Re: Cent ans et les poésies opportunes

[loofrg]

Je n’ai pas compris tout ce remue-ménage,
Mes paroles méritaient vos excuses,
J’espère maintenant les avoir obtenues.

[loofrg]

Oui, les saisons défilent,
Nous dit cette philosophie de l’impermanence.
Elle décrit néanmoins dans ses lignes,
Ce plaisir à l'arrivée du printemps.
Celui de sentir sur sa peau le soleil d’été,
De regarder les rousses couleurs de l’automne,
Ainsi que le charme qui est aussi celui de l'hivers.

[Nuage]

Source du 14 septembre 2020

Punaise ... ! Il y a à peine quelques heures j'ai sélectionné une image d'Albrecht Dürer le jeune.

Pine - 1497

[loofrg]

Ce pin
Par son ombre
Je le vois

[Nuage]

Le sapin est un arbre protecteur (entre autres)

ou également le Pin sylvestre

[Nuage]

Salut loofrg,

Tu l'avais vu passer celle-là ? C'était le 03 décembre dernier.

Cela ne te rappelle pas quelque chose ... ?
"Un alphabet familier" (ou "Lettres dans le Ciel"), du 14 mai de cette année.
Tu te souviens ... ?

[loofrg]

Je ne vois pas trop ce que tu cherches à me montrer Nuage...

[loofrg]

Le marionnettiste…

L’enfant : « Je ne me souviens pas un jour être né. »
L’adolescent : « J’ai grandi, je ne sais à qui je le dois. »
L’adulte : « J’ai mûri, je n’y suis pour rien. »
Le vieillard : « Je touche à la fin, la chose était prévue. »

L’adolescent ignore l’enfant.
L’adulte appelle ces deux là.
Le vieillard se tait, mais ce dernier l’entend.

[loofrg]

Science spirituelle,
Science scientifique,
Ayez la même rigueur.

[loofrg]

On ne lui a pas laissé de place,
Alors sur cet envahisseur
Il a cherché son espace.
Cela donne lieu à quelques face à face
Qui en réalité n’auraient pas lieu d’être
Si ce tyran n’était pas si vorace.

[loofrg]

La Terre est plate,
C’est ce que je remarque
Quand je marche dessus
Et que je m’en tiens
Au vécu de l’Homme.

[loofrg]

Sous la terre…

C’est une chose indistincte,
Elle a la nature d’un rêve,
On l’éclaire par des images,
Mais on ne peut la circonscrire.

Elle parle à l’Homme,
Elle mobilise ses profondeurs,
Là où il ne peut aller
Sans sacrifier sa raison.

C’est un puit d’informations
Sur ce qui gouverne nos émotions,
On y trouve quantité de symboles
Certains plus vieux que le monde.

Elle est soeur d’un obscur soleil
Au pays des choses troubles,
Qui est de celui-ci le double
Et qui soutient cette clarté.

[loofrg]

Logos…

Je suis allé chercher cet enfant,
Cet enfant imaginaire,
Il disait : « J’ai besoin de toi »
Guidant ainsi mes paroles.

On passe sa vie à accumuler,
Des trésors de toute sorte,
Ceci dans le seul but,
D’avoir quelque chose à donner.

Enfant de mes rêves,
Inutile de me dire merci.
Ou que chacun le dise à l’autre
Comme pour remercier la vie.

Elle a fait cette nourriture,
Et aussi cette bouche affamée,
Cela fut symbolisé,
Par ce vieil ouroboros.

Quant à ces deux adultes,
Qui semblent ennemis,
Apprends qu’il se battent pour donner,
Absolument pas pour prendre.

Si tu sais recevoir,
De tous tu seras l’ami,
Ton écoute sera ton cadeau,
Jamais il ne leur pèsera sur le dos.

[loofrg]

Poséidon…

Le grand Poséidon,
Tout grand qu’il était,
A cherché une île
Dont il puisse s’amouracher.

