Sagesse du pluvian
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Ambicigogne parolière
J’aime l’ambicigogne et sa double chanson,
Je l’entendais, d’ailleurs, au jardin, tout à l’heure ;
Comme un bon musicien qui les notes effleure,
Elle nous fait goûter la finesse des sons.
Elle n’est point de ceux qui pour l’hiver s’en vont,
Ne voulant point voler très loin de sa demeure ;
Elle arpente les champs où les insectes meurent,
Au long de nos chemins parfois nous l’observons.
Que dit-elle de nous, que sommes-nous pour elle ?
Voudrait-elle savoir si nous la trouvons belle ?
Toujours je m’interroge, en la voyant passer.
Elle invente des airs, sans jamais se lasser ;
Ceux qui sont très anciens tendent à s’effacer,
Car elle a plus de goût pour les choses nouvelles.
Oiseau glossonaute
« Voyons si ce mot-là vaut mieux que ce mot-ci »,
Ainsi parle un oiseau qui compare deux termes ;
Il cherche dans Littré, puis dans Grevisse aussi,
Deux textes qui, dit-il, la sagesse renferment.
Les jours et les saisons, les ans passent ainsi,
Mais de son oeuvre propre on ne voit aucun germe ;
Car de se rendre utile il n’a point le souci,
Nulle sueur n’ira baigner son épiderme.
Sobre, il le fut toujours, et donc, rien ne lui manque,
Son but ne fut jamais d’emplir un compte en banque ;
C’est un être discret, c’est un oiseau peinard.
La poésie d’antan l’exalte et le transporte,
Il en fait son régal, et, sans franchir sa porte,
Déguste des sonnets avec un bon pinard.
Cyclochronie
L’Ouroboros du Temps, qui peut l’apercevoir ?
Quelle réalité recouvre ce symbole ?
Un prophète d’antan l’évoque en paraboles,
Peut-être pour masquer un peu de son savoir.
Ce langage imagé pourrait te décevoir,
Tu pourrais réclamer de plus franches paroles ;
Tu veux savoir comment l’ouroboros s’envole,
Mais répondre à cela n’est pas en mon pouvoir.
Ce monstre peut subir des mutations soudaines,
Gravement progresser ou faire des fredaines,
Qui sait sur quels chemins il voudra s’avancer ?
Son regard est songeur, sa démarche est furtive,
Il est inattentif à notre voix plaintive ;
De lui, je ne sais pas ce que je dois penser.
Roi de sinople
Gouverner, selon moi, c’est un jeu très subtil,
Étrange acrobatie, jonglerie fascinante ;
Je me garde toujours d’une gaffe imminente,
Moi qui n’ai jamais mis le royaume en péril.
Des Dames de la Cour j’ignore le babil,
J’observe de très loin leurs manières charmantes ;
Celles qui disent vrai, comme celles qui mentent,
.De mes calculs, leurs mots me font perdre le fil.
C’est un pesant fardeau que ce métier de roi,
Il faut gérer la caisse et connaître les lois ;
Sois content d’échapper à tout ça, petit page.
Laissant délibérer les ministres chenus,
Nul compte je ne tiens de leurs plans saugrenus ;
Je préfère écouter les bergers des alpages.
Cygne bienveillant
Je n’ai pas de mépris pour ce qui grimpe ou rampe,
Ni pour l’humble lombric, du sous-sol émergeant ;
Je crois que nous suivons des chemins convergents,
Papillons voletant vers une même lampe.
De semblables esprits logent entre nos tempes,
Nous sommes des baigneurs au même flot nageant :
Nous peuplons la planète en nous la partageant,
Jamais de ce Cosmos un de nous ne décampe.
Pour moi, je ne suis pas mécontent de ce gîte,
Car j’aime contempler les poissons qui s’agitent
Dans la rustique mare ou dans le vieil étang.
