien de commun avec ce qu’il avait vu jusqu’alors.
C’est en ayant beaucoup vagabondé qu’il finit, tard dans le soir, par atteindre un bois duquel provenait une délicieuse mélodie qui de fort loin l’avait attiré. Au centre de ce bois, se trouvait une clairière.
C’est avec stupéfaction qu'il y découvrit, là, rassemblés autour d’un buisson, une centaine de lions qui tous rugissaient aussi puissamment que lui. Quelle fut sa surprise de constater qu’ici, les étoiles et la lune semblaient indifférentes à ce concert et même, qu’elles paraissaient l’apprécier ; que des papillons de nuit voletaient de toute part et que, bien loin de chercher à prendre la fuite, les animaux du bois s'étaient joint à eux, formant autour de ces fauves un large public.
Notre lion se sentit tout à coup libre et plein d’une indescriptible joie.
En un clin d’oeil et comme invité invisiblement à le faire, il rejoignit le troupeau ; « ça y’est ! se dit-il, je suis enfin arrivé chez moi », et avec tous ses frères il poussa son plus beau cris.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Imitez la prudence des abeilles.
Théolepte de Philadelphie
--------------------
Le sonnet manquant…
Un jeune poète écrivit un sonnet,
Qui dévoilait grossièrement et sans pudeur, le précieux rouage
De toutes les belles choses qu’on voit en ce monde.
Quand il eut fini de l'écrire, une horde de brûlants se jetèrent sur lui.
Si les anges ont un sexe, n’oublie pas qu’ils ont aussi,
Une grande paire d’ailes pour promptement le cacher.
Ami, si je suis descendu dans cet enfer gelé,
Avec ce sonnet disgracieux bien que parfait en sa forme,
Dont j’affirme qu’il n’a pas été capable de franchir mes lèvres,
C’est pour éclaircir à présent ce que j’y ai découvert.
En ce lieu, se trouvent d’innombrables sauveurs,
Qui à notre oreille nous disent souvent : « abstiens-toi ».
Se moquant bien de nos inclinations narcissiques,
Leur travail se borne à nous prévenir ; nôtre sera le choix.
Ainsi me suis-je abstenu, ce poème restera dans ma mémoire.
Mais une autre voix m’a susurré que je n’avais pas perdu mon temps,
Que toute chose pouvait être transfigurée,
Et que quelqu’un pourrait trouver son compte, dans ce bref bilan.
Théolepte de Philadelphie
--------------------
Le sonnet manquant…
Un jeune poète écrivit un sonnet,
Qui dévoilait grossièrement et sans pudeur, le précieux rouage
De toutes les belles choses qu’on voit en ce monde.
Quand il eut fini de l'écrire, une horde de brûlants se jetèrent sur lui.
Si les anges ont un sexe, n’oublie pas qu’ils ont aussi,
Une grande paire d’ailes pour promptement le cacher.
Ami, si je suis descendu dans cet enfer gelé,
Avec ce sonnet disgracieux bien que parfait en sa forme,
Dont j’affirme qu’il n’a pas été capable de franchir mes lèvres,
C’est pour éclaircir à présent ce que j’y ai découvert.
En ce lieu, se trouvent d’innombrables sauveurs,
Qui à notre oreille nous disent souvent : « abstiens-toi ».
Se moquant bien de nos inclinations narcissiques,
Leur travail se borne à nous prévenir ; nôtre sera le choix.
Ainsi me suis-je abstenu, ce poème restera dans ma mémoire.
Mais une autre voix m’a susurré que je n’avais pas perdu mon temps,
Que toute chose pouvait être transfigurée,
Et que quelqu’un pourrait trouver son compte, dans ce bref bilan.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Elan...
Ce brave inspecteur, non pas de travaux finis,
N’épargne pas sa sueur, cherchant son génie.
Travaillant sans relâche, suivant toutes pistes,
Ce n’est pas un lâche craignant qu’on lui résiste.
Dans son humble salon, une seule chandelle,
Il n’a pas de galons, mais un immense zèle.
Devant lui des indices vaguement mêlés
Dévoileront les vices d’un bandit ailé.
Peut-être deviendra t-il un jour commissaire
Mais remonter le fil est son unique affaire,
Et son propre profil ne l’intéresse guère.
Bien faire son travail le comble de joie,
Dans ces épousailles qui ont assis sa foi,
Il est sans faille un serviteur de la loi.
Ce brave inspecteur, non pas de travaux finis,
N’épargne pas sa sueur, cherchant son génie.