Il en prendrait soin
Tout au long du jour,
La nuit il rêverait d’elle
Pressé d’être au matin.

Dame de ses pensées,
Elle serait cet humble miroir,
Elle reflèterait
Sa propre immensité.

Il en serait l’horizon,
Un cap pour les bateaux,
A qui il cèderait parfois
Une étoile proche.

Par des moyens détournés,
L’oiseau bleu, poète,
Le recouvrirait de son aile,
Lui transmettant sa chaleur.

Il serait cette mère,
Qu’il n’a pas connu,
Et voilà ce grand dieu
Comme un petit enfant nu.

[loofrg]

Ce souffle entre les oreilles…

Il y avait cette histoire,
Mais plus profondément encore,
Il y-avait cette averse,
Les carillons qui tintaient,
La nuit qui commençait à tomber.
Ces choses là matérialisaient
Ce vide dont on nous parle souvent,
La surface d’une absence,
Ou ce qui reste de présence
Au plus proche de la mort.
On s’y maintient le temps de s’oublier
De laisser s’évanouir toute identité,
Comme pour retourner au commencement,
En ce lieu où rien n’est encore décidé,
Où l’on peut choisir d’être qui l’on veut,
De se manifester ou de ne pas le faire
Au cœur de cette longue chanson.

C’est un parfum délicat,
Un goût à peine prononcé,
Le meilleur de tous à vrai dire.
Peut-être est-ce pour le retrouver,
Pour mieux le savourer,
Qu’on cherche à se perdre
Dans ces fortes odeurs.
Le monde n’est-il pas fait ainsi,
Du plus grand au plus petit,
Par cette incontournable dualité,
Qui nous donne le loisir d’éprouver ?
Jusqu’à la mort, qui n’est rien nous dit-on,
Comme elle est pourtant indispensable,
Avec sa langue au conditionnel,
Qui répète inlassablement,
Que cela pourrait ne pas être,
Parlant de cet oiseau au rouge plastron.

[Nuage]

Heuuuu loofrg ... tu vis sur terre ou tu vis dans de l'immatérielle ... ?

[loofrg]

J'essaye de m'accouder à des tapis...

[Nuage]

Des tapis sur terre ou des tapis volants ?

[loofrg]

Comme je l'ai dit : "J'essaye de m'accouder à des tapis...". La chose n'étant pas spécifiée il s'agirait de tapis sur terre. Mais comme je l'ai précisé : "j'essaye", détail qui indique qu'il ne me semble pas contrindiqué de ta part de me poser cette question concernant la nature du tapis.

[loofrg]

Mais plus sérieusement, je te dirais que les mots qui ramènent à la terre disent peu sur elle et sur l'émerveillement qu'elle peut produire sur nous, ceci s'ils ne font pas un crochet par le ciel par lequel elle sera reflétée.

Ne me dis pas que tu n’as rien compris…N’oublie pas que nous sommes dans la section poésie.

[loofrg]

Je suis persuadé que même les haïku font ce crochet par le ciel.

[loofrg]

Cailloux
Sable
Rocher

[Nuage]

Si si ... j'ai tout compris ....
Enfin, en même temps, t'as un peu décollé, quelque part on ne sait où, depuis une semaine ....
Alors la terre .... je ne sais pas ... mais tu le dis toi-même "tu essaies de t'accouder aux tapis, dont tu ne sais pas forcément ou n'es pas certain, de la nature ...." Ca veut tout dire ...
Allo ... ici la Terre ....

[Nuage]

Cailloux
Sable
Rocher

Ha ben voilà loofrg qui se raccroche à la terre ... Il me semblait bien ....

[Nuage]

Je suis persuadé que même les haïku font ce crochet par le ciel.

Mais un crochet par le ciel pour des haïku, reste très terre à terre, même si celui-ci est aérien et muable ou immuable ; il en reste raccordé à la terre ; il en reste le principe de la Terre par elle-même. C'est ce qu'on y met dedans qui en font la teneur.