Savoir pourquoi tout ça, ce n’est pas important,
Nous sommes heureux si notre âme n’est pas seule ;
Y chercher des raisons, c’est pour ceux qui le veulent.
Monseigneur Basilic
Moi, vers le Vatican jamais je ne voyage,
Même si notre Pape est un brave parrain ;
Comme un vieux paysan s’accroche à son terrain,
Ainsi je me cantonne à mon humble baillage.
Des instants je ne veux faire aucun gaspillage,
Tels qu’en commettent trop de mes contemporains ;
Car je veux m’investir, immobile et serein,
Dans un contemplatif séjour sous les feuillages.
Je veux, accompagné par un oiseau chantant,
Composer des sonnets, ainsi qu’au bon vieux temps,
Ce n’est pas mon devoir, mais ce n’est pas un crime.
Même, je veux ainsi bâtir un univers
Où s’ouvriront des fleurs, l’été comme l’hiver,
Où sourira ma Muse en entendant ces rimes.
Chien d’Artémis
Cet animal joyeux dit : « Ma maîtresse est belle,
Puis j’aime parcourir les sous-bois odorants ;
Elle vit sans mari, mais je suis son enfant,
Moi qui, mieux qu’un humain, sais me montrer fidèle.»
La déesse et le chien jamais ne se querellent,
Aux dîners de l’Olympe il sait tenir son rang ;
Il dit du bien des plats, tout en les savourant,
Des intrigues des dieux jamais il ne se mêle.
Il connaît les secrets de son vaste terroir,
Il trouve le gibier aux magiques miroirs ;
Artémis apprécie son âme obéissante.
Compère Sanglier voudrait le mettre à mort ;
Le chien sait esquiver ses attaques puissantes,
Comment aurait-il peur des assauts d’un vieux porc ?
Le seigneur d’Alpha Lupi
Je bannis la débauche et toute fantaisie,
Dans lesquelles jamais tu ne me vis tomber ;
D’autres monarques sont dans le vice embourbés,
Mais moi, je les méprise, ils sont dans l’hérésie.
Je suis très réservé quant à la poésie,
Mais sans aller jusqu’à d’interdit la frapper ;
Le sens qu’elle détient persiste à m’échapper,
Car cette voie, jamais je ne l’aurais choisie.
J’eus pourtant pour mentor un rhapsode inspiré,
Je lui obéissais toujours sans murmurer ;
Je n’ai rien retenu de sa langue érudite.
Pourquoi prétendait-il que l’homme est un roseau ?
Pourquoi pas un lombric, pourquoi pas un oiseau ?
Cependant, d’imposteur à le traiter j’hésite.
Trinité métallurgique
D’argent, de fer, de cuivre, ainsi nous existons,
Nous sommes en ce monde une triple hypostase ;
De libres électrons nous portent à l’extase,
De Bilitis les dons toujours nous acceptons.
Sous nos visages grecs nous nous manifestons,
D’Aphrodite et d’Arès, d’Hécate aux quatre phases ;
Le sang des animaux coule en de nobles vases,
Nous en faisons trois parts et nous le dégustons.
Bilitis veut par là protéger son amante,
Elle se fie à nous, les dieux jamais ne mentent ;
Nous ne l’exposerons à nul péril fatal.
Hécate sur un gril prépare les deux lièvres,
Arès rit, Aphrodite a le sourire aux lèvres,
Chacun des trois emplit son assiette en métal.
Cornucopia
Du druide la magie se montre secourable,
Y compris par des tours qu’il emprunte aux Romains ;
Car ils ont inventé, pour nourrir les humains,
La corne d’abondance aux vertus admirables.
De ce bel instrument les bienfaits sont durables,
On en tire des fruits bien mûrs, à pleines mains ;
N’allez plus, désormais, craindre les lendemains,
Le sortilège est fort, il est incomparable.
La reine Cléopâtre, ainsi que ses sujets,
Ne se sont pas privés d’user de cet objet,
Corne de bouc, de boeuf, ou corne de chimère.