Travaillant sans relâche, suivant toutes pistes,
Ce n’est pas un lâche craignant qu’on lui résiste.
Dans son humble salon, une seule chandelle,
Il n’a pas de galons, mais un immense zèle.
Devant lui des indices vaguement mêlés
Dévoileront les vices d’un bandit ailé.
Peut-être deviendra t-il un jour commissaire
Mais remonter le fil est son unique affaire,
Et son propre profil ne l’intéresse guère.
Bien faire son travail le comble de joie,
Dans ces épousailles qui ont assis sa foi,
Il est sans faille un serviteur de la loi.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Tirer-pousser...
Quand l’un beaucoup tire,
L’autre finit par pousser.
Telle est la loi de l’entente
Lorsque deux lions n’en font qu’un.
Cette scène miraculeuse,
Ne se voit pas tous les jours ;
Si le spectacle vous a plu,
Mesdames et messieurs,
Soyez généreux.
Quand l’un beaucoup tire,
L’autre finit par pousser.
Telle est la loi de l’entente
Lorsque deux lions n’en font qu’un.
Cette scène miraculeuse,
Ne se voit pas tous les jours ;
Si le spectacle vous a plu,
Mesdames et messieurs,
Soyez généreux.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La fonte des lieux…
Au milieu de la salle à manger ; une table,
Dressée avec goût et une intention notable
De joindre à son irréprochable symétrie,
Une touche discrète de plaisant fortuit.
A chaque bout et au dessus et en dessous,
Mais aussi tout autour, comme intimement saouls
D’une pieuse et bien contemplative pudeur,
Se découvrait en belles dizaines un seul coeur.
Descendus de leur arbre et sortis de la terre,
Venus de la vaste forêt avoisinante,
Se retrouvant là, dans cette maison vacante,
Célébrant les lois naturelles de la vie ;
Le soleil, la foudre et aussi la claire pluie,
Ils étaient devenus les choisis de leur mère.
Au milieu de la salle à manger ; une table,
Dressée avec goût et une intention notable
De joindre à son irréprochable symétrie,
Une touche discrète de plaisant fortuit.
A chaque bout et au dessus et en dessous,
Mais aussi tout autour, comme intimement saouls
D’une pieuse et bien contemplative pudeur,
Se découvrait en belles dizaines un seul coeur.
Descendus de leur arbre et sortis de la terre,
Venus de la vaste forêt avoisinante,
Se retrouvant là, dans cette maison vacante,
Célébrant les lois naturelles de la vie ;
Le soleil, la foudre et aussi la claire pluie,
Ils étaient devenus les choisis de leur mère.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La porte de l’année…
La maison était comble et vomissait ses invités
Qui en avaient envahi le seuil
Et finissaient par se mêler
Aux amoureux du grand airs,
Les uns et les autres riant en vainqueurs,
Un verre ou une bouteille à la main ;
Entre une sensuelle promiscuité
Et le ciel gigantesque et pailleté,
Chacun pour son plaisir avait fait son choix.
Une farandole au milieu des pins,
Paroxysme de l’ivresse la plus exaltée
De celles et ceux qui s’étaient le plus abandonnés
A déserter leur propre personne,
Encerclait les imposantes flammes
Qui découpaient en clair obscur
Ces euphoriques mines endiablées.
Saturant la forêt sur deux lieues à la ronde,
Fusionnant avec le brouhaha assourdissant
De cette foule amoureuse d’un soir,
Des musiciens rivalisaient harmonieusement
L’un avec l’autre d’une belle ardeur,
Chaperonnant cette étourdissante soirée
Dont tout le monde dans ses vieux jours
Sans nul doute se souviendrait.
La maison était comble et vomissait ses invités
Qui en avaient envahi le seuil
Et finissaient par se mêler
Aux amoureux du grand airs,
Les uns et les autres riant en vainqueurs,
Un verre ou une bouteille à la main ;
Entre une sensuelle promiscuité
Et le ciel gigantesque et pailleté,
Chacun pour son plaisir avait fait son choix.
Une farandole au milieu des pins,
Paroxysme de l’ivresse la plus exaltée
De celles et ceux qui s’étaient le plus abandonnés
A déserter leur propre personne,
Encerclait les imposantes flammes
Qui découpaient en clair obscur
Ces euphoriques mines endiablées.
