Les impostures scientifiques

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Message par Bulle Dim 12 Juil 2009 - 20:25

Calice a écrit:Mais je suis tout à fait pour le préservatif car il y a beaucoup de mst qui trainent .
Je ne parle pas QUE du préservatif. Mais de soins également.
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Message par Ilibade Dim 12 Juil 2009 - 20:35

La façon habituelle de Bulle de procéder est de n'avoir aucune sorte d'argument. N'ayant pas le moyen de discuter les idées, elle s'en prend naturellement aux personnes. Est-ce réellement utile de dire que Wikipédia n'est pas un site scientifique ?

Le principal site en français concernant la question du Sida et qui est une controverse de la thèse officielle est le site http://www.sidasante.com et il en existe plus d'une centaine en anglais, dont les sites des chercheurs qui ne sont pas en accord avec la thèse officielle. Par ailleurs, parmi les dissidents, le groupe de Perth va aussi à l'encontre de Duesberg, puisque pour ce groupe, l'existence même du VIH n'est pas prouvée. Depuis le début de la controverse lancée par Duesberg en 1987 par l'édition de son livre, l'existence du VIH n'est toujours pas prouvée pour d'autres virologistes. Les principes de Koch n'ont pas été observés. La technique d'isolation (identification d'un virus à l'état pur) du VIH définie par l'institut Pasteur en 1972 n'a pas été jouée.

Concernant la vaccination, le site en français est http://www.infovaccin.fr qui est l'association qui défend le caractère facultatif de la vaccination. Le fait que près de 800 millions d'euros viennent d'être engagés par l'Etat par un marché classifié de "secret défense" concernant un vaccin est tout à fait normal en matière de santé publique où la transparence est théoriquement la règle. Et bien entendu, nous devons croire que tout cela est bien normal. Malheureusement, nous le croyons pas. Ce n'est pas ma faute si les gouvernements contemporains de notre monde ne sont pas les inspirateurs de la confiance. Les canadiens ont réagi bien plus violemment que les français sur cette question de vaccin.

Le problème est que même le domaine de la santé est entre les mains d'industriels et de financiers qui imposent leurs propres règles. Et chaque fois que les industriels et les financiers imposent quelque chose, cela est rarement dans l'intérêt des populations. Je crois que la crise financière doit aussi servir à ceux qui réfléchissent, afin qu'ils puissent se dédouaner d'un bonne parole bulleuse sans consistance technique.

Déjà, posez-vous la question de savoir pourquoi le Sida est la seule maladie infectieuse où le fait d'être séropositif est synonyme de maladie et non d'immunité. Ensuite, concernant le Sida Africain, c'est loin d'être l'urgence sanitaire.

LAMENTABLE et honteux...
En effet ! Tromper des milliards d'êtres humains est lamentable et honteux. Mais la résistance est en marche. La conscience s'élève peu à peu.

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Message par Bulle Dim 12 Juil 2009 - 20:50

Ilibade a dit :
La façon habituelle de Bulle de procéder est de n'avoir aucune sorte d'argument. N'ayant pas le moyen de discuter les idées, elle s'en prend naturellement aux personnes. Est-ce réellement utile de dire que Wikipédia n'est pas un site scientifique ?
Je regrette infiniment Ilibade, mais je fais beaucoup plus confiance à Wikipedia qu'à tes élucubrations nocives.
J'estime qu'il est criminel de laisser penser que le préservatif est inutile dans la prévention du Sida ; j'estime que tant que les hypothèses que tu avances ne sont pas vérifiées, il est abusif de semer le doute sur les organismes officiels.
Et je répète que toutes les théories négationistes du Sida ne sont pas avérées parce que rien ne permet à l'heure actuelle de les considérer comme juste.
Que certains chercheurs ne soient pas d'accord c'est une chose mais de jeter le doute sur l'ensemble des chercheurs, l'ensemble des gouvernements relève d'un problème soit de santé mentale, soit de volonté de nuire.

Mais puisque tu prétends le contraire et qu'au bout du compte tu n'es pas plus crédible que moi, sauf à le prétendre, voudrais tu bien expliquer clairement les raisons pour lesquelles tous les médias du monde "voudraient faire croire" que les recherches vont dans le bon sens alors qu'elles n'y vont pas ?
Que ce soit du point de vue du cancer que du point de vue du Sida d'ailleurs.
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Message par jawaybuker Dim 12 Juil 2009 - 21:41

ensuite, concernant le Sida Africain, c'est loin d'être l'urgence sanitaire.
ce serait laquelle selon vous?

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Message par Ilibade Dim 12 Juil 2009 - 22:31

Je regrette infiniment Ilibade, mais je fais beaucoup plus confiance à Wikipedia qu'à vos ..<charming special word>.
Ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde.

J'estime qu'il est criminel de laisser penser que le préservatif est inutile dans la prévention du Sida
Surtout si la notion de Sida est une notion purement inventée ! Parce qu'aucune maladie réellement nouvelle n'a été découverte. Le terme de Sida est l'occasion de faire croire à un mécanisme viropathologique unique alors que le sarcome de Kaposi décrit dès le 19° siècle serait apparu bien avant la transmission du virus VIH des singes à l'homme aux alentours des années 1950. Et bien sûr, il faut y croire. Par exemple, il existe une étude qui montre que les préservatifs ont des pores qui laissent passer le VIH. De même une maladie apparue en Afrique dans une population exclusivement hétérosexuelle aurait rebondi en Californie auprès d'homosexuels ? La bonne farce. L'argument est si solide, qu'ils ont inventé alors le VIH1 et le VIH2 pour répondre à cette critique.

Il y a plus de 400 questions qui sont laissées en plan par la thèse officielle. Le site sidasanté, qui s'adresse à des médecins et professionnels de santé, dispose d'une partie de la controverse. Déjà, rien que l'analyse des faits et des statistiques va à l'encontre de toutes les propagandes qui ont fait l'objet d'une médiatisation.

j'estime que tant que les hypothèses que vous avancez ne sont pas vérifiées, il est abusif de semer le doute sur les organismes officiels.
Et bien, c'est également ce qui est avancé par les dissidents. Les affirmations des organismes officiels, des publications officielles et des grands médias ne sont pas des faits scientifiques. Il n'y a aucune preuve que l'ensemble des maladies rattachées au concept de Sida aient le même mécanisme physiopathologique. Il n'y a aucune preuve qu'un virus, surtout un rétrovirus, soit capable de décimer une population de lymphocytes 10 ans après la primo-infection. Ce serait d'ailleurs le seul cas où une attaque virale se traduirait ainsi par une maladie à distance. Aucune photo du virus ne prouve que ces virus soient en provenance du sang d'un patient atteint du Sida. Etc.

Et je répète que toutes les théories négationistes du Sida ne sont pas avérées parce que rien ne permet à l'heure actuelle de les considérer comme juste.
Il ne s'agit pas de négationnisme, mais de science et de la santé des gens. Le terme "négationniste" que vous employez ici juste dans le seul but de frapper les esprits des lecteurs est la démonstration que vous n'avez strictement aucune forme d'argument à avancer contre des professeurs et chercheurs qui ont fait le choix pour la plupart de sacrifier leur carrière. Il suffit de lire les nombreux articles qu'ils ont malgré tout publié hors des revues spécialisées du domaine et qui sont en ligne sur Internet, pour une grande partie d'entre eux. Parmi eux, il y a ce fameux prix Nobel inventeur de la PCR qui a révolutionné l'étude moléculaire et l'identification des particules virales, et qui affirme que son test ne mesure pas une quantité de VIH.

Que certains chercheurs ne soient pas d'accord c'est une chose mais de jeter le doute sur l'ensemble des chercheurs
Pour quelle raison ? L'ensemble des chercheurs ne jette-t-il pas le doute sur Duesberg, membre très honorable de l'académie US des sciences ? Il n'y a pas de raison que le doute soit seulement mérité en fonction du plus grand nombre. Souvent, l'élite est une minorité silencieuse. Sinon, il suffirait de soumettre au vote.

voudriez vous bien expliquer clairement les raisons pour lesquelles tous les médias du monde "voudraient faire croire" que les recherches vont dans le bon sens alors qu'elles n'y vont pas ?
C'est très simple. Duesberg a écrit sa controverse en 1987. Est-ce que votre médecin est au courant ? Le mien ne l'était pas. Est-ce que le grand public a été informé du déroulement de la controverse ? PAS DU TOUT.

Pire, dans tous les traités récents de virologie, de cancérologie ou d'immunopathologie, il n'y a pas une seule allusion aux avancées que les chercheurs ont du faire à cause de Duesberg et des dissidents. Ce n'est pas par hasard que Montagnier devient de plus en plus prudent, mais parce que la thèse officielle s'enfonce dans le mensonge, tout simplement.

En matière de science, il est normal que la controverse puisse se dérouler à degré équivalent de diffusion dans les publications. Que certains publient dans Nature et pas Duesberg est déjà l'un des signes que les revues n'autorisent pas toutes les publications. Il n'est nullement étonnant que lorsque quelque chose dérange certains individus influents, on assiste à la levée de bouclier, comme on l'a vue de ce pauvre Pr Benveniste, qui a terminé sa carrière sans un budget dans un petit algeco-mouroir attenant à l'unité de l'Inserm à laquelle il a été toute sa vie rattaché. Lorsque la controverse est interdite ou étouffée, là il y a embrouille. C'est exactement ce qui existe vis-à-vis du Sida, une fraude scientifique, fraude connue depuis le procès Gallo.

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Message par jawaybuker Dim 12 Juil 2009 - 22:44

Ilibade a écrit:Aucune photo du virus ne prouve que ces virus soient en provenance du sang d'un patient atteint du Sida.
comment voulez vous faire une photo qui prouve que le sang vienne d'un patient séropositif?
Suspect

jawaybuker
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Message par Ilibade Dim 12 Juil 2009 - 23:06

Ce n'est pas de cette façon que la question est posée. Dans l'article de 1983 que Montagnier a publié dans Nature, la photo effectuée en microscopie électronique montre des lymphocytes avec des rétrovirus en superficie, accrochés à la membrane par l'extérieur. On évoque ce type de cliché comme étant le forme bourgeonnante des rétrovirus. Cependant ces photos, réellement effectuées par l'Institut Pasteur, l'ont été de cultures de virus en provenance d'un patient. Pour que ce type de culture soit probant, il ne faut apporter que des éléments d'un milieu neutre de culture auquel on ajoute seulement une goutte de plasma ou un fragment biopsique de ganglion du malade. Or Montagnier lui-même reconnaît que la culture contenait bien autre chose, et notamment du plasma prélevé sur du sang de cordon ombilical qui n'était pas en provenance du patient (un homme adulte). Ce milieu étant riche en rétrovirus bourgeonnant à la surface de lymphocytes, le doute est donc autorisé sur la provenance du virus photographié.