Un lourd coffre la tient à l’abri des voleurs,
Qui de Panoramix arbore les couleurs ;
Il y conserve aussi des chapitres d’Homère.
Maître Leo, plume au vent
La prose de Perutz est un trésor pour moi,
Il sonde les tréfonds de l’humaine nature ;
Homme, archange, démon, fragiles créatures
Qui jamais ne sauront surmonter leurs émois.
Le noble est en détresse et le voleur le voit,
Qui va vivre à sa place une belle aventure ;
La victime pourra survivre à cette injure,
Le traître subira les rigueurs de la loi.
Ils ont tous deux péri de mort involontaire,
Assez loin l’un de l’autre ils dorment sous la terre ;
Tu verras peu de gens qui se souviennent d’eux.
Voyageurs traversant le meilleur et le pire,
Ils ont longtemps suivi des chemins hasardeux ;
Le mystère s’estompe et le lecteur respire.
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https://paysdepoesie.wordpress.com/?s=Perutz
Ptérolion
Je chasse dans les airs, je ne prends pas grand-chose,
Mais moi je suis frugal et sobre, encore heureux ;
Les oiseaux nourrissants ne sont pas très nombreux.,
Quant aux chauves-souris, les capturer je n’ose.
Si par hasard je croise un vol de flamants roses,
Je me tiens à carreau, car ils sont vigoureux ;
À la Lune j’adresse un discours amoureux,
Elle ne répond rien, ni en vers, ni en prose.
J’aime Carl von Linné, mais j’en fus oublié
Quand d’autres animaux il nomma par milliers ;
Mon âme cependant n’en fut point offensée.
Quand j’ouvre une bouteille, à sa santé je bois,
De son fantôme alors j’entends la belle voix ;
Je rêve qu’il m’adresse une aimable pensée.
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https://paysdepoesie.wordpress.com/?s=Carl+Linn%C3%A9
Temple qui voyage
Porte-nous sur ton dos, crocodile immortel,
Nous, prêtres qui devons te consacrer nos vies ;
Tu pourras dévorer ce qui te fait envie,
Toi qui sers de support au temple et aux autels.
Tu auras des poissons, si ton désir est tel,
Mais aussi ce qu’aux dieux le culte sacrifie ;
Un pluvian t’instruira dans sa philosophie,
Puis nous t’abreuveront de fraîche eau de Vittel.
Garde-toi, cependant, de devenir obèse,
Pour suivre les chemins tu serais moins à l’aise ;
L’hédonisme,c’est bien, mais la goinfrerie, non.
Quelquefois l’architecte agrandira le temple,
Car sur nos concurrents nous devons prendre exemple,
Et c’est au premier rang que nous nous destinons.
Sobriété d’un oiseau
Je n’ai besoin que du strict nécessaire,
Un fruit souvent de la faim m’a sauvé ;
Sinon, je prends ce que je peux trouver,
Sachant opter pour tout et son contraire.
Il fut ainsi, mon aimable grand-père
Qui par les dieux toujours fut approuvé ;
D’une fraîche eau nous fûmes abreuvés,
Ou de moins pure, issue de la gouttière.
Nos coeurs d’oiseaux sont d’un noble métal,
Tu n’y verras nul sentiment brutal ;
Notre sagesse en la clarté se fonde.
Je suis frugal, mais je suis bon vivant ;
Pour voyager, je vais au gré des vents,
J’aime la steppe et la forêt profonde.
La main du comte
Les doigts tiennent la plume et la pensée voyage,
D’une étrange utopie parcourant le chemin ;
D’un astre ce seigneur a suivi le sillage,
Il le trace à présent au long d’un parchemin.
En sa jeunesse il fut au nonchaloir enclin,
Se perdant volontiers en des vagabondages ;
Les hommes de son rang ne font rien de leurs mains,
Ils consacrent leur temps à de vains badinages.