Saturant la forêt sur deux lieues à la ronde,
Fusionnant avec le brouhaha assourdissant
De cette foule amoureuse d’un soir,
Des musiciens rivalisaient harmonieusement
L’un avec l’autre d’une belle ardeur,
Chaperonnant cette étourdissante soirée
Dont tout le monde dans ses vieux jours
Sans nul doute se souviendrait.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les fantômes de la mer…
Cette étrange et mystérieuse passivité
Qui entrainera du rêve l’activité,
Est disons le, un caprice de la nature ;
En la matière l’intrusion est sépulture.
Que Dame craigne le vide, la nuit l’infirme
Donnant à la volonté le rôle d’infirme ;
Cet impérieux répit évacuera la place
Et brisera les murs pour ne garder qu’espace.
Voilà finalement une âme qui respire,
Prête à accueillir la belle foule d’histoires
Qui portent des symboles de confus espoirs,
De peurs, de désirs, retouchant et reprisant
Une occulte toile tissée en méprisant,
En plein jour, les sourdes querelles de l’empire.
Cette étrange et mystérieuse passivité
Qui entrainera du rêve l’activité,
Est disons le, un caprice de la nature ;
En la matière l’intrusion est sépulture.
Que Dame craigne le vide, la nuit l’infirme
Donnant à la volonté le rôle d’infirme ;
Cet impérieux répit évacuera la place
Et brisera les murs pour ne garder qu’espace.
Voilà finalement une âme qui respire,
Prête à accueillir la belle foule d’histoires
Qui portent des symboles de confus espoirs,
De peurs, de désirs, retouchant et reprisant
Une occulte toile tissée en méprisant,
En plein jour, les sourdes querelles de l’empire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Echo de grotte…
Ce n’est pas le récit de quelque personnage,
Mais le matériau de ces nombreux narrateurs
Qui se découvre là comme amont de leur âge
Pour celui que je suis en traits d’explorateur.
C’est avant tout une fameuse dynamique,
Qui en un jeu d’obscurité et de lumière,
Donne son départ au mouvement adamique
Qui par le plus après fondera son hier.
La marche où deux pieds s’amusent à se répondre,
Où quand l’un s’engage, l’autre aspire à le suivre,
Jolie danse nuptiale dont nous serons ivres,
C’est celle du temps où l’aventure se tient,
Et en laquelle il n’y-a jamais vraiment rien ;
Et qui pour notre errance une route veut pondre.
Ce n’est pas le récit de quelque personnage,
Mais le matériau de ces nombreux narrateurs
Qui se découvre là comme amont de leur âge
Pour celui que je suis en traits d’explorateur.
C’est avant tout une fameuse dynamique,
Qui en un jeu d’obscurité et de lumière,
Donne son départ au mouvement adamique
Qui par le plus après fondera son hier.
La marche où deux pieds s’amusent à se répondre,
Où quand l’un s’engage, l’autre aspire à le suivre,
Jolie danse nuptiale dont nous serons ivres,
C’est celle du temps où l’aventure se tient,
Et en laquelle il n’y-a jamais vraiment rien ;
Et qui pour notre errance une route veut pondre.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’amant…
Elle se fait de permanentes vibrations,
Comme une sorte d’enveloppe transparente,
Produisant une silencieuse invitation
A la considérer comme notre parente.
A ses yeux invisibles nous sommes ses fils,
Sans lesquels ce ventre serait tout à fait sourd
Et en lequel chacun construit son édifice ;
Destin commun qui est préférence du lourd.
Elle se retire à chaque nouvelle brique,
Relâchant une somme d’espaces sphériques
Frémissants d’une infinité de potentiels.
Fort loin de là ; elle n’est pas cadavérique,
Non, elle n’est pas seulement ésotérique ;
Un simple oiseau, par son vol, la fixe en son ciel.
Elle se fait de permanentes vibrations,
Comme une sorte d’enveloppe transparente,
Produisant une silencieuse invitation
A la considérer comme notre parente.
A ses yeux invisibles nous sommes ses fils,
Sans lesquels ce ventre serait tout à fait sourd
Et en lequel chacun construit son édifice ;
Destin commun qui est préférence du lourd.
Elle se retire à chaque nouvelle brique,
Relâchant une somme d’espaces sphériques
Frémissants d’une infinité de potentiels.
Fort loin de là ; elle n’est pas cadavérique,
Non, elle n’est pas seulement ésotérique ;
Un simple oiseau, par son vol, la fixe en son ciel.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Reflet de patience...
J’aime l’allure de l’escargot,
Qui sur quelques centimètres,
A déjà éprouvé une vie.
Pour moi, il est un sage ;
Il connait le rythme de la nature,
Qui jamais ne brûle d’étapes.