Normalement, on obtient par sédimentation sur milieu de sucrose, une répartition des composantes d'une culture. Tous les rétrovirus (quels qu'ils soient) se sédimentent au même endroit, et partage cette densité avec des microvésicules cellulaires (des bulles vides) et des fragments de membrane cellulaire. Ceci empêche de conclure à la possibilité d'avoir une sédimentation spécifique des rétrovirus et a fortiori du seul VIH.

Dans la mesure où aucune technique n'a permis de séparer rétrovirus, microvésicules et fragments membranaires, les marquages antigéniques que l'on peut faire ne sont jamais spécifiques du seul virus VIH. Il en résulte qu'aucun test actuel n'est spécifique du VIH. Comme ces techniques peuvent donner une positivité non spécifique, il est absurde de dire que la positivité des tests est une séropositivité au VIH.

La discussion de cette question est faite par le Pr De Harven, spécialiste de virologie à New York, puis à Toronto, où il était aussi spécialiste de microscopie électronique. Aujourd'hui en retraite, il parcourt le monde en faisant des conférences pour dénoncer la fraude du Sida.

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Message par Jipé Lun 13 Juil 2009 - 9:34

J'ai juste une question simple à poser à Ilibade...
Si tu as un enfant (garçon, fille peut importe), qui te dis avoir des relations sexuelles avec une personne identifiée comme séropositive, quelle sera ta réaction ?
Tu ne pourras pas lui conseiller un préservatif puisque tu dis que cela ne sert à rien.
D'après toi, est-ce que ton enfant court un risque ou pas ?
Question simple demande réponse simple n'est-ce pas Wink
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Message par Bulle Lun 13 Juil 2009 - 15:36

jawaybuker a écrit:
Ilibade a écrit:Aucune photo du virus ne prouve que ces virus soient en provenance du sang d'un patient atteint du Sida.
comment voulez vous faire une photo qui prouve que le sang vienne d'un patient séropositif?
Suspect
bravo
Mais tu sais Ilibade, Calice et les autres négationnistes du Sida ne sont pas à une absurdité près !
Tu trouveras les détails de leur technique sur ce site
NEGATIONNISTES DU SIDA = CHARLATANS
Cela tourne autour d'une volonté de salir les scientifiques et promouvoir des pseudos sciences.
Leur théories reposent sur du vent et de la propagande.
C'est de la désinformation néfaste et malsaine et rien d'autre...
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Message par Ilibade Lun 13 Juil 2009 - 19:56

Le site charlatans.info ? Un site de la pensée unique sans aucun argument réel. Voici une brève analyse de son article.

Le théoricien du complot charlatan.info, a écrit:Il peut sembler remarquable que, 23 ans après avoir identifié le virus immunodéficient humain (VIH), il existe encore des gens qui nient que ce virus soit la cause du syndrome immunodéficitaire acquis (SIDA).
Il est en effet curieux que depuis 1983, plusieurs virologistes, biochimistes, spécialistes de biologie moléculaire, spécialistes de pathologie semblent en effet remettre en question :
1- soit l'existence même du VIH et le respect des techniques d'isolation du virus en provenance de malades.
2- soit l'existence même d'un syndrome d'immunodéficience qui globaliserait 27 maladies comme des conséquences de l'infection à un rétrovirus
3- soit l'aptitude d'un rétrovirus dans certaines pathologies où des causes purement toxicologiques ont été mises en évidence.

Comme ces dissidents sont aussi des chercheurs, leurs travaux devraient avoir la même diffusion et la même considération.

Ce refus a été mis sur le devant de la scène internationale en 2000, quand le président d'Afrique du Sud Thabo Mbeki convoqua une commission pour discuter de la cause du SIDA, rappelant qu'il n'était lui-même toujours pas convaincu que le VIH en soi la cause1.
Le président de l'Afrique du Sud n'entendait pas en effet que les choix politiques qui doivent guider la politique de santé de son pays soit seulement une décision d'un ensemble d'intérêts privés bâtis sur un modèle occidental où le politique a oublié son rôle en matière de contrôle et de validation.

Mais maintenant une section du groupe de San Francisco a rejoint le mouvement négateur, déclarant sur son site web que "le VIH ne cause pas le SIDA (...) les tests d'anticorps VIH sont faussés et dangereux (...) les médicaments anti SIDA sont du poison" (http://www.actupsf.com/aids/index.htm). En 2000, la section a écrit une lettre à tous les membres du Congrès leur demandant d'arrêter de financer la recherche sur le VIH5. La position d'Act-up San Francisco a été condamnée par d'autres sections d'Act-Up, comme celle de Philadelphie ou d'East Bay (http://www.actupny.org/indexfolder/actupgg.html).
L'association internationale Act-Up fut l'instrument particulier chargé d'informer la communauté gaie, retransmettant sous une forme pratique les conséquences de soit-disantes observations, qui tentent d'introduire un traitement à vie à des personnes suspectées de séropositivité. Dans ce genre d'associations, l'observation des différences entre ceux qui prennent un traitement préventif et ceux qui le refusent est donc privilégiée. Par ailleurs, il existe aussi un certain nombre de médecins qui appartiennent à la communauté gaie. Il était donc assez naturel que certains, même parmi les jeunes séropositifs, étudiants ou professionnels de santé, aient cherché le fondement des questions relatives au Sida, par l'examen des conséquences sur les deux groupes de séropositifs.

Des stars du rock se sont engouffrées dans le débat.
Oh, en voilà un argument ! Des stars du rock, du cinéma et de la chanson populaire ont largement servi la cause de la thèse officielle, en étant payés pour faire de la publicité. Vous savez, dans le monde de la publicité, tout se paye. Or, comme ce serait assez malsain de faire une pub directe pour les travaux éminents de certains chercheurs de l'industrie pharmaceutique, il existe naturellement d'autres modalités destinées au grand public, surtout que l'exploitation de la peur est une constante de ce type d'entreprise.

Comme ces refus des théories officielles ont largement eu lieu en dehors de la littérature scientifique
Ah les voyous restent des voyous. Dans toutes les interviews, tous les acteurs interrogés affirment avoir été empêchés de publier dans les revues habituellement consacrées. L'absence d'articles dans une certaine littérature scientifique n'est donc pas un argument recevable, bien que les dissidents aient malgré tout publiés dans d'autres revues scientifiques, comme par exemple la revue hollandaise Genetica.

En effet, Internet a servi de médium fertile et non référencé pour répandre ces croyances négationnistes.
Inexact. L'internet a effectivement servi à transmettre à peu près tous les articles qui n'ont pas été publiés dans la presse scientifique habituelle. Les sites qui informent de la controverse sont assez riches en références scientifiques (et non négationnistes). Il ne s'agit d'ailleurs pas de "croyances", mais de controverse scientifique. Les articles de Duesberg ou de Papadopoulos-Eleopoulos où ceux du prix Nobel Kary Mullis, inventeur de la technique PCR, sont assez faciles à trouver ainsi que leur vision de la question du Sida. Le charlataneux-infoeux n'est d'ailleurs pas lui-même très riche en références et son site est finalement assez pauvre en données techniques.

Deux excellentes analyses en ligne ont été préparées afin de contrer les arguments de ceux qui nient la cause du VIH pour le SIDA
Le charlataneux-infoeux cite deux pages censées apporter contradiction aux arguments des dissidents, et notamment à ceux du Pr Duesberg. Aucun de ces deux articles ne traite de la controverse. Ce ne sont donc pas des réponses aux dissidents, mais la synthèse de la démarche qui a conduit à présenter aux scientifiques, puis ensuite au public, la thèse officielle mise en doute par les dissidents. Aucune polémique ou dialogue n'est réellement engagé, les partisans de chaque camp publiant chacun de façon isolée. Parmi les références du site http://www.aidstruth.org/denialism/myths, on trouve entre autres :
1- Montagnier et al. (1983) qui est l'article initial de Montagnier en 1983, et pour lequel Montagnier a reconnu auprès de Djamel Tahi, réalisateur en 1997 d'un documentaire remettant en cause le Sida, qui interview le chercheur, que les conditions de culture du virus LAV ne permettaient pas d'obtenir du virus purifié, condition pourtant indispensable avant de pouvoir affirmer que l'on a trouvé et isolé un nouveau virus. L'article référencé par aidstruth n'est donc pas cautionné d'une certitude scientifique, selon les propos même de Luc Montagnier, l'un des auteurs, qui parle à la façon des américains, de "faisceau d'évidences". Or la méthode d'identification de Koch et par la suite la technique d'isolation des virus de l'Institut Pasteur suffisent à justifier les points de vue dissidents.
2- Gallo et al. (1984) est l'article que le Pr Robert gallo, chercheur d'état également chercheur du laboratoire Glaxo-Wellcome, a publié en 1984 et pour lequel, en commission devant le Congrès américain en 1991, l'auteur a reconnu avoir publié les données du virus LAV de l'Institut Pasteur, "parce que lui-même n'avait pas pu obtenir l'isolation du virus HTLV-I de la leucémie myéloïde et qu'il suspectait d'être aussi la cause de l'épidémie de Sida de la communauté gay californienne, à partir de prélèvements issus des malades.".

Les deux chercheurs ont donc menti dans leurs articles. Même si on se doit de ne pas dénigrer de si bons chercheurs, on doit quand même attirer l'attention sur la différence qui existe entre une simple suspicion relevant d'un "faisceau d'évidences" et une certitude scientifique relevant de faits dument prouvés par des méthodes rigoureuses acceptées par toute la communauté scientifique.

c'est pour cette raison que nous n'en parlerons pas dans cet article.
On comprend fort bien pourquoi ! Inutile de se justifier.