« Prends garde à ton salut », lui disait un prêcheur,
Auquel il répondait « Dieu pardonne au pécheur » ;
Cela, ce fut jadis, au temps de sa paresse.
Les muses maintenant le viennent tracasser,
Tu le verras s’asseoir et des lignes tracer ;
Le comte vieillissant retrouve sa noblesse.
Écuyers de la dive bouteille
Du bienveillant Bacchus nous prenons le parti,
Auquel nous demandons réconfort, à toute heure ;
Autour de l’apéro, tout le monde est gentil,
Les projets se défont et le pinard demeure.
Un hérétique dit que la bière est meilleure,
Il est même insistant, mais il en a menti ;
De pareilles idées jamais ne nous effleurent,
Qui semblent provenir d’un esprit ralenti.
Gardons les alcools forts pour les énergumènes,
Auxquels nous pardonnons, car l’erreur est humaine,
Ayons pitié de ceux que Lucifer séduit.
Rejoignons Rabelais dans sa béatitude,
En bonne compagnie,ou dans la solitude ;
Vivent les vignerons et leurs nobles produits !
Goupil cynique
C’est un sage animal, le plus rusé qui soit,
Il dit qu’il peut tromper La Fontaine en personne ;
Ce qu’il ne sème point, souvent il le moissonne,
Il n’a pas mérité tous les biens qu’il reçoit
Le corbeau est fâché, sitôt qu’il l’aperçoit,
Lui qui n’a point pensé que la leçon fût bonne ;
Un tel oiseau n’est pas de ces gens qui pardonnent,
Car il vit dans un monde où c’est chacun pour soi.
Ne suivez donc jamais de ce goupil l’exemple,
Qui, comme un prédateur, ses victimes contemple ;
Ce n’est pas charitable et ce n’est pas bien beau.
Dans les fables, vraiment, ses fautes il peut lire,
Mais, malheureusement, ces textes le font rire ;
Le fabuliste aussi en rit, dans son tombeau.
Chien sous la lune
Marchant sous un nuage et sous la lune basse,
J’entends autour de moi les rumeurs de la nuit ;
L’étoile du Berger devers le Ponant luit,
Je savoure à loisir le goût du temps qui passe.
Nuage et lune sont des êtres peu loquaces,
Je découvre une piste et, pour voir, je la suis ;
Car c’est souvent ainsi que j’échappe à l’ennui,
Mais je n’attrape rien, n’étant point un rapace.
Qui dira les beautés de ce trottoir lunaire ?
Je ne saurais trouver de meilleur luminaire,
La surface éclairée devient une oeuvre d’art.
Aloysius m’observe en prenant quelques notes,
Je lui lèche la main, c’est un de mes vieux potes,
C’est un faiseur de vers, ce n’est pas un soudard.
Planète errante
Notre orbite s’égare en des dérives amples,
Comme marche un passant qui abusa du vin ;
S’il arrangeait cela, notre Horloger divin,
Nous récompenserions les prêtres en ses temples.
Un astre vagabond, c’est un mauvais exemple,
Cela rend déplaisants nos soirs et nos matins ;
Toi qui, dans ta sagesse, es Maître du Destin,
Ne peux-tu réparer le mal que tu contemples ?
Aurais-tu promulgué d’aléatoires lois ?
Nous qui fûmes toujours sujets de bon aloi,
Veuille prendre en pitié nos plaintes douloureuses.
Mais s’il nous faut périr, à la grâce de Dieu,
Tu laisseras filer la planète coureuse
Et nos restes mortels iront vers d’autres cieux.
Humble amuseur
C’est un bouffon modeste, il n’est pas envieux,
Tu ne le verras point se prendre pour un Prince ;
De tous ses jeux de mots, la matière est fort mince,
Car plus d’un à-peu-près fait l’affaire, à ses yeux.