Il sait l'endurance de la fleur,
Des abeilles, de l’oisillon
Et de cette fameuse ville
Construite avec la patience
D’un horloger insufflant à ses montres,
Le tic tac de sa précision.
Ce narrateur, avec sa coquille,
Ménage son histoire,
Dont il disperse les détails
Pour nous permettre d’y plonger.
Il aimera d’ailleurs nous y perdre,
Afin que nous puissions mieux nous retrouver,
Car ce bienveillant conteur,
Qui sème aux quatre vents,
Sait que chacun de nous est une graine
A la recherche de son champ.
J’aime l’allure de l’escargot,
Qui sur quelques centimètres,
A déjà éprouvé une vie.
Pour moi, il est un sage ;
Il connait le rythme de la nature,
Qui jamais ne brûle d’étapes.
Il sait l'endurance de la fleur,
Des abeilles, de l’oisillon
Et de cette fameuse ville
Construite avec la patience
D’un horloger insufflant à ses montres,
Le tic tac de sa précision.
Ce narrateur, avec sa coquille,
Ménage son histoire,
Dont il disperse les détails
Pour nous permettre d’y plonger.
Il aimera d’ailleurs nous y perdre,
Afin que nous puissions mieux nous retrouver,
Car ce bienveillant conteur,
Qui sème aux quatre vents,
Sait que chacun de nous est une graine
A la recherche de son champ.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’hermite…
Vous êtes bien jolie chère petite fleur ;
Plantée là, toute seule dans ce vase en terre.
Mais je me demande où sont passées vos consoeurs,
Moi qui suis d’une espèce reconnue grégaire.
Ne vous manquent-elles pas quelque fois le soir,
Quand le vent d’elles toutes incline la tige
Et pour contempler l’onde nous fait nous asseoir,
Afin de mieux nous réjouir du plaisant vertige ?
La fleur m’a murmuré ; « vous en faites une affaire ;
Même seule, les papillons et les abeilles
Me croient bravement à elles toutes pareilles ».
« Pour eux, je veux produire mon meilleur nectar,
Telle que je suis, je possède une cithare ;
Car Dieu a aussi voulu mon chant solitaire. »
Vous êtes bien jolie chère petite fleur ;
Plantée là, toute seule dans ce vase en terre.
Mais je me demande où sont passées vos consoeurs,
Moi qui suis d’une espèce reconnue grégaire.
Ne vous manquent-elles pas quelque fois le soir,
Quand le vent d’elles toutes incline la tige
Et pour contempler l’onde nous fait nous asseoir,
Afin de mieux nous réjouir du plaisant vertige ?
La fleur m’a murmuré ; « vous en faites une affaire ;
Même seule, les papillons et les abeilles
Me croient bravement à elles toutes pareilles ».
« Pour eux, je veux produire mon meilleur nectar,
Telle que je suis, je possède une cithare ;
Car Dieu a aussi voulu mon chant solitaire. »
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Le mouton couronné…
Je suis la fille, je suis la mère et la soeur,
De ces Dieux aux os d’argent et à la chair d’or,
Qui de leurs voeux enchaînent le pas de mon coeur
Et le ligotent, l’emportant comme un trésor.
Où donc voudront-il emmener mes mélodies ?
Bien je suppose, dans de géantes cavernes,
Situées sans doute dans le nombril joli,
D’un monde qu’un tas de petits soldats gouvernent ;
Remodelant, retouchant et rafistolant,
Ce qui pour leur maître est certes trop indigeste,
Ils leurs feront recracher le vrai feu céleste ;
Celui qu’humblement je m’évertue à trouver,
Et qui dans leur bouche est pleinement éprouvé,
M’interdisant à coup sûr des jours somnolents.
Je suis la fille, je suis la mère et la soeur,
De ces Dieux aux os d’argent et à la chair d’or,
Qui de leurs voeux enchaînent le pas de mon coeur
Et le ligotent, l’emportant comme un trésor.
Où donc voudront-il emmener mes mélodies ?
Bien je suppose, dans de géantes cavernes,
Situées sans doute dans le nombril joli,
D’un monde qu’un tas de petits soldats gouvernent ;
Remodelant, retouchant et rafistolant,
Ce qui pour leur maître est certes trop indigeste,
Ils leurs feront recracher le vrai feu céleste ;
Celui qu’humblement je m’évertue à trouver,
Et qui dans leur bouche est pleinement éprouvé,
M’interdisant à coup sûr des jours somnolents.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
L’amandier ou la vie nouvelle…
La gracieuse Blanche-Neige est vraiment notre or,
Mais la belle ne serait rien sans la sorcière ;
Ses bas plans, c’est le chasseur Vert qui les honorent ;
La trame déjà nous plonge dans la prière.