Au lieu de cela, nous passerons en revue les stratégies intellectuelles utilisées par le mouvement niant le VIH. Bien que d'autres formes de refus de la science ne soient pas discutées ici, les caractéristiques décrites ici pourront s'appliquer à de nombreuses autres formes de négationnisme populaires, comme ceux niant l'évolution, la maladie mentale ou l'Holocauste.
Et voilà, la méthode Bulle ! On dénigre sans rien expliquer. On s'est contenté de rappeler les bons sites de la bonne pensée, et on a surtout bien veillé à ne pas orienter trop le lecteur vers les productions de la dissidence, car cela aurait obligé à entamer la discussion. Or, la pensée unique est indiscutable, puisqu'unique. Le terme de négationnisme ici utilisé permet de transférer des clichés soigneusement entretenus dans l'inconscient collectif dès les toutes premières années de la vie, où les jeunes enfants sont tellement confrontés à la pensée unique, que le simple fait de devoir remettre en question ce qu'on leur a appris avec tant d'insistance, comme des implants qui réaliseraient une sorte de "vaccination par lavage de cerveau", technique amplement mise au point par la réclame et aujourd'hui la publicité envahissante, pourraient les entrainer à de véritables troubles émotionnels et psychopathiques. Ce terme de négationnisme jette un tel discrédit sur les dissidents que ceux-ci peuvent être alors comparés à de dangereux créationnistes fanatisés, de violents opposants de la psychanalyse freudienne ou carrément à des officiers SS nazis.

Et bien, je trouve que cette façon de faire est justement celle de la désinformation structurée, scientifiquement organisée et méthodiquement distillée, un peu à la façon des drogues antirétrovirales : donner un toxique au patient dans un traitement à vie, mais dosé de façon telle qu'il puisse vivre et donc consommer la drogue le plus longtemps possible, pour la plus grande joie des actionnaires, adeptes de l'anti-Dieu ARGENT.

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Message par Bulle Lun 13 Juil 2009 - 21:56

Ilibade a dit :
Et voilà, la méthode Bulle ! On dénigre sans rien expliquer. On s'est contenté de rappeler les bons sites de la bonne pensée, et on a surtout bien veillé à ne pas orienter trop le lecteur vers les productions de la dissidence, car cela aurait obligé à entamer la discussion.
Mais oui Ilibade c'est cela !
Ta manière de faire est tout à fait décrite sur ce site ça gêne hein ! Tes sites avec tes scientifiques qui ne tiennent pas la route et qui n'ont jamais pu publier dans une revue ad hoc pour ces uniques raisons, bien entendu !

Et pour étoffer la "méthode Bulle" voici un article éloquent du cercle Zététique :

Petite introduction au négationnisme du SIDA
Écrit par Richard MONVOISIN
Mardi, 25 Mars 2008 00:00
Cet article est paru dans notre newsletter n°32 en février 2007.
"Ils sont appelés les « dissidents » du SIDA. Ils forment une vaste frange hétéroclite passant du guérisseur de campagne éthiopien à certains groupuscules barebaker [1], de certains chefs d’état à des humoristes français. Leur point commun : ils mettent en doute, à divers degrés, l’existence du syndrome SIDA, de son virus, le VIH, ou de la corrélation entre les deux. À ce que nous en comprenons, les promoteurs de la thèse « Le sida n’est pas ce que l’on croit » oscillent entre deux extrêmes : la thèse « molle » de certains thérapeutes « alternatifs », et la thèse plus dure, voire ultra, provenant de groupes politiques.

La version molle consiste à dire que le SIDA n’est qu’une petite maladie qu’on a beaucoup montée en épingle. Elle n’est qu’un « rhume » qu’on peut guérir « en trois jours à base d'herbes et grâce à (m)es pouvoirs mystiques » comme l’avait déclaré Yahya Jammeh, président gambien (Voir l’enquête de Nicolas Vivant) ; ou à grands coups d’eau bénite, dixit le père Bahetawi Gebremedhin Demise, de la Maryam Church, à Addis-Abeba (voir l’enquête de Richard Monvoisin) ; voire en se convertissant à l’Islam, tout simplement, ou en se soignant avec de l’hypochlorite de sodium, comme le propose le guinéen conakryka Tahirou Barry (lire la newsletter n°26)

La version dure, elle, est un corollaire presque direct aux discours des milieux conservateurs américains et européens. Aux vieilles chouettes qui hululent à qui mieux mieux que le SIDA est le doigt vengeur de Dieu, le « cancer gay » qui vient punir les populations décadentes et les suppôts de Sodome et Gomorrhe - homosexuels, donc, mais aussi drogués et accessoirement les Noirs -, certains milieux de gauche et d’extrême-gauche y virent une manœuvre de stigmatisation tellement odieuse qu’ils en vinrent à penser que la corrélation Homos/drogués – SIDA avait été fabriquée de toute pièce.

Le reste dans le spoiler !
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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 0:08

Et bien nous allons examiner cette nouvelle source d'information !

"Ils sont appelés les « dissidents » du SIDA. Ils forment une vaste frange hétéroclite passant du guérisseur de campagne éthiopien à certains groupuscules barebaker
Voici les profils de certains d'entre eux :

1- Pr Peter Duesberg, chef du département de Biologie moléculaire de l'université de Berkeley. découvreur en 1969 du caractère fragmenté du virus de la grippe expliquant les recombinaisons des virions. Il est également celui qui a cartographié le génome des rétrovirus et isolé chez certains rétrovirus animaux un gène de cancer (chez la souris). Membre émérite de l'Académie des Sciences, il fut récompensé par l'INH d'un label "chercheur hors classe", lui permettant de bénéficier d'une bourse de recherche. Aujourd'hui, ce département de l'université de Berkeley accueille aussi :

2- Le Dr. Harry Rubin, professeur de biologie moléculaire et cellulaire.
3- Dr. Richard Strohman, professeur de biologie cellulaire

Egalement de l'université de Berkeley et dans d'autres départements
4- Dr. Paul Rabinow, professeur d'anthropologie
5- Dr. Phillip Johnson, professeur de droit, doyen de l'université de Berkeley. Il a notamment étudié les aspects juridiques des recherches liées aux laboratoires privés.
6- Dr. Dave Rasnick, biochimiste, qui a travaillé temporairement dans le département de biologie moléculaire, aux côté des autres.
7- Dr. Rush Wayne, chercheur en biologie moléculaire de l'université privée de Harvard, et assistant de recherches au laboratoire de Peter Duesberg à Berkeley

Ensuite et hors de cette université, il nous faut citer :
8- Dr. Charles Thomas, professeur de biologie moléculaire à l'université privée de Harvard à Cambridge (Massassuchets) ainsi qu'à l'université privée Johns Hopkins de Balitimore (Maryland)
9- Dr. Roger Cunningham, immunologiste et microbiologiste, directeur du Centre d'Immunologie de l'université d'Etat de New-York, à Buffalo
10- Dr. Alfred Hässig, Professeur émérite d'immunologie à l'université de Berne (Suisse). Directeur de la banque du sang de la Croix-Rouge Internationale.
11- Dr. Heinz Ludwig Sänger, professeur émérite de biologie moléculaire et de virologie, ancien directeur du département de recherches en virologie du complexe de biochimie de l'institut Max Planck de Munich, lauréat 1978 du prix Robert Koch. (Koch est le nom du découvreur du bacille mycobacterium tuberculosis).
12- Dr. Walter Gilbert, professeur de biologie moléculaire, Prix Nobel 1980 de chimie.
13- Dr. Albert Bruce Sabin, virologiste de centre Rockefeller pour la recherche médicale. Il mit au point le vaccin antipoliomyélite par voie orale (qui aurait été testé auprès de 100 millions de russes), permettant le traitement de l'infection par voie digestive. Plusieurs fois médaillé, plusieurs centres de soins portent actuellement son nom aux USA. Etant en plein dans le giron des influences du complexe médico-financier, son opposition au Sida est apparue comme une contribution de poids avant sa mort en 1993.
14- Dr. Andrew Herxheimer, professeur émérite de pharmacologie au Centre Cochrane d'Oxford (UK)
15- Dr. Steven Jonas, professeur de médecine préventive au Centre Suny Stony Brook de New-York
16- Dr. Lawrence Bradford, professeur de Biologie à l'université du Kansas
17- Dr. Beverly Griffin, professeur de virologie, directeur du département de Virologie de la "Royal Postgraduate Medical School", et chef de service à l'hôpital Hammersmith de Londres (UK)
18- Pr. Etienne de Harven, professeur émérite de pathologie (anatomie pathologique et cytopathologie) à l'institut Banting de l'université de Toronto (Ontario). Il a été aussi dès les années 50 spécialiste de virologie et de microscopie électronique à l'institut Sloan Kettering de New-York.
19- Dr. Henk Loman, professeur de Biophysique et Chimie à la "Free University" d'Amsterdam.
20- Dr. Kary Mullis, biochimiste, Prix Nobel 1993 de chimie pour son invention de la PCR, Réaction en chaîne par polymérase, une technique d'identification précise de fragments antigéniques et de comptage. Toutefois, il conteste fortement l'emploi abusif que font les médecins de la PCR afin de justifier un comptage de VIH dans le cadre des tests de séropositivité. Comme ce personnage, qui a eu 10 récompenses planétaires, est aussi très populaire pour ses prises de position en faveur de recherches sur l'esprit, il fait l'objet depuis 1994 d'attaques multiples où sont pris au sérieux des bouts d'interview où il était interrogé sur le sens parapsychologique de certains de ses souvenirs d'enfance. Voir son site.
21- Dr. Fabio Franci, professeur de médecine préventive et de pathologie infectieuse à l'université de Trieste en Italie.
22- Dr. Arthur Gottlieb, professeur détenteur de la chaire de microbiologie et d'immunologie de l'école de médecine de l'université de Tulane, à la Nouvelle Orléans. Spécialiste aussi de neuroendocrinologie, il monta sa propre société de recherche, afin d'étudier de près le rapport entre le système immunitaire humain et le système neuroendocrine. Il fut l'un des premier à défendre la thèse du VIH, puis à la dénoncer avec violence, peu de temps avant sa mort suspecte en 1998 à Boston. (mort d'une embolie foudroyante d'origine toxicologique inexpliquée).
23- Dr. Gordon Stewart, professeur d'épidémiologie à Glasgow.
24- Dr. Roberto Giraldo, spécialiste de médecine interne, infectieuse et tropicale à New York.
25- Dr. James Hudson, professeur de pathologie médicale à l'université de Colombie Britannique.
26- Dr. Frank Buianouckas, professeur de mathématique, au Bronx, à New York. Pourquoi des mathématiciens font-ils partie des opposants à la thèse du VIH ? Et bien, par leur analyse des statistiques des articles de la thèse officielle.
27- Dr. Michael Lange, chef du programme Sida de l'Hôpital St-Luc de New York.
28- Dr. Sam Mhlongo, chef du département de médecine familiale et de premiers soins d'urgence de l'université médicale d'Afrique du Sud (Pretoria).
29- Dr. Donald Abrams, professeur de médecine et chef de service de l'Hôpital général de San Francisco. Il fait partie de ceux qui ont été confrontés à l'épidémie d'origine. Il n'y va pas par quatre chemins : il compare la prise de traitement préventif au sort de ceux qui montaient dans les wagons nazis en direction des camps. Il ajoute même "sous le regard attentionné et attristé de ceux de leur partenaires qui refusaient ce traitement".
30- Dr. Stefan Lanka, virologiste praticien allemand. L'un des membres éminents du groupe Perth.
31- Dr. Serge Lang, professeur de mathématique à l'université de Yale.

Et en France, y en aurait-il ?
32- Dr. Luc Montagnier, virologiste à l'Institut-Pasteur, Prix Nobel 2007 de médecine, co-découvreur du VIH. Est-ce que ce savant remet en question la cause VIH ? Pas du tout. Toutefois, au fur et à mesure du temps, il a distillé à travers diverses interviewes une série de détails et d'affirmations qui augmentent le doute auprès de ses confrères. Malgré tout ce qu'il est en mesure d'exposer, il ne cesse de mettre en avant l'idée qu'au fond, on ne sait pas grand chose. Et cela montre bien que la question du Sida est le résultat réussi d'une immense propagande touchant tous les secteurs de soins, de prescription, de recherches et de financement de recherches, auxquelles il faut adjoindre les campagnes massives auprès du grand public. Tout porte à croire qu'on a affirmé bien des choses avant même d'avoir des preuves ou de répondre à des controverses, controverses que Montagnier connaît parfaitement, puisque dans l'émission de Tahik, on le voit esquiver astucieusement certaine questions.

Bref, comme on le voit, une vaste frange hétéroclite passant du guérisseur de campagne éthiopien à certains groupuscules barebaker !

QUESTION : Puisque la première phrase semble erronée, pensez-vous perdre du temps à lire la suite ? Et bien, en ce qui me concerne, pas du tout !

NB : Il y en a beaucoup d'autres que je n'ai pas cités, ceux-là étant ceux interrogés en 1992, 1993 et 1994 par la revue londonienne Sunday Times qui a publié un certain nombre de commentaires de ces dissidents.


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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 0:28

Je viens de voir le dénigrement effectué par Wikipedia sur Eleni Papadopulos-Eleopulos, qui n'aurait pas de statut de biophysicienne. Voici toutefois les articles que les revues ont publié d'elle, en liaison avec d'autres chercheurs. Elle a bien écrit en tant que biophysicienne et notamment a effectué diverses recherches sur les malades atteints de Sida. C'est elle qui a entre autre publié la non-spécificité au VIH de la notion de séropositivité. J'ai expliqué plus haut pourquoi ces tests sont non spécifiques.

E. Papadopulos-Eleopulos, 'Reappraisal of AIDS; Is the oxidation induced by risk factors the primary cause?' Medical Hypothesis 1988, vol. 25 pp.151-162.

E. Papadopulos-Eleopulos, B. Hedland-Thomas, D.A. Causer & A.P. Dufty, 'An alternative explanation for the radiosensitization of AIDS patients' (letter) Int. Jour. Radiation Oncology Biol. Physics. 1989, vol.17 pp.695-697.

V.F. Turner, 'Reducing agents and AIDS - why are we waiting?' (letter) The Medical Journal of Australia 15 Oct. 1990, vol.153 p.502.

E. Papadopulos-Eleopulos, B. Hedland-Thomas, D.A. Causer, V.F. Turner & J.M. Papadimitriou, 'Changes in thiols and glutamate as consequence of SIV infection' (letter) The Lancet 19 Oct. 1991, vol.338 p.1013.

E. Papadopulos-Eleopulos, V.F. Turner & J.M. Papadimitriou, 'Kaposi sarcoma and HIV' Medical Hypothesis 1992, vol.39 pp.22-29.

E. Papadopulos-Eleopulos, V.F. Turner & J.M. Papadimitriou, 'Oxidative stress, HIV and AIDS' Research in Immunology 1992, vol.143 pp.145-148.

E. Papadopulos-Eleopulos, V.F. Turner & J.M. Papadimitriou, 'Is a western blot proof of HIV infection?' Bio/Technology 11 June 1993, vol.11 pp.696-707.

E. Papadopulos-Eleopulos, V.F. Turner & J.M. Papadimitriou, 'Has Gallo proven the role of HIV in AIDS?' Emergency Medicine 1993, vol.5 pp.71-147.

E. Papadopulos-Eleopulos, V. F. Turner, 'HIV western blot test' (letter) The Medical Journal of Australia, 20 June 1994, vol.160 pp.807,808.

E. Papadopulos-Eleopulos, V.F. Turner & J.M. Papadimitriou, D. Causer, B. Hedland-Thomas and B. Page, 'A critical analysis of the HIV-T4-cell-AIDS hypothesis' Genetica March 1995, vol.95 pp.5-24.

E. Papadopulos-Eleopulos, V.F. Turner, J.M. Papadimitriou & D. Causer, 'Factor VIII, HIV and AIDS in haemophiliacs: an analysis of their relationship' Genetica March 1995, vol.95 pp.25-50.

E. Papadopoulos-Eleopulos, V.F. Turner, J.M. Papadimitriou & H. Bialy, 'AIDS in Africa: Distinguishing fact and fiction' World Journal of Microbiology & Biotechnology March 1995, vol.11 pp.135-143.

Un résumé de ces contribution à http://www.sidasante.com/themes/isolement/critique_evidence_isolement_vih.htm, qu'il faut comparer aux explications du Pr De Harven sur le même site.


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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 0:37

L'auteur zététard ? Richard MONVOISIN

Voici sa fiche personnelle

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Message par Jipé Mar 14 Juil 2009 - 6:41

Ilibade,
je vois que tu as zappé ma question, (peut-être elle te gêne ?), donc je te la repose:
J'ai juste une question simple à poser à Ilibade...
Si tu as un enfant (garçon, fille peut importe), qui te dis avoir des relations sexuelles avec une personne identifiée comme séropositive, quelle sera ta réaction ?
Tu ne pourras pas lui conseiller un préservatif puisque tu dis que cela ne sert à rien.
D'après toi, est-ce que ton enfant court un risque ou pas ?
Question simple demande réponse simple n'est-ce pas
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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 8:12

Ilibade, je vois que vous avez zappé ma question, (peut-être elle vous gêne ?), donc je vous la repose:
Non, Jipé, j'ai bien lu la question, à laquelle j'ai en partie déjà répondu. Aussi, je vous répondrai après une longue série que je suis en train de préparer. La réponse ne sera pas aussi simple que la question.

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Message par Bulle Mar 14 Juil 2009 - 8:38

Ilibade a écrit:L'auteur zététard ? Richard MONVOISIN
Voici sa fiche personnelle
http://www.brightsfrance.org/richard.monvoisin.htm
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EXCUSEZ-MOI, IL FAUT QUE J'AILLE POUFFER ...

Mais pouffe donc Ilibade, personnellement je trouve qu'il n'y a pas de quoi !

Pour moi l'essentiel est de montrer dans quelle mouvance tu te trouves : tu n'y connais rien, pas plus que moi et tes informations viennent en direct de sites comme Alterinfo : site conspirationiste et antisémite (qui est d'ailleurs en procès pour cette raison).
Tu n'es pas plus que moi capable de trier le vrai du faux, mais là où je ne donne que mon opinion personnelle, toi tu affirmes que c'est la vérité.

Et tu véhicules des absurdités de grand complot, rien d'autre. Ah lala Ilibade et ses grand complots alors quelle épopée : quand ce n'est pas les juifs, ce sont les Francs Maçons et comme tout est entre leurs mains y compris la moindre molécule imaginés un peu, il y a de quoi user de la bande passante !

Pour plus d'information sur les fameux spécialistes négationistes un bilan fort clair et détaillé dans le spolier qui illustre, je cite :
Les opposants en sont arrivés à leur position principalement à partir de leur expérience personnelle et d'anecdotes, ou alors en s'inspirant de ce que d'autres ont publié avant eux.
(...)
En raison de leurs croyances, beaucoup d’entre eux recommandent aux sidéens des traitements à base de vitamines et d’herbes, des massages, de l’homéopathie, de même que toutes sortes de remèdes à l’efficacité douteuse.* Trois des plus éloquents à ce sujet sont Gary Null, David Rasnick et Mathias Rath, qui gagnent leurs vies en partie par la vente de vitamines et d’autres suppléments alimentaires.

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Message par Bulle Mar 14 Juil 2009 - 8:43

Suite dans le spoiler.

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Message par Bulle Mar 14 Juil 2009 - 8:46

Suite et fin de l'article dans le spoiler :
Spoiler:

Ce document est à mon sens une excellente analyse de la situation actuelle. Pleine de bon sens et d'humilité.
Emettre des hypothèses inverses oui, c'est ainsi que la science progresse ; mais s'en servir alors que rien n'est démontré pour décrédibiliser systématique toute science et recherche scientifique au profit de "complot" est totalement irresponsable ou volontairement malsain.

Source
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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 8:59

Voici un article écrit par une journaliste américaine, Celia Farber du magasine SPIN, qui, après une longue enquête, a été publié dans Spin en juin 1992, c'est-à-dire à peine 5 ans après le début de la controverse du Pr Duesberg. A cette date, un certain nombre d'études sont encore inconnues. L'article est traduit par le Pr Etienne de Harven, aujourd'hui en retraite en France, après une carrière de virologiste et d'anatomopathologiste. Il a choisit cet article parce qu'il trouve que le rapport des évènements depuis le début de la controverse décrit dans cet article, est fidèle à ce qu'il connaît lui-même.

http://blog.francetv.fr/blogapart/index.php/2005/06/09/1829-sida-suite-une-distraction-fatale-par-celia-farber-magazine-spin-juin-1992

L'article étant très long, je ne ferai qu'en extraire certains passages.

On appelle le VIH le virus du Sida, et pour notre génération c'est le symbole de la terreur. Il contrôle nos vies, nos relations sociales, et notre sexualité. Un dictateur microscopique ! Nous avons construit des immeubles, créé des organisations, des conférences et des programmes mondiaux dans l'espoir de le contrôler. C'est un démon que nous respectons dans la terreur.

Mais qu'est-ce, en réalité ? Avons-nous la preuve de ce que ce virus soit mortel, et sommes-nous sûrs qu'il soit la cause du Sida ? La réponse est: non. Nous ne savons pas. La cause, ou les causes du Sida sont inconnues, et plus vous découvrez le VIH, moins vous serez tentés de croire qu'il puisse, à lui seul, être la cause du Sida. Un nombre croissant de scientifiques commence à douter de l'hypothèse selon laquelle le seul VIH serait la cause du désordre immunologique conduisant au Sida. Malgré 10 années de recherche intensive, les chercheurs ne savent toujours pas si le VIH n'est autre qu'une balise sur un système immunitaire en détresse. En fait, des résultats de plus en plus nombreux suggèrent que le VIH n'est pas coupable.

Des échantillons de sperme prélevés chez des individus sidéens et chez des contrôles normaux furent alors testés à l'aide d'une technique nouvelle d'une très grande sensibilité, connue sous le nom de réaction de la polymérase en chaîne (PCR), qui mesure la présence de virus beaucoup plus efficacement que les méthodes précédentes. Il est curieux de souligner cependant que des informations semblables à propos du VIH dans le sperme étaient disponibles dès l'époque du premier isolement du VIH, en 1984. Le Dr. Robert Gallo, rétrovirologiste bien connu au National Cancer Institute (NCI), ayant annoncé la découverte récente du VIH comme cause du Sida, publia un article indiquant avoir trouvé le VIH dans le sperme de patients sidéens. Malheureusement, Gallo n'a pas mentionné le nombre de patients étudiés chez lesquels il n'avait pas pu identifier le virus. "Nous ne savons pas chez combien de patients il (Gallo) a recherché le VIH. Il a simplement déclaré l'avoir trouvé dans deux cas", déclarait le Dr. Robert Root-Bernstein, professeur de physiologie à l'Université d' Etat du Michigan qui a passé plusieurs années à analyser les données relatives au VIH et au Sida et qui est devenu une des plus hautes autorités sur le Sida dans ce pays. "En ce qui concerne la critique de ses collègues", dit-il, "ce fut un échec lamentable. Il est difficile d' admettre qu'une telle absence de rigueur scientifique ait pu être tolérée".

De 1986 à 1988, plusieurs nouvelles études furent faites sur le VIH dans le sperme, utilisant des méthodes de détection plus sensibles. Toujours d'après Root-Bernstein, ces études montreraient que 25 à 30% des patients sidéens examinés avaient le VIH dans leur sperme. Mais si l'on y regarde de près, on se rend compte que les auteurs parlent de une à dix "copies" par éjaculat, soit une copie du virus par million d'unité de sperme, ce qui n'est pas assez pour disséminer une infection. Le VIH est présent à ce niveau-là dans la salive, le lait de femme, les sécrétions vaginales qui ne sont pas des modes de transmission. En général, il faut des milliers ou même des millions de particules virales pour transmettre une infection".

La question cruciale est un tel tabou que personne n'ose la poser: quel est le mode de transmission du VIH si ce n'est pas le sperme ? Le Dr. Michael Lange, spécialiste des maladies infectieuses au St. Luke's-Roosevelt Hospital à New York, pense que le Sida est transmis par les rapports sexuels, mais est sceptique à propos du rôle du VIH dans la transmission de la maladie; "Je pense qu'il y a un agent infectieux, dit Lange, mais je ne suis pas convaincu que ce soit le VIH. C'est peut-être une combinaison d'agents. Mais le Sida est certainement une maladie infectieuse".

Le Dr Lange a fini par abandonner l'idée du caractère infectieux du Sida.

Il est important de distinguer les anticorps du VIH, qui ne sont pas infectieux, du VIH lui-même. Les anticorps sont comme des empreintes digitales - indiquant que le corps a été en contact à un moment donné avec le virus. En général, quand l'organisme produit des anticorps l' infection est jugulée. C'est le principe de la vaccination, par laquelle l' organisme est conduit à produire de grandes quantités d'anticorps. Le soi-disant "Test du SIDA" teste la présence d'anticorps, et non celle du virus lui-même, ce qui serait difficile et trop coûteux pour être fait dans la routine du dépistage.
Explication : le fait de trouver dans un prélèvement chez un malade, un anticorps spécifique d'un virus A, ne signifie pas que le virus A est présent ou qu'il est responsable de la maladie. Cela signifie que le malade est normalement immunisé contre le virus A. De même trouver un virus B dans un prélèvement, ne signifie pas que le virus B est responsable de la maladie, sauf si sa présence est relevée dans des quantités absolument anormales. Dans le cas du Sida, les quelques cas où l'on a pu trouver le VIH l'ont été dans des quantités si faibles qu'elles ne peuvent pas rendre compte d'un phénomène infectieux.

Plusieurs études ont permis de calculer qu'il faut entre 500 et 1000 rapports sexuels non-protégés avant qu'un partenaire séronégatif ne devienne positif. Et cependant, il y a apparemment eu des cas où un malade jure être devenu malade après un seul rapport sexuel. Bien que les médias mettent volontiers l'accent sur le modèle dramatique, terrorisant, "roulette russe" de la transmission du Sida par le VIH, il faut bien reconnaître que ces cas sont si rares que nous connaissons les victimes par leurs noms. Alison Gertz, par exemple, cette jeune et riche femme hétérosexuelle qui dit avoir attrapé le Sida pour avoir couché une seule fois avec un homme; son portrait a illustré les couvertures des magazines dans tout le pays. Tout d'un coup, les médias ont fait leur affaire de ce qui était en réalité un exemple extrêmement rare, en insistant sur le fait que des cas similaires seraient la règle dans l'avenir.

La question non résolue d'une éventuelle épidémie de Sida parmi les hétérosexuels est restée très controversée pendant des années entre deux camps opposés - ceux qui disaient que cela allait arriver et ceux qui n'y croyaient pas. Question non résolue malgré toutes les données démontrant que le Sida ne se développe pas chez les hétérosexuels. L'immense campagne de presse visant à convaincre les hétérosexuels que "Le Sida ne discrimine pas" était politiquement correcte mais en fait a ruiné les ténors du Sida. Dix ans après l' apparition des premiers cas de Sida, la maladie reste pour la plupart des cas, confinée aux groupes-à-risques initiallement reconnus.

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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 9:01

Suite de l'article

Le Dr. Joseph Sonnabend, un pionnier de la recherche sur le Sida et le fondateur de la "Américain Foundation for AIDS Research", a quitté cette organisation qu'il avait créée, principalement parce qu'il refusait de participer à ce qu'il considérait comme une campagne frauduleuse basée sur la terreur. . "La Fondation Médicale du Sida envoyait des notes à la grande presse disant que tout le monde est exposé au risque, que tout le monde allait être contaminé, etc, etc"-se rappelle le Dr. Sonnabend. "Quand j'ai entendu cela, j'ai totalement paniqué. C'était tellement fou. Je les ai appelé pour leur dire:"Est-ce que vous vous rendez compte de ce qui va arriver comme résultat de vos agissements ? Vous allez plonger les hommes hétérosexuels dans la panique, vous allez détruire des relations, des mariages. En plus vous allez promouvoir la violence parmi les hommes homosexuels. Les gens vont dire que cette maladie est comme la peste et que cela vient des homosexuels. Ils vont les passer à tabac au hasard". Toutes choses qui se sont en fait révélées vraies.

Et cependant, à ce moment-là, Terry Beirn qui était directeur des relations publiques de la Fondation Américaine et qui depuis est mort du Sida n'avait aucunement l'intention de laisser Sonnabend, ou n' importe qui d'autre, gêner la collecte de fonds qui battait son plein. "Je ne peux pas me battre avec Terry" disait Sonnabend. "Il allait de l' avant. Il était pourtant déjà clair à ce moment-là que le Sida n'était pas une menace importante pour les hétérosexuels. Il savait que toute cette histoire du Sida chez les hétérosexuels était une blague, mais il disait en avoir besoin pour récolter des sous. Et en fait, on peut penser que les politiciens mâles et hétérosexuels de Washington devaient être convaincus du fait que le sexe peut vous tuer si on voulait qu'ils approuvent des budgets importants". Ma réponse à tout cela était: "si vous récoltez des fonds sur la base d'un mensonge, cet argent-là ne servira à rien de bon. En fait c'est exactement ce qui s'est passé. Les crédits ont été approuvés pour protéger les hommes hétérosexuels d' une maladie qu'ils n'allaient pas attraper de toute façon. Qu'avons nous reçu pour ces centaines de millions de dollars ? Rien. L'éducation relative au Sida ? Tout ce que je vois c'est la terreur et la confusion. Et l'AZT, qui est un désastre.



"Personne ne veut voir les faits en face au sujet de cette maladie", ajoutait Stewart. "C'est la chose la plus extraordinaire que j'aie jamais pu voir. J'ai envoyé d'innombrables lettres à des journaux médicaux, soulignant les non-sens épidémiologiques, mais ces lettres furent toutes ignorées. Le fait est que toute cette histoire du Sida chez les hétérosexuels est une farce".

Les prostituées, qui représentent évidemment le groupe le plus exposé aux maladies vénériennes, plongent les chercheurs du Sida dans la perplexité. Le VIH ne se propage pas chez les prostituées américaines, bien que la plupart d'entre elles n'emploient pas de préservatifs. Et même si elles avaient commencé récemment à en employer, le nombre de cas aurait sûrement dû être élevé, correspondant aux années qui précédèrent la prise de conscience du public au sujet du Sida. Mais toutes les études sur les prostituées arrivent à la même conclusion: le VIH se trouve principalement chez les prostituées qui font également usage de drogues intraveineuses.

Le Sida a été mis dans la tête du public comme une maladie sexuellement transmise, et rien d'autre. Et cependant aucune autre maladie vénérienne ne lui ressemble. La blennorragie, la syphilis, l' herpès et les verrues génitales, par exemple, se transmettent toutes rapidement et sans discrimination, et les microorganismes responsables se retrouvent en abondance dans le sperme.
Sans discrimination entre les hommes et les femmes, et sans discrimination de la préférence sexuelle.

"Les virus fonctionnent exponentiellement", déclare Peter Duesberg, un généticien moléculaire, chef de file du débat sur le VIH depuis 1987. "Leur but est d'infecter autant de gens que possible en une période de temps brève. Ils se développent jusqu' à ce qu'ils atteignent un plateau". Et cependant, le taux du VIH aujourd'hui est le même que ce qu'il était en 1985, quand on l'estimait à peu près à un million (de sujets contaminés). D'après Duesberg, le fait que le VIH ne se développe pas exponentiellement suggère une autre possibilité très intéressante: le VIH n'est pas un nouveau virus, mais existe depuis bien longtemps, bien avant l'apparition du Sida. Dans ces conditions, pourquoi ce virus ne causait-il aucune maladie dans le passé ?
Une infection virale pandémique croît exponentiellement dans une population, jusqu'à ce que l'équilibre entre sujets sensibles et sujets insensibles soit établi. Alors l'infection marque un plateau puis décroît exponentiellement.

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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 9:02

Suite de l'article : l'Affaire Gallo.

Le domaine de la rétrovirologie est né en 1970 d'un groupe de virus capables de convertir leur ARN en ADN grâce à un enzyme appelé transcriptase inverse. Bien que les rétrovirus soient communs chez les animaux, ils n'avaient jamais auparavant été reconnus comme responsables de maladie chez l'homme. Robert gallo, un ambitieux rétrovirologiste du NCI, avait découvert, en 1980, le premier rétrovirus humain qu'il appela HTLV-1, et qu'il essaya d'incriminer comme la cause d'une certaine forme de leucémie au Japon. Quand cette hypothèse ne fut pas acceptée, Gallo fut très irrité. Dès 1983, il publia des articles dans l'espoir de convaincre ses collègues que ce virus était également la cause du Sida.

Gallo, qui travaillait dans le tout-puissant NIH dont le NCI est une partie, fonçait dans le processus scientifique à coup d'intimidation, comme un rouleau compresseur, et rencontrait en fait fort peu de résistance. "Toute cette histoire concernant HTLV-1 et le Sida était ridicule, mais personne n'osait dire un mot à Bob Gallo", se souvient le Dr. Sonnabend. "Quand quelques collègues et moi-même avons tenté de prouver que le HTLV-1 n'avait rien à voir avec le Sida, tous les journaux scientifiques ont refusé de publier nos articles".

Le 23 avril 1984, lors d'une conférence de presse où il y avait grande foule à Washington, DC, Gallo, qui eut du mal à se hisser sur l' estrade vu le nombre des reporters et des opérateurs de télévision, fit sa déclaration historique: La cause du Sida a été découverte. Les flashs de caméra crépitaient furieusement. C'était un nouveau rétrovirus, isolé apparemment dans le laboratoire de Gallo; il l'appelait le HTLV-III, pour insinuer que c'était un membre de cette famille de soi-disant rétrovirus leucémigènes qu'il avait découverte precédemment.

Ce que Gallo omit de mentionner c'est que ce même virus avait été isolé en France près d'un an auparavant, et identifié par les lettres LAV(Lymphadenopathy Associated Virus). Le groupe de recherche français à l'Institut Pasteur, dirigé par le Dr. Luc Montagnier, avait isolé ce virus et l'avait envoyé à Gallo, lui demandant de l'étudier. Les Français étaient prudents - n'étant pas du tout prêts à dire que ce nouveau virus était la cause du Sida. Leur seul argument était la forte corrélation qui existait entre ce virus et les patients atteints du Sida. La plupart, mais pas tous les patients sidéens avaient des anticorps contre ce virus. Le virus vivant pouvait être isolé chez la moitié d' entre eux. Et au laboratoire, ce virus semblait tuer les cellules T, ce même système immunitaire qui est détruit chez les patients sidéens. Le nombre de cellules tuées était cependant fort bas.

Pour la défense de Gallo, il faut quand même rappeler que les rétrovirus étaient connus comme potentiellement responsables de certaines maladies chez les animaux. Aussi, l'ardeur de trouver la même chose chez l'homme ne fut pas seulement trouvée chez Gallo, mais en fait chez beaucoup de chercheurs.

Mais Gallo était convaincu. Comme un chef de file notoire et agressif du domaine nouveau de la rétrovirologie, Gallo voulait à tout prix prouver qu'un rétrovirus pouvait causer une maladie mortelle. N'ayant pourtant jamais été accepté comme un grand champion dans la communauté scientifique, Gallo paradait sur la scène grande ouverte des recherches sur le Sida, déterminé à masquer l'histoire du HTLV-1 ainsi que plusieurs fausses nouvelles et erreurs scientifiques qui avaient caractérisé sa carrière mouvementée. Depuis plusieurs années il avait essayé d'être accepté à la prestigieuse Académie Nationale des Sciences, mais à cause de sa faible réputation scientifique parmi ses collègues, l'Académie continua de le refuser. Mais maintenant, prétendant avoir découvert le virus du Sida, il semblait que l'heure de gloire de Gallo avait sonné.

Dans son introduction, Margaret Heckler, qui était Secrétaire d' État à la Santé, mentionna " d'autres découvertes aux quatre coins du globe" soulignant cependant que la médaille d'or revenait à l'Amérique. " Aujourd' hui, nous avons un autre miracle à ajouter au long tableau d' honneur de la médecine et de la science américaine" disait-elle en souriant aux caméras de télévision, avec Gallo à son côté. Elle fit alors une grande déclaration supplémentaire. Elle promit que la découverte du virus allait ouvrir le champ de recherche du vaccin du Sida, et qu'un tel vaccin devrait être disponible vers 1986.
Aujourd'hui, en juillet 2009, il n'y a toujours pas de vaccin contre le Sida !

Le Dr. Sonnabend se souvient fort bien de la période qui suivit la déclaration de Gallo. Il devenait évident pour lui, comme pour beaucoup d'autres chercheurs, que ce que Gallo annonçait comme sa propre découverte était en réalité le virus découvert par les Français. " J'en était malade" dit-il, " Je voulais protester mais tous mes collègues me disaient de la boucler. Et aucun des reporters scientifiques présents ne semblait comprendre ce qui se passait". Les images publiées ultérieurement du HTLV-III de Gallo étaient identiques à celles du LAV de Montagnier, et la seule manière d'expliquer cette identité était de penser qu'ils venaient tous les deux du même patient.

Montagnier avait en fait envoyé des échantillons du LAV à Gallo deux fois. La seconde fois, en septembre 1983, il envoya aussi un contrat stipulant que le laboratoire américain ne pouvait pas utiliser cet échantillon à des fins commerciales. Or, le jour-même de la conférence de presse de Washington, une demande de brevet au Etats-Unis fut introduite, relative au test diagnostic du virus développé par Gallo. Le profit de la vente d'un tel test du Sida était estimé à 100 millions de dollars par an.

La guerre éclata. Le gouvernement français poursuivit le gouvernement américain en réclamant les droits de ce brevet et la reconnaissance de la découverte du virus qui pourrait éventuellement être appelé VIH, virus de l'immunodéficience humaine. Toute l'affaire se calma très rapidement; le président Ronald Reagan et le premier ministre français Jacques Chirac se rencontrèrent pour arriver à un arrangement. Les deux pays pourraient partager les profits de la vente du test du Sida, et les deux scientifiques, Montagnier et Gallo, seraient considérés comme les "co-découvreurs" du VIH.

"Gallo était certainement en train de commettre ouvertement une fraude scientifique flagrante" dit Sonnabend. "Mais ce n'était pas le moment d'accuser Gallo. C'était nous - nous les membres de la communauté scientifique qui l'avons laissé faire. Rien de tout ceci n' était secret. C'était en plein jour, mais personne n'osait dire un mot contre Gallo. Cela avait beaucoup à voir avec une certaine forme de patriotisme - l'idée que cette grande découverte avait été faite par un Américain".

Le Dr. Lange faisait échos au regret de nombreux médecins praticiens du Sida. " J'étais loin d'être convaincu par les résultats qu' ils avaient obtenus à l'époque et je ne suis toujours pas convaincu" dit-il. "On nous a tous forcé à croire en une explication très dogmatique et simpliste des causes du Sida. Aujourd'hui, je pense que même les plus ardents défenseurs du VIH ne croient plus que ce virus est capable à lui seul d'endommager le système immunitaire. Il doit y avoir d' autres facteurs. Mais, à cause de l'hypothèse VIH, très peu ou aucune recherche n'est poursuivie pour les identifier.

"J'étais très en colère" poursuivait Lange. "La cause du Sida avait été découverte par un décret gouvernemental. J'y travaillais à l' Institut Pasteur depuis six mois, mais la déclaration a été faite à une conférence de presse. A mon avis, dès ce moment-là, la recherche sur le Sida s'est transformée en une magouille politique criminelle, monstrueuse, et est restée dans cet état depuis".

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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 9:04

Suite de l'article : Intervention providentielle de la PCR et du Dr Kary Mullis, un biochimiste indépendant.

Le Dr. Kary Mullis, un biochimiste qui est l'inventeur de la technique de la réaction en chaîne de la polymérase (PCR) hoche la tête et dit: "Pourquoi ont-ils fait une chose pareille ? Je ne parviens pas à comprendre. Personne avec un peu de bon sens ne sauterait la-dedans comme ils l'ont fait. La Secrétaire à la Santé, annonçant au monde entier que cet homme, Robert Gallo avec ses lunettes noires, avait découvert la cause du Sida. Cela n'avait rien à voir avec la science comme nous la respectons. Il y avait des patients souffrant du Sida, et d'autres qui avaient le VIH, même pas tous. Il y avait donc une corrélation. Et après ?".
Le Dr Mullis sera récompensé par un Prix Nobel de chimie. La PCR permet de multiplier par polymérisation des séquences de peptides contenues dans certains composants de virus ou de cellules et qui sont antigéniques. C'est donc un moyen de rendre décelable ce qui ne pouvait pas l'être auparavant par voie chimique. Cette technique permet aussi de multiplier des séquences d'ADN. Elle est très amplement utilisée aujourd'hui en contexte judiciaire, pour apporter des "preuves par l'ADN" en criminologie.

L'Affaire Duesberg.

C'est en 1987 que le biologiste moléculaire Peter Duesberg lança sa première attaque violente contre la théorie VIH-Sida dans le journal Cancer Research. Duesberg, un scientifique de réputation mondiale et membre de longue date de l'Académie Nationale des Sciences, était dans une position idéale pour s'occuper du Sida. Il avait découvert les oncogènes (les gènes qui causent le cancer), et avait contribué à l' établissement de la carte génétique des rétrovirus. Gallo lui-même avait déclaré que son ami d'alors et collègue Duesberg "en connaissait plus sur les rétrovirus que n'importe qui d'autre au monde". Duesberg était l'un de ces 23 scientifiques des USA reconnu comme méritant la prestigieuse "Outstanding Investigator Grant" qui stipule que le récipiendaire "a ouvert de nouveaux champs de recherche, dirige de la recherche de pointe, et pose des questions créatrices".

Eh bien oui, Duesberg a fait tout cela. Il a demandé comment le VIH, un virus latent, un rétrovirus inactif, pouvait tuer des billions de cellules alors qu'il n'en infectait que quelques unes. Comment ce virus pourrait-il causer une maladie mortelle alors qu'il est très difficile de l'isoler chez les patients, même au stade terminal de la maladie ? Comment comprendre qu'il y ait des patients sidéens sans aucune trace de VIH ? Et comment se fait-il qu'il n'y ait aucun modèle pour le VIH chez les animaux de laboratoire ? En d'autres termes, pourquoi les animaux injectés n'attrapent-ils pas le Sida ??

Duesberg lut tous les articles écrits sur le Sida et sur le VIH et passa 9 mois à rédiger son article paru dans Cancer Research, article dans lequel il conclut que, très loin d'être un virus mortel, le VIH est inoffensif. "Cela me laisserait indifférent d'être contaminé par ce virus, dit-il carrément, car il est inoffensif".

D'abord ce fut le silence, une sorte de silence embarrassé et choquant. Quand des journalistes et quelques éditeurs de journaux médicaux demandèrent à Gallo de répondre aux critiques que Duesberg faisait à sa théorie, Gallo éclata simplement pour dire que les arguments de Duesberg étaient trop ridicules pour qu'il perde son temps précieux à y répondre. Et le reste de la communauté scientifique emboîta le pas, tout simplement ignorant Duesberg.

A cette époque, l'idée que le VIH était la cause irréfutable du Sida était tellement ancrée que Duesberg apparaissait comme un intrus, une sorte de pilote kamikaze s'écrasant sur la façade d'un immeuble. La première réaction aux idées de Duesberg fut celle d'un choc, suivi de colère et peut-être un peu de pitié. Voilà un scientifique, brillant et respecté, avec un prix Nobel à portée de la main pour sa découverte des oncogènes, qui, tout d'un coup et d'une façon inexplicable, se met à dérailler. Et cependant, malgré tous les efforts de ses détracteurs, ceux-ci ne pouvaient mettre en doute le fait que Duesberg était une des plus grandes autorités mondiales sur les rétrovirus. Duesberg était connu comme un faiseur de trouble; dans les années 1970, après la découverte des oncogènes, il changea de cap et prétendit qu'un autre type de gènes, les oncogènes cellulaires, ne pouvaient être la cause du cancer. Bref, ce n'était pas la première fois qu'il créait des problèmes, sciant la branche sur laquelle lui et ses collègues étaient assis.

Il ne lui fallut pas longtemps pour être excommunié: il n'était plus invité à parler aux conférences scientifiques, ou s'il l'était, c'était avec la promesse qu'il ne parlerait pas du VIH. Pour la première fois en 25 ans de carrière scientifique, il ne parvenait plus à publier ses articles. Et puis vint le coup mortel: en octobre 1990 Duesberg fut informé que son crédit annuel de recherche de 350.000 dollars se terminerait en 1992. Duesberg, qui est né en Allemagne, avait reçu tous ses crédits de recherche du gouvernement américain depuis plus de 20 ans, mais après la cessation de ses crédits il était pratiquement réduit au silence. Il fit appel à la décision, plaidant le conflit d'intérêt. Le comité qui prit la décision de cesser ses crédits comprenait le Dr. Flossie Wong Staal, la maîtresse de Gallo et la mère d'un de ses enfants, et le Dr. Dani Bolognesi, détenteur d'un brevet sur les tests de détection des anticorps VIH. L'appel fut rejeté, malgré le fait que plusieurs membres du gouvernement cherchaient à défendre Duesberg, et notamment les membres du Congrès Ron Dellums et William Dannemeyer.

Pendant des années, les officiels de la recherche contre le Sida ont gardé le silence sur la controverse, en lançant la même réponse à ceux qui s'inquiétaient. Leur réponse n'en était pas une, c'est le moins qu' on puisse dire: "Tout scientifique intelligent, nous affirmait-on, est convaincu que le VIH est la cause du Sida".

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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 9:06

Suite de l'article

La controverse se mobilise en 1991.
Et cependant, ce n'est pas vrai. L'année passée un groupe de 40 scientifiques, qui comprenait un grand nombre d'éminents rétro- virologistes, d'épidémiologistes et d'immunologistes se sont coalisés sous le nom de "The group for the scientific reappraisal of the HIV-AIDS hypothesis". Fondé par un biologiste de Harvard, le Dr. Charles A. Thomas, Jr. qui avait suivi le débat depuis 1987 quand le premier article de Duesberg fut publié, le groupe a pour objectif de s'assurer que la question de l'étiologie du Sida soit soumise à une enquête scientifique et exposée à une étude critique. Comme on lui demandait ce qui l'avait motivé pour former ce groupe, le Dr. Thomas répondit :"Je pense que, pour un scientifique, garder le silence devant un doute aussi important est équivalent à une négligence criminelle".

Dès 1990, même le Dr. Montagnier, le Français qui fut le co-découvreur du VIH, battait en retraite sur la question de savoir si le VIH pouvait, à lui seul, causer le Sida. Montagnier a stupéfait ses collègues lors de la conférence internationale sur le Sida qui s'est tenue à San Francisco en 1990, lorsqu'il a annoncé que le VIH ne pouvait causer le Sida sans l'intervention d'un cofacteur. Il proposa comme cofacteur un agent bactérien connu sous le nom de mycoplasme qui, d' après le Dr. Shyh-Ching Lo du Armed Forces Institute of Pathology, lorsqu'il est injecté à des singes cause une maladie ressemblant au Sida et provoque la mort. Cette brève communication du Dr. Montagnier fut reçue avec une explosion de colère par ses collègues américains. Montagnier quitta la conférence rapidement pour rentrer à Paris.
En 1983, Montagnier n'a pas cherché à prétendre avoir trouvé le virus du Sida. Il a seulement voulu demander l'avis de Gallo qui travaillait sur l'épidémie californienne, afin de comprendre celle de Paris. C'est pour cela que l'institut Pasteur va envoyer deux fois des extraits de sa culture du LAV. Ce n'est qu'en 1985, lorsque la polémique joue sur d'énormes marchés financiers de vente de tests de dépistage, qu'il revendique alors la paternité de la découverte du virus du Sida. Et c'est là qu'il va en fait mentir, pour préserver les intérêts du laboratoire de production de l'Institut Pasteur, groupe pharmaceutique très important né en 1888. En plus, son article de 1983 affirmait avoir isoler ce virus. (on sait aujourd'hui, qu'il ne parle que d'un faisceau convergent d'évidences).

L'an passé, John Maddox, l'éditeur d'un des journaux scientifiques du monde le plus célèbre, "Nature", fit frémir la communauté scientifique, tant aux USA qu'en Grande Bretagne, quand il publia un éditorial essentiellement pour s'excuser de n'avoir pas donné plus d' attention aux opinions de Duesberg. Ce qui le détermina à écrire cet éditorial, entre autres choses, était une étude qui prouvait que des souris, injectées avec leurs propres lymphocytes (cellules du système immunitaire dont les cellules T font partie) peuvent devenir séropositives alors qu'elles n'avaient jamais été exposées au VIH. Maddox écrivit:" Il y a maintenant des arguments qui confortent la longue bataille de Duesberg contre les officiels du Sida (parmi lesquels il compte avec regret son propre journal). Il conclut son article, en spéculant que le Sida pourrait être une maladie auto-immune, et en disant que si de toute façon le VIH n'est pas sans rapport avec le Sida, les travaux récents démontraient que le Sida était infiniment plus complexe que ce que les théories initiales avaient laissé supposer. Il écrivit: "Duesberg va me dire: je vous l'avais bien dit". Son éditorial ayant été accueilli avec choc et rage, Maddox publia une rétraction partielle le mois suivant, rassurant la communauté scientifique en disant qu'il n'était pas d'accord avec Duesberg à propos du VIH, mais, comme il déclara dans un interview peu après: " Il y a plus à comprendre à propos du Sida que ces histoires infantiles qu'on nous a serinées depuis des années".

Du nouveau, cependant: une enquête judiciaire contre Gallo est en cours depuis près de trois ans. En 1989 un journaliste du Chicago Tribune, John Crewdson, révéla avec des détails accablants comment Gallo s'était approprié le virus que lui avait envoyé Montagnier, ce qui expliquait comment ils avaient tous les deux découverts des virus identiques !

Le premier mars de cette année, le New York Times publia une enquête du NIH concluant à des erreurs dans l'article que Gallo avait publié en 1984 dans le prestigieux journal "Science", un de ces quatre articles que Gallo publia à cette même époque sur le rôle du VIH dans l' étiologie du Sida. L'enquête conclut que ces hypothèses étaient basées sur des interprétations tendancieuses et frauduleuses. Par la suite, Gallo ayant admis qu'il avait peut-être par erreur contaminé ses propres expériences avec le virus de Montagnier (l'autre possibilité, toujours dans les mains de la justice, étant qu'il avait tout simplement volé le virus), le gouvernement français demanda la pleine reconnaissance pour la découverte du virus, poursuivant les USA et réclamant à peu près 20 millions de dollars perçus comme intérêts dans la vente des tests VIH, ainsi que pour les centaines de milliers de dollars empochés personnellement par Gallo dans cette opération. Peter Duesberg hausse les épaules en disant: " A mon avis, toute cette affaire n'est rien de plus qu'une histoire de savoir qui a volé les faux diamants. Le fait que tout le monde semble ignorer est que tous les articles que Gallo a écrit au début sur VIH ont été reconnus comme frauduleux. Et cela ne vous fait vraiment pas douter de l'hypothèse VIH, vraiment ? L'hypothèse VIH était entièrement basée sur ces articles".

L'hypothèse VIH peut essentiellement se résumer comme ceci: quand une personne est infectée par le VIH, le virus dévore les cellules T avec voracité, détruisant peu à peu le système immunitaire, laissant le patient exposé à une panoplie d'infections, finalement mortelles et que le système immunitaire aurait dû normalement être capable de juguler.

L'argument principal de Duesberg, que peu de membres de la communauté scientifique se risque à contredire, est que le VIH infecte et tue seulement un nombre insignifiant de cellules T, approximativement une sur 10,000, et que l'organisme remplace les cellules beaucoup plus rapidement que cela.

C'est comme si on disait que vous allez conquérir la Chine en tuant trois soldats par jour, disait Duesberg. Ca prendrait une éternité...

Bien que l'on ait dit que certains patients transfusés avec du sang contaminé par le VIH mourraient du Sida causé par le VIH, une étude parue dans le New England Journal of Medicine en 1989 compara ce taux de mortalité avec un groupe de patients transfusés qui n'avaient pas été exposés au VIH et conclut que les taux de mortalité dans les deux groupes étaient similaires. Alors que 41% de ceux connus pour avoir été exposés au VIH mourraient dans l'année qui suivait la transfusion, 50% de ceux qui n'avaient pas été exposés au virus mourraient également dans l'année. Les auteurs ont également tiré la conclusion selon laquelle les transfusés devenus sidéens avaient reçu un plus grand nombre de transfusions que ceux qui n'avaient pas développé le Sida. "Les poly-transfusés sont peut-être exposés à d'autres cofacteurs viraux, ou peuvent souffrir d'affections médicales plus sévères."
Depuis 1992, d'autres études montrent que chez les toxicomanes, ceux qui utilisent les programmes d'échange de seringues, afin de disposer de seringues propres pour leur toxicomanie, transmettent la séropositivité plus vite que les toxicomanes qui échangent entre eux leurs seringues. De même, les polytransfusés qui utilisent dans les hôpitaux du matériel stérile ou à usage unique, développent rapidement une séropositivité. Enfin, chez les toxicomanes, ceux qui utilisent des préservatifs développent plus rapidement la séropositivité que ceux qui n'en utilisent pas. Il y a ainsi des résultats si surprenants, que l'état des recherches nécessaire est encore futur et que les hypothèses de la thèse VIH sont largement incapables d'expliquer ces études.


Dernière édition par Ilibade le Mar 14 Juil 2009 - 10:24, édité 1 fois

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Message par Ilibade Mar 14 Juil 2009 - 9:07

Suite et fin de l'article

Tragiquement, aucune étude n'a jamais été faite pour déterminer, en dehors du VIH, quels sont les facteurs que les malades du Sida ont en commun. On a raconté, au passage, les témoignages de médecins soignant beaucoup de sidéens ainsi que ceux de groupements de lutte contre le Sida qui s'accordent à dire que les malades atteints du Sida, tout comme les hémophiles et les poly-transfusés, ont en commun, à part les anticorps anti-VIH, un large spectre de facteurs immunodépressifs.

Comme le VIH est considéré comme mortel, nous sommes engagés dans une confusion du type "qui a commencé de l' oeuf ou de la poule". En cas de maladie ou de mort, si le VIH est présent il est tenu pour responsable. La possibilité qu'un scénario identique pourrait s'observer en l'absence du VIH n'est que rarement considérée pas plus que le fait de voir apparaître d'elles-mêmes les maladies associées au Sida, en particulier chez des sujets dont le système immunitaire est déjà compromis. Plusieurs études ont fait état de douzaines de cas typiques et avancés de Sida chez lesquels on n'a pas pu identifier la moindre trace du VIH. Comment est-ce que les avocats du VIH expliquent ces cas-là ? Leur réponse est simple, et non-scientifique. Le virus se cache quelque part... Chaque résultat en contradiction avec la théorie officielle sur le rôle du VIH dans le Sida est aussitôt balayé sous le tapis, avec des remarques d'après lesquelles ce virus est mystérieux, cause ses dégâts dans le silence, invisiblement, inexpliquablement.... Et tout cela malgré l'évidente absence du virus. Les officiels de la recherche médicale ont dépensé, en dix ans, 2 milliards de dollars, étudiant, découpant, cultivant ce virus, tout cela sans avoir fait le moindre progrès. Comment, par ailleurs, ce virus pourrait-il être si complexe et actif et causer des symptômes aussi multiples que ceux que l'on voit dans le Sida ?

L'invention de Mullis lui a valu l'admiration du monde scientifique et l'a hissé au rang d'un candidat pour le prix Nobel. Avec la technique du PCR, une sorte d'amplificateur moléculaire, les chercheurs sont maintenant capables de voir dans les cellules des particules virales qu' on aurait jamais pu voir auparavant. Comme un phare géant braqué sur le monde mystérieux des organismes, la technique du PCR permet cependant aux virus de se cacher. Ironiquement, lorsque cette technique fut appliquée pour la première fois à la recherche du VIH en 1989, les chercheurs prétendirent avoir mis le point final aux objections de Duesberg qui pensait que le virus était très difficilement identifiable dans les cellules. De nombreux articles claironnèrent la nouvelle d' après laquelle le PCR rendait le VIH 100 fois plus facilement détectable. Malheureusement, même aujourd'hui, Mullis ne voit pas le rapport qui pourrait exister entre son invention (PCR), le VIH et le Sida.

"Le PCR permet d'identifier plus facilement le virus (VIH) chez les sujets infectés" dit Mullis, " et certains de ces patients développèrent les symptômes du Sida. Mais cela n'apporte même pas le début d'une réponse à la question de savoir si le VIH est la cause de la maladie. Les êtres humains sont contaminés par d'innombrables rétrovirus. Des centaines, des milliers, ou plus encore. Nous avons seulement commencé à les rechercher récemment. Mais ils n'ont jamais tué personne. Les humains ont toujours survécu aux rétrovirus".

Et ceci nous ramène à un des arguments classiques de Duesberg d' après qui les rétrovirus n'ont jamais causé de maladie chez l'homme. "En fait, dit Duesberg, les retrovirus ne tuent pas les cellules, au contraire, ils favorisent souvent leur croissance. Les rétrovirus n'ont jamais été une menace pour les humains. A mon avis, le domaine de la rétrovirologie est superflu. Pas étonnant qu'ils soient si obsédés avec le VIH ! C' est tout ce qu'ils ont à se mettre sous la dent pour tenter de justifier leur travaux !"
Explication : pour Duesberg, les virus favorisent la croissance des cellules de certains tissus et parfois la favorisent trop, ce qui pourrait être la cause de certaines tumeurs. Mais cela reste encore à prouver vraiment. Actuellement, cette hypothèse de Duesberg n'est pas illustrée par ses recherches. Et donc, en tant que spécialiste mondialement connu des rétrovirus, son avis est malgré tout important.

Il y a quelques années, vous vous souvenez probablement que les femmes qui étaient enceintes et séropositives étaient instamment priées de subir un avortement, car, disait-on, 100 % de ces enfants allaient certainement naître avec le Sida et mourir peu après leur naissance. En fait, de tous les enfants nés de mères séropositives, tous sont effectivement nés avec des anticorps anti-VIH, mais 15 à 18 mois plus tard les 2/3 d'entre eux sont devenus séronégatifs. L'explication qui fut donnée est que ces enfants ne présentaient pas leurs anticorps à eux, mais avaient en fait hérités des anticorps de leur mère. Si un enfant né d'une mère séropositive peut éliminer le VIH de son organisme, comment peut-on encore soutenir que la présence d' anticorps n'est pas très différente du Sida lui-même ? Mais quand on demandait si ce phénomène pourrait s'observer chez les adultes, un médecin spécialiste des enfants sidéens au New York Hospital répondait qu'on avait jamais vu d'adultes passer du stade séropositif au séronégatif.

Root-Bernstein, après avoir épluché la littérature, n'est pas d' accord. Il affirme avoir trouvé trois douzaines de cas de patients séropositifs devenus séronégatifs. En plus, il y a les cas des patients transfusés avec du sang contaminé et qui n'ont toujours pas développé d'anticorps anti-VIH.

Serait-il excessivement cynique de suggérer que nous avons affaire à une industrie qui cherche essentiellement à survivre, et pas tellement à réaliser son but, car ceci conduirait à sa disparition ? Il est bien connu que d'innombrables chercheurs se sont engagés dans la recherche sur le Sida comme dans une opération de sauvetage, en quittant le navire naufragé de la recherche sur le cancer. Soutenus par des milliards de dollars et ne devant rendre compte à personne, la recherche sur le cancer fit exactement ce que fait aujourd'hui la recherche sur le Sida: couper la parole à tous ceux qui s'écartent de l' orthodoxie, et refuser les crédits de recherche à tous ceux qui s' intéressent à des formes nouvelles de traitement . Comme disait Duesberg: " Je pourrais les comprendre quand ils me présentent comme un être horrible et irresponsable si leurs théories avaient produit le moindre résultat, mais jusqu'ici ils n'ont pas sauvé une seule vie humaine. Après dix ans, nous n'avons toujours pas de vaccin, et le seul traitement est l'AZT qui, à mon avis, ne fait qu'aggraver la maladie."

Puis après l'article, De Harven explique :
Il est important, toutefois, de souligner que cet article fut publié en 1992 et que, par conséquent, il est loin d'être à jour. En effet, plusieurs données importantes ont été publiées depuis et rendent la controverse encore beaucoup plus profonde.

En 1992, Celia Farber ne savait pas encore que: 1) les travaux du groupe australien (Papadopulos et al.) ont clairement établi, en 1993, que le test ("Western blot") de la séropositivité n'est pas spécifique pour le VIH. 2) il se révèle pratiquement impossible d'isoler le VIH de la plupart des patients atteints du Sida. 3) l'existence même du virus VIH est très sérieusement mise en doute. 4) les "marqueurs" utilisés pour tenter d'identifier le prétendu virus du Sida, en particulier l'enzyme transcriptase inverse (RT), manquent de toute spécificité. 5) la technique du PCR ne permet en aucune manière de "voir les particules virales", ni de mesurer la "charge virale" dans les conditions utilisées actuellement.

Bref, si Celia Farber devait réécrire son article aujourd'hui, ses conclusions seraient certainement encore beaucoup plus dramatiques.

En France, aucun journal grand public n'a rapporté la controverse sauf dans de rares allusions aux allures de propagande. L'article de Spin, c'était il y a 17 ans !


Dernière édition par Ilibade le Mar 14 Juil 2009 - 10:29, édité 1 fois

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