Il eut quelque talent, mais il est un peu vieux,
D’ailleurs il est allé s’installer en province :
Il aime désormais se promener à pinces,
Et c’est pour traverser toujours les mêmes lieux.
Il profite, bien sûr, de ses petits voyages
Pour aller retrouver sa tavernière sage,
Elle lui verse alors un vin couleur de sang.
Il sait que ce n’est pas une bonne habitude,
Mais c’est quand même mieux que boire en solitude ;
Il sourit aux présents, mais il pense aux absents.
Batraciens près de la Sorgue
La grenouille à l’eau vive une eau calme préfère,
Elle dont la paresse est le moindre travers ;
Elle trône, immobile, en son bel habit vert,
Savourant le plaisir de n’avoir rien à faire.
L’amphibien ne vaut pas moins que le mammifère,
Lui qui, au long du jours, ne fait rien de pervers ;
Il anime la mare, il crée une atmosphère,
Il s’active en été, puis s’endort en hiver.
Ne dénigre donc pas la modeste grenouille,
Ne lui demande pas d’aller chanter ailleurs
Et ne l’accable pas de tes propos railleurs.
Avec aucun voisin cet être ne se brouille,
Son coeur n’est pas connu pour être batailleur ;
Aucun mauvais penchant sa pureté ne souille.
Re: Sagesse du pluvian
- :
Daft Punk - Get Lucky (Feat. Pharrell Williams) / Around The World in 80 Days - (Lady Leader)
Nuage- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 13093
Localisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Identité métaphysique : La mienne
Humeur : Fluctuante
Date d'inscription : 31/10/2011
Planète Trisolaris
Nous gravitons autour de trois soleils ardents,
À nous désorienter la gravité s’active ;
Aussi nous n’avons point d’espérance fictive,
Ce système est atteint d’un désordre évident.
Nous cherchons le remède en un jeu transcendant,
C’est pour l’apaisement de nos âmes craintives ;
Nous voulons éviter la folie collective
Qui se propagerait même à nos descendants.
À nous quelques Terriens, semble-t-il, s’intéressent,
En termes bienveillants à nos chefs ils s”adressent ;
Dans de savants calculs nous nous sommes plongés.
Allons-nous donc chez eux nous rendre, en fin de compte ?
C’est un meilleur endroit, selon ce qu’ils racontent,
C’est un recours auquel nous n’avions pas songé.
Voracité
Mon appétit est grand, mon âme est affamée,
J’avalerais un boeuf, sans vouloir me vanter ;
Des bestiaux, cet endroit n’étant pas fréquenté,
La chose est utopique, et n’est pas programmée.
En mon corps cependant la fringale allumée
N’est certainement pas bonne pour ma santé ;
Des images d’orgie viennent mon coeur hanter,
Ce ne sont que vapeurs, ce ne sont que fumées.
Un gros boeuf bien rôti, quoi de plus savoureux ?
Il faut qu’il soit fort gras et plutôt vigoureux,
C’est alors qu’il est beau et que les gens l’admirent.
J’arrête d’en parler, cela me rendrait sot ;
Je m’en vais consommer les quelques bas morceaux
Que les hasards du temps dans mon assiette mirent.
Déclin d’Ysengrin
Le grand loup prend de l’âge et son poil devient gris,
La louve le cajole et lui sourit encore ;
Il lance dans la nuit des appels moins sonores,
Mais de ses sentiments le flot n’est point tari.
Des saveurs de la vie il est toujours épris,
Et de celles surtout qu’en rêve l’on explore ;
Aussi, de ces sonnets qu’un rimeur élabore,
Même quand je lui dis qu’ils sont de peu de prix.
L’inframonde l’attend, qui de démons fourmille,
Je crois qu’il en fera sa nouvelle famille ;
Il espère trouver d’autres loups en enfer.
Lui qui ne fut jamais une bête rusée,
D’aucun forfait majeur n’est son âme accusée ;
Calme fut son automne, et calme est son hiver.
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