Et voici sept métaux qui ensemble surgissent ;
Simplet est lunaire, Joyeux est vénusien…
Et tous seront donc d’une planète le fils ;
Admirons Grincheux, nain sauveur et saturnien ;
Il possède un esprit proprement pétillant.
Mais voilà que Blanche neige mange la pomme ;
Ce n’est qu’une mort apparente qui l’assomme.
Le prince charmant ; mercure philosophal,
Donnera à ce conte sa fin triomphale ;
« Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
La gracieuse Blanche-Neige est vraiment notre or,
Mais la belle ne serait rien sans la sorcière ;
Ses bas plans, c’est le chasseur Vert qui les honorent ;
La trame déjà nous plonge dans la prière.
Et voici sept métaux qui ensemble surgissent ;
Simplet est lunaire, Joyeux est vénusien…
Et tous seront donc d’une planète le fils ;
Admirons Grincheux, nain sauveur et saturnien ;
Il possède un esprit proprement pétillant.
Mais voilà que Blanche neige mange la pomme ;
Ce n’est qu’une mort apparente qui l’assomme.
Le prince charmant ; mercure philosophal,
Donnera à ce conte sa fin triomphale ;
« Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
La fraternité de l’anneau…
Ils sont la cour du Roi des cieux, les cieux des cieux,
Un signe exact et avertisseur du Sacré ;
Voici comment ils doivent éclore à nos yeux,
D’après ces grand-pères qui nous ont désucré.
Ils disent qu’ils sont les animateurs des astres,
Derrière lesquels l’on trouve leurs blanches ailes,
Chacun pourvu d’un bâton comme Zoroastre,
Qu’ils utilisent en alternative du miel.
Leur action anime cette immense coupole,
Qui par dessus nous en mille feux scintillants,
Fait tourner les aiguilles d’une montre molle ;
A chaque échelon est tempéré le brillant.
Les étoiles sont belles, elles ne sont pas folles,
Elles ont toute place dans ce ciel riant.
Ils sont la cour du Roi des cieux, les cieux des cieux,
Un signe exact et avertisseur du Sacré ;
Voici comment ils doivent éclore à nos yeux,
D’après ces grand-pères qui nous ont désucré.
Ils disent qu’ils sont les animateurs des astres,
Derrière lesquels l’on trouve leurs blanches ailes,
Chacun pourvu d’un bâton comme Zoroastre,
Qu’ils utilisent en alternative du miel.
Leur action anime cette immense coupole,
Qui par dessus nous en mille feux scintillants,
Fait tourner les aiguilles d’une montre molle ;
A chaque échelon est tempéré le brillant.
Les étoiles sont belles, elles ne sont pas folles,
Elles ont toute place dans ce ciel riant.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Cent ans et les poésies opportunes
Les génies protecteurs…
Le soleil luit ; bien sûr, dans ce palais céleste.
Il y-a eu aussi ce qu’il nous fallait de pluie,
On y trouve ce qu’on veut et point n’est de restes ;
Le ramoneur a maquillé l’enfant de suie.
Il est prêt pour aller danser au carnaval,
Où chacun sera déguisé comme il l’entend.
Avec deux planches il s'est fabriqué un cheval ;
Les plumes au vent, il est un indien méritant.
Au milieu de la foule, il y-a sa cousine,
Il ne se l’avoue pas, mais il est amoureux ;
Son bon coeur palpite lorsqu’ils sont tous les deux.
Elle est vêtue comme tous les jours ; genre Dark,
Pour elle tout ceci n’est qu’une vaste arnaque.
L’enfant comprend ; à ses yeux c’est une héroïne.
Le soleil luit ; bien sûr, dans ce palais céleste.
Il y-a eu aussi ce qu’il nous fallait de pluie,
On y trouve ce qu’on veut et point n’est de restes ;
Le ramoneur a maquillé l’enfant de suie.
Il est prêt pour aller danser au carnaval,
Où chacun sera déguisé comme il l’entend.
Avec deux planches il s'est fabriqué un cheval ;
Les plumes au vent, il est un indien méritant.
Au milieu de la foule, il y-a sa cousine,
Il ne se l’avoue pas, mais il est amoureux ;
Son bon coeur palpite lorsqu’ils sont tous les deux.
Elle est vêtue comme tous les jours ; genre Dark,
Pour elle tout ceci n’est qu’une vaste arnaque.
L’enfant comprend ; à ses yeux c’est une héroïne